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Citations de Maude Perrier (85)


Elle ne s’était jamais imaginée pouvoir faire autant d’effet à un homme. A vingt-six ans, elle n’avait pas connu grand-chose de l’amour, ni surtout du sexe. Elle pouvait compter ses petits amis sur les doigts d’une seule main. Sa dernière relation en date, celle avec Damien, avait certes duré quatre années mais pendant tout ce temps, leurs rapports intimes n’avaient été que très banals. Obsédé par le jeu, les paris sportifs et le poker, Damien avait passé plus d'heures devant son écran d’ordinateur qu'au lit avec elle. Et lorsqu'il montait se coucher, à une heure fort avancée de la nuit, il était si épuisé qu'il s'endormait aussitôt. Autant dire que dans ces conditions, leurs rapports physiques s'en étaient trouvés réduits au strict minimum, et que là aussi, Camille aurait pu compter sur les doigts d'une seule main le nombre de fois où, par mois, il lui avait fait l'amour.
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Votre femme vous a quitté avec votre fille, oui c'est dommage pour vous, mais à un moment il faut savoir redresser la tête et peut-être se remettre en question. Si vous les traitiez toutes les deux de négresses à longueur de journée ce n'est peut-être pas étonnant.
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Lorsque la porte se referma derrière elle, elle resta figée sur le trottoir, incapable de faire le moindre pas. L’angoisse, l’appréhension, la prirent à la gorge. Tournait-elle vraiment le dos à l’enfer se demanda-t-elle, ou lui faisait-elle face ? Il est derrière toi Chris, s’invectiva-t-elle en y mettant autant de conviction que possible. Le cauchemar est terminé ! Avance, fais un pas, tu es libre. Enfin, tu es libre
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On n’est jamais à l’abri d’un accident. Une bête, aussi docile soit-elle, peut à tout instant réagir bizarrement.
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Si elle devait se battre pour s’imposer, elle se battrait, comme elle l’avait toujours fait. Elle s’était battue avec ses parents pour obtenir le droit de venir étudier en métropole, seule, sans famille ni ressource. Elle s’était battue avec ceux de sa classe pour obtenir les meilleures notes. Elle s’était aussi battue avec certains de ses employeurs qui lui avaient fait miroiter le financement de ses études grâce à de juteux contrats de mannequinat et qui, au final, s’étaient avérés être des escrocs à moitié proxénètes. Le combat ne lui faisait pas peur, elle en avait l’habitude.
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Les animaux ressentent eux-aussi des choses et lorsqu’on leur parle, ça les rassure et les apaise. Surtout quand il faut ensuite leur faire des injections. Il vaut mieux gagner leur confiance pour que les choses se passent le moins douloureusement possible.
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Là, devant cette femme abasourdie, je m’effondre. Adieu Charlie, la femme de fer, le personnage que je me suis construit pour me protéger des autres et de leurs assauts. Charlotte, la femme fragile encore traumatisée, aux rêves brisés, au secret bien gardé refait surface parce que devant elle, se tient une personne qui l’inspire, la touche, la fait réagir. Hélène incarne cette bravoure dont j’aurais aimé faire preuve ; elle est aussi cet idéal féminin qui me plaît tant. Elle est belle, sensuelle, charismatique.
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L'imprévu, voilà ce qui rend l'existence intéressante justement.
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Quand le cœur parle, la raison s'efface.
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Je ne suis plus cette Bleuette dont se moquait Mireille. Je suis devenue un clone de Sandra, une sorte de reine de la débrouille et de la mendicité. Tous les jours, je récolte entre quatre et sept euros, ce qui n'est pas suffisant pour me nourrir correctement, m'acheter des cigarettes et quelques bières. Alors, je fais des choix. La boisson plutôt que le sandwich et les clopes quand je le peux, sinon ce sont des mégots à moitié entamés que je ramasse par terre.
Voilà, la rue m'a eue comme elle a eu tous les autres.
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Elle sentait qu’elle n’était pas insensible au charme de son patron, pas insensible du tout. Il était arrogant et sûr de lui. Il débordait d’énergie, de vitalité, et d’humour. Et il respirait le pouvoir et l’argent. Un mélange qui agitait les cellules de son corps et le faisait pulser dans ses parties les plus intimes. Et ce regard pétillant qui plus d'une fois l'avait entièrement déshabillée !
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« Je ne suis pas non plus une fille facile. Le fait que je fasse des rencontres sur internet, des rencontres auxquelles je ne donne pas suite après une soirée, ne signifie pas que je suis une pute ou une salope. C’est un choix personnel. »
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« Ces seins, aussi beaux soient-ils, me gâchent la vie docteur. On ne voit qu'eux ! Ils attirent tous les regards, tout le temps, c'est insupportable. »
« Vous n'aimez pas être regardée ?»
« Je n'aime pas les réactions primaires, purement bestiales, qu'ils suscitent chez les hommes. Je n’ai vraiment pas besoin d'en avoir autant, je n'ambitionne ni d'être mannequin, ni de travailler dans le secteur du divertissement. »
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Si tu souhaites que ta vie sentimentale change, commence d’abord par changer toi. Arrête les sweats turquoises avec des lettres violettes, arrête les gilets tricotés, les jeans qui te remontent bien au-dessus des chaussures et qui laissent voir tes chaussettes. Vas chez le coiffeur. Arrange-t-on look. Je sais que tu détestes qu’on ne s’arrête qu’aux apparences mais fais-toi une raison mon vieux, la première chose qu’une personne voit chez toi, c’est ton aspect extérieur. Moi ce sont mes seins, et toi, tes tenues, juste improbables pour un mec de quarante ans. Tu as de beaux yeux, met-les en valeur, mais pas avec du turquoise. Essaie des chemises ou des polos noirs, et des pantalons qui descendent au moins jusqu’au-dessous de tes chevilles. Ton âme sœur ne va pas monter ces escaliers et se jeter dans tes bras Antoine. C’est à toi d’aller la chercher…
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L’avantage de travailler pour un sexagénaire accro à son travail comme Nicolas était qu’il ne la regardait pas comme une femme avec une forte et belle poitrine. Il ne la voyait que comme une assistante avenante et très efficace.
Les autres avocats en revanche…
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A quarante ans, si tu n’es jamais sorti avec une fille et que tu baves à l’évocation d’un mec en sueur, c’est que tu es gay point barre. Pas hétéro, pas bi, gay. A cent pour cents.
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La vie pouvait parfois faire preuve d’une cruauté sans pareille.
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Une flambée de chaleur lui embrasa le corps. Enfin ! Pendant plusieurs heures, elle s’était crue morte, mais non. L’alcool, enfin, faisait son petit effet. Il lui rendait son sourire. Il lui faisait se sentir mieux. Il réveillait ses sens.
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Ce n'était pas une vraie fumeuse, loin de là, son paquet de cigarettes était le même depuis des mois, mais dans des circonstances comme celles-ci, où elle n'avait rien d'autre pour calmer ses nerfs à vif, la nicotine était plus que la bienvenue.
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C'est toujours pratique un tire-bouchon. On a toujours quelque chose à fêter non ?
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