AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.45/5 (sur 31 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Mary Elise s'est d'abord lancée dans l'édition numérique en 2015 avec son premier roman de fantasy, « Corps et Esprit ». D'autres viennent ensuite et, l'année suivante, elle sort un premier livre papier, un drame familial intitulé « Le sang des Candier ».

Sa page Facebook : https://www.facebook.com/Maryetsesromans/
Son site Web : http://maryetsesromans.wixsite.com/mary-elise

Source : Amazon
Ajouter des informations
Bibliographie de Mary Elise   (8)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Bande annonce de « Le sang des Candier »


Citations et extraits (76) Voir plus Ajouter une citation
— Je voudrais que tu sois là…, murmurai-je, déprimée, en contemplant à travers le pare-brise les étoiles parmi lesquelles Damien brillait désormais. Tu saurais prononcer les mots que j’ai envie d’entendre, ou tu me prendrais dans tes bras, ce qui suffirait à dissiper mon chagrin, comme autrefois. Sauf que tu n’es pas là. C’est pour ça que tout va mal. Et que, ironiquement, tu m’es plus nécessaire que jamais.
Commenter  J’apprécie          40
— Regarde ! m’exclamai-je soudain. Une étoile filante !
D’un doigt, je pointai la traînée lumineuse qui traversa le firmament avant de disparaître. Elle avait été trop rapide pour laisser à Damien le temps de l’apercevoir.
— Il faut que tu fasses un vœu, déclara-t-il.
Un vœu ? Quel vœu aurais-je bien pu faire ? J’avais beau réfléchir, il n’y avait rien que je puisse désirer. Sûrement parce que j’avais déjà tout. J’étais follement éprise de l’homme qui partageait ma vie, j’exerçais le métier dont j’avais toujours rêvé, les gens que j’aimais m’entouraient… Qu’aurais-je pu vouloir de plus ?
Commenter  J’apprécie          30
Je tardai à lui donner une réponse. Jamais encore nous n’avions fait de projets si longtemps à l’avance, et cela m’effraya au point que je fus saisie d’un vertige. Il pouvait se passer quantité de choses, d’ici là. Des choses négatives, bien évidemment.
Commenter  J’apprécie          30
— Tu veux qu’on parle ? questionna Sören après avoir remarqué son regard, perdu dans le vague.
— De quoi ?
— De ce dont tu as envie. Je ne te forcerai jamais à me révéler ce que tu as sur le cœur, mais tu n’es pas non plus obligé de tout garder pour toi. Là, par exemple, qu’est-ce qui t’effraye le plus ? Et ne me dis pas que c’est l’éventualité de voir une météorite s’écraser sur l’écurie.
Commenter  J’apprécie          20
L’eau qui lui piquait les yeux était moins douloureuse que ce souvenir. Viviane voulait oublier ce que Marion lui avait dit, ainsi que la façon agressive dont elle-même avait réagi, mais les paroles qu’elles avaient formulées, aussi bien l’une que l’autre, paraissaient déterminées à ne plus la quitter.
« Tu es ma mère, et c’est précisément pour ça que je ne te pardonnerai jamais. »
Viviane sursauta lorsque cette phrase résonna en écho à l’intérieur de son crâne. De petites bulles jaillirent hors de sa bouche tandis qu’elle expirait l’air gardé en réserve dans ses poumons, sous le coup de la surprise. Ce n’était pas Marion qui était à l’origine de ces mots, mais elle-même. Cela faisait plus de trente ans qu’elle ne les avait pas ressassés, pas depuis le jour où elle les avait prononcés.
Elle sentit, malgré les picotements provoqués par la mousse, ses larmes se mêler au liquide à l’entour. Viviane ferma les paupières, pendant qu’elle expulsait le peu d’oxygène qu’il lui restait encore. Sans réfléchir à ce qu’elle faisait, elle s’enfonça plus profondément sous l’eau.
Commenter  J’apprécie          10
« Jusqu'à ce que la mort vous sépare », avait psalmodié le prêtre au moment de nous bénir. Notre existence était trop belle, nos sentiments trop forts. Il avait fallu qu'elle décide de s'en mêler, de réduire à néant cette passion qui nous liait. Elle s'était abattue sur nous comme le linceul qu'elle était véritablement afin de nous détacher l'un de l'autre. Elle seule avait eu ce pouvoir.
Commenter  J’apprécie          20
Marion l’observa, à demi-ennuyée par son insistance, à demi-surprise. En dépit de la grossièreté dont elle faisait preuve, Justin continuait à se montrer aussi courtois que serviable. Cela la poussa à se demander s’il n’était pas un peu masochiste dans l’âme.
— C’est bon, je m’en sortirai, maugréa-t-elle. D’ailleurs, mon petit frère ne devrait pas tarder à me rejoindre.
— Comme tu veux. Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit, ma chambre se trouve de l’autre côté. Ne te trompe pas : c’est la dernière porte à droite. À gauche, c’est celle de mon frère, Tristan. Il vaut mieux que tu évites de les confondre.
— Pourquoi ? Il mord ?
Justin eut un petit rire, puis recouvra un semblant de sérieux, pendant que Marion conservait la même gravité. Sur le ton de la confidence, il révéla :
— Il n’aime pas beaucoup être dérangé.
— Comme ça, nous serons deux.
Commenter  J’apprécie          10
Un sentiment étrange l’envahit, sans crier gare, tandis que la forêt devient encore plus sombre. Cela ressemble un peu à la sensation qu’elle éprouve avant chaque flash d’anticipation, mais il ne s’agit pas de cela. Cette fois, elle a comme l’impression de suffoquer.
Une vague d’émotions inconnues la submerge. Une angoisse indicible qui n’est pas la sienne. Des hurlements de panique. Des déchirements. Des pleurs. De la douleur. Et surtout…
— La mort… Il s’est passé quelque chose ici ! s’écrie-t-elle en rattrapant les deux autres en courant, car ils ont une bonne avance sur elle. Quelque chose de grave.
— Tu as eu une vision ? demande Colin.
— Non. Non, je n’ai rien vu. Ce n’était pas comme d’habitude. Là… Je l’ai senti.
— Qu’est-ce que tu as senti ?
— Un massacre. Des innocents ont été massacrés ici par dizaines.
Commenter  J’apprécie          10
— Pas question qu’on dîne au restaurant tout à l’heure. Tu serais capable de piquer du nez dans ton assiette, en plus de risquer d’aggraver ton état avec le froid qui règne dehors.
— Mais… Et notre réservation ?
— Je me charge de l’annuler. Regarde-toi, tu es toute fébrile… Tu seras mieux au chaud dans ton lit. J’ignore par quel miracle tu as réussi à travailler, aujourd’hui.
— Dit-elle alors qu’elle a un jour tenu la boutique pendant dix heures d’affilée avec quarante de fièvre, se moqua Sacha.
— Damien n’avait aucune pitié pour moi, soupirai-je. Il paraît que je nuisais à sa concentration avec mes quintes de toux. Heureusement que ça ne m’arrivait pas souvent.
Commenter  J’apprécie          10
- Silence ! Est-ce que vous avez conscience de ce que vous faites ? Vous souillez le sang des Candier, votre propre sang. Vous n'avez pas le droit d'agir ainsi! La morale l'interdit.
- C'est toi qui nous parle de morale ? Toi qui passes ton temps à moitié ivre ? Toi qui maltraites ton propre fils ? rétorqua Amanda. Nous n'avons causé de tort à personne, il me semble.
- Si, à notre famille. Imaginez les répercussions néfastes qu'un inceste aurait sur notre réputation. C'est... C'est une bassesse innommable.
- Non, c'est de l'amour. Nous savons que nous sommes cousins et ça ne change rien aux sentiments que nous éprouvons l'un pour l'autre.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Mary Elise (28)Voir plus

Quiz Voir plus

Le combat d'hiver - Jean-Claude Mourlevat

Qui est l'amoureux de Helen ?

Milos
Bartolomeo
Basile
Bartolos

8 questions
278 lecteurs ont répondu
Thème : Le combat d'hiver de Jean-Claude MourlevatCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}