AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.69/5 (sur 99 notes)

Nationalité : Pologne
Biographie :

Maryla Szymiczkowa est le nom de plume d'un duo d'auteurs mariés à la ville : JACEK DEHNEL (né en 1980), romancier, poète et traducteur, tient un blog consacré au tabloïd criminel de l'entre-deux-guerres The Secret Detective ; et PIOTR TARCZYNSKI (né en 1983), traducteur, historien et spécialiste des études américaines. Issu d'une longue lignée de Cracoviens, il a vécu dix ans en émigré à Varsovie avant de s'exiler avec son mari à Londres.


Ajouter des informations
Bibliographie de Maryla Szymiczkowa   (3)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Behind the Torn Curtain: with Maryla Szymiczkowa & Antonia Lloyd-Jones Maryla Szymiczkowa is the pen name of Polish crime writing duo, Jacek Dehnel and Piotr Tarczynski


Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Elle pensait cependant en son for intérieur que pour dépenser deux millions de pièces d’or rhénan d’une main légère pour les pauvres, il fallait être tellement gâté par l’éducation reçue depuis ses plus jeunes années dans une opulence infinie… Ces pauvres hères sortis d’on ne sait quelles tanières, de caves aux murs moisis, de mansardes où soufflait le vent, fallait-il d’emblée leur construire un véritable palais ?
Commenter  J’apprécie          110
Elle n’avait peut-être pas suivi de cours de cuisine et tout son savoir-faire lui venait de sa famille, des conseils de sa mère et de sa grand-mère, mais elle savait passer de la pommade.
Commenter  J’apprécie          100
- Vous voulez plaisanter ! s'offusqua Zofia et, voyant que la situation se dégradait, elle décida d'en référer à la plus haute instance. Vous ne comprenez pas, mon mari est professeur. De médecine ! A l'université ! ajouta-t-elle immédiatement pour qu'on ne la prenne pas pour l'épouse d'un quelconque enseignant de lycée.
- Non, chère madame, c'est vous qui devez plaisanter. C'est moi qui dirige l'enquête et celle-ci concerne exclusivement l'assassinat brutal commis sur Mme Krzywda. Vous permettez que des questions comme celle de l'autopsie soient décidées par des spécialistes. Pardonnez-moi encore, mais la profession de votre mari n'a rien à voir ici. Jusqu'à ce jour, une seule femme a étudié dans notre université, et je pense que toutes les personnes présentes ici s'accorderont pour dire que c'est amplement suffisant. (page 119)
Commenter  J’apprécie          30
Parfois, allongée sur le canapé, elle posait son livre sur sa poitrine et songeait qu’à une autre époque elle aurait pu être davantage elle-même; elle se voyait conne Cléopatre, Zénobie, ou encore Grazyna, ou peut-être Elizabeth l’Anglaise… (…)
En attendant, elle devait se contenter de donner ses recommandations à Franciszka, de planifier les repas pour la semaine à venir et de veiller à ce que la poularde fût retirée à temps du four.
Commenter  J’apprécie          20
Alojza ne savait que répondre; elle n'avait jamais compris ni les plaisanteries, ni l'ironie, ni les allusions, ellz fit donc ce qu'elle estimait approprié dans ce genre de situations : elle leva les yeux au ciel et resta ainsi à regarder le plafond, comme si elle y pistait une araignée ou une mouche voletant autour de la lampe.
Commenter  J’apprécie          20
Zofia n'était pas une enfant et ne croyait pas naïvement que tous les fonctionnaires de l'Etat étaient justes ou intègres, néanmoins, les dimensions de la corruption qui étaient dévoilées dans le procès étaient choquantes. Elle lisait avec une incrédulité grandissante que des représentants de professions les plus diverses prenaient part à la contrebande de jeunes filles à l'étranger : des médecins auscultant les filles avant que les fahrer ne les emmènent ailleurs, les inspecteurs des douanes qui produisaient les documents nécessaires, les policiers qui fermaient les yeux sur tout le processus... Mais il était à prévoir que les tentacules des criminels atteignissent des niveaux plus élevés encore... Des médecins ? Le docteur Kurkiewicz lui vint en tête : avait-il deux visages, celui du jeune scientifique quelque peu sauvage, d'un docteur Jekyll, et celui du cruel collaborateur des trafiquants, d'un Mr Hyde de Cracovie ? Cela pourrait changer les choses. Quand Lunicorne l'interrogeait, elle avait rejeté comme étant insensée sa suggestion selon laquelle Karolina pouvait avoir un visage amoral caché, et l'autopsie avait confirmé sa virginité. D'un autre côté, l’expérience lui avait appris à ne faire confiance à aucun document, car derrière chaque document se trouve une personne. Kurkiewicz aurait-il pu fausser le rapport d'autopsie ? Et si oui, pourquoi ? Quel avait été son rôle dans tout cela ?

Mme Turbotynska en avait assez de ces hommes qui s'apitoyaient sur leur propre sort, blâmant pour leurs problèmes tout le monde sauf eux-mêmes. On avait l'habitude de dire que les femmes tombaient dans l'hystérie - ce sujet éveillait toujours l'humour des collèges d'Ignacy - alors qu'il semblait à Zofia que c'étaient surtout les hommes qui succombaient à cette maladie, autour d'elle.

Elle ne savait pas si c'était la chaleur étouffante qui régnait dans la bibliothèque ou son énervement, mais elle sentit un poids sur sa poitrine ; la même phrase tirée d'un article surgissait sans cesse dans sa tête : "Le rideau déchiré des apparences laisse entrevoir un sordide bourbier." Quand elle se rendit compte qu'au bout de plusieurs heures à feuilleter les journaux elle avait noirci ses mains, elle se dit que ce n'était pas la la poussière ni l'encre d'imprimerie, mais bien la saleté qui s'était nichée dans la monarchie impériale et royale austro-hongroise.
Commenter  J’apprécie          00
L'atmosphère dans la pièce s'épaissit, on aurait pu y suspendre une hache. A tout le moins un petit piolet des Tatras.
Commenter  J’apprécie          30
Parfois, allongée sur le canapé, elle posait son livre sur sa poitrine, avec l'index comme marque-page, et songeait qu'à une autre époque elle aurait pu être davantage elle-même ; elle se voyait comme Cléopâtre, Zénobie, ou encore Grazyna, ou peut-être Elizabeth l'Anglaise, ou Jeanne d'Arc finalement - en tout cas, comme une femme de pouvoir, à la tête d'une armée qu'elle mène au combat, vêtue d'une armure magnifique, sortie tout droit d'un tableau de Majetko, ou de robes somptueuses comme sur les toiles de Gierymski, ou encore des antiques draperies à la Siemiradzki...En attendant, elle devait se contenter de donner ses recommandations à Francizka, de planifier les repas pour la semaine à venir et de veiller à ce que la poularde fût retirée à temps du four.
Commenter  J’apprécie          10
Dans le théâtre de la ville, un anarchiste a jeté une bombe du type de celle d’Orsini. Vingt-deux personnes ont été tuées, quarante blessées, un bain de sang. — Qu’y jouait-on ? — Guillaume Tell. L’explosion a eu lieu pendant le second acte. — Je n’ai jamais apprécié Rossini. Et, de toute façon, après l’ouverture il n’y a rien d’intéressant.
Commenter  J’apprécie          10
Elle ressentit une pointe de culpabilité à vivre sa deuxième vie non seulement hors de son mariage, mais aussi à la place de son mariage. Ce qui aurait dû lui suffire en tant que femme - un bon mari, une maison prospère, une activité de bienfaisance, le soutien spirituel de l'Eglise - était assurément passé au second plan . L'excitation qu'elle ressentait lors des recherches rocambolesques du meurtrier surpassait de loin la joie de prendre posément soin de son foyer ; consulter des revues en bibliothèque la réjouissait beaucoup plus que l'étude des livrets de prières, et la collecte de dons pour la rénovation de la cathédrale ne pouvait rivaliser avec la collecte de pistes et les tentatives de les agencer en une mosaïque qui mettrait au jour le secret de l'assassinat de Karolina. (page 286)
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Maryla Szymiczkowa (114)Voir plus

Quiz Voir plus

Paris : CANCAN

Pratiqué dans les guinguettes et les bastringues entre 1825 et 1830 comme une parenthèse de défoulement bruyante que s'accordait les hommes pendant l'exécution d'un quadrille, cette danse est à l'origine du cancan. Les femmes bravant les interdits décident de se l'approprier en lui apportant la touche endiablée qui lui manquait, on parle du : (😼 + 🐎)

Le tohu-bohu
Le charivari
Le chahut
Le barnum
Le boucan

10 questions
3 lecteurs ont répondu
Thèmes : moulin rouge , cabaret , danse , belle epoque , peinture , Music-hallsCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..