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Critiques de Maurice Chalayer (29)
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Le secret de Jean

Deuxième livre de cet auteur, j'aime toujours autant son écriture et le récit de ces vies simples, plongées dans la tourmente. Un très bon livre sur l'après 14/18, les survivants et leurs tourments, une famille dévastée. On attend avec impatience les progrès du héros, un petit gars du terroir qui va devoir se reconstruire.
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Un nouveau souffle

Ils ont quitté précipitamment Paris, direction Chagnac . Les voici installés dans la maison de la grand-mère d'Anne , c'est ici qu'ils vont résider pendant le confinement, nous sommes en mars 2020. Si Anne se réjouit de retrouver cette maison, si elle espère pouvoir s'y ressourcer, si Lina sa fille de 15 ans est ravie d'être loin du harcèlement quotidien subi au collège , rien ne va plus pour Julien et Antoine.

Antoine est en seconde, enlisé dans son addiction au canabis, il broie du noir, est de mauvais poil en permanence , traine comme un zombie et quand le manque survient ...

Quant à Julien, ingénieur informaticien , il dit s'inquiéter de la sécurité informatique de la banque , préférant cacher son implication radicale dans certains mouvements activistes. Bref l'ambiance n'est pas au beau fixe. Heureusement Claudius leur voisin veille . Cet ancien charpentier a le don, il sait apaiser les brulures, réduire les douleurs et surtout écouter ceux qui viennent à lui.

De fil en aiguille, Anne et les siens vont apprendre à vivre à Chagnac, Anne va retrouver ses copains d'enfance et se tourner vers l'avenir.

Maurice Chalayer nous raconte avec talent l'histoire de cette famille mais surtout immerge le lecteur dans la vie quotidienne de ce petit bourg aux confins de la Haute Loire et de l'Ardèche. Nous découvrons les multiples activités de la région, du travail du bois, à l'élevage bovin en passant par la récolte des jonquilles ou des narcisses. sans oublier en toile de fond les préoccupations environnementales.

Je remercie les éditions De Borée pour ce partage apprécié et appréciable.
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Le porteur de joie

En tout début du 20ème siècle, Joseph, gamin de Soulignac dans le département du Cantal, découvre la course à pied et n'a plus qu'un seul rêve : gagner des courses. Il est initié par son instituteur qui croit en lui, l'entraine et lui apprend les rudiments de la course à pied. Il est également soutenu par ses deux amis d'enfance, Adrien et surtout Rachel, qui d'amie d'enfance devient son amoureuse et plus tard sa femme. Malgré la terrible Grande Guerre où ses poumons sont gazés, il poursuivra son rêve pour devenir champion olympique aux JO de 1920.

Tirée d'une histoire vraie, l'auteur signe ici un roman touchant mêlant contexte politique de l'époque, amitiés et amour à la force et au courage des sportifs de haut niveau.
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Le porteur de joie

Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les Editions de Borée pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une MasseCritique.

J'ai passé un agréable moment de lecture, teinté d'humour, légèreté, Histoire, amour, passion et de sport. Je ne regrette donc vraiment pas d'avoir sélectionné ce roman et de l'avoir reçu.

Je ne lis habituellement pas trop de livres du terroir. Erreur de ma part car souvent c'est écrit de manière très légère et cela permet souvent de découvrir des choses intéressantes à diverses périodes de l'Histoire.

Dans ce roman de Maurice Chalayer, l'histoire se passe principalement dans le Cantal (que je connais un peu pour y avoir passé des vacances et qui se trouve également près de chez moi) au début du XXe siècle et une grande partie se déroule pendant la 1ère guerre mondiale.

On y retrouve une flopée de personnages, à commencer par Joseph Guillotot, un petit garçon chétif au tout début de l'histoire, qui n'aime pas courir et qui par la force des choses (notamment par le caractère de cochon de son père) va se mettre à courir et à adorer ça. La course va être sa passion, sa raison de vivre et il va sacrément embêter ses amis dès son plus jeune âge à toujours vouloir courir, courir et courir.

Ses amis : il en a deux. La douce Rachel, fille du Maire, très mignonne, gentille, là pour lui. Et de l'autre côté, Adrien, le fils du boucher, assez cabochard, très porté sur la guerre, plus vieux d'un an qui malgré ses plus longues jambes, est incapable de battre Joseph à la course. Ses deux amis vont l'encourager et le pousser dans sa passion.

Il y a également Marius, ce père qui ne peut plus travailler normalement à cause de sa main estropiée par un marteau-pilon qui l'a écrasé. Cependant, il va former Joseph à la gymnastique (étant lui même un ancien champion de gymnastique). On a Louise, la maman, toujours à se faire du soucis pour son fils mais toujours là pour le protéger. Et pour compléter la famille, nous avons Rosine, qui a perdu son mari pendant la guerre de 1870 (où la France a perdu l'Alsace et la Lorraine), très pieuse, qui a du mal à se faire à la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

Le plus intéressant pour moi dans cette histoire, outre qu'elle raconte de façon romancée la vie de Joseph Guillemot, champion olympique sur 5000m aux J.O d'Anvers en 1920, est sa portée historique.

On commence en 1904, la séparation de l'Eglise et de l'Etat est pour 1905, et dans ce roman on en voit tous les chamboulements et tout ce que ça implique par le biais du personnage de Rosine, très pieuse et de son gendre Marius, plein d'anticléricalisme qui a tendance à s'engueuler facilement avec sa belle mère concernant la religion mais pas seulement...

Nous voyons également l'arrivée de la 1ère guerre mondiale, l'école et l'instruction militaire obligatoire. L'instituteur de Joseph, Pierre Dechavanne, qui va devenir son coach de course est contre cette instruction mais il devra s'y plier tout de même.

Et puis nous avons un aperçu de cette Grande Guerre. On l'a pensé courte, où plutôt on l'espérait et on voit qu'elle va durer, qu'elle va être marqué par de nombreux morts, des actes de barbaries comme avec l'exemple des nettoyeurs de tranchées qui seront chargés d'achever de manières horribles les soldats encore vivants dans les tranchées.

C'est donc un roman sur le sport car nous avons toujours en toile de fond, Joseph et la course et son désir d'être champion olympique mais un roman également sur L Histoire, sur cette période sombre qui a causé tant de dégâts..

Il y aurait tant à dire sur ce roman qui en 330 pages nous apprend beaucoup de choses, qui est assez bien écrit, et qui avec une écriture fluide et des dialogues nous amènent facilement 100 ans en arrière aux côtés de Joseph, Marius, Louise, Rosine, Jean, Pierre, Adrien, Rachel...

Et comme tout bon roman qui se respecte, il y a également de l'Amour. De l'Amour qui se déchire, car pendant cette période, la peur de ne pas revoir l'être aimé n'est pas facile à vivre, à surmonter, mais l'Amour est plus fort que tout et il triomphe de toutes les épreuves... Heureusement...
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La tourmente

un très beau livre, avec des héros qui sont simples, jeunes et fragiles!! Une réalité qu'on oublie souvent quand on traite du STO et du maquis, on les suit assez longtemps pour aimer cette amitié virile et touchante de deux gamins plongés dans une époque trop dure pour eux
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Le porteur de joie

Découverte de la plume de Maurice Chalayer et de son roman "Le porteur de joie". Celui-ci m'a plongée au cœur de la famille Guillotot, en Auvergne, début du XXe siècle. Au sein de cette famille aux opinions politiques et religieuses divergentes, se démarque Joseph, âgé de trois ans, qui va se passionner pour la course à pied.



Les années passent et Joseph se révèle être un véritable cabochard, déterminé à réaliser son rêve de devenir champion olympique. Malgré les désaccords familiaux et les difficultés de la vie quotidienne, il s'entraîne sans relâche aux côtés de ses amis, Rachel et Adrien. Ensemble, ils se fixent des objectifs ambitieux et se soutiennent mutuellement dans leur quête de succès.



Cependant, l'ombre de la guerre plane sur l'horizon et menace de bouleverser les destins des trois jeunes sportifs. Alors que le monde est sur le point de sombrer dans le chaos, Joseph doit trouver le courage et la détermination nécessaires pour atteindre son but ultime.



Inspiré de la véritable histoire de Joseph Guillemot, champion olympique d'athlétisme aux jeux d'Anvers en 1920, "Le porteur de joie" m'a plongée dans un récit intense et touchant, où la passion, l'amitié et la persévérance se mêlent à la tourmente de l'Histoire.



Au fil des pages, j'ai suivi avec fascination le parcours de Joseph, un jeune homme animé par un feu intérieur qui le pousse à dépasser ses limites pour accomplir son destin. Entre espoirs et incertitudes, rires et larmes, le roman de Maurice Chalayer m'a emportée dans une aventure palpitante, où l'amour du sport et la force de caractère sont mis à l'épreuve.



"Le porteur de joie" est un roman captivant et émouvant, qui m'a rappelé que la persévérance et la passion peuvent venir à bout des plus grands défis. Une véritable ode à la volonté et à la détermination.



Joseph parviendra-t-il à réaliser son rêve, devenir champion olympique?



Je remercie Virginie des Editions de Borée de m'avoir permis de lire ce roman en service de presse.
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Un nouveau souffle

Un nouveau souffle de Maurice Chalayer est le premier roman que je lis de cet auteur.

Lors du premier confinement Covid, Anne décide de rejoindre sa maison de vacances familiale avec son conjoint et ses deux enfants. Là-bas, tout n'est pas aussi simple et des tensions assez grave vont vite ternir le séjour.

J'ai bien aimé Anne est ses décisions mais dès le départ ou presque on se doute de l'issue de son couple, pas de grande surprise en lisant ce roman mais une belle histoire agréable à lire.

Merci aux éditions de Borée pour leur confiance
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Un nouveau souffle

Merci avant tout aux Editions De Borée de m'avoir permis de lire ce livre.

Maurice Chalayer est un amoureux des mots, de la terre et du bois et cela se ressent dans ses livres. Il porte ce roman à bout de bras, avec sa plume fluide et ses superbes descriptions.

L'histoire nous parle de Anne, son compagnon Justin, leurs enfants Lisa et Antoine, qui pour éviter une vie trop difficile dans un appartement parisien, décident de partir en Ardèche passer le premier confinement lors de l'épidémie de Covid 19, où Anne à une maison de famille.

Ce retour aux racines, aux fondamentaux va être une sorte de révélateur pour toute la famille. Pour Antoine qui par de mauvaises fréquentations est tombé dans l'addiction du Cannabis, pour Lise qui est harcelée à l'école.



De nombreux thèmes sont abordés dans ce livre, mais la nature, les arbres le bois et leur protection en sont les piliers.

Un roman puissant qui redonne la première place aux fondamentaux, vivre en accord avec soi et la nature.
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Le porteur de joie

Un roman du terroir qui mélange le quotidien, la douceur, le sport et la guerre.

Un livre pour lequel on a du plaisir à le lire et qui nous rappelle la vie du célèbre Joseph Guillemot, sacré champion olympique d'athlétisme pour le 5000 mètres au début de années 1900.
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Les promesses du Haut Pays

Entrainée par le chef de famille, énergique et ambitieux, une famille quitte le Beaujolais pour s'installer dans le parc naturel du Pilat et reprendre une scierie.

Un long parcours pour moderniser la scierie de 1930 à 1940 avant que la guerre ne vienne mettre à bas toute l'organisation mise en place à la force des poignets, aussi bien du départ du bas de l' arbre jusqu'à la commercialisation du produit fini.

Très belle écriture, roman agréable à lire.
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La terre de la discorde

L’histoire de Philippe Magne, ingénieur agronome, parti quelques temps en Inde et revenu sur ses terres d’enfance en Aubrac pour l’enterrement de ses frères jumeaux. Sa soudaine envie de faire revivre la ferme de ses ancêtres, la difficulté pour lui à faire admettre sa volonté de revenir à une agriculture plus proche de la nature, l’animosité de son père et la douceur de sa mère sans oublier Jules et Thérèse, ses voisins qui lui permettront de réaliser ses rêves …

Livre bien écrit et très réaliste sur ce qui opposent les pro-agriculture moderne à ceux qui sont persuadés que la nature doit être respecté à tout prix.

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Un nouveau souffle

Lorsque l'épidémie de Covid frappe la France et que le président annonce un confinement, Anne décide de rejoindre sa maison de vacances avec sa famille. Là-bas, ils découvriront des soulagements ou des tensions qui ne demandent qu'à être confrontées pour révéler leur nature profonde et, qui sait, peut-être de nouvelles ou inattendues prédispositions...



Ce roman est porté par un auteur au talent d'historien et de conteur, offrant une intensité remarquable. J'ai passé un moment fabuleux en compagnie de personnages auxquels je me suis beaucoup attachée. Le milieu rural y est décrit avec justesse, mettant en lumière ses forces et ses problématiques. J'ai apprécié y retrouver des traditions, une chaleur humaine et une authenticité indéniable.



Pour Anne, ce confinement est l'occasion d'ouvrir les yeux sur ce qui couvait depuis longtemps déjà, de renouer le dialogue et peut-être une complicité avec ses enfants. L'auteur aborde des sujets d'actualité tels que l'écologie, les violences conjugales, l'harcèlement scolaire ou les addictions. Les personnages témoignent d'une profonde sensibilité et d'une capacité d'adaptation qui les honore.



J'ai été touchée par Charles et Claudius, qui deviennent des tuteurs de confiance pour le jeune Antoine. Son intérêt pour le travail du bois et son parcours m'ont fait chaud au cœur. Des liens se dessinent pour créer une chaîne d'entraide capable de surmonter les difficultés et d'impulser de nouveaux défis.



À l'issue de ce roman, je me sens à la fois émue et un peu orpheline de Chagnac, de ses légendes et de ses habitants.



Un récit captivant et fascinant, à découvrir absolument.
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
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Un buisson d'aubépine

l y a parfois des livres qu'on laisse trainer dans sa bibliothèque et quand on les a terminés on se demande pourquoi on ne les a pas lus plus tôt. C'est le cas pour ce livre qui était dans ma bibliothèque depuis 2006.



L'écriture poétique, immersive et simple nous fait remonter le temps jusqu'àu début du XXè siècles.

L'auteur nous emmène dans le Beaujolais où nous rencontrons Marcellin, un enfant battu et humilié par son père, un ivrogne qui serait capable de le tuer lors d'une prochaine raclée.



Un jour Marcellin se sauve et se cache dans le chariot de Lucien un fabricant d'échelles.

Celui-ci aimerait bien protéger l'enfant et le garder avec lui pour lui apprendre le métier, mais c'est sans compter sur le père qui va lui envoyer les gendarmes.



Dans ce voyage dans le temps, nous retrouvons pleins de petits métiers qui n'existent plus aujourd'hui, nous allons également dans les foires de printemps et d'automne où tout le monde vient faire ses emplettes, les familles et les gens éloignés des villages se retrouvent et c'est alors une grande fête.



Le temps s'égrène et les premières automobiles apparaissent, il faut les faire cohabiter sur la route avec les chariots tirés par les chevaux. De nouveaux métiers apparaissent et d'autres disparaissent, c'est le début de l'industrialisation.



Ce livre est une Ode à la vie de nos aïeux à travers la vision d'un enfant et d'un homme.

Une belle histoire qui nous fait presque regretter de ne pas avoir connu cette époque et les choses simples dont les gens se satisfaisaient.
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L'horloger de Jaroux

Auteur que je découvre pour la 1ère fois, à renouveler.

Un livre touchant, émouvant, début des années 60, entre Jura et Doubs, non loin de la Suisse, dans le berceau de l'horlogerie, le destin d'un petit garçon qui n'a qu'un rêve, devenir horloger comme son grand-père maternel, dessiner des modèles et créer un jour sa propre montre. Tout un programme !



Nous allons suivre son périple qui sera non sans obstacles, tant au niveau maladie, scolarité perturbée, disparition de sa mère, heurt et affrontement avec un père autoritaire qui ne l'entend pas de cette façon. En effet chez les Jacquot, on est scieurs de père en fils, peu importe la constitution de l'enfant ou sa passion, c'est dit, c'est lui qui prendra la relève, devant se plier aux exigences patriarcales, il va intégrer l'école du bois.



Pendant ses études il rencontre Amandine, fille d'un couple travaillant tous deux dans l'usine LIP de Besançon, Yves se conforte dans son idée, pourra-t-il lui aussi un jour intégrer l'usine LIP ? Certes il n'a pas fait l'école horlogère de Besançon mais la formation, il l'a, depuis son plus jeune âge son grand-père lui en a transmis toutes les techniques.



Un roman très instructif, qui nous plonge dans l'Histoire, les manifestations d’étudiants, la montée des émeutes et des nombreux soulèvements jusqu'aux événements de Mai 1968. Puis, 1970, les prémices annonciatrices de la prochaine fermeture de l'usine LIP, 1973 les revendications salariales, les grèves, jusqu'à l'autogestion de l'usine LIP par le personnel, "une première dans l'histoire des luttes ouvrières qui ont osé défier les pouvoirs publics et le patronat".



Dans cet ouvrage, l'auteur met en exergue la maison LIP, de son heure de gloire à sa fermeture, il nous donne aussi à réfléchir face à l'exigence des pères qui coûte que coûte interfèrent dans le destin de leur progéniture et à quel prix !



J'ai visité le musée de l’Horlogerie à Morteau, lorsque je vais chez ma fille dans le Doubs et toutes ces splendeurs et ces mécanismes m'ont subjuguée, par conséquent, lorsque j'ai vu ce livre, sa couverture et son titre m'ont tout de suite attirée. Je ne regrette nullement en plus beau hasard également, je venais de terminer ce livre qui m'a fait découvrir tout un pan fort intéressant de l'horlogerie et le samedi 30 avril dernier sur TF1 l'émission Grand Reportage diffusait "Les toqués de tocantes" ce qui ajoutait un plus à ce bel hommage du métier d'horloger.



Merci à l'auteur Maurice Chalayer pour ce roman, merci aux Éditions De Borée et en particulier à Virginie pour son envoi en SP.
Lien : http://jose-lire-et-le-dire...
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Le porteur de joie

J'ai pu lire "le porteur de joie" grâce aux éditions de Borée et à l'opération masse critique et j'ai fait une belle découverte.

Un livre agréable et facile à lire dans lequel on s'attache très vite à ce petit garçon qui ne demande qu'à rendre fier son père, un être aimant mais parfois maladroit qui suit la politique de Jaurès. Sa grand mère, très pieuse s’inquiète de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, alors que sa mère le surprotège.

Alors que tout le monde voit le petit Joseph comme un enfant plutôt tranquille et fragile, celui-ci va un jour prendre du plaisir à courir. Il va tellement courir, que cela deviendra son but premier au point de vouloir aller en compétition. Il commence ses entraînements le long d'un ruisseau mais aussi avec l'encouragement de ces deux amis, puis de son instituteur.

Une très belle histoire qui a été pour moi l'occasion de découvrir la vie du véritable Joseph Guillemot, un ancien champion olympique d'Anvers en 1920.

Un roman du terroir qui s'inspire de faits réels ce qui rend la lecture encore plus attractive.

Merci à Masse critique.
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Retour à Rochessac

J'ai beaucoup aimé lire ce roman.

La saga de la famille Mahaux, travaillant dans une scirie dans les monts du Chirat dans la Loire des années 1960 à 1980.

Mêlant le travail et le sport, le ski de fond dont un des fils Pierre deviendra champion de France, ce roman retrace assez bien la vie à cette époque où les choses était facile et on commencées à se dégrader dans le monde du travail.
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Le porteur de joie

Une histoire sur les coureurs de fond pour les JO de 1920.



Nous sommes en 1906.

Le petit Joseph âgé de 6 ans est un enfant gros et a horreur de marcher ou de courir.



Un soir, Marius le père rentre avec la charrette avec Joseph et le chien Gaston. Embourbée , le père fait descente son fils et le chien et arrive à sortir la charrette. Il demande à son fils de faire le restant du trajet à pieds à côté de lui mais l’enfant a un fort caractère et refuse. Le père fatigué décide de rentrer seul, ils ne sont plus loin de la maison.



L’enfant bras croisés pour montrer son mécontentement regarde son père qui s’éloigne.



L’enfant eut peur d’une chouette et décide de courir, à partir de ce jour, courir est devenue son obsession.



Plus tard son instituteur sera son entraîneur et Joseph veut gagner une course et la plus belle serait celle des Jeux Olympiques de 1920, mais entre temps aura lieu la Grande Guerre.



Une histoire très intéressante ou j’ai fait la connaissance de Jean Bouin, j’en remercie l’auteur.



J’ai appris que les soldats faisaient du sport ( lancé de grenade, cyclisme ...) quand ils n’étaient pas au front.



Le cross et l’athlétisme sont rarement des sujets de livre, les ayant pratiqués dans ma jeunesse, au collège et en club, que de souvenirs me sont remontés.



Note : 5 / 5

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L'horloger de Jaroux

Yves, le cadet de 3 garçons , a la santé fragile, couvé par sa mère et ses grands-parents, manque souvent l'école.

Son grand-père est paysan horloger et Yves passe tout son temps libre dans l’atelier avec le grand-père.



Lorsque la mère décède d’un cancer, le père oblige Yves à faire un apprentissage pour travailler dans sa scierie mais Yves a d’autres rêves .



Une histoire d’horloge comtoise, de montres LIP, des grèves de mai 68 et surtout celles de 1973 les grèves chez LIP, merci à l’auteur de m’avoir fait remémorer ces événements.



Note : 4 / 5

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L'horloger de Jaroux

Un excellent moment de lecture qui nous entraîne dans le Haut Jura de la fin des années 50 jusqu’en 1976. Nous suivons l’histoire du jeune Yves Jacquot (8 ans au début du récit en 1957) et de son désir de devenir horloger, contre la volonté de son père.

Sa passion lui vient de son grand-père maternel, Louis, dit P’tit Louis, paysan horloger qui sera toujours à ses côtés. Le parcours d’Yves va être parsemé d’obstacles. La maladie, la mort de sa mère, son père Félix qui essaye de le détourner de sa vocation.

Père qui d’ailleurs n’a aucune estime pour lui. Yves est très doué en dessin, en mécanique de l’horlogerie. Mais sa maladie l’empêche de faire du sport, de participer à des compétitions comme le font ses frères aînés. Autant Félix encense ses deux grands fils, libres de choisir leurs études, autant il rabaisse Yves. Chez les Jacquot, on est scieurs de père en fils et c’est Yves qui reprendra la scierie. Peu importent ses désirs.

Yves parviendra-t-il à réaliser son rêve et travailler chez Lip ? Que lui réserve l’avenir ?

*******

Je ne connaissais pas Maurice Chalayer avant d’ouvrir ce livre. Une découverte que je ne regrette absolument pas ! Le style est agréable, les mots bien choisis nous plongent dans l’univers du jeune garçon et la vie de cette époque. L’auteur réussit à faire passer les émotions et ressentis de ses personnages qui sont loin de laisser indifférents.

Les pages se dévorent et nous remettent en mémoires certains faits historiques comme mai 68, le premier pas sur la Lune, les événements qui ont secoué l’Algérie. Et surtout les problèmes rencontrés par l’usine Lip de Besançon, qui deviendront ceux d’Yves.

On ne peut qu’être à ses côtés : un jeune garçon tenace, courageux et volontaire qui a de l’or dans les doigts, même si l’école n’est pas son fort. On le voit face à la maladie, face à l’intransigeance d’un père, un homme assez détestable qui méprise son fils. Heureusement, Yves aura toujours des appuis qui lui permettront d’avancer.

Une tranche de vie que j’ai suivie avec grand plaisir puisque j’ai lu ce livre en un après-midi.

Si j’avais un petit bémol, ce serait sur la fin que j’ai trouvée un peu rapide. D’ailleurs si quelqu’un lit, ou a lu, ce roman, j’aimerais bien en parler !

Un excellent livre que je recommande et un auteur que je vais suivre.

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Le porteur de joie

1902, dans le Cantal. Lors d’une soirée qui aurait pu se terminer en drame, Joseph Guillotot découvre le plaisir de courir. Il a trois ans, il est empoté, mais la peur l’a forcé à se surpasser. Depuis cet évènement, il ne pense qu’à sa passion. Il entraîne ses copains dans ses exploits : il se mesure aux plus grands que lui, aux voitures et aux flots de l’eau. Et il court… il ne pense qu’à courir. Son père lui enseigne la gymnastique, son instituteur le chronomètre et ses amis, Rachel et Adrien, l’encouragent. Il est courageux, volontaire et têtu… comme son père.





Ce dernier, Marius, a un sacré caractère. Il est à l’origine de la passion de son fils. Lors de la première scène, je l’ai détesté, mais très vite, j’ai découvert sa vraie personnalité. Il est aimant et pacifiste. En effet, il est un admirateur de Jean Jaurès. Il affirme ses idées haut et fort. Ses convictions au sujet de la religion l’opposent régulièrement à sa belle-mère. Celle-ci est très pieuse et souhaite que sa famille le soit aussi. Or, Marius soutient ouvertement la loi de la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Toute sa vie, il montre que ce n’est pas la foi qui définit le cœur d’un homme, mais ses actes.





Joseph grandit dans un foyer heureux, où chacun exprime ses pensées et ses convictions. Il s’enrichit des différences et entretient son rêve de devenir champion olympique. Dans le village, tous ne le comprennent pas, d’autant que les idées de son père ne font pas l’unanimité. Les parents de Rachel et Adrien attendent de prendre leur revanche sur les Allemands, alors que Marius clame son opposition à la guerre. Hélas, en 1914, la guerre est déclarée.





Dans ce roman, Maurice Chalayer rend hommage à Joseph Guillemot, champion olympique aux Jeux d’Anvers, en 1920. Les exploits et les temps « chronographiques » sont exacts, mais l’histoire est le fruit de l’imagination de l’auteur. Aussi, alors que je ne me passionne pas pour l’athlétisme, j’ai adoré Le Porteur de joie. Je me suis beaucoup attachée à son héros. J’ai aimé qu’il ne soit pas parfait. Son entêtement lui a apporté autant de bonheur que de douleur. Il est qualifié de « cabochard » et j‘ai été sensible au fait qu’il ne se laisse pas imposer des opinions. Cependant, il est arrivé que son caractère le conduise dans la mauvaise direction. J’ai été touchée par son attitude et par son vécu, pendant la Première Guerre mondiale. Il a été courageux et il a montré une force incroyable pour surmonter les terribles épreuves qui menaçaient de briser son destin. Je me suis attachée à de nombreux personnages, tels que son père, sa mère, son instituteur, etc. Tous ont œuvré pour le succès de Joseph, mais aussi pour son épanouissement.





La suite sur mon blog…




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