AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Matt Wesolowski (46)


Quand j'ai identifié ce tapotement, cette nuit-là, c'était bien plus qu'un simple bruit. J'avais affaire à une menace réelle, une menace si tangible que je sentais presque le doigt replié cogner contre mes os. Une voix à l'intérieur de moi me criait de ne pas bouger, de ne pas répondre.
Si seulement je l'avais écoutée...
Si seulement...
Commenter  J’apprécie          10
A son retour au camp , le chasseur n'était plus le même. Il avait vu quelque chose qui l'avait brisé quelque chose d'indicible, un monstre sauvage dont la légende se perdait dans les profondeurs immémoriales de la forêt.
Commenter  J’apprécie          10
La mal existe, et il existe ici, parmi nous. Nous érigeons des monuments en l'honneur des disparus, nous y gravons les noms de ceux qui ont donné leur vie pour endiguer le mal. Nous n'oublions pas.
Commenter  J’apprécie          10
C’est une nuit glaciale au mont Scarclaw, une nuit sombre. Le vent gémit dans les branches des vieux arbres, au cœur de la forêt où se blottissent les moutons transis, comme des pelotes de laine humide.
Commenter  J’apprécie          10
À cet instant précis, je contemple un petit garçon perdu. J’ai envie de le prendre dans mes bras, de le caresser. Mais c’est hors de question : j’aurai des problèmes si on me surprend. Je me contente donc de sortir mon flacon de bulles de savon. Je les appelle « les bulles de secours ». D’un souffle, je projette un chapelet de sphères translucides entre l’enfant et moi. Il rit, il adore ça. Les bulles éclatent sous ses doigts, aussi vite que je les forme.

Moi aussi, je m’amuse. Bientôt, nos rires éclipsent les chansons dans le couloir. Soudain il me dévisage et ses traits se plissent. Le garçon perdu se volatilise. Enfin, presque. Je le devine encore au fond de ses yeux.

« Madame Rice ? » dit-il. Je lui adresse un large sourire et il reprend : « Madame Rice ? Je peux vous appeler maman ? »
Commenter  J’apprécie          10
L'obscurité ne disparait jamais sur le mont Scarclaw, même en plein jour.
Je reste là, le regard perdu dans les ténèbres.
Puis enfin je m'écarte et pars sans me retourner. (P. 115)
Commenter  J’apprécie          10
D'une façon étrange la forêt commence à me plaire, quoique cette pensée me contrarie: lui trouver du charme est bien la dernière chose à éprouver. Ce n'est pas convenable. Toutefois les toiles d'araignées festonnées de rosée et les ajoncs sur les contreforts, décorés de fleurs jaunes, plaident en sa faveur.
Il y a de la féerie entre ces arbres.
A ma manière, je commence à comprendre les lieux et l'indifférence suprême avec laquelle ils traitent ceux qui y vivent. La forêt, à l'image de ses habitants, demeure tapie dans l'ombre de la montagne qui se dresse en surplomb, éminence de rocailles noires couronnée de nuages.
Le mont Scarclaw semble sortir d'un épisode de Game of Thrones. (P.11)
Commenter  J’apprécie          10
On dit que les créatures hideuses prolifèrent dès qu'on les quitte du regard. D'abord elles vous observent d'un œil, et l'instant d'après ce sont des multitudes qui vous épient.
Commenter  J’apprécie          10
Le mal existe, et il existe ici, parmi nous. Nous érigeons des monuments en l’honneur des disparus, nous y gravons le nom de ceux qui ont donné leur vie pour endiguer le mal. Nous n’oublions pas.
Commenter  J’apprécie          00
Je le sais parce que je suis une corneille. Des plumes , des pattes et un bec . L'odeur du sang . Le sang... Je me résume à ça .
Voilà c'était mon rêve. Est-ce que ça compte pour la thérapie ?
Commenter  J’apprécie          00
Tout le monde attend l'épisode final.
Tout le monde.
En repartant, j'ai entendu des gens en discuter dans un Starbucks. J'ai dû baisser la tête pour éviter qu'on me surprenne à écouter la conversation. Six Versions a trouvé l'oreille de la rumeur publique, l'émission a envahi l'inconscient collectif.
Commenter  J’apprécie          00
Pas de chance, j'ai commencé la série de « six versions » par le tome 3 (allez, je reconnais que c'est parce que c'était le mieux coté sur Babelio :-), que j'ai commenté par ailleurs et que j'ai plutôt apprécié. J'ai donc attaqué le tome 1 quelques temps plus tard. Même concept, même type d'intrigue. Normal. Mais voilà, l'effet de surprise sur l'originalité de la démarche littéraire n'étant plus là, il reste fondamentalement l'intrigue et son traitement et malheureusement, cela ne suffit pas à en faire un bon roman. Comme dans l'autre tome, l'auteur frise avec le fantastique, multiplie les points de vue, les angles et les temps de narration, mais rien n'y fait : l'intrigue sonne creux et on patauge un peu dans l'histoire comme dans ces fameux marais qui y sont évoqués.
Commenter  J’apprécie          00
On oublie souvent qu'un musicien, un écrivain, un artiste connu, est aussi un être humain. Sous l’image publique existe une personne de chair et de sang, qui pâtit autant que n'importe qui du rejet.
Commenter  J’apprécie          00
- Encore une fois, c'était de ma faute. Peut-être qiue si j'avais été plus sympa, plus tolérant, rien ne serait arrivé.
- Peut-être ou peut-être pas. Au point où vous en étiez, je pense que les dés étaient jetés. Vous ne pouviez plus faire grand-chose pour changer le cours des événements.
- C'est vrai, et on ne peut pas corriger le passé. Ruminer n'a de sens que pour éviter de reproduire les erreurs, j'ai appris ça en thérapie.
Commenter  J’apprécie          00
Anthony lui-même n'en a jamais entendu parler, ce qui montre à quel point les légendes urbaines sont évolutives. Les créatures nées sur la Toile sont soumises à d'incessants changements, à mille transformations. Elles succèdent aux contes populaires des traditions orales. Ce sont des chants sacrés désormais repris par les internautes.
Commenter  J’apprécie          00
C'est facile après coup de regarder en arrière et de voir des signes. Il y a toujours des choses qui échappent. Mais pas avec Arla. Je sais même pas si elle était - comment on dit ?- mentalement instable. Elle voulait juste échapper à son quotidien, elle cherchait une issue.
Commenter  J’apprécie          00
- Vous regrettez parfois vos actions ?
- Oui, un certain nombre. Comme chacun de nous, j'imagine.
- Et de ne pas avoir agi ?
- Aussi. Tout le monde songe qu'il aurait pu faire mieux ou davantage.
Commenter  J’apprécie          00
Les chansons étaient tellement importantes pour moi. Il m'arrive de les réécouter quand j'ai eu une mauvaise journée. Elles fonctionnent toujours. Ça me rend parfois triste parce que... j'aurai voulu qu'elles sauvent aussi Arla.
Commenter  J’apprécie          00
- (...) Arla avait des problèmes, tout le monde aurait dû le remarquer. Au lieu de ça, on a détourné les yeux, on a mis la poussière sous le tapis. Je ne critique pas seulement l'école, nous sommes tous responsables : tous ceux qui la connaissaient directement ou indirectement.
- Le citoyen ordinaire ne pouvait pas...
- Si, il pouvait, et c'est justement mon propos. Les gens auraient dû être plus attentifs... à sa détresse. Tous les signaux étaient au rouge et, pour autant que je sache, ça n'a inquiété personne.
Commenter  J’apprécie          00
Cela ne sert à rien d'émettre des suppositions. Arla avait vingt et un ans quand elle a tué ses parents et sa sœur. A peine une adulte. Peut-être qu'une ingérence aurait changé les choses, peut-être pas. Les regrets sont inutiles : on n'a jamais aucune certitude.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Matt Wesolowski (533)Voir plus

Quiz Voir plus

Compléter les titres

De Diderot : "Les bijoux …...."

volés
indiscrets
de la reine
précieux

15 questions
110 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}