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4.07/5 (sur 78 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Bayreuth , le 25 octobre 1806
Mort(e) à : Berlin , le 26 juin 1856
Biographie :

Max Stirner, de son vrai nom Johann Caspar Schmidt, est un philosophe allemand appartenant aux Jeunes hégéliens, considéré comme un des précurseurs de l'existentialisme et de l'anarchisme individualiste, bien qu'il ait lui-même toujours refusé le qualificatif d'anarchiste.
Il est l'auteur, en 1844, d'un « livre-comète », L'Unique et sa propriété, qui connut un grand retentissement à sa sortie avant de tomber assez vite dans l'oubli. Sa philosophie est un réquisitoire contre toutes les puissances supérieures auxquelles on aliène son « Moi », et Stirner vise principalement l'Esprit hégélien, l'Homme feuerbachien et la Révolution socialiste. Stirner exhorte chacun à s'approprier ce qui est en son pouvoir, indépendamment des diverses forces d'oppression extérieures au Moi.

Source : Wikipedia
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Vaincre ou succomber.


Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Aux mains de l'État, la force s'appelle "droit", aux mains de l'individu, elle se nomme "crime".
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Un homme n'est "appelé" à rien; il n'a pas plus de "devoir" et de "vocation" que n'en ont une plante ou un animal.
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Ce n'est pas le savoir qu'il s'agit d'inculquer, c'est la personne qui doit arriver à son propre épanouissement. Le point de départ de la pédagogie ne doit pas être de civiliser, mais de former des personnes libres, des caractères souverains.
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J'accepte qu'un homme me traite en ennemi, mais non qu'il se serve de moi comme de sa créature, et qu'il fasse de sa raison et de sa déraison ma règle de conduite. [ Deuxième partie, II, 1 ]
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Les pauvres sont coupables de l'existence des riches.
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Dieu et l'Humanité n'ont basé leur cause sur rien, sur rien qu'eux-mêmes. Je base-rai donc ma cause sur Moi : aussi bien que Dieu, je suis la négation de tout le reste, je suis pour moi tout je suis l'Unique.



Si Dieu et l'Humanité sont, comme vous l'assurez, riches de ce qu'ils renferment au point d'être pour eux-mêmes tout dans tout, je m'aperçois qu'il me manque à moi beaucoup moins encore et que je n'ai pas à me plaindre de ma « vanité ». Je ne suis pas rien dans le sens de « rien que vanité », mais je suis le Rien créateur, le Rien dont je tire tout.



Foin donc de toute cause qui n'est pas entièrement, exclusivement la Mienne! Ma cause, dites-vous, devrait au moins être la «bonne cause»? Qu'est-ce qui est bon, qu'est-ce qui est mauvais? Je suis moi-même ma cause, et je ne suis ni bon ni mauvais, ce ne sont là pour moi que des mots.



Le divin regarde Dieu, l'humain regarde l'Homme. Ma cause n'est ni divine ni humaine, ce n'est ni le vrai, ni le bon, ni le juste, ni le libre, c'est — le Mien; elle n'est pas générale, mais — unique, comme je suis unique. Rien n'est, pour Moi, au-dessus de Moi!
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Je n'exige aucun droit, c'est pourquoi je ne suis obligé d'en reconnaitre aucun.
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On pousse les jeunes en troupeau à l’école afin qu'ils apprennent les vieilles ritournelles et quand ils savent par cœur le verbiage des vieux, on les déclare "majeurs".
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La domination de l'État ne diffère pas de celle de l'Eglise : l'une s'appuie sur la piété, l'autre sur la moralité.
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S'ils vous donnent cependant la liberté, ce ne sont que des fripons qui donnent plus qu'ils n'ont. Ils ne vous donnent rien de ce qui leur appartient, mais bien une marchandise volée ; ils vous donnent votre propre liberté, la liberté que vous auriez pu prendre vous-mêmes, et s'ils vous la donnent, ce n'est que pour que vous ne la preniez pas et pour que vous ne demandiez pas, par-dessus le marché, des comptes aux voleurs. Rusés comme ils le sont, ils savent bien qu'une liberté qui se donne (ou qui s'octroie) n'est pas la liberté et que seule la liberté qu'on prend, celle des égoïstes, vogue à pleines voiles. Une liberté reçue en cadeau cargue ses voiles dès que la tempête s'élève — ou que le vent tombe ; elle doit toujours être poussée par une brise douce et modérée.
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