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Citations de Maxime Gillio (203)


Je te préviens, si t'as décidé de m'emmerder pendant tout le reste de l'enquête, je te vire du bouquin et je te remplace par un flic ventripotent, impuissant et fan de Christophe Maé !
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Je fais mine de m'écrouler. Mais comme je vous l'ai dit, nos têtes ne sont pas nos points faibles. Pas comme celles des électeurs républicains. Ce sont des conneries de scénaristes hollywoodiens.
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Seuls les morts ont vu la fin des guerres.

George Santayana

ça se discute...

Orcus Morrigan
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- Au sujet d'hier soir et de ce qui s'est passé entre nous, je…
- De ce qui ne s'est "pas" passé, me coupe-t-elle.
- OK. Alors de ce qui "aurait pu" se passer.
- De ce qui ne se "passera " pas.
" Putain, elle va me faire tous les modes et tous les temps ? "
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Je m'approche d'une cage thoracique ouverte, y fouille d'un doigt négligent. Cool! J'arrache un morceau de poumon et m'exclame :

Au goudron, mon préféré!
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Il sait qu'à Ground Zero, les secouristes retrouvent encore des corps sous les gravats. Il y a les chiffres officiels. Et puis les autres, ceux qu'on se passe sous le manteau sans oser les divulguer : travailleurs clandestins, bonniches tiers-mondistes et autres réfugiés non comptabilisés dans les listes des services du NYPD. Des pauvres zigs at the wrong place, at the wrong time, victimes collatérales d'une guerre qui ne dit pas encore son nom.
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Ich te donne all meine différences ! Alles ces défauts qui sont autant de chancen ! *

*. Toutes les traductions franco-allemandes de cet ouvrage auraient dû être assurées par Delphine Clapiès. Malheureusement, elle avait cours de zumba ce soir-là.
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La fin de la nuit, c' est le meilleur moment, celui auquel s 'accrochent encore des lambeaux de possible, que le petit jour se chargera d'effacer.
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Au fait, Régis Vandeputtewaelhandschewoerker, c'est votre vrai nom ?
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M. Welds, connu ici sous le nom de M. Oh-Oui-fais-Moi-Mal, est responsable financier d'une grosse multinationale.
(…)
- M. Oh-Oui-Fais-Moi-Mal s'en va une heure plus tard.
(…)
A 11 heures, j' accueille le touchant M. Oh-Non-Ne-Me Fais-Pas-Mal. C'est un médecin méprisé et maltraité par sa femme.
(…)
Je pense que la matinée est terminée, mais une patiente passe ma porte au dernier moment et me supplie de la recevoir. Impossible de refuser. il s'agit de Mme. J'ai-Un-Hérisson -Dans -Le-Porte-Monnaie-
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— Très bien… J’ai découvert votre existence en effectuant des recherches auprès de la BStU. Vous savez, cet organisme qui…
— Je sais ce qu’est la BStU, me coupe-t-elle. Le bureau en charge des archives de la Stasi.
— Exactement. Comme vous le savez donc, les archives de l’ancienne police d’État sont ouvertes au public. C’est en allant les consulter que je suis tombée par hasard sur votre dossier.
— Par hasard, vraiment ?
Son ton est narquois.
— Qu’est-ce que vous alliez donc chercher, par hasard, dans ces archives ?
Je sors cigarettes et briquet de mon sac et les secoue pour lui demander l’autorisation. Elle ne répond pas et me fixe toujours aussi intensément.
J’allume une cigarette, m’adosse au dossier de la chaise et expire vers le plafond.
Cette cuisine me fout le bourdon. Froide. Couleurs ternes. Le strict minimum d’ustensiles. Je me demande si elle a des bières dans son vieux frigo. Je me damnerais pour une pils bien fraîche.
— Madame Oelze, connaissez-vous un seul Allemand dont la famille n’ait pas été touchée par la séparation de son pays ? Bien sûr que non. Il n’est pas un seul de nos concitoyens qui n’ait pas été affecté par l’éclatement de notre nation. À l’Est, les officiers de la Stasi ont classé des dizaines de millions de pages de rapports, de retranscriptions d’écoutes téléphoniques sur une grande partie des familles allemandes. Comme tout un chacun, j’ai d’abord voulu savoir ce qu’ils avaient comme documents sur ma famille, et au hasard de mes recherches, je suis tombée sur la vôtre.
Elle ne répond pas, car elle sait que sur ce point-là, j’ai raison. Les gens de sa génération ont vécu l’édification du Mur et les années de guerre froide comme le plus gros traumatisme de leur vie. Des familles déchirées, décimées parfois, la suspicion permanente, des frères qui deviennent des étrangers, les cicatrices qui ne se referment pas.
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Inutile de leur montrer que j'ai passé une matinée difficile, ou que ma vie du moment ressemble à celle de Jessica Fletcher.
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- Et la vraisemblance ?
- Mais on s'en tape ! Parce que tu crois que le lecteur qui est arrivé jusque là, son souci principal , c'est la cohérence de l'intrigue ? Mais enfin, tata, il s'en branle à deux mains ! Ce qui l'intéresse, c'est le style flamboyant, l'humour dévastateur, le cynisme mordant.
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Répondez à mes questions, n'omettez aucun détail, même ceux qui vous paraissent insignifiants. Et jouez la carte de la franchise. Je vous rassure, à part mes deux associés et les quelques milliers de lecteurs de ce roman, tout ce que vous me direz restera entre nous.
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À défaut de vous faire confiance, j'essaierai d'atténuer ma méfiance.
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Eh merde, je savais que j'aurais dû prendre des notes en rédigeant le chapitre précédent ! Je ne me souviens déjà plus comment je l'ai appelée. Je sais que c'était un nom à la con, mais je ne me rappelle plus lequel.
Tenez, vous savez quoi ? On va faire comme dans les séries télé, une coupure pub. Le temps pour moi de relire les pages précédentes pour retrouver le nom de la fille, et on se donne rendez-vous dans le prochain, comme si de rien n'était. Ça marche pour vous ? Alors à tout de suite !
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— Réflexion typique d'une citadine de l'Ouest... Il n'y a pas un Allemand de ma génération à qui on n'ait jamais posé la question : que faisiez-vous le 13 août 1961, quand vous avez appris qu'un mur avait été construit dans la capitale ? Comme si tous les Est-Allemands habitaient à Berlin à ce moment-là. Mais les frontières entre les deux Allemagnes existaient déjà depuis 1952 ! Alors pour une pauvre petite paysanne perdue dans un land de bouseux, franchement, que vouliez-vous que ça change ?
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Le regard de Houteman s'attarda sur le costume brillant de Régis. Un vrai costume de mac, aussi discret qu'un string sur la reine Paola.
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Cela dit, je suis bien consciente que vu la façon caricaturale dont je l'ai décrit, je vais vite être freinée par un personnage aussi limité. On va tous évoluer, Mère-Grand, Lao-Tseu et moi. Mais lui, je ne vois pas comment. M'étonnerait pas qu'il meure au chapitre 13, tiens...
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– Merde, je croyais pas que dans la mort, c'était comme dans la vie.
– Si, c'est la même chose. Mais en pire.
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