Mary Balogh

Il fallait bien suivre la mode, même si celle-ci changeait parfois d’un jour à l’autre, et surtout si l’on avait appris dès le berceau qu’il n’y avait rien de plus important dans la vie que de maintenir les apparences.

La vie était trop courte pour ne pas en savourer chaque instant.

La chair n'avait que peu d'importance face aux sentiments profonds.

Le bonheur, cela se gagne au prix de gros efforts...

Je ne cultive ni le bonheur ni le malheur. L'un ne dure pas assez longtemps, et l'autre s'éternise trop.

Les femmes et les hommes sont décidément bien différents. Ce que je désire, moi, c'est la paix de l'esprit, la tranquillité...

Ce serait de la pure folie que d'épouser une inconnue, aussi charmante fût-elle...

Les fleurs, si humbles soient-elles, sont vraiment un présent du Seigneur pour lequel nous devons chaque jour Le louer.

Si vous cherchez la sérénité, nul doute que vous la trouverez dans ce paysage. Le soleil qui joue dans les arbres, le bruit de l'eau qui court... il n'y a rien de plus apaisant au monde.

— La vie n'a pas été tendre avec vous, on dirait.
— Je ne pense pas qu'elle le soit avec quiconque.

On ne débarque pas en pleine nuit chez une honnête veuve pour lui taper sur l'épaule et lui demander où est son lit.

En tout cas, vous feriez mieux d'oublier quelque temps la chasse au jupon. Un peu d'abstinence n'a jamais fait de mal à personne.

Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, et la nature est si belle à cette heure.

La moindre rumeur y prend des allures de scandale.

Ce n'est jamais agréable de se trouver dans la position du prétendant éconduit.

II y a des gens à Londres qui seraient capables de tuer pour avoir de leurs fenêtres une aussi jolie vue sur la Tamise.

Les femmes mariées faisaient d'excellentes maîtresses...

Comme quoi, il n'est pas indispensable de jouer du Mozart pour épouser un lord - surtout quand il est aussi amoureux de vous que vous de lui.

C'était vraiment une jolie femme. Elle n'avait pas l'allure de ces petites lavandières qui vendent leur vertu pour quelques pièces d'or, mais si l'occasion se présentait...

Le devoir n’avait jamais fait un bon prélude à l’amour. En fait, le devoir avait généralement besoin de l’amour pour l’inspirer.