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Citations de Maya Angelou (345)


Je suis convaincue que la plupart d’entre nous ne grandissent pas. On apprend à se garer, à rembourser ses cartes de crédit, on se marie, on ose avoir
des enfants et on appelle cela grandir. Or, nous nous contentons de vieillir. Nous accumulons les années dans notre corps, sur notre visage, mais, au
vrai, dans notre chair demeure l’enfant que nous étions, innocent et timide comme un soupir.
(p.19, éd.fr. 2022, trad. 2016)
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Maya Angelou
Vous pouvez me rabaisser pour l’Histoire
Avec vos mensonges amers et tordus,
Vous pouvez me traîner dans la boue
Mais comme la poussière, je m’élève encore,

Mon insolence vous met-elle en colère?
Pourquoi vous drapez-vous de tristesse
De me voir marcher comme si j’avais des puits
De pétrole pompant dans mon salon?

Comme de simples lunes et de simples soleils,
Avec la certitude des marées
Comme de simples espoirs jaillissants,
Je m’élève encore.

Voulez-vous me voir brisée?
La tête et les yeux baissés?
Les épaules tombantes comme des larmes.
Affaiblie par mes sanglots émus.

Est-ce mon dédain qui vous blesse?
Ne prenez-vous pas affreusement mal
De me voir rire comme si j’avais des mines
d’or creusant dans mon jardin?

Vous pouvez m’abattre de vos paroles,
Me découper avec vos yeux,
Me tuer de toute votre haine,
Mais comme l’air, je m’élève encore.

Ma sensualité vous met-elle en colère?
Cela vous surprend-il vraiment
De me voir danser comme si j’avais des
Diamants, à la jointure de mes cuisses?

Hors des baraques des hontes de l’histoire
Je m’élève
Surgissant d’un passé enraciné de douleur
Je m’élève
Je suis un océan noir, bondissant et large,
Jaillissant et gonflant je porte la marée.
En laissant derrière moi des nuits de terreur et de peur
Je m’élève
Vers une aube merveilleusement claire
Je m’élève
Apportant les présents que mes ancêtres m’ont donnés,
Je suis le rêve et l’espérance de l’esclave.
Je m’élève
Je m’élève
Je m’élève
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«  Vous ne pouvez pas épuiser votre crédibilité .
Plus vous l’utilisez, plus vous en avez »
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«  Tu n’as pas à te soucier de faire ce qu’il faut.
Si tu en as envie, alors tu le fais sans y penser » .
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Où que tu choisisses de vivre, tu auras toujours à affronter de suprêmes ignorances.
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Puisque la vie est notre plus précieux cadeau / Et qu’on nous a donné de ne vivre qu’une fois / Vivez sans regretter / Les années futiles et apathiques.
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Pour être profondément malhonnête, une personne doit posséder l'une de ces deux qualités : soit une ambition sans scrupule, soit un égocentrisme total. Elle doit être persuadée que, pour arriver à ses fins, gens et choses peuvent être déplacés en tout sens, ou bien convaincue qu'elle est le centre non seulement de son monde à elle, mais de tous les mondes habités par les autres.
(P. 337)
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Elle comprenait la perversité de la vie, et que dans la lutte réside la joie.
(P. 319)
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Bien que je n'eusse aucun regret, je me disais tristement que grandir n'était pas le processus sans douleur que l'on aurait pu croire.
(P. 304)
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Les besoins d'une société déterminent son éthique et, dans les ghettos noirs américains, le héros est cet homme auquel ne sont offertes que les miettes du festin de son pays mais qui, par son astuce et son courage, devient capable de s'offrir un repas de Lucullus.
(P. 268)
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Quelle horreur d'être noire et de n'avoir aucun contrôle sur ma vie. Quelle cruauté que d'être jeune et déjà dressée à rester assise en silence pour écouter des accusations portées contre ma race sans aucune chance de les repousser. Nous aurions dû tous être morts. Tous crevés, me disais-je, en tas les uns sur les autres. Une pyramide de chair avec les Blancs formant la grande base, puis les Indiens avec leurs tomahawks, leurs teepees, leurs wigwams et leurs traités crétins, et les Nègres avec leurs serpillières, leurs recettes de cuisine et leurs spirituals leur sortant par les trous de nez. Les petits Hollandais auraient dû tous se casser la figure dans leurs sabots, les Français s'étouffer avec leur vente de la Louisiane (1803) et les vers à soie bouffer tous les Chinois et leurs nattes idiotes. En tant qu'espèce, nous étions une abomination. Tous.
(P. 218)
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Dessiner méticuleusement des cartes en trois couleurs d'encre, lire et épeler des mots de dix syllabes, apprendre par coeur Le Viol de Lucrèce de Shakespeare en entier -, tout cela ne servait à rien. Donleavy nous avait démasqués.
Nous étions des femmes et des hommes à tout faire, des servantes ou des lavandières, et aspirer à quoi que ce fût de plus ambitieux était de notre part grotesque et présomptueux.
(P. 217)
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Aller à l'église dans ce brouillard d'épuisement? Ne pas rester chez soi et allonger ses os torturés sur un lit de plumes? L'idée me vint que mon peuple pouvait bien être une race de masochistes et que, non seulement c'était notre destin de vivre la vie la plus dure, mais que ça nous plaisait ainsi.
(P. 150)
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La femme noire du Sud qui élève des fils, des petits-fils et des neveux a ses cordes sensibles rattachées à un nœud coulant.
Toute dérogation à la routine risque d'annoncer pour ses enfants d'abominables nouvelles. C'est pourquoi, jusqu'à la présente génération, les Noirs du Sud pouvaient se compter parmi les ultraconservateurs améri-cains.
(P. 140)
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Le don d'endurance des enfants naît de leur ignorance de l'alternative.
(P. 139)
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Il me relâcha juste assez pour m'arracher ma culotte puis il me tira plus violemment encore contre lui. En tournant le bouton de la radio plus fort, trop fort, il m'avertit :
— Si tu cries, je te tue, et si tu mouchardes, je tuerai Bailey.
Je vis bien qu'il était sérieux. Je ne comprenais pas pourquoi il voulait tuer mon frère. Ni lui ni moi n'avions rien fait. Et puis...
Et puis, il y eut la douleur. Une rupture et un déchirement qui mettent les sens eux-mêmes en lam-beaux. Le viol d'un corps de huit ans, c'est l'histoire de l'aiguille qui cède parce que le chameau ne le peut pas. L'enfant cède parce que son corps le peut et que l'esprit du violeur ne le peut pas.
(P. 98)
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Je lisais plus que jamais et regrettais de ne pas être née garçon. Horatio Alger était le plus grand écrivain du monde. Toujours braves, toujours vainqueurs, ses héros étaient toujours des garçons. Je pouvais acquérir les deux premières vertus, mais devenir un garçon serait sûrement difficile sinon impossible.
(P. 95)
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Mais quelles sont les mères et les filles qui se comprennent ou ont simplement un peu de sympathie pour leur manque réciproque de compréhension ?
(P. 87)
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Bien que la générosité des Noirs fût permanente, elle obligeait toujours à un sacrifice. Ce que donnaient les Noirs à d'autres Noirs était très probablement aussi désespérément nécessaire au donateur qu'au bénéficiaire. Donner ou recevoir devenait de ce fait un échange plein de richesse.
(P. 66)
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Si grandir est pénible pour une petite fille noire du Sud, être consciente de sa non-appartenance c'est la rouille sur le rasoir qui menace sa gorge.
C'est une insulte superflue.
(P. 14)
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