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Critiques de Mayalen Goust (322)
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Au nom de Catherine

Ce second tome est décevant. Le tome 1 « La guerre de Catherine » est un très bon livre s'appuyant sur des faits réels (la maison de Sèvres, Pingouin et Goeland, Kangourou, le mime Marceau ont réellement existé, c'est tiré de l'histoire de la mère de l'autrice).

Dans ce 2ème tome, Catherine devient une super héroïne. Elle défend l'homosexualité, le féminisme, lutte contre le racisme… Des sujets importants à notre époque. L'histoire, au départ sur la guerre de 39-45 et l'antisémitisme s'éparpille..

Pour ma part, je pense que le tome 1 aurait suffit et qu'il n'y avait pas besoin d'écrire cette suite qui a changé mon avis sur les deux tomes.

Faustine
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Au nom de Catherine

A l’intérieur de cette couverture assez enfantine se niche un roman fictif d’une profonde justesse. L’héroïne de l’histoire, Catherine-Rachel, juive(orpheline suite à la Seconde Guerre mondiale) va nous embarquer dans sa vie. Et pas n’importe quelle vie, en effet cette jeune fille pleine d’ambition rêve juste de pouvoir vivre à travers la photographie. Dans ce roman on comprend la difficulté d’être une femme dans un milieu exclusivement masculin...L’auteure, à la fin dit s’être inspirée de la vie de sa propre mère ce qui le rend d’autant plus concret et révélateur. J’ai vraiment apprécié me plonger dans ce livre qui m’a fait rire, réfléchir, hausser les sourcils, choquer par les atrocités évoquées car il relate des faits historiques : loi sur la ségrégation par exemple. Des éléments dit-elle étaient bien réels d’autres sont de «pure fiction». Le livre se lit d’une manière agréable, les éléments s’enchaînent tout en nous tenant en haleine, comme si l’ont participé activement aux scènes évoquées ce qui provoque nombre de sentiments. Une multitudes de thèmes sont traités en lien avec cette société des années cinquante (homosexualité, racisme, communisme, capitalisme…). De plus, nous pouvons tirer une réelle leçon de ce livre : malgré les éléments des années cinquante environ, certaines luttes doivent être poursuivies et cela nous rappelle que nous n’en avons pas terminé…

-em-
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Au nom de Catherine

C'est l'histoire de Catherine. Elle veut devenir journaliste mais, étant une femme, ce n'est pas facile. Elle va aller en Allemagne, à New-York, à Paris. Va-t-elle réussir à devenir journaliste au même titre que les hommes ?



J'ai bien aimé ce livre car il parle de pleins de sujets différents : la guerre, le racisme, l'inégalité homme/femme. Je trouve que l'histoire est très réaliste, elle raconte bien ce qui s'est passé.

Un super livre qui parle du racisme, l'inégalité homme/femme, la guerre… Je le recommande à 100% !!!

(Erine)
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Au nom de Catherine

En commençant à lire "Au nom de Catherine", j'étais plutôt mitigé par rapport à la longueur du livre, j'avais peur que le livre me lasse assez rapidement, mais finalement, j'ai trouvé l'histoire plutôt pertinente, malgré le début où j'ai eu du mal à m'y attacher.

J'ai beaucoup aimé suivre Catherine, dans son évolution dans la photographie.

L'auteur a très bien su décrire ce que Catherine ressentait lorsqu'elle , Jeannot et les enfants sont à la frontière Allemande et qu'on vérifie leurs passeports.

Certaines problématiques sont très bien abordées comme le racisme subit par Mavis, le sexisme que subit Catherine, ...
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Les Colombes du Roi-Soleil, tome 1 : Les co..

Connaissant le livre j'ai voulu lire la bd, j'ai beaucoup aimé. On retrouve les demoiselles de Saint-Cyr en version bande dessinée, l'histoire est la même bien sûr mais cela change du roman. Une autre façon de découvrir ou redécouvrir cette série de romans.
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Au nom de Catherine

Cassie : Ce livre raconte l'histoire d'une jeune juive qui rentre à l'endroit où elle a grandi. Elle rentre après la seconde guerre mondiale. Elle adore la photographie et commence un travail de photographe-reporter . Mais vu que c'est une femme de nombreuses opportunité se referment sur son passage. Elle se rend en Allemagne avec Mavis, une chanteuse noire qui va bouleverser sa vie. Catherine va prouver que peut importe notre couleur, nous sommes tous égaux.



Je n'ai pas du tout aimé ce livre car je l'ai trouvé ennuyant.
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Au nom de Catherine

Louna : Catherine, une jeune photographe-reporter retourne à la maison des enfants après la fin de la guerre. Elle multiplie les petits travails puis s'installe à Paris dans un lieu nommé la Ruche. Mais un évènement va changer sa vie : son rêve se réalise en fin.



Je n'ai pas aimé ce livre. Je n'aime pas le côté historique, ce dernier manque d'actions et de suspens. Malgré cela, il reste émouvant, il nous fait réfléchir sur la différence que certaines personnes font entre les personnes alors qu'on est tous les mêmes.



Anonyme : C'est l'histoire d'une jeune juive, et de la maison des enfants de Sèvres qui l'a vu grandir après la seconde guerre mondiale. Deux gérants proposent de chercher un travail, elle trouve sa voie avec la photographie. Plus tard elle rend compte des préjugés. Catherine se lance dans une entreprise pour dénoncer les combats qui lui tiennent à coeur. Elle a l'espoir que les allemands ne sont pas tous des monstres.



Ce que je n'ai pas aimé dans ce roman c'est que c'est beaucoup répétitif et l'histoire n'est pas très développée.
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Alicia : Prima ballerina assoluta

Alicia Alfonso ou la prima ballerina assoluta fut une grande danseuse classique cubaine. Ces deux termes peuvent paraître aux antipodes, et pourtant...



A travers son destin de jeune danseuse étoile puis celui d'une autre jeune fille à notre époque (Amanda), la journaliste et la dessinatrice de cette bande dessinée retracent non seulement une courte biographie de la danseuse mais aussi l'histoire de Cuba après la fin du régime de Batista. Que ce soit à travers le destin de la première ou de la seconde, le lecteur est mis face à la souffrance d'un peuple qui, pour la plupart, est pauvre et pour qui l'accès à la culture est limité.

Le destin et la carrière d'Alicia Alfonso n'ont donc pas été qu'un enjeu artistique, mais aussi politique. En effet, l'auteure nous montre comment le régime castriste s'est emparé de cet art à des fins nationalistes : que ce soit pour "éduquer les masses" ou construire l'idéologie de la "cubanidad" - avec plus ou moins de complaisance. L'auteure montre aussi avec un certain humour comment la figure de l'artiste a été "récupérée" par les institutions religions pour raviver une fierté nationale et une tradition plus "folklorique" qui avait été interdite pendant un moment. Un héritage qui , visiblement, perdure de nos jours.



Les deux portraits de personnages sont des jeunes femmes qui luttent dans un pays avec une culture plutôt machiste et qui luttent pour exercer leur passion malgré des accidents de la vie.



C'est un aspect de l'histoire cubaine que j'ignorais totalement, et en cela je suis contente de l'avoir découvert, d'autant plus que les graphismes tout en finesse et gracieux alternent les couleurs à merveille (le chaud, le froid et la rencontre des deux) pour illustrer le propos. En revanche j'ai regretter de ne pas avoir davantage d'explications sur le contexte historique et social.



Ceci dit, cela m'a donné l'occasion de chercher par moi-même davantage d'information sur cette artiste décédée en décembre 2020, dans un domaine réputé si fermé. On peut donc considérer que c'est du bon boulot de la part des auteures !
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Au nom de Catherine

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Lisa et Mohamed

Avant dernière lecture dans le cadre du prix « Bulle des lecteurs », un album paru en avril 2021 et qui m’avait échappé…



Lisa est étudiante et a du mal à trouver un logement. Nicolas lui propose de loger chez son père Mohamed qui vit seul et qui a besoin de compagnie. Va alors se mettre en place une relation d’abord difficile jusqu’au jour où Lisa découvre par hasard des cassettes audios… Mohamed y raconte sa vie.



Une vie de harki, c’est-à-dire d’algérien de naissance qui a travaillé pour l’armée française pendant la guerre d’Algérie. Le récit mêle habilement le présent et les flash-backs, n’occultant pas l’horreur de la guerre et ne posant jamais de jugement sur les comportements des uns et des autres.



Le dessin de Mayalen Goust est doux, beau et vient contrebalancer les douleurs, les combats, le rejet… Les paysages algériens sont superbes et les relations entre les 2 personnages principaux sont subtilement dépeintes…



Au final un très bel album qui a le mérite d’affronter un pan douloureux de notre histoire d’une façon habile et douce. Une réussite !



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Lisa et Mohamed

« Tout le monde t’en voudra. Les Algériens, les Français… même les harkis t’en voudront. »

Lisa étudie à Paris et souhaite devenir journaliste. La pénurie de logements étudiants la contraint à accepter de partager le logement d’un vieil homme afin de lui tenir compagnie. Elle aura sa propre chambre et pourra dîner avec lui de temps en temps mais aussi devra prévenir son fils en cas de nécessité.

Ce vieil homme s’appelle Mohamed, il était maçon, mais ça, c’était sa vie en France, son activité... Auparavant, en Algérie, il aimait courir d’un village à l’autre avec ses cousins dans l’insouciance de leurs vingt ans. Mais un jour, avec la seule intention de défendre ses proches des attaques de fellagas, il avait accepté de devenir guide et traducteur pour les Français ; il était devenu harki et, dès lors, porteur de cette tache indélébile qui le marquera toujours quarante ans plus tard.

Il y a beaucoup de douleur contenue en Mohamed comme en Lisa. Le premier qui sait sa chance et sa malédiction. Sa chance d’avoir rencontré Louise alors qu’il avait été interné dans un camp au retour d’Algérie ; elle est devenue sa femme. Et sa malédiction d’avoir travaillé pour les Français pendant la guerre d’indépendance. Les sentiments de rejet et de peur ne l’ont jamais quitté.

Lisa, quant à elle, est une jeune et jolie métisse de mère guadeloupéenne et de père absent et inconnu ; c’est sa névrose. Pour combler ce manque, elle cherche et se documente ; le journalisme est sa voie et sa rédemption.

LISA ET MOHAMED est un album sur les détresses existentielles et les blessures émotionnelles telles que le rejet ou l’abandon, l’humiliation, la trahison ou l’injustice ; ces problèmes rencontrés dans l’enfance et l’adolescence qui ouvrent en nous des brèches si profondes que le traumatisme engendré nous hante encore à l’âge adulte.

Comment se remettre des actes innommables entrevus ou commis, comment se débarrasser des peurs ainsi chevillées au corps et à l’esprit, comment apprendre à se réconcilier, comment pardonner, comment apprendre à revivre (ensemble) ?

Quant au dessin de Mayalen Goust, il est sensible et pudique et convient tout à fait au récit de Julien Frey. Déjà bien connue en tant qu’illustratrice pour les éditions pour la jeunesse - ses productions étaient malicieuses, féériques, énigmatiques, poétiques - on lui reconnaîtra dorénavant de nouvelles compétences.

C’est un bel exemple d’ouverture d’esprit et d’humanisme. Plus que jamais, on en a besoin !

« On était trois cousins. Tayeb, Amine et moi. On courrait tout le temps… »
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Alicia : Prima ballerina assoluta

Dans cette BD, je découvre l'histoire d'Alicia Alonso, qui a fait du ballet une discipline populaire à Cuba alors que Che Guevara était au pouvoir.

Sur le principe, je comprends qu'elle ait voulu rester dans son pays et ce qu'elle a accompli est fort. Mais - parce que, oui, il y a un mais- si elle était vraiment comme on la voit avec son mari... c'était une mégère.

Malgré cela, ou plutôt, pour cela, je trouve que la nuance dont ont fait preuve les autrices rend le récit plus crédible, plus impartial.

J'apprécie découvrir un autre mode de vie, puisqu'à travers, Amanda, apprentie ballerine, nous pouvons voir les conditions de vie à Cuba.

Maintenant, le point fort selon moi : les illustrations, leur rendu, leur texture, la technique utilisée me plaît particulièrement, les personnages sont réussi, et je trouve les âges bien retranscrits.
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Alicia : Prima ballerina assoluta

A travers le destin incroyable d’Alicia Alonso, prima ballerina assoluta, vous plongez dans le coeur de la politique de Castro à Cuba. Le récit passant d’une époque à une autre est amené avec finesse, et les dessins de danseuses sont d’une infinie poésie.



« Alicia prima ballerina assoluta » de Eeilen Hofer et Mayalen Goust est un roman graphique au style raffiné. A l’image de la grâce des danseuses dont cette BD dépeint la vie, les illustrations sont aériennes, subtiles, tout en douceur… et Pourtant le tableau de la société cubaine de 1959 à 2011 est loin d’être idyllique. Si la santé et la culture pour tous sont au coeur de la Révolution cubaine, les conditions de vie précaire, la peur de la délation sont aussi pointées du doigt. Eilen Hofer (scénariste) et Mayalen Goust (dessinatrice) ont su trouver le juste équilibre pour ne pas tomber dans la dénonciation d’une époque ou le fanatisme aveuglé.

Il est question ici de danse, mais aussi beaucoup de politique, de restriction, de discipline, de rationnement, etc.



Mayalen Goust donne vie à ces parcours qui s’entremêlent à travers des illustrations d’une grande finesse, son trait souple et assuré sublime les postures des danseuses. Je suis sous le charme !
Lien : https://www.unlivredansmaval..
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Les Colombes du Roi-Soleil, tome 3 : Charlo..

Troisième tome de la saga des colombes du roi soleil où l'on suit Charlotte qui va s'embarquer dans une drôle d'aventure, à bord d'une malle, d'un bateau, de l'Orient, un ouvrage très mouvementé, toujours avec de très beaux dessins, des couleurs idéalement choisies. Une bonne lecture même si finalement il se passe peut-être trop de chose qui rend la lecture un peu lourde.
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Les Colombes du Roi-Soleil, Tome 2 : Le sec..

On repart à l'époque du Roi Soleil, probablement l'une de mes période préférée. Ici on suit l'histoire de Louise qui débarque à Versailles et qui tente désespérément de savoir ce qui est arrivée à sa mère et où son ses origines. J'ai passé un bon moment avec ce tome, les dessins sont toujours aussi jolis, c'était une histoire assez prenante, un peu longue cependant mais un bon moment passé.
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Lisa et Mohamed

Lisa, une étudiante qui souhaite devenir journaliste sans moyens est à la recherche d'un logement à Paris pour préparer ses concours. Par un jeu de relation elle va faire la rencontre de Mohamed, retraité et surtout ancien Harki. Elle s'installe chez lui, dans une chambre qui était le bureau de l'épouse de Mohamed, Louise.

Si leur cohabitation s'avère difficile dans les premiers temps, Mohamed ayant son caractère et ses habitudes, ils finiront pas s'apprivoiser. Lisa apprend le passé de Mohamed, elle ne savait pas ce qu'étaient les Harkis, sa curiosité la poussera à s'informer et à questionner son hôte sur son passé.

Il finira par se prêter au jeu des confidences bien que Lisa en apprenne plus par un autre moyen...



Le témoignage du personnage de Mohamed est poignant et met en lumière une partie sombre et complexe de l'histoire de France et de l'Algérie.

Sans être manichéen le récit nous plonge dans le contexte de la guerre d'Algérie, les exactions commises des deux côtés (Harkis/FLN) sont présentées sans tabou. L'armée française bien qu'égratignée au passage (avec la représentation de son racisme systémique de l'époque notamment) n'est pas non plus diabolisée. Ce qui montre encore que le but n'est pas de désigner des méchants mais de raconter et mettre en lumière une partie de de l'histoire "dérangeante" souvent mise sous le tapis. Faire d'un harki le personnage principal de cette BD aussi finement est une forme de travail de mémoire totalement réussie.



Concernant le graphisme de cette BD se dégage une douceur dans les couleurs (alors que le récit est parfois lourd ou dur), quelques pleines pages viennent aérer le déroulé. On navigue dans une alternance de décors entre le Paris d'aujourd'hui (2010 dans l'histoire) et les paysages d'Algérie de fin 1950, début 1962 parfaitement exécutés.



Pour résumé j'ai autant apprécié le récit ni plombant, ni didactique, que les illustrations. Cette BD est une réussite et est à mettre entre toutes les mains !
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Les Colombes du Roi-Soleil, tome 1 : Les co..

A Saint Cyr, pensionnat crée par Mme de Maintenon pour des jeunes filles nobles et pauvres, les occasions de se divertir sont bien rares. Lorsque Racine écrit pour elles une pièce Esther qu'elles devront jouer devant un public choisi dont le Roi Louis XIV, l'excitation est à son comble.

Louise remarquée par le Roi semble cacher un secret.

Belle adaptation en B.D des volumes d'Anne-Marie Desplat-Duc.
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Lisa et Mohamed

Ce très bel album de BD évoque les traumatismes peu connus de la guerre d'Algérie.

Le scénariste Julien FREY met en scène Lisa, jeune étudiante qui se destine au journalisme. Elle prend une chambre à Paris chez Mohamed pour veiller un peu sur lui en échange d'un logement.

Veuf et bourru, le vieil homme est un ancien harki, un supplétif de l'armée française en Algérie. Il a aidé les colons français lors de la guerre, et a été expulsé vers la France, tout comme les « pieds noirs », au moment des accords d'Evian en 1962…

Leur rencontre va être l'occasion d'une découverte pour la jeune femme et du nécessaire devoir de mémoire à mener pour les deux protagonistes. Cet album aborde avec sensibilité la question encore douloureuse du sort réservé aux anciens harkis.

Ces algériens de souche ont oeuvré, mais pas forcément combattu, en faveur de l'occupant français. le lecteur apprend leur destin, victimes d'un non-choix et de circonstances de terrain, le cas de conscience que leur engagement a posé et comprend le sentiment de traîtrise et le pardon impossible des autres.

Le scénario ne laisse rien de côté et n'esquive aucune des exactions commises de part et d'autre par les combattants. Ainsi la torture via la gégène ou les exécutions et les mutilations ne sont pas passées sous silence.

Le découpage des scènes et la variété de taille des vignettes permet des pauses, des retours en arrière et des changements de rythme qui portent le lecteur.

Le récit est délicatement illustré par un dessin réaliste et un magnifique travail sur la couleur délavée et lumineuse de Mayalen GOUST pour souligner l'humanité derrière les souffrances de cette guerre d'Algérie, rarement abordée en BD.

Cet album est didactique mais aussi mémoriel et apaisé pour témoigner de ce pan d'histoire récente, dont beaucoup d'aspects sont encore passés sous silence.



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Au nom de Catherine

Le rêve américain d'une jeune photographe.



C'est l'histoire de Catherine, une jeune juive qui retourne à la maison des enfants de Sèvre, où elle a grandi. Les deux gérants vont lui dire de trouver un travail en rapport avec sa passion qui est la photographie. Elle débutera alors sa carrière mais le fait qu'elle est une femme va lui fermer de nombreuses portes.



J'ai apprécié de lire ce roman même s'il était un peu long. Ce roman est intéressant, il parle de l'après-guerre, de la ségrégation et dénonce les inégalités hommes femmes.



Le passage page 70 m'a fait pleurer. Etienne va envoyer une lettre à Catherine où il lui fait part de son ressenti sur leur relation. Il lui dit qu'il sait qu'elle ne reviendra pas le voir à Riom et que lui n'a pas le courage de quitter ses proches pour venir la voir. Il lui souhaite de réussir ses projets et de trouver quelqu'un qui lui s'accorde mieux à son style de vie. Il lui dit qu'ils resteront amis et qu'ils doivent prendre des chemins différents.
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Au nom de Catherine

Le livre « Au Nom De Catherine » est un livre datant de 2020 , c’est un roman écrit par Julia Billet , œuvre aimé par le public. L’éditeur est l’école des loisirs.



Le livre est un roman parlant principalement de féminisme , d’après-guerre , de photographie ainsi que de l’évolution franco-allemande. C’est un livre rempli d’action et de moment émouvant.



Dans ce roman, nous retrouvons Catherine Rachel , une jeune femme juive, ayant grandi à la maison des enfants de Sèvres avec un couple de résistant du nom de Goéland et Pingouin qui l’ont cachés durant la seconde guerre mondiale. Catherine va essayer de vivre avec Etienne dans la province, mais elle va revenir à Paris pour réaliser sa passion , son rêve : la photographie.



Quand elle va revenir , elle va de nouveau se lier d’amitié à Jeannot , tout deux à la recherche de Sarah. Catherine Rachel va déménager à la Ruche dans le 15 ème. Elle va y rencontrer Max Ernst.



Elle va réaliser des reportages pour l’Humanité , après ses quelques reportages , elle va devoir travailler à la presse féminine et va partir aux Etats-Unis pour les mouvements du droit civique.



Durant son voyage, elle va vivre beaucoup d’aventure et va rencontrer beaucoup de personnes tels que Mavis, une chanteuse noire américaine qui a fuit les USA pour la France. Elle va découvrir le féminisme avec Simone De Beauvoir. Catherine va se rendre en Allemagne pour montrer que les Allemands ne sont pas tous mauvais.



Ce livre est livre qui peut intéresser n’importe quel public.



Voici quelques citations qui m’ont plu, « La paix ne peut venir que de si nous la faisons avec nous même et avec ceux que nous voyons comme ennemis » et enfin « Vous avez été victime de la folie des adultes et la seule façon d’en finir est de se côtoyer , se connaître se rencontrer de s’aimer »

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