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Citations de Mary Robinette Kowal (71)


« Tu es incroyable.
- Je suis amoureux. C'est une distinction importante. »
Nathaniel s'est tourné pour m'embrasser à nouveau.
« Sans toi, je suis un type moyen. »
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On croit toujours qu'au bout d'un certain temps le chagrin disparaît. J'ai mis la main sur ma bouche et je me suis penchée en avant, comme pour replier cette douleur et l'empêcher de se répandre à nouveau sur le monde. Il nous restait peut-être un cousin quelque part, mais entre l'Holocauste et le météore... il n'y avait plus que nous deux.
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Depuis que j’avais parlé à Helen et aux Lindholm, je me sentais… plus légère, et pas seulement parce que nous étions sortis de la centrifugeuse. Nous avions un plan. Nous avions parlé, travaillé sur le problème, délégué comme une putain d’équipe doit le faire.
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« Et je voulais te demander un service.
- Les excuses soumises à des conditions n'en sont pas vraiment.
- C'est vrai. Un point pour toi.
- Mais bon, je n'attends pas d'une Juive qu'elle donne quelque chose gratuitement. »
Derrière ma soudaine éruption de rage blanche, j'ai vu Nicole s'écarter de l'évier.
« Je trouve ça insultant.
- Oh. Tu es juive, toi aussi ?
- Pas besoin de l'être pour reconnaître une insulte. »
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- En quoi est-ce censé me remonter le moral ?
- Eh bien... parce que tu sais maintenant que ça n'a rien à voir avec toi. Non ?
- Aucun critère ne stipulait qu'il fallait être un homme.
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Il s'est assis par terre, à côté de moi, pour me prendre dans ses bras. La coutume de ne pas adresser la parole à l'endeuillé, sauf si ce dernier parle le premier, n'avait jamais vraiment eu de sens. De toute façon, je n'aurais pas pu parler, même si j'avais essayé. Et lui non plus, je suppose.
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Parker a gloussé. « Dites à Clemons que ça illustre parfaitement la nécessité de confier la buanderie aux femmes. Qu’on les envoie dans l’espace, très bien, mais qu’on tienne compte de leur expertise, au moins. »
Bien. C’était donc un authentique connard. 
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- Hé, Florence. On dirait que tu as un fan, sur Terre. Gene Roddenberry explique que tu lui as inspiré un personnage, dans sa nouvelle série télé.
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Et pourtant… pourtant, entrer au lycée à l’âge de onze ans. Être la seule fille du cours de mathématiques. Systématiquement. Aller à la fac à quatorze ans. Subir la curiosité générale parce qu’on est douée en calcul mental. Se faire détester des garçons, détester au plus haut point, parce qu’on ne se trompe jamais en classe. Servir d’outil aux professeurs, les uns après les autres.
« Réfléchissez ! Même cette petite fille connaît la réponse. »
Quand j’ai quitté la fac, j’étais prête à tout pour éviter de prendre la parole en public.
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Lors d’une interview opposant les journalistes et les femmes participantes au programme spatial :

« Pourquoi voulez-vous battre les hommes dans la course à la Lune? »
Nicole s’est penchée vers le microphone.
« Je ne veux pas battre les hommes pour la Lune. Je veux y aller pour les mêmes raisons qu’eux. Les femmes peuvent être utiles, dans l’espace. Nous ne sommes pas en compétition pour battre qui que ce soit, dans quel contexte que ce soit. »
(…)
« Qu’allez-vous cuisiner dans l’espace?
– De la Science. » Le mot est sorti de ma bouche avant que j’y pense, et la salle m’a récompensée d’un éclat de rire. « Accompagnée d’un menu très sain, à base de kérosène et d’oxygène liquide. »
Betty s’est penchée au-dessus du micro.
« Et sans gravité. J’ai hâte de faire des soufflés qui ne se dégonfleront pas. »
(…)
« Et votre régime beauté, dans l’espace? Aurez-vous le droit d’utiliser votre bombe de laque? »
Sabiha a secoué la tête.
« Nous serons dans un environnement d’oxygène pur. Non, un spray, ce serait idiot. » (p. 437-438).
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Le problème quand on s’entoure de gens intelligents, c’est qu’ils comprennent tout aussi bien que nous, mais Emmett ne voyait pas les choses comme moi. Quand le météore s’était abattu, j’étais en sécurité, au milieu du pays. Lui vivait dans un quartier de New York que les autorités avaient « oublié » d’évacuer. Il avait survécu, non seulement à l’explosion initiale, mais aussi aux pluies acides, au froid, aux mois de pénurie.
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« Ça ne servira à rien.
- Sarah...
- Non. Laisse-moi finir. Tu sais très bien que même si nous sommes largement assez qualifiées, même si cette histoire de meeting fonctionne comme prévu, on ne nous acceptera jamais dans le corps des astronautes. » Elle a regardé Eugène. « N'est-ce pas, commandant ? »
Il s'est éclairci la gorge.
« Eh bien, pour le moment... ils ont choisi six hommes, de différentes nationalités, et...
- Et tous ces pays ont sélectionné un homme blanc. [...] »
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Ce n'était pas l'argent qui m'inquiétait. Le monde venait de s'effondrer et moi, j'allais faire du shopping !
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Il pensait que l’âge l’avait rapetissée, mais il se trompait. C’était toujours une géante. Elle faisait mieux que des feux d’artifice. Elle tissait des liens.
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Où étiez-vous quand le météore est tombé ? Vous vous souvenez ? Je n'ai jamais vraiment compris ces questions. Bien sûr, vous vous en souvenez. Moi, j'étais à la montagne, avec Nathaniel. Son père lui avait légué un chalet, on s'y rendait pour observer les étoiles. Pour faire l'amour en clair. Oh, ne jouez pas les offusqués, Nathaniel et moi étions jeunes mariés, en parfaite santé, et les seules étoiles que je contemplais me tapissaient l'intérieur des paupières.
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j'ai laissé Hershel changer de sujet, lançant un regard sombre à mon mari. Il luttait pour comprendre la meilleure façon de plier mes culottes, ce qui lui réclamait plus d'efforts qu'une équation différentielle, apparemment.
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Le premier homme sur Mars s’adresse aux Nations Unies

Aujourd’hui, le Dr Leonard Flannery a évoqué la future Seconde Expédition Martienne à la tribune des Nations Unies. Le Dr Flannery commandera cette mission qui vise à établir une colonie sur Mars. Dans son discours, il a a appelé les nations à travailler dans un esprit de concorde, pour offrir un nouveau foyer à l’Humanité sur notre planète. Il ne s’agit pas, a-t’il précisé, de remplacer la Terre, mais bien d’offrir aux Terriens de nouvelles frontières et de nouvelles opportunités. En tant que Noir, a-t’il conclu, il est la preuve vivante que tous les hommes sont égaux dans l’espace. Le Dr Flannery espère inspirer les générations futures.
Il a été rejoint à la tribune par son copilote, le Dr Elma York, la célèbre « Lady Astronaute » qui participe au programme spatial depuis ses débuts. Elma York portait un magnifique ensemble bleu, ainsi qu’un collier de perles. (P. 425)
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Je suis une femme intelligente. J’avais bien conscience de ne rien risquer, rien du tout. Vraiment.
Et pourtant… pourtant, entrer au lycée à l’âge de onze ans. Être la seule fille du cours de mathématiques. Systématiquement. Aller à la fac à quatorze ans. Subir la curiosité générale parce qu’on est douée en calcul mental. Se faire détester des garçons, détester au plus haut point, parce qu’on ne se trompe jamais en classe. Servir d’outil aux professeurs, les uns après les autres.
“Réfléchissez ! Même cette petite fille connait la réponse.”
Quand j’ai quitté la fac, j’étais prête à tout pour éviter de prendre la parole en public.
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« Une explosion…
— Une météorite.
— C’est ce que disent les informations, oui, mais Washington a été anéanti. Moi je parie sur les Russes. »
Nathaniel a incliné la tête.
« A-t-on mesuré des traces de radioactivité ?
— On n’a envoyé personne assez près de l’impact pour vérifier. »
L’imbécile. Je lui ai mis les points sur les i.
« Des éjectas retombent un peu partout. La radioactivité est facilement mesurable. De plus, une bombe atomique n’entraîne pas ce genre de phénomène, non, les éjectas surviennent quand une météorite traverse l’atmosphère et que la matière soulevée par l’impact est aspirée dans l’espace, avant de retomber sur Terre. »
Parker a plissé les yeux.
« Eh bien, sachez une chose : le Congrès des États-Unis était en séance. La Chambre des représentants et le Sénat. Notre gouvernement fédéral a été presque entièrement annihilé. Le Pentagone, Langley… alors, même s’il s’agit d’un acte de Dieu, vous croyez vraiment que les Russes n’essaieront pas d’en tirer profit ? »
C’était… c’était terriblement bien dit. Je me suis renfoncée dans mon siège et j’ai croisé les bras sur ma poitrine. L’atmosphère s’est refroidie.
Nathaniel a embrayé.
« Donc, l’armée envisage des représailles ? »
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- Et le climat ?
-Très agréable, aujourd'hui,
-Tu sais de quoi je parle.
- Je sais, oui. Mais justement. Quand le temps est agréable, c'est difficile de convaincre les autres qu'un changement climatique catastrophique s'annonce.
p110
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