Citations de Matt Wesolowski (46)
Certaines puissances en ce monde sont tenaces, quels que soient nos efforts pour nous en libérer.
Nous avons tous nos démons, des fantômes qui nous suivent à travers l'existence. Certaines personnes parviennent à s'en débarrasser, à les disperser comme des feuilles mortes. D'autres sont contraintes de vivre avec, de leur rester attachées, comme l'ombre au crépuscule.
Quand on vous répète que vous méritez de mourir, une part de vous finit par le croire.
Que sont donc les instants décisifs, les concours de circonstances, les occasions matérialisées dans le chaos infini ? Ne nous frayons-nous pas un chemin dans un vaste désordre ? N'en frayons-nous pas pour les autres, consciemment ou non ?
Le mal existe, et il existe ici, parmi nous. Nous érigeons des monuments en l'honneur des disparus, nous y gravons les noms de ceux qui ont donné leur vie pour endiguer le mal.
Nous n'oublions pas.
Les regrets sont inutiles : on n'a jamais aucune certitude.
Jamais on ne devrait jamais essayer de triompher de la nature.
La forêt, à l’image de ses habitants, demeure tapie dans l’ombre de la montagne qui se dresse en surplomb, éminence de rocailles noires couronnées de nuages.
Je me demande ce que signifie la popularité virtuelle pour ces adolescents. De nos jours, l'essentiel se joue sur le Net. Gommer les aspérités de sa vie pour se conformer à un idéal inaccessible constitue sans doute une pression supplémentaire.
Les monstres, on les fabrique, ils ne naissent pas comme ça.
Les monstres, on les fabrique, ils ne naissent pas comme ça.
Nous avons tous nos démons, des fantômes qui nous suivent à travers l'existence.
Le diable, " le long homme noir des ajoncs " , Nana Varech , la maladie d'Alzheimer : ce sont des noms que nous donnons à nos peurs, rien de plus. Mais si cette tendance est un trait constitutif de l'humanité, je me demande bien à quoi elle sert.
Le diable, le long homme noir des ajoncs, Nanna Varech, la maladie d'Alzheimer : ce sont des noms que nous donnons à nos peurs, rien de plus.
Bienvenue dans Six Versions, je suis Scott King.
Durant 6 semaines nous reviendrons sur la tragédie du Mont Scarclaw .Six manières de voir les choses, six versions différentes.
Comme toujours, vous serez seuls juges. Vous le savez à présent, je ne suis pas là pour donner mon opinion, mais pour vous permettre de vous en forger une.
Précisons à l'intention des nouveaux auditeurs que je ne suis ni policier, ni expert scientifique, ni profiler.
Ma démarche ne consiste pas à mener une contre-enquête ou à dénicher des preuves inédites. Disons plutôt que j'anime un groupe de parole réuni sur une scène de crime.
Les gosses, c'est comme une meute sauvage. Et les meutes ont leurs spécificités. Elles se composent de meneurs, d'éléments raisonnables, de têtes pensantes, de gros bras, d'électrons libres et de parias...de victimes.
Je savais que c'étaient eux, quelque chose au fond de moi me le disait. Dès qu'ils ont frappé à la porte, j'ai compris.
Seul le résultat importe. Les acteurs de cette sinistre comédie agissaient pour des motifs égoïstes- désir de pouvoir pour l’un, besoin d’intégration pour l’autre-, et non par pure malveillance. Harris Novak, à ce qu’il semble, n’était qu’un prétexte, un pion sur l’échiquier. Ceux qui n’ont jamais parlé aux protagonistes de cette histoire verront dans l’acte de ces adolescents une plaisanterie cruelle, méchante et irréfléchie.
Il y a sûrement des choses que vous brûlez de savoir, et je peux d'ores et déjà vous annoncer que vous obtiendrez satisfaction dans les minutes qui viennent.
Oui, vous allez apprendre ce qui est arrivé à Tom Jeffries au cours de la nuit fatidique.
Au début, Charlie me surnommait la Chose, mais j'ai appris à encaisser, à rester cool. J'ai persévéré et persévéré encore jusqu'à ce qu'ils m'acceptent. Quand on est comme moi, il n'y a pas d'autre moyen de se faire apprécier.