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Citations de Mary Balogh (455)


Les femmes n'ont pas le droit de faire grand-chose, mais elles peuvent au moins épauler ceux auxquels elles tiennent.
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C'est seulement maintenant, en prenant conscience de l'obscurité, du silence et de la paix qui règnent ici que je peux vraiment goûter les lumières, la musique, la gaieté et les rires.
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Il n'y a qu'une manière pour nous de comprendre, d'apprécier... Le passé et l'avenir, par exemple, existent-ils vraiment ? Au fond, il n'y a que l'instant présent. Mais sans ces perceptions différentes, nous serions incapables d'organiser notre vie et nos pensées, tant nous serions dépassés par tout ce qui arriverait d'un coup, par les milliers de décisions à prendre au même instant.
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On peut comparer les opposés à deux faces de la même pièce. L'une ne peut pas exister sans l'autre.
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Parfois on se sent en sécurité parmi la foule.
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La traduction est la plupart du temps un appauvrissement. Même si le traducteur fournit un travail appliqué, il y a forcément un peu de la voix de l'auteur qui se perd dans l'intervalle.
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Un simple baiser, vraiment... cela ne prêtait pas à conséquence. Néanmoins, elle n'était pas une ingénue. Elle savait pertinemment quelles conséquences pouvaient découler d'un simple baiser. Ils ne s'en seraient pas tenus là et, dans leur situation présente, il n'y avait rien ni personne pour les empêcher d'aller plus loin.
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Ce sourire était une arme redoutable dont il allait devoir se méfier comme de la peste.
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Malheureusement, elle ne pouvait ignorer les sensations physiques qui l'envahissaient et que n'aurait jamais dû éprouver une jeune femme prônant la sérénité et la modération en toute chose. Ses seins tendus étaient
douloureux. Une pulsation secrète embrasait son ventre... Elle n'était pas innocente au point d'ignorer la signification de tels symptômes. Elle désirait cet homme qu'elle connaissait à peine, qu'elle ne trouvait même pas sympathique et qu'elle avait commencé par détester !
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Elle n'avait jamais regretté d'avoir choisi l'enseignement, plutôt que de courir se réfugier dans le cocon douillet que lui offraient ses tantes. Si c'était à refaire, elle n'hésiterait pas une seule seconde. Pour une femme, l'indépendance était primordiale.
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Mais comme c'était étrange d'être assise là, près de ce dandy aux allures désinvoltes, avachi dans son fauteuil. Dire qu'ils allaient passer la nuit à quelques mètres l'un de l'autre, seuls au premier étage de l'auberge... Parfois,
la réalité était encore plus délirante que les fantasmes les plus fous.
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Cette femme était fagotée comme l'as de pique avec sa robe de couleur indéterminée à taille haute, col montant et manches longues, à peu près aussi seyante qu'un sac à patates. Plutôt grande pour une femme, elle était dépourvue de courbes là où les mains des hommes aimaient s'attarder. Ses cheveux sombres, séparés par une simple raie, étaient ramenés sans chichis en un chignon roulé sur la nuque. Même si la capote les avait aplatis, il était bien certain qu'elle n'avait pas perdu une seconde ce matin-là à les boucler en anglaises pour tenter de s'arranger un peu. Dans son visage étroit, son nez était droit, sa bouche indéfinissable. Elle avait l'air sévère et compassé. La quintessence de la préceptrice.
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cela vous donne le droit de mettre en péril plusieurs vies en doublant dans des conditions climatiques aussi extrêmes ? On aurait dû vous raconter l'histoire du lièvre et de la tortue, vous en auriez peut-être retenu la leçon.
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On ne voyait rien à travers l'écran de neige. Doubler dans ces conditions, c'était suicidaire, criminel ! Et tout cela pour gagner quelques misérables petites
minutes !
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S'attendant presque à voir sa vie défiler devant ses yeux, elle marmotta une prière. C'était toujours mieux que de se mettre à hurler.
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