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Critiques de Masayuki Kusumi (175)
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Le promeneur

"Le Promeneur" de Jirô Taniguchi, scénarisé par Masayuki Kusumi, est une œuvre délicate et réfléchie qui célèbre les plaisirs simples de la vie. Le livre suit les déambulations impromptues d'un quadragénaire dans les rues d'une grande ville japonaise, où chaque balade se transforme en un voyage introspectif à travers ses souvenirs et réflexions.



Ce qui distingue "Le Promeneur", c'est la manière dont Taniguchi et Kusumi captent la beauté des moments ordinaires. Les escapades du personnage principal, qu'elles soient motivées par des événements quotidiens comme la recherche d'un vélo ou une réunion de travail, sont l'occasion d'explorer la géographie urbaine et de s'abandonner à la contemplation.



Le dessin de Taniguchi est, comme toujours, remarquable pour sa finesse et son attention aux détails. Chaque planche est une célébration de la ville, de ses rues, de ses parcs et de ses bâtiments, capturée avec une affection et une précision qui enrichissent le récit. Les images sont chargées d'une nostalgie douce et d'une tranquillité qui invitent à la réflexion.



Le thème central du manga est la connexion entre le présent et le passé, et comment les promenades peuvent déclencher des souvenirs enfouis. Cette exploration de la mémoire et de l'émotion donne au récit une tonalité à la fois nonchalante et chaleureuse, typique des œuvres de Taniguchi.



En conclusion, "Le Promeneur" est une œuvre intime et touchante qui offre une perspective rafraîchissante sur la vie urbaine et les petites joies du quotidien. C'est une lecture parfaite pour ceux qui cherchent un moment de calme et de sérénité, une invitation à ralentir et à apprécier le monde qui nous entoure. Taniguchi et Kusumi ont créé une histoire qui résonne par son humanisme pudique et serein, un véritable hommage à l'art de la flânerie.
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Le gourmet solitaire

Bonsoir,

Je suis donc entrée dans l’univers des mangas en commençant par quelque chose conseillé par mon libraire favori qui ressemble à une bande dessinée assez classique. C’est un choix de l’auteur de faire quelque chose de très européen et je pense que c’est une bonne chose de commencer comme cela. Il s'agit de "Le gourmet solitaire" de Taniguchi / Kusimi chez Casterman - Écritures

De très beaux graphismes, des info culturelles sur le Japon, de la poésie dans la « gourmetude » de cet homme, commercial qui profite de chacun de ses déplacements pour gouter des spécialités ou se remémorer des souvenirs. Des explications sont données sur les plats, la manière de les manger.

Il n’y a pas d’histoire à proprement parler mais une succession de découvertes d’endroits et de spécialités. Très intéressant.

Quatrième de couv. On ne sait presque rien de lui. Il travaille dans le commerce, mais ce n'est pas un homme pressé ; il aime les femmes, mais préfère vivre seul ; c'est un gastronome, mais il apprécie par-dessus tout la cuisine simple des quartiers populaires... Cet homme, c'est le gourmet solitaire. Imaginé par Masayuki Kusumi, ce personnage hors du commun prend vie sous la plume de Jirô Taniguchi, sur un mode de récit proche de l'Homme qui marche : chaque histoire l'amène ainsi à goûter un plat typiquement japonais, faisant renaître en lui des souvenirs enfouis, émerger des pensées neuves ou suscitant de furtives rencontres.
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Le gourmet solitaire : Suivi de Les rêveries ..

Ne négligez pas la lecture du préambule de Patrick Honnoré qui m’a fait sourire.

« Rassemblez votre « yoyû » et goutez-moi ça, vous m’en direz des nouvelles. »

L’homme la quarantaine, célibataire, arpente le pays pour placer sa marchandise, il va à la rencontre de sa clientèle et prospecte aussi.

Au départ il cherche un entrepôt et se trouve à San’ya le quartier des ouvriers à la journée, les précaires donc, le sous-prolétariat, les parias, quartier où la police n’intervient pas, elle laisse le quartier gérer avec ses propres règles. La visite de l’entrepôt n’est pas concluante et il a faim. Il se met à la recherche d’un endroit où déjeuner. Ce faisant, il s’égare et s’aperçoit qu’il détone dans cet endroit. Il se définit ainsi :

« J’ai un petit business d’import et de revente d’articles et d’accessoires de mode, mais je n’ai pas de boutique. Gérer un magasin c’est comme le mariage. Les responsabilités augmentent au bout du compte, les semelles de la vie s’alourdissent. N’avoir de compte à rendre à personne, s’assumer en solitaire, pour moi c’est ça être un homme. »

La question primordiale de ses journées est où manger et quoi manger ?

Pour cela il flâne avant de s’arrêter.

Dans ce quartier ouvrier il remarque que tous ces hommes portent une casquette qu’ils gardent sur la tête le temps du repas, ils plaisantent beaucoup et il y a aussi beaucoup de repas à emporter. Pas pour manger seul dans son coin, non pour partager en extérieur.

Souvent il passe des commandes gargantuesques, car c’est un voyage culinaire mais dans les réminiscences de ses souvenirs : enfance, petites amies…

Ses voyages lui apprennent les contraintes du vivre en commun et s’il il le faut il joue des poings.

Drôle son voyage en train Shinkansen et savoureux.

Les Japonais ont découvert la viande rouge au XXe siècle à travers la cuisine occidentale et coréenne. La viande de bœuf grillée fait partie de leurs mets préférés.

La phrase qu’il prononce le plus : « C’est plus copieux que je ne pensais. »

Il a deux particularités originales : il est zéro alcool et il aime les cactus.

Dans le voyage que fait le lecteur avec ce gourmet solitaire, il y a de nombreuses similitudes avec les films d’Ozu, tout est dans les détails qui rendent « visibles et sonores le temps et la pensée ». Dessins sobres et esthétiques qui vous font contempler le quotidien comme une œuvre d’art.

C’est toujours une invitation à prendre le temps.

J’aime cette simplicité apparente qui vous balade et vous apprend les us et coutumes d’un pays. C’est universel et personnel, qui n’a pas de souvenirs culinaires liés à l’enfance ou à des moments particuliers de la vie. La nourriture terrestre comme lien.

Toujours, en filigrane ici, l’image du père qui accompagne l’enfant devenu adulte, et très présente la solitude de l’homme au travail.

Le lecteur comme le protagoniste se pose vraiment, savoure, observe, engrange de petites choses qui deviendront de petits bonheurs essentiels.

Le plaisir comme dénominateur commun.

©Chantal Lafon


Lien : https://jai2motsavousdire.wo..
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Le gourmet solitaire

J'apprécie énormément les œuvres de Jirô Tanigichi, et Le Gourmet Solitaire en fait partie !

Je ne recommande pas ce manga aux personnes aimant les histoires suivies, ou aimant l'aventure et l'action, ce n'est pas ce que vous trouverez ici.

Le Gourmet Solitaire est une succession de différents épisodes parlant d'un homme aimant bien manger, et que nous accompagnons au gré de ses déplacements dans différents restaurants, supermarchés ou encore de restauration rapide.

Nous y découvrons là des plats japonais mettant l'eau à la bouche et donnant envie de s'attabler en compagnie de ce gourmet.

Ce manga se déguste comme un bon repas, en prenant le temps d'apprécier l'histoire et les graphismes magnifiques de l'auteur.
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Les rêveries d'un gourmet solitaire

Les déambulations culinaires du mangaka Jirô Taniguchi m'ont donné faim car Les rêveries d'un gourmet solitaire célèbre l'art du bien manger japonais...

C'est un voyage, une expérience dans la gastronomie japonaise où tout est minutieusement préparé et mis en place dans l'assiette.

Le dessin est aussi minutieux que la cuisine.

C'est agréable, on y découvre également ses restaurants préférés, ceux qui méritent qu'on s'y attarde !

Si vous avez prévu un voyage au Japon, c'est le complément parfait pour ne pas être totalement désarçonné par cette cuisine si différente de la gastronomie française....
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Le promeneur

Dans la lignée de "L'Homme qui marche", "Le Promeneur" est un album extrêmement contemplatif où les auteurs se ‘contentent’ de suivre les balades d’un homme à travers la ville de Tokyo. Mais, alors que Jirô Taniguchi ("Le sommet des dieux", "Quartier Lointain", "Journal de mon père", "Un ciel radieux", "Le Sauveteur", ...) mettait en images ses propres errances dans "L'Homme qui marche", le scénario est ici de Masayuki Kusumi ("Le Gourmet solitaire").



Les auteurs livrent huit promenades indépendantes et suivent un homme qui marche sans but en flânant au gré du hasard des rues et des ‘évènements’. Si l’action n’est pas au rendez-vous, ces balades nous apprennent à prendre le temps de regarder autour de nous et de nous émerveiller avec ces petites choses insignifiantes qui nous entourent. Cette histoire où le texte n’est pas légion et qui se contente finalement de prendre son temps pour suivre un homme qui ne fait rien à part marcher et regarder autour de soi, se lit donc assez vite.



Au niveau de la forme, les éditions Casterman ont opté pour le même grand format cartonné que "La montagne magique", ainsi que pour un sens de lecture occidental. Si le dessin tout en finesse et emplie de poésie de Jirô Taniguchi sied parfaitement au ton du récit, le papier glacé choisi par l’éditeur est une véritable abomination et gâche une grande partie du travail du mangaka.
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Le promeneur

Jiro Taniguchi est l'un de ces auteurs ultra prolifique à la bibliographie très variée chez lequel j'aime picorer de temps en temps. Ayant déjà lu une grande partie de ses oeuvres majeures, je me retrouve à découvrir maintenant des titres plus discrets, qui ont moins fait parler d'eux, comme Le promeneur qu'il a co-signé avec Masayuki Kusumi.



Un peu comme dans Le gourmet solitaire, où il avait également collaborée avec Masayuki Kusumi (ce que je découvre en écrivant ces mots), l'auteur décide de nous faire voyager dans les rues et ruelles de la ville de son héros, le temps de huit promenades qui sont autant d'histoires indépendantes.



J'aime assez ce concept. Cela offre une lecture très apaisante où le lecteur suit un héros qui aime flâner et se rappeler ainsi des souvenirs de son enfance, des souvenirs de ses années d'étudiants, ou encore du Japon d'autrefois. Avec de petites anecdotes qui n'ont l'air de rien, le mangaka retranscrit toute une période. Il ravive en nous la flamme des souvenirs d'autrefois et la passion qu'on peut avoir pour l'ancien. Pour autant, ce n'est pas un message contre la modernité, juste peut-être contre l'urbanisme galopant et non raisonné.



L'auteur fait surtout l'éloge de la marche, la promenade, la flânerie, comme moyen de se déplacer d'abord, pour montrer qu'il y a des alternatives aux transports en commun quand on a le temps, mais également comme moyen de réfléchir, philosopher ou se vider la tête. La marche se présente alors comme une forme de thérapie douce et j'aime beaucoup cette philosophie que j'aimerais bien appliquer à mon quotidien, même si moi je n'ai pas près de chez moi de lieux aussi charmants que ceux du héros.



Car en effet, Taniguchi, magnifie la ville et ses endroits cachés. En suivant les pérégrinations de son héros, nous découvrons de jolies petites ruelles, des allées cachées, des vues inconnues et charmantes, mais également des vieux bouibouis ou des échoppes plus anciennes et traditionnelles. Tout est vraiment propice à l'émerveillement alors que ce sont juste des endroits de notre quotidien, mais à travers le regard du mangaka ils prennent une toute autre dimension. C'est beau et apaisant à la fois.



Le revers de ce genre de titre, c'est que le héros n'a pas vraiment de personnalité et qu'il n'y a pas de tension narrative. On sait juste qu'il est en couple, qu'il bosse dans une petite entreprise dans un job alimentaire, qu'il a fait de la musique autrefois et qu'on lui a volé récemment son vélo, ce qui l'oblige à se mettre à la marche. Pas de fil rouge non plus entre les histoires, on passe d'un quartier à l'autre, d'un lieu à l'autre le temps d'un chapitre portant toujours le titre de l'élément emblématique de l'histoire qui va suivre, élément souvent anecdotique mais qui apporte quand même une forme de morale à l'histoire.



Stylistiquement si vous avez déjà lu du Taniguchi, vous ne serez pas dépaysé ici. On retrouve sa patte si emblématique que ce soit dans le rythme lent et posé ou dans les dessins clairs et réalistes. Rien que de très classique pour lui mais ça fonctionne à chaque coup sur moi. Je me sens calme et apaisée en le lisant et j'admire à chaque fois les décors et les paysages qu'il met en scène avec beaucoup de vie.



Au final, les histoires de ce Promeneur ne sont pas des histoires que je garderai précisément en mémoire je pense, mais l'ambiance, elle, je m'en rappellerai et j'aurais probablement envie de m'y replonger de temps en temps, pour m'évader ou me détendre. C'est déjà une bien belle réussite.
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Le gourmet solitaire

Le gourmet solitaire met en scène un homme d'affaires qui prend ses repas seul dans divers restaurants.

Chaque déjeuner est prétexte à découvrir des spécialités japonaises.

Chaque déjeuner permet de lire dans les pensées de cet homme : c'est un mélange de souvenirs, de réflexions sur la vie, ou sur le lieu qui l'entoure.

Je n'ai pas été touchée par ces déambulations culinaires pas plus que je n'ai été sensible aux émotions de l'homme.

J'ai apprécié les illustrations sobres, en noir et blanc. Elles transmettent une ambiance mélancolique.
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Le promeneur

Un livre qui n'est pas resté très longtemps dans ma PAL. Je suis assez attiré la le graphisme de Jiro Taniguchi et je ne m'en lasse pas .

Nous sommes emportés par la flânerie du personnage aux gré des pages qui malheureusement passent trop vite !

Je conseil pour les fan de bande dessinée européenne et japonnnaise.
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Mes petits plats faciles by Hana, tome 1

C'est un joli manga, ceux qui avaient aimé le Gourmet Solitaire aimeront.

L'univers est très féminin et ne teste par contre aucun restaurant, mais Hana compose des plats maison avec ce qu'elle a dans les placards, selon son envie du moment.

J'ai surtout noté la solitude extrême de cette jeune femme touchante et un peu cinglée parfois, ce qui n'est pas pour me déplaire.

J'ai trouvé ce manga sympathique, je me suis retrouver dans certaines situations, mais je ne sais pas si j'irais jusqu'à acheter la suite, si on me les prête ou si je les trouve à la bibliothèque, je les prendrais alors peut-être.



Attention, vous aurez une grande envie de manger japonais !!!

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Le gourmet solitaire

mon "premier" Taniguchi. ensuite? j'ai lu tous les autres, sauf la série "montagne", certainement très belle mais le sujet ne m'a pas attirée.
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Le gourmet solitaire

Cet homme qui découvre divers restaurants est tellement simple, qu'elle pourrait paraître d'une banalité affligeante. Mais, c'est tout le contraire qui se passe. Au travers des repas que prend le personnage principal, le lecteur découvre toute la gastronomie japonaise. C'est un véritable manga contemplatif que nous avons sous les yeux. Le lecteur découvrira les plaisirs gustatifs par le biais de ce mystérieux homme. Le scénario est d'une simplicité magnifique.



L'esthétique est également parfaite. Pleine de petits détails, c'est un régal pour les yeux. C'est délicat. J'en ai eu l'eau à la bouche tout du long et une envie de Japon m'a envahit.
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Le gourmet solitaire

Je découvre Jirô Taniguchi avec Le Gourmet solitaire, et risque bien de lire d'autres de ses oeuvres.

On suit ici ce gourmet solitaire, qui plus est ne boit pas d'alcool, dans quantité de restaurants ou bars, au fil de ses repas. En prenant à manger, on découvre d'abord les habitudes culinaires des Japonais, mais aussi les atmosphères de bars, et la société.

Des dessins très réalistes qui collent bien au personnage et à ses réflexions sur la nourriture et/ou les autres clients.

Une belle découverte !
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Les rêveries d'un gourmet solitaire

Taniguchi nous fait découvrir la cuisine Asiatique à travers se personnage dont on ne connait pas grand chose apart peut-être se dons de dénicher les bon petit restaurants dans les ruelles parfois cachées, que sa soit autour d'un verre de sake, d'une soupe ou juste de shoba il nous aimer cette cuisine pleine de surprise
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Le gourmet solitaire

LE manga qui ouvre l'appétit et ravit les yeux !
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Mes petits plats faciles : tome 2.5

Si une chose m'a particulièrement dérangée dans ce manga ce sont les critiques que j'ai pu lire concernant les deux premiers tomes (que je n'ai pas lu). "Un manga pour les femmes dans la même situation qu'Hana, qui se reconnaitront (femme au foyer un peu paresseuse)". "Un manga qui nous décomplexe, nous les filles".

Heuuu, oui bien sur... C'est vrai que les hommes ne cuisinent jamais, et surtout pas des recettes faciles et rapides avec les restes qu'on peut trouver dans le frigo.

Franchement vous êtes chiant.e.s à vouloir transformer un manga léger sur la bouffe en un guide pour les femmes qui ne sont pas tout à fait des femmes parce qu'elles ne veulent pas passer leur vie en cuisine.



Perso j'ai trouvé ce demi tome plutôt mignon, marrant même par moment. Il peut donner des idées de plats faciles et rapides même si l'on est un peu obligé.e.s d'adapter vu que les produits utilisés dedans sont japonais et de fait pas toujours hyper simple à trouver dans nos contrées (et encore moins en reste dans nos placards).

Tout au long de ma lecture j'ai régulièrement apostrophé Sieu K avec des "Tu devrais vraiment le lire, on dirait trop toi". Donc non, j'insiste, ce n'est pas un manga pour les femmes mais juste pour celleux qui aiment la cuisine (ou juste manger).



A ne cependant pas lire d'une traite au risque de rapidement saturer, l'humour pouvant parfois être un peu lourdingue.
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Le gourmet solitaire

Homme solitaire et discret, le héros de cette déambulation culinaire prend la plupart de ses repas à l’extérieur de chez lui, entre deux rendez-vous de travail. Ils constituent autant de prétexte pour découvrir ou approfondir notre connaissance de la gastronomie nippone et de différents quartiers de Tokyo. Ce manga s’articule autour de 18 séquences où sont représentés un type particulier de restaurant, une spécialité culinaire et un lieu précis. Cet aspect systématique est alourdi par une narration rigoureusement similaire dans chaque épisode : arrivée du héros, recherche d’un endroit pour manger, arrivée des plats, dégustation et digestion. La mécanique de ce procédé trouve malheureusement assez vite ses limites.

Il reste cependant le charme du dessin de Taniguchi et un panorama intéressant de la cuisine japonaise de tous les jours.

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Le promeneur

Pas mon préféré de Taniguchi, mais sûrement une lecture à recommander à toute personne préparant un voyage à Tokyo.

Pas d'histoire mais le récit de quelques promenades au cours desquelles le narrateur compare le Tokyo d'aujourd'hui à celui de son enfance, et nous livre quelques réflexions quant au temps qui passe, à la ville qui change et à ceux qui sont toujours pressés.
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Mes petits plats faciles by Hana, tome 1

Mes petits plats faciles me faisait de l'oeil depuis un certain temps. Il faut dire que dès qu'il est question de bouffe, je suis présente.



Hana est une trentenaire, fort sympathique, je ne pouvais trouver personnage plus proche de moi. Reine de la procrastination, elle profite que son mari soit en déplacement pour se laisser aller, le ménage c'est superflu. En revanche, il y a une chose que Hana ne néglige pas, c'est mangé et elle a du talent.





Le manga est découpé de façon à ce que chaque "recette" soit un chapitre. On découvre Hana dans son quotidien, au gré de ses inspirations, elle nous fait découvrir de bons plats japonais ou des repas sur le pouce. Qu'est ce que je me suis régalée au fil des pages. J'adore découvrir de nouvelles recettes et les tester (je ne l'ai pas encore fait).



Il est très agréable à lire. Les dessins sont simples, clairs et concis. Le trait est fin, bien adapté au public si je puis dire.



On notera l'association "nourriture" et "sexe", c'est à dire que certaines scènes sont assez, comment dire, baveuses, transpirantes, tout ça parce qu'elle mange quelque chose de fort bon. Cela fait un peu bizarre sur le moment, mais au moins on comprend que c'est délicieux.



Mes petits plats faciles est un manga qui se savoure. J'espère juste qu'il ne sera pas non plus trop long, de peur d'être lassée.

Je vous invite tout de même à vous y plonger et à le dévorer!
Lien : http://www.blog-de-puce.com/..
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Le gourmet solitaire

Après avoir lu plusieurs critiques judicieuses et transpirant le talent, je peux difficilement rivaliser et me contenterai d'un avis sobre et laconique : le dessin est méticuleux, l'histoire est profondément ennuyeuse et ce, en dépit de ce thème universel qu'est la nourriture.
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