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Critiques de Max-André Rayjean (33)
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Dans les griffes du diable



James Groote est un riche industriel , marié et père de 3 filles ; la famille aime bien passer les week-end dans leur maison des Highlands , " La grande mouette"...

Un soir peu avant minuit un étrange visiteur Allemand Karl, lui propose une partie d'échec , son jeu favori....mais une partie étrange , un seul coup par soirée....

Au premier pion perdu , James vieillira de 10 ans....

Quel est cet étrange personnage qui au fil des jours amènera l'horreur chez les Groote et pourquoi s'acharne t-il sur eux? Mais Helen son épouse pense avoir trouvé la solution pour arrêter la malédiction , tuer Karl...mais est ce la bonne solution?



**************



Un roman qui se lit avec un réel plaisir , même si la partie d'échecs semble un peu longue , on est pris par l'histoire passionnante qui se passe en Ecosse sous la grisaille , le froid , le brouillard qui ajouté à cette mystérieuse malédiction , donne le ton .Un bon roman de cette collection.
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Civilisation omega

Dans les vieux FN anticipation, on cherche des sujets qui n'ont pas été pris et repris dans d'autres livres. C'est le cas dans celui ci plein de bonnes idées, une civilisation extraterrestre "importe" dans son monde des civilisations évoluées pour apprendre ses caractéristiques. L'idée est bonne jusqu'au 3/4 du roman, après ça dérape un peu...dommage... on garde la moitié, on fait 200 pages de plus la dessus et on aurait un très bon roman actuel de SF... 2/5 au final, dommage...
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Les Feux De Siris

Ce roman de Max-André Rayjean est tout à fait représentatif du genre de textes que le Fleuve Noir Anticipation proposait à ces lecteurs dans les années 60/70. Une science-fiction très classique et très sage qui lorgne encore du côté des pulps américains. Il ne faut donc pas s'étonner d'y trouver des voitures à turbine, des visiophones et des vaisseaux spatiaux dans une Amérique où les hommes sirotent leur whisky, les directeurs de journal fument le cigare et les femmes s'évanouissent.

Si le récit débute ans une ambiance "fantastique" au milieu des cimetières et des marécages, il s'oriente très vite vers la pure science-fiction, pour nous emmener sur Mars et Vénus à la rencontre des mystérieux Xurals. Une rencontre du troisième type finalement assez banale où, une fois évacuées la question des différences physiologiques entre les humains et leurs visiteurs et après s'être appesanti sur la capacité de ces derniers à déplacer la matière à travers l'espace en faisant vibrer les ondes lumineuses, il ne reste plus grand-chose à se mettre sous la dent. Les tribulations du couple de reporters, leurs allers retours Washington/Tanzanie et Terre/Mars finissent par être lassantes et la partie de cache-cache avec les autorités manquent cruellement de peps.

Suite de la chronique sur mon blog :
Lien : http://sfemoi.canalblog.com/..
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Ségrégaria

Les Ordinateurs dominent le monde lointain de Segraria et de ses quatre planétes : celle des hommes, celle des femmes, celle des enfants et celle de l'Administration. Un jour, Zelad découvre que jadis hommes et femmes vivaient ensemble et en harmonie sur une même planète et que les ordinateurs étaient au service de l'humanité, et non l'inverse. Il décide alors qu'il est grand temps de faire la révolution...

Un livre de SF à l'ancienne - écrit en 1975 - avec une couverture particulièrement hideuse !

C'est un Fleuve Noir, mais quasi sans scène de violence excessive ou de sexe. Se lit comme si on regardait un vieux film de SF des années 50.

Pas extraordinaire parceque sans réel surprise, voire un peu simpliste, mais pas désagréable non plus.

Dispensable.
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Le septième continent



Après avoir répondu à une annonce dans un journal , plusieurs terriens candidats au suicide , vont se retrouver sur un continent inconnu , désertique . Le septième continent de la planète Borh .

Ceux qui ont enlevés les terriens et qui leurs ressemblent , les Zonds ,veulent s'accaparer ce contient qui est habité par les Ksiss, genre de chauves - souris et les Fargs qui ressemblent à des moucherons .Ces deux espèces vivent en symbiose .

Les Zonds vont essayer de se servir des terriens pour séparer les deux races , , mais les terriens pensent qu'ils auraient plus d'avantage de se regrouper .

Après quelques explications et arrangements ou chacun peut vivre en bonne entente , notre groupe de terriens veut regagner la planète patrie ..



********************

Un plutôt bon roman de cette collection , de 1967 , dans lequel plusieurs espèces différentes se disputent pour un continent ...

Les terriens vont servir d'arbitre et tout remettre dans l'ordre ..

Malgré les noms compliqués, l'histoire est plutôt bonne et la fin très inattendue rajoute un plus à l'histoire .

Du bon Rayjean .
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Les Métamorphosés de Spalla

Lors d’une mission de routine, Jé Mox et son équipage capte un signal inconnu provenant de Spalla, une planète à la frange du territoire contrôlé par les humains. Une fois sur place, ils se séparent et sont enlevés, la moitié par les Xeds qui ressemblent à des batraciens et l’autre par les Kans s’approchant des chauves-souris.

Clairement du côté aventure et action, cette science fiction ne se focalise pas sur les détails technologiques mais s’attarde plutôt sur les dimensions biologiques et ethnologiques par le biais du premier contact et évolue vers des aspects éthiques avec la question de l’interventionnisme, la cause animale et les manipulations génétiques in vitro. Mais ici la science est atteinte de folie, menant au cannibalisme institutionnalisé, preuve que l’évolution du savoir peut aboutir à des conséquences monstrueuses. Le côté moralisateur simpliste est sauvé par la confirmation du pressentiment catastrophiste du héros qui finit par découvrir la situation extrême de cette société de castes, propice à l’irresponsabilité et à la manipulation despotiques, à l’eugénisme et à la division de l’espèce, grande leçon pour l’Humanité ethnocentriste. Publiée en 1977, c’est une histoire de son temps, les personnages qui composent l’équipage sont dérisoires et une ombre de paternalisme sexiste plane sur la seule femme présente assez caricaturale, tout est basé sur le divertissement avec un style d’écriture pas raffiné. Le texte est finalement utopiste, M. -A. Rayjean présentant une société humaine parfaite comme référence dans une projection théorique idéaliste totalement naïve.
Lien : https://lesbouquinsdyvescalv..
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Planètes captives

Les Terboriens qui ont atteint un degré de civilisation ultra évoluée , s'ennuient et surtout leur chef Regan qui s'amuse à réduire les systèmes planétaires pour les installer dans une salle comme dans une exposition ...

Mais les habitants de Néra III se rendent compte d'une chose bizarre et vont lutter contre eux ,aidés par des taupes de Thor V , race au top ...



Même si le début est assez bon , le reste tourne vite en rond ,est un peu répétitif et plutôt ennuyeux .On s'endormirait presque ....

Juste pour les collectionneurs .
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Terrom, âge 'un'

Après le grand bouleversement , Les humains sont devenus les esclaves des fourmis et des abeilles qui après avoir mutées règnent sur la Terre .

Ol, le chef des fourmis désireux de détruire Ellieba , la cité des abeilles, va envoyer un couple d'humain espionner la cité.

Mais les deux humains Op-Po et Ra-Ar vont profiter de l'occasion pour libérer d'autres humains ,s'enfuir et gagner une cité abandonnée et s'organiser .

le jour de l'assaut des fourmis et abeilles réunis , d'étranges vaisseaux vont mettre fin à l'attaque en détruisant les insectes ...les Abermis veulent aussi le pouvoir total , mais Op-Po le rusé va s'emparer d'un vaisseau et gagner Terrom, ou rien n'a changé depuis le grand bouleversement .



******************



Cette histoire étant pourtant bien partie , avec le conflit entre les humains révoltés et des insectes esclavagistes , mais l'arrivée d'une autre race d'insectes mutants et belliqueux a alourdi l'histoire .

Puis les humains vainqueurs vont vouloirs régner en maitre en détruisant tout autre vie , comme d'habitude . On ne se refait pas ...

Au final une histoire qui m'a un peu déçu sur la fin .



Extrait : La loi de la nature stipule que les plus forts seulement ont droit à la vie .Nous sommes les plus forts .

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L'astre vivant

Une expédition terrienne venant de T 3 arrive sur KN-2617-OR et va y découvrir un peuple tranquille qui vit dans des huttes . Ils ne chasse et ne cultive pas , mais se nourrissent à la source nutritive issue du grand Xif , le cerveau .

Les terriens ,notamment AZ 42 a une attirance pour la belle Unid et veut détruire le cerveau .

Sur d'eux ils veulent changer la manière de vivre des habitants .

Mais le grand Xif n'est pas qu'un cerveau ....



***************



Histoire assez classique de Terriens qui veulent modifier la vie d'êtres paisibles qui ne demandaient rien à personne et ne se posaient pas de questions sur leur origine. Mais les hommes sûr de leurs forces, de leurs connaissances et de leur pouvoir veulent se mêler de tout .

Le récit plaisant nous montre tous les défauts des humains , jalousie , cupidité ,autorité ..même si cette histoire de cerveau est un peu du déjà lu .

Rayjean est un peu un habitué des histoires de cerveaux .
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Round végétal

Sommy est envoyé sur T.S.7 avec 3 autres chercheurs à la recherche d'une équipe de biologistes qui a disparu sans donner de nouvelles .

Sur celle - ci ,ils vont rencontrer deux espèces végétales , les Xens et les Rovas ,qui se livrent un combat pour la possession de leur continent respectif .

Les humains vont êtres aussi divisés par les plantes de chaque camp.

Qui sortira vainqueur de cette situation et qui dirige tout ça ?



*******************



Dans ce roman de 1964 deux espèces de plantes en conflit vont être aidé par les humains . Même si l'histoire commence plutôt bien , elle s'essouffle rapidement et tourne un peu rond . Qui va gagner ? un coup les uns un coup les autres .

Après une découverte incroyable , tout finira bien , mais cette histoire aurait pu être plus passionnante .

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L'Escale des Zulhs

Voilà un exemplaire de d’un livre de la collection Anticipation de fleuve Noir qui m’a fait de l’œil depuis les rayonnages de mon bouquiniste pendant de nombreuses semaines avant que je me décide à le sortir de là. La couverture qui m’amusait, un écrivain français très prolifique dans les années 50/60. il fallait bien que j’essaye. Surtout que le résumé m’intriguait.



Et l’histoire ? me direz-vous. Bah ! C’est un Fleuve noir Anticipation. Alors, il y a du bon et du mauvais du bon , car l’idée centrale d’un vaisseau extraterrestre qui est obligé de se poser sur Terre pour une escale technique avant le développement de la civilisation égyptienne est une bonne idée. Comment des hommes de l’âge de pierre auraient réagi à l’arrivée d’individus d’une civilisation technologique maîtrisant le voyage inter-stellaire ? Voilà une idée à développer. Mais là où je trouve que le bât blesse, c’est que Zulhs et humains réagissent plutôt comme on s’attend à voir réagir des individus de la France des années 60. J’ai plus eu l’impression de voir vivre des personnages de films comme les 400 coups de Truffaut que des héros d’aventures de science-fiction. Et sous cet angle, il est décevant car les personnages en deviennent prévisibles.



En bref : Si l’histoire est originale et le style plutôt bon, ce roman a trop vieilli pour me donner envie de lire autre chose de cet écrivain prolifique et toujours vivant (Hé oui ! 92 ans cette année.). Vous pouvez encore espérer lui faire signer une dédicace.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Retour au néant

L'équipage Terrien va découvrir sur Véga IV une rare en pleine mutation , mi homme , mi poisson , mi oiseau ..les Oxfas.

Mais quand un virus commence a dévaster la planète , les Terriens sont accusés de tous les maux .Ils vont démontrer qu'ils ne sont responsable en rien et découvrir d'ou vient le problème dans les profondeurs abyssales ...



Voilà un bon petit roman d'anticipation d'un auteur prolifique à l'époque . Un bon début ,puis un petit moment d'explication un peu trop complexe , mais on s'y retrouve , et au final , l'histoire est plutôt intéressante sur les secrets de la vie de cette étrange planète ...
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L'âge de lumière

Un monde dirigé par l’Ordre Chronologique Administratif où les humains vivent par tranche d’âge du rose (bébé), bleu (enfant), vert (les productifs de 20 à 60 ans, jaune, gris et enfin mauve (100 ans). Ces mondes sont cloisonnés et régis par des ordinateurs. Un âge ultime est annoncé : l’âge de lumière. John accepte d’être le cobaye de chercheurs qui veulent découvrir secrètement ce que cache ce nouvel âge en accélérant artificiellement son vieillissement (je me demande encore pourquoi il accepte de passer de 40 ans à 100 ans). En quelques mois il découvre ce que cache ces différentes catégories d’âge.

Bon, c’est bourré d’incohérences et on y croit moyennement. Quelques passage sympa sur la sexualité des seniors dont on parle rarement.
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L'Étoile de Goa



Un début pas terrible , puis ça s'arrange un peu , mais ça retombe vite dans des théories pseudos - scientifiques longues et ennuyeuses .. Dommage l'idée de l'arrivée des Cloportes devenait un peu amusante ...



Il m'est tombé des mains , trop brouillon et fastidieux pour rien , juste pour les collectionneurs .
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Le monde noir

Ron Jyorg est médecin, c’est lui qui dirige des expérimentations de cryobiologie, Edward Jones et l’un des volontaires pour se faire cryogéniser, les précédents essais étaient… non concluant dirons-nous. Le but de ces expériences est simple mais répondent à une question cruciale : qu’y-a-t-il après la mort ? C’est bien trouvé et plutôt crédible dans son genre, ce roman d’anticipation-science-fiction m’as plu. Les personnages sont bons, le médecin fou et le raté sont un peu cliché cependant je les ai quand même trouvés attachant.

Je sui facilement entré dans le récit, le rythme est bon et les chapitres pas trop long. Il y a toujours quelques choses qui se passe mais sans précipitation. La découverte du monde noir et tout ce qui s’en suit est bien trouvé. La couverture ne me donnait pas envie et le peu d’informations trouvées m’ont fait garder ce livre dans ma pile à lire bien trop longtemps, j’espère vous avoir donnez envie de le lire, il est très sympa à lire.



Petite anecdote : L’un des personnages, le médecin, fume peu par peur du cancer et mon édition a une jolie page de pub au milieu du livre pour des cigarettes.

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Le péril des hommes

Le sujet de départ est vraiment bon mais il n'est malheureusement pas exploité comme il aurait pu l'être. L'auteur aborde pourtant de bonnes problématiques mais se contente de les effleurer. Ainsi, il soulève la question de l'expérimentation génétique, de la modification des organismes, des alternatives médicales ou encore des limites de la sciences, mais il ne creuse aucune de ces pistes. De la même manière, alors qu'il tenait une bonne idée avec l'arrivée d'une génération d'enfants asexués comme conséquence des opérations, il l'abandonne sans explication. Et finalement, à croire qu'il ne savait pas quoi faire de son sujet, l'auteur laisse derrière lui tout ce qu'il avait mis en place pour proposer quelque chose de... différent...

L'article complet sur Touchez min blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Le monde de l'éternité

Cela fait quatre années-lumière et trois mois que le Firstar, un vaisseau intergalactique, voyage dans le Cosmos. L’engin arrive enfin en vue d’Alpha du Centaure mais le commandant de bord, Mac Kerreck, n’est pas satisfait, car l’astronef est en retard de dix-sept jours sur les prévisions.



Sélectionnés par la Confédération des Nations Occidentales, Kerreck et ses compagnons, le lymphatique et volumineux physicien Mole, Stockwell l’électromécanicien, Lewis le biologiste, Lisbeth sa femme et diététicienne, et Françoise Jammot, d’origine française et doctoresse, doivent explorer une planète nouvelle et accueillante qui n’a pas encore d’immatriculation.



Le champagne sabré, les six voyageurs peuvent enfin atterrir et débuter leur mission. D’abord le lancement d’une fusée chargée de filmer et recueillir les différentes informations nécessaires à leur première sortie. Lors du visionnage de ces petits films, rien n’apparait concernant une probable présence d’êtres vivants.



Pourtant quelques bizarreries sont répertoriées. L’herbe tout autour de la fusée est rouge. Stockwell en voulant la toucher se coupe. Une entaille assez profonde pour nécessiter des soins prodigués par Françoise Jammot qui lui donne antibiotiques et sédatifs. Or, à leur grande surprise, quelques heures après, la blessure est cicatrisée et il n’existe plus de marque de cet incident.



Lors d’une reconnaissance effectuée en aérobulles, Kerreck, accompagné de Mole et de Stockwell bien rétabli, abat un animal qui ressemble à une antilope munie d’une carapace semblable à celle d’un tatou. Ils ramènent cet étrange animal à la fusée, le laissant pour la nuit au dehors. Le lendemain, l’animal a disparu sans laisser de traces. Aucun signe d’intervention extérieure n’est relevé.



Lewis, le biologiste, en examinant quelques brins de l’herbe rouge, distingue des sortes de protozoaires, d’amibes unicellulaires. Ces animalcules ne se divisent pas et pourtant semblent doués de vie. Tout autour de la fusée, Kerreck détruit l’herbe rouge à l’aide d’acide et d’un appareil thermique. Rien n’y fait car en une nuit l’herbe a repoussé.



Lors d’une autre sortie d’exploration dans les montagnes voisines, Kerreck et ses compagnons aperçoivent ce qu’ils pensent être un habitant de cette planète. Ils examinent cet être curieux à tête de batracien et aux deux jambes grêles, bientôt rejoint par un autre congénère du même acabit. Kerreck est enlevé dans les airs comme une plume et les deux êtres, qui pourtant ne possèdent pas d’aile, s’éloignent rapidement. Le temps pour Stockwell et Mole de rejoindre leurs aérobulles, il est trop tard. Ils ne retrouvent pas traces de Kerreck.



Ce n’est que le lendemain qu’ils découvrent Kerreck au fond d’une crevasse. Le chef de bord est mortellement blessé. Ils le ramènent à bord de la fusée et le place sur une sorte de catafalque, entouré de bougies allumées. Quelques heures plus tard, Kerreck ressuscite, ne ressentant aucune lésion. Un miracle ou un défi de la nature propre à cette planète ?







Tous, après avoir émis de nombreuses hypothèses, parviennent à se convaincre qu’un phénomène régit la planète. L’herbe rouge est détruite à plusieurs reprises, mais à chaque fois elle repousse. Les animaux survivent alors qu’ils étaient considérés comme morts. La blessure de Stockwell puis la résurrection de Kerreck les amènent à cette constatation : ils font face à des manifestations de vie éternelle.



L’auteur ne s’embarrasse pas de descriptions trop scientifiques, géographiques, technologiques, ou psychologiques. Souvent certains aspects sont éludés, dont le voyage entre Terre et Alpha du Centaure qui dure tout de même plus de quatre années-lumière.



Les relations entre les six membres de cet équipage sont parfois tendues, ce qui est compréhensible, mais la diplomatie règle bien des problèmes. Kerreck se montre parfois autoritaire, après tout c’est le chef de groupe, qui n’aime guère la contradiction. En ce qui concerne la nourriture, cela relève du domaine de Lisbeth, la diététicienne, qui a toujours sous la main quelque produit chimique à proposer.



Mais on se rend bien compte que les mentalités ont évolué depuis l’écriture de ce roman. Kerreck mâchouille à longueur de temps ses plaquettes de chewing-gum. Il a dû en prévoir une provision considérable de même que les cigarettes qu’il fume de temps en temps, comme la plupart de ses compagnons. Un petit défaut qui serait sanctionné de nos jours : il jette ses mégots à terre et les écrase sans les ramasser !



Un bon petit roman sans prétention, agréable à lire et dont l’épilogue est rapidement expédié. Probablement à cause de la pagination imposée ou parce que l’auteur n’avait plus rien à écrire, pensant à son prochain roman.
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Le sang et la chair

Il fait froid et pourtant Auguste Corvac, dit Guste, et son compère Julien Chaumet transpirent. Ils sont en train de creuser la tombe du père Jerrin qui est décédé contre toute attente. A soixante-dix sept ans, il était encore solide, mais la mort a ses raisons que la raison ignore.



Pour se donner du courage, les deux hommes se désaltèrent en buvant au goulot du bon rouge de chez eux, des côteaux du Vivarais. La tombe est prête, deux mètres de profondeur, et le cercueil pourra reposer à l’aise sur sa couche de terre.



Le lendemain, Auguste s’aperçoit que la fosse a été violée et que le cadavre a disparu emportant avec lui son cercueil. Comme Auguste déguste un peu trop de vin local, il ne peut s’empêcher de parler et le lendemain, les pandores sont au courant de cet incident de parcours du cadavre. Ils font procéder à une vérification, le paletot de bois est revenu dans sa douillette fosse.



Seulement, d’autres villageois sont victimes d’accidents inopinés. On commence à se poser des questions, car de plus en plus les macchabés sont jeunes, et habitués aux travaux qu’ils effectuaient lors des accidents.



Le docteur Vessec est appelé au chevet des mourants comateux et leur injecte un liquide, soi-disant pour les stimuler. Rien n’y fait, et le curé a du travail sur l’autel.



Un journaliste qui émarge à un canard parisien, L’Echo-Noir, un magazine qui ne publie que des trucs bizarres, s’installe à l’un des deux hôtels-restaurants-bars du village. Il passait par hasard, paraît-il, et la rumeur lui étant venue aux oreilles, sa main l’a démangé de rédiger un papier sur ces événements qui occupent les esprits.



Nous donnons à grignoter à nos lecteurs des histoires de tables qui tournent, de maisons hantées, de gens possédés… Vous voyez le genre ? Mais nous essayons, dans la mesure du possible, de donner une explication logique, scientifique, à ces événements.



Effectivement, une explication logique se dessine, notamment lorsqu’une femme est retrouvée morte dans la neige, en dehors du chemin qu’elle devait parcourir pour rentrer chez elle. Certains l’ont vue divagant auparavant comme un zombie.



Henri Gil, le journaliste, prend cette affaire au sérieux et il enquête en compagnie de Julien Chaumet, plus jeune et surtout plus sobre que son ami Auguste. L’aide-fossoyeur lui avoue avoir une nuit voulu éclaircir ces mystérieuses disparitions et s’être endormi contre le mur du cimetière. L’hypothèse d’une hypnose est avancée.







La lecture de ce roman est quelque peu gâchée par la quatrième de couverture un peu trop explicite.



Le médecin, par petits coups, accentue cette incision, place des écarteurs. Il fend littéralement en deux le thorax. Les chairs apparaissent, molles, flasques, baignées de sang. Vessec farfouille avec une sorte de frénésie, de volupté, dans ces entrailles glacées...



Une scie grince affreusement sur les os. Ce bruit énervant perce littéralement les oreilles et peut être est-il plus éprouvant pour les nerfs que les hurlements démoniaques. Il rend fou !



Rugge scie les côtes comme il scie des rondins. Son outil est beaucoup plus fin, voilà tout, mieux adapté. Il scie comme un boucher dépouillant un bœuf, avec un ricanement perpétuel, horrible...



Mais la fin est assez étonnante et réserve quelques surprises. Heureusement.



Tous les lieux cités par M.-A. Rayjean existent réellement et les habitants deviennent à leur insu des personnages de roman. Sauf quelques-uns qui sont totalement issus de l’imagination de l’auteur lequel nous offre un bon roman de suspense et d’angoisse.



L’atmosphère est légèrement fantastique, mais pourtant tout est cartésien, ou presque. L’auteur joue surtout sur la montée de l’angoisse et ce roman préfigure ce qui sera développé plus tard dans des romans composant la collection Gore. Mais seulement dans quelques passages, significatifs certes, mais qui n’encombrent pas le récit. Et qui justifient l’extrait placé en quatrième de couverture.


Lien : https://leslecturesdelonclep..
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Le péril des hommes

Tout est bien qui fini bien pourrait - on se dire , ou pas trop bien dans la lecture de cette histoire un peu farfelue ,qui pourtant avait bien commencée, avec une bonne idée de départ ...

On devine assez rapidement le dénouement de cette histoire trop décousue .

On peut passer sauf pour les fans ( les vrais ) ... :)



Terrien , sinon t'es rien ...



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La Bête du néant

Un bon roman de la collection Angoisse, qui donne envie de lire les 6 autres de cet écrivain dans cette collection :

Le Sang et la Chair, le numéro 178 paru en 1970.

La Bête du néant, le 184 également paru en 1970.

Dans les griffes du diable, le numéro 202, parution en 1971.

La Malédiction des vautours, le numéro 222 paru en 1972.

La Dent du loup, le 229 paru en 1973.

Le Squelette de volupté le numéro 261 parution en 1974.
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