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Citations de Mary Robinette Kowal (71)


Il a mordu la poussière,
Il a beaucoup souffert,
On l’a abattu pour avoir plié
Une carte IBM.
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Après avoir fini d’enfiler ma combi de vol et de sangler mon parachute, j’ai attrapé mon casque dans son casier en bois, puis je me suis dirigé vers le tarmac. Ma mère serait morte de honte, si elle m’avait vue. Non seulement je portais un pantalon, mais les sangles du parachute me serraient tellement l’entrejambe que dans certaines cultures j’aurais dû les épouser.
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Nous tenons des conversations entières sans employer le moindre nom. On attaquait une LOI, le Sim Sup a désacivé le DFAI et le MTVC. Puis le KLM a constaté que le BMAG ne fonctionnait plus, et l’O2 était au plus bas…. Pffff
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C'était ce que nous faisions. Nous survivions.
Et nous nous souvenions.
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Le temps est une ressource précieuse, c'est la plus essentielle pour l'humanité. Et comme nous n'avons aucun moyen d'influencer son cours, le seul choix raisonnable consiste à en faire le meilleur usage possible - car nous en avons de moins en moins.
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L'un des inconvénients d'un pouvoir démesuré, c'est que les gens ne disent presque jamais "non".
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Ici BBC World News, 3 mars 1952.
Voici les dernières informations, avec Robert Robinson.
Aux premières heures du matin, une météorite s'est abattue à proximité de la capitale des États-Unis, générant une explosion plus puissante que les bombes d'Hiroshima et de Nagasaki ...
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Oh, pour l'amour de saint Yves. J'ai deux bonnes minutes de retard, mais je devine à ce stade, sur la base de la bouillie que vous avez à la place du cerveau, que vous avez tenté de passer les menottes à ma cliente sans raison valable. Sans parler du fait que vous avez arbitrairement arrêté mon autre client sans prendre le temps – environ le temps qu'il faudrait à un chien pour lâcher un pet – de visionner les vidéos de surveillance ni d'interroger les témoins. Si vous croyez une seule seconde que je compte laisser passer cette incompétence crasse, illégale et négligente, il va falloir installer une caméra dans vos parties intimes pour mieux voir où je vais caler votre tête.
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Le fait que Kenneth me range, encore et toujours, dans la case de l’anorexie mentale me mettait hors de moi.
Parce qu’il avait raison. Parce que mon emploi du temps m’avait largement laissé la possibilité de manger. Parce que j’étais juste assez occupée pour prétexter la nécessité de sauter un repas. Parce que j’avais été hospitalisée pour ça à deux reprises depuis notre mariage. Parce qu’à chaque fois que je rentrais de la Lune, je me sentais lourde – ce qui, je le sais, n’était qu’une manifestation de la gravité, mais mon corps refusait de l’entendre et je devais me battre pour avoir un peu d’appétit.
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- (...) Dans l'immédiat, il n'est pas question d'envoyer n'importe qui dans l'espace. Ni femme, ni homme, d'ailleurs. Mais à titre d'exemple, je me disais qu'on pouvait peut-être envisager certaines pilotes du WASP. Pendant la guerre, on comptait 1027 femmes pour les seuls États-Unis, elles ont chacune accumulé en moyenne sept cent heures de vol. Et parmi elles, 792 ont largement dépassé les mille heures. Le pilote de chasse moyen, en revanche, n'atteint...
- Non.
- Je... Je vous demande pardon?
- Pas question d'envoyer une femme dans l'espace.
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Dois-je expliquer l'immense bonheur d'une tasse de café? La vapeur profonde et douce qui s'élevait du mug m'a réveillée avant que la première goutte, délicieuse et amère, effleure mes lèvres. Amère, mais pas seulement, portée par les vagues caressantes d'une sombre intensité. J'ai soupiré, avant de me détendre sur ma chaise.
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- Tu crois qu'on verra des Martiens?
- Peu probable. D'après les images orbitales, ça m'a l'air aussi sinistre que la Lune.
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Si j'avais su que les étoiles disparaîtraient, j'aurais passé beaucoup plus de temps dehors, avec le télescope.
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Ces petites filles me croyaient capable de tout. Elles me croyaient capable d’aller sur la Lune. Et grâce à ça, elles se croyaient capables d’y aller elles aussi. Voilà pourquoi je devais continuer. À leur âge, j’aurais eu besoin de quelqu’un comme moi. D’une femme comme moi.
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J’ai les étoiles.
J’ai mes souvenirs.
J’ai le dernier programme de Nathaniel. Quand il sera chargé, puis exécuté, j’en ferai un aigle et je laisserai mon mari s’envoler.
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Avant de m'asseoir, j'ai attrapé un donut. J'ai pris place entre Sabiha et Imogene. J'ignore ce que Clemens a dit, mais je n'ai plus rien entendu après avoir mordu dans le donut. Laissez-moi vous expliquer... frire de la pâte, dans l'espace, on ne fait pas. Un donut, c'est un beignet très modeste tant qu'on ne l'a pas vraiment contemplé. Le glaçage commençait à se cristalliser, la pâte épongeant l'humidité du sucre. La coque sucrée s'est brisée quand j'ai mordu dedans pour révéler ses entrailles délicates. Du sucre et de la pâte, et du beurre, et Dieu... Dieu était dans le donut.
Imogène s'est penchée vers moi en murmurant : "Nathaniel sait que tu affiches cette expression-là en dehors de la chambre à coucher?"
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- Vu comme tout le monde s'occupe de lui, on jurerait qu'il a été blessé au combat." Elle a ouvert son classeur en faisant mine d'écouter Clemons. "On murmure qu'il s'est fait opérer pour réduire la taille de son balai dans le cul.
- L'opération a échoué.
- On dirait, oui."
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-… et là, je leur ai dit que s’ils tenaient tant à limiter la charge utile, il suffisait de demander aux astronettes de laisser leur sac à main chez elles.
Les gars se sont esclaffés. Nicole a levé sa tasse de café vers eux.
-Mais si on fait ça, où allez-vous ranger vos couilles ? 
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D'un autre côté, si les gens se mettaient à croire en l'avenir de cette planète, c'était tout aussi problématique.
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Il m’a fallu quatre heures de plus pour le débriefing et le bilan médical. Ensuite… laissez-moi vous décrire le bonheur d’une douche après trois mois de gant de toilette et de shampoing sec. Ceux qui ne sont jamais allés dans l’espace ne mesurent pas à quel point l’eau est un luxe. J’ai pris place sur un tabouret, sous le jet d’eau, dans la cabine de douche de ma chambre, au centre d’acclimatation. Les gouttelettes me martelaient le crâne, coulaient sur mes cheveux, puis dégoulinaient sur mon visage, mon cou. La chaleur liquide s’enroulait autour de moi, glissant avec un plaisir sensuel vers mes membres inférieurs.
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Ils ont écrit sur des écrivains....

Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

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