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Critiques de Mayalen Goust (322)
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Au nom de Catherine

Je trouve que le livre est trop long. C'est pour ça que je ne l'ai pas lu en entier et aussi car il m'a pas plu.

Jade
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Au nom de Catherine

C'est l'histoire de Catherine qui retourne à Sèvre où elle a vécu.

J'ai apprécié ce livre parce que c'était facile à lire même si l'histoire est longue. C'est un roman assez intéressant qui dénonce les injustices et les inégalités entre les hommes et les femmes.

Tom B.
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Alicia : Prima ballerina assoluta

Dans un Cuba entre 1960 et 2010 environ, trois destins se croisent. Trois femmes, trois vies une même passion: la danse.

L'une au destin incroyable qui sera le modèle de toutes les danseuses de Cuba. Une autre devenue mère et qui rêve maintenant pour sa fille. Et la dernière, cette jeune fille, élève à l'école de danse, qui ne souhaite qu'une chose, ressembler à la prima ballerina assoluta.

L'histoire est très bien faite, on à accès à ces trois destins en parallèle jusqu'au moment où ils vont se croiser. Entre concurrence et blessures la jeune danseuse parviendra t'elle à réaliser son rêve ? et la prima ballerina, qu'est-elle devenue ?

En tant qu'ancienne danseuse j'ai forcément aimer ce roman graphique. Les illustrations sont vraiment jolies. Néanmoins j'aurai aimé avoir plus d'illustrations sur des temps de danse.
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Au nom de Catherine

C'est l'histoire d'une jeune femme prénommée Catherine qui retourne à la maison de Sèvres où elle a grandi un moment de sa vie. Elle souhaite exercer un métier en rapport avec sa passion qui est la photographie.





J'ai apprécié ce livre parce que c'était facile à lire même si l'histoire est longue. c'est un roman assez intéressant qui dénonce les injustices et les inégalités entre les hommes et les femmes.
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Au nom de Catherine

La jeune Catherine a grandi dans la Maison des enfants de Sèvres où Goéland et Pingouin, un couple de résistants, l'ont cachée durant la seconde guerre mondiale. En grandissant elle a tenté de vivre avec Étienne mais est revenue à Paris pour exercer sa passion: la photographie. Grâce à ce métier, elle va vivre d'inoubliables aventures.



J'ai bien aimé ce livre car l'histoire était intéressante. Il montre les injustices et l'après guerre. Les personnages sont vraiment bien et la construction du récit également. Les personnages voyagent ce qui nous permet de découvrir les pays d'après-guerre, ainsi que des injustices qui existent toujours.



Emilie R.







Catherine et ces aventures !

Catherine, une jeune femme photographe va essayer de faire changer les choses durant l'après guerre. grâce a ses rencontres Catherine va vivre pleins d'aventures au près de par exemple : Simone DE BEAUVOIR.



J'ai aimé cette lecture, elle était très intéressante.

au cour de cette lecture, grâce à Catherine j'ai appris pleins de choses sur des personnes historiquement connues.

c'est pour cela que j'ai aimé lire ce livre.

Au début de l'histoire j'ai eu du mal à me retrouver avec tout les personnages, mais au fils de l'histoire j'ai sus savoir qui était qui.

Je vous conseil cette lecture car dès le début du livre on est dans le vif de l'action

CharlotteS
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Vies volées : Buenos Aires, Place de Mai (BD)

Buenos Aires, à la fin de XXe siècle. Mario et Santiago veulent faire des tests ADN pour savoir s'ils sont un des bébés arrachés à leurs mères pendant la dictature et placés dans des familles proches du régime militaire.

Très bon roman graphique qui traite du combat des grands-mères à la recherche des bébés volés. L'histoire de Matz est prenante, joliment illustrée par Mayalen Goust, au trait naïf et délicat.
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Alicia : Prima ballerina assoluta

Un beau roman graphique sur la danseuse Alicia Alonso. Des passages de la vie de la ballerine touchant de près l'histoire de Cuba s'intercalent avec le parcours d'Amanda, personnage contemporain fictif. Jeune danseuse en devenir, Amanda vit dans un Cuba où la prima ballerina est adulée telle une sainte.



Visuellement ce livre est magnifique, les dessins sont d'une grande qualité. J'ai beaucoup aimé ce livre mais je lui attribue 4 étoiles car j'aurais apprécié aller un peu plus loin dans l'histoire.

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Alicia : Prima ballerina assoluta

Avant même de commencer cette bande dessinée, de savoir de quoi elle traitait, j'ai craqué pour ses dessins. Rien qu'en la feuilletant, j'ai été charmée par le coup de crayon et cette palette de couleurs magnifique !



Pour l'histoire, ce fut un peu différent. Je m'attendais à lire une biographie sur Alicia Alonso, la prima ballerina assoluta qui a séduit Cuba, alors que finalement pas vraiment. L'autrice a fait le choix de mêler son histoire à celle d'Amanda, une jeune ballerine qui rêve de suivre les pas d'Alicia, mais aussi à celle de Manuela, danseuse déchue, et de plusieurs autres personnages. Et pour moi le problème est là : il y a trop d'histoires différentes, si bien qu'aucune n'est vraiment poussée à fond. On se perd dans les dates et les événements.



Je trouve cela vraiment dommage car il a un potentiel énorme. L'histoire d'Alicia Alonso est vraiment incroyable. Malgré sa cécité, elle n'a jamais arrêté de danser et mis cette discipline sur un piédestal à Cuba. Mais derrière cette ascension, se cache aussi des enjeux politiques. Proche de Fidel Castro, Alicia a longtemps était utilisée comme outil de propagande. J'aurais tellement aimé quelques pages de plus pour en apprendre davantage sur elle !



Je suis donc partagée sur cette lecture. D'un côté c'est sublime, coloré à l'image de La Havane, rythmé comme un ballet. De l'autre, il manque de matière pour vraiment contextualiser et mener à bout les histoires entrecroisées de ces trois danseuses.
Lien : https://mangeonsleslivres.bl..
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Lisa et Mohamed

Lisa, une jeune étudiante parisienne, refusant de vivre à deux dans le 16m2 de son copain, trouve à se loger dans un grand appartement grâce à Nicolas qui cherche quelqu’un pour s’occuper à condition de Mohamed, son père, un ancien harki.

Au début, Mohamed voit d’un assez mauvais l’œil l’intrusion de cette jeune femme mais elle l’apprivoise petit à petit en lui faisant raconter son histoire pendant la guerre d’Algérie où il fallait choisir son camp pour survivre. Il fut ainsi séparé et fâché à mort avec son cousin avec qui il avait passé une enfance heureuse.

Par le biais de cassettes enregistrées dans les années où Mohamed était avec Louise, sa femme qui lui apprit le français, à lire et à écrire, mais a aussi essayé d’enregistrer son histoire pour en faire un livre – car Louise voulait être écrivain-, Lisa qui les trouve par hasard, va s’intéresser de près à l’histoire de Mohamed et celle des harkis. On apprend que l’Histoire et notamment pendant la guerre d’Algérie a entraîné les Algériens dans un camp ou dans l’autre sans souvent leur laisser le choix mais, ce qui est plus grave, cela les a montés les uns contre les autres mais lorsqu’ils étaient très proches. C’est donc le cas du cousin Amine et de Mohamed.

Le récit fonctionne sur plusieurs plans représentant des époques différentes : en 1962, pendant la guerre d’Algérie et en Algérie, à Paris dans les années où Nicolas est enfant, je dirais les années 70 et de nos jours mais dans un passé proche vu les écrans cathodiques des ordinateurs, je dirais dans les années 2006-2007.

C’est une très belle histoire illustrée comme j’aime : avec des traits très fins pour les visages et des décors très réalistes des rues de Paris. La fin m’a ému.

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Lisa et Mohamed

Une BD parfaite pour comprendre un peu mieux l'histoire des harkis, ces Algériens qui ont collaboré avec la France durant la guerre d'Algérie. Quand ils ont gagné leur indépendance, les Algériens ont considéré les harkis comme des traîtres à leur nation. Il y a eu alors beaucoup de massacres, surtout que la France, qui avait promis d'accueillir et de protéger tous les harkis, est revenu sur cet accord en 1962. Ben oui, fallait pas faire entrer trop d'algériens en France. Imaginons que des non harkis en profitent pour s'installer en France. Une politique d'immigration que l'on connaît bien.

Aujourd'hui, certains harkis ne peuvent pas retourner en Algérie, d'autres ont pu, ainsi que leur famille, dans des conditions plus ou moins difficiles. Et les harkis qui sont restés au pays ont dû faire profil bas. Une loi de 1999 rappelle que « perdent leurs droits civiques et politiques, conformément à la loi en vigueur, les personnes dont les positions pendant la révolution de libération nationale ont été contraires aux intérêts de la patrie et ayant eu un comportement indigne. »'



Une BD qui touche, donne envie d’en apprendre plus et d’éclairer un pan de l’histoire dont on ne parle pas assez.
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Alicia : Prima ballerina assoluta

Entre 1959 et 2011, les vies de ces trois femmes se croisent et se recroisent, nous offrant une formidable plongée dans les rues de La Havane, une immersion dans le régime castriste et son climat social. Bravo au dessin délicat et inventif de Mayalen Goust !
Lien : https://cnlj.bnf.fr/fr/conte..
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Lisa et Mohamed

(LX971) Un très bel album, délicat et sensible, sur les traumatismes de la Guerre d'Algérie et le drame des harkis. A travers la rencontre improbable entre Lisa, une étudiante dont la mère est Guadeloupéenne, et un vieil Algérien qui l'héberge à la demande de son fils, on découvre peu à peu le passé trouble de Mohamed et surtout son quotidien fait de silences et de paranoïa. Une peinture très juste sur cet héritage colonial français et sur le traitement infligé aux Harkis par l'Algérie indépendante mais aussi la France, ingrate et amnésique. Par ce court récit, on perçoit comment une guerre d'indépendance, comme une guerre civile, provoque des drames personnels et familiaux qui perdurent dans le temps. Oui en lycée.

(IK971) Une belle découverte qui évoque avec subtilité et sensibilité le drame des Harkis et les traumatismes de la Guerre d'Algérie. Les personnages bien campés m'ont touchée. Grand oui pour le Prix.
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Les Colombes du Roi-Soleil, tome 1 : Les co..

Dans cette saga nous suivons les profils de quatre jeunes filles arrivées à Saint-Cyr, lieu clos réservé aux filles. Chacune d’elles bien qu’elles aient passés beaucoup de temps ensemble, ont des caractères qui les mènera vers un futur différent. Louise de Maisonblanche, Charlotte de Lestrange, Isabeau de Marsanne et Hortense de Kermenet vont nous faire vivre à travers ces pages leurs aventures qui les enverront parfois bien loin, là où elles ne s’attendaient. Un retour vers le passé et la royauté sous le règne du Roi Soleil ou ces jeunes filles découvriront où leur destin va les mener. Des femmes fortes et courageuses qui se battront pour ce qu’elles veulent et qui obtiendront gain de cause grâce à des rencontres opportunistes. Des rêves de libertés, d’amours et de jeunesses pouvant parfois attiser les foudres à Versailles.



Jolie saga de bande dessinée qui est l’adaptation de la série de roman à succès du même nom, d’Anne-Marie Desplat-Duc, que j’avais d’ailleurs eu l’opportunité de rencontrer lors d’une séance de dédicaces. La saga de roman étant assez longue, j’ai préféré opter pour la version courte en BD et je n’ai pas été déçue car nous suivons le parcours de 4 femmes que j’ai trouvé fort courageuses.
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Alicia : Prima ballerina assoluta

(SC971) Les destins croisés d'Alicia, danseuse étoile cubaine qui fût au sommet de sa gloire dans les années 40, et d'une de ses admiratrices, Amanda, jeune danseuse cubaine qui rêve d'un destin identique, sur fond d'histoire cubaine avec un grand H. C'est un bel album, les planches de couleurs pastel sont magnifiques. Quelques difficultés parfois à suivre le cours de l'histoire, mais c'est un album qui aurait sa place dans notre sélection, niveau collège et lycée.

(LX971) Pas totalement convaincu par cet album. J'ai beaucoup aimé les dessins qui, sous des airs un peu "vieillot", fourmillent de clins d'oeils et trouvailles visuelles. J'ai bien aimé la peinture de la réalité sociale cubaine qui semble juste et sans manichéisme. le biopic m'a moins passionné, avec un récit parfois bavard (des longueurs à mon sens inutiles) et confus. Je suis donc mesuré sur l'intérêt pour nos élèves, même si, aux Antilles, un tel album se justifie d'autant plus. A voir pour le Prix.

(MAB971) Pas convaincue malgré la proximité.

(IK971) Un peu partagée sur cet album, le sujet, le graphisme prometteur est très attirant et certaines planches sont majestueuses mais effectivement le récit devient parfois confus, des personnages sont justes esquissés ce qui rend la compréhension au final ardue. A voir pour le Prix.
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Lisa et Mohamed

Cette bande dessinée déploie avec douceur et finesse la découverte du passé douloureux d’un individu, d’une communauté et d’un pays. En suivant le personnage de Lisa et sa curiosité, on découvre le secret qui pèse tant sur le personnage de Mohamed, un harki qui a tout perdu et qui n’a jamais obtenu le pardon. Il est constamment ramené à son passé, à une « faute originelle », que ce soit avec Bouteflika (dont la voix et la présence médiatiques marquent l’histoire) ou par les copains de bar (qui avaient choisi un autre camp et ne démordent pas de leur avis). À partir de ces confrontations, Mohamed dissimule son passé, une part de lui-même. Il n’en parle pas à son fils et ne tente pas de revoir les amis d’avant. Seul l’amour de sa femme disparue lui a permis de parler, de mettre des mots sur cela. Lisa accompagne Mohamed avec confiance et respect. La relation entre les deux êtres est très touchante, une profonde affection lie ces deux êtres. En filigrane de cette histoire, il y a la connexion entre les générations, entre deux statuts oubliés et mis de côté au sein de la société, les étudiants et les retraités. L’administration, partie visible du pays officiel, ne fait rien. La France n’a rien fait, et même menti, aux harkis. Peut-on la croire quand elle promet de résoudre la question du logement étudiant ? Ces points de dislocation sociale sont évoqués subtilement et à aucun moment, les auteurs ne font de raccourcis. Ils pointent les failles d’une communauté qui, engluée dans ses préjugés et ses fausses vérités, ne voit pas le présent.

Visuellement, cette proximité avec les personnages fonctionne par les couleurs dans lesquelles baignent les personnages. On quitte peu à peu le froid pour arriver aux couleurs chaudes, également associées aux souvenirs de l’enfance algérienne et de l’épouse de Mohamed. Les décors sont peu présents, quelques accessoires sortant du lot, situant les êtres dans une réalité assez précaire. Notre regard s’accroche rapidement aux visages, aux attitudes et aux gestes. Théo, l’amoureux impulsif qui veut tellement vivre avec Lisa. Lisa, la présence discrète d’une femme qui veut savoir pour comprendre. Mohamed, un homme au visage fermé à cause de ce passé.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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Alicia : Prima ballerina assoluta

L'histoire se déroule à La Havane. Nous suivons 3 femmes. Amanda, une jeune danseuse en devenir. Manuela, qui rêve de devenir danseuse classique mais en attendant elle travaille dans un cabaret et tente d'élever seule son fils. Et la grande Alicia Alonso, la célèbre prima ballerina assoluta, un titre désignant une ballerine considérée comme douée de talent exceptionnel.



Avant d'ouvrir ce roman graphique, j'ignorais tout de cette icône cubaine. Cette lecture apporte un portrait furtif mais intime de la célèbre danseuse Alicia Alonso. Sa jeunesse, sa consécration. Une belle découverte pour ceux qui ne connaisse absolument rien d'elle.



Le travail graphique et séduisant. Une finesse dans le trait et de la douceur dans la colorisation créer un tout harmonieux entre le récit et les illustrations.

Entre popularisation et récupération politique le ballet cubain devient un instrument de propagande.



Une histoire passionnante qui permet de découvrir les coulisses de l'école de ballet de la Havane et l'histoire de Cuba entre fiction et réalité.

Les prémices de cette ballerine dans un magnifique ouvrage.
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Au nom de Catherine

Au nom de Catherine de Julia Billet raconte la suite de l'histoire de Catherine, une jeune juive qui rentre à la Maison des enfants de Sèvres, l'endroit qui l'a vu grandir après la seconde guerre mondiale.



Arrivée sur place, les deux gérants lui conseillent de se trouver un travail en rapport avec sa passion, la photographie. Catherine commence alors un emploi de photographe-reporter. Le problème, c'est qu'être une femme est un frein à cet emploi et de nombreuses portes se ferment sur son passage. Catherine se rend très rapidement compte qu'il y a de nombreux préjugés qui existent toujours et que la guerre n'a pas servie à les arrêter.



Qu'à cela ne tienne, Catherine se lance dans une entreprise afin de dénoncer les combats qui ne manquent pas de lui tenir à coeur. La voilà donc à se rendre en Allemagne dans l'espoir de prouver que les allemands ne sont pas tous des monstres. En plus de ça, sa rencontre avec Mavis, une chanteuse noire va bouleverser sa vie à jamais et Catherine n'aura alors de prouver que peut importe notre couleur de peau, nous sommes tous égaux.



Bien qu'il s'agisse d'un roman, il n'est pas difficile d'imaginer les scènes écrites par l'autrice se dérouler dans la réalité. En effet, même au jour d'aujourd'hui, le racisme tient toujours une part importante alors il n'est pas difficile de croire que dans les années 1950, il était plus que présent.

Les lecteurs suivent avec plaisir les aventures de Catherine qui n'hésite pas à se rendre aux États-Unis pour prouver à quel point le racisme peut être désastreux pour le développement des enfants.

Un récit plaisant à lire malgré les thèmes difficiles que l'autrice aborde dans son roman (lutte pour le féminisme, racisme, homophobie...). Un pan de l'histoire qui doit avoir sa place dans la littérature de jeunesse.



Ce qui est intéressant avec le personnage de Catherine, c'est qu'elle est passionnée par la photographie et c'est la raison pour laquelle elle prend le parti de dénoncer les combats qui lui tiennent à coeur par le biais de sa passion. Catherine est une jeune femme qui se donne à fond pour ce qui compte pour elle.



En résumé, Au nom de Catherine est un roman qui vaut le coup d'œil et qui plaira aux lecteurs.
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Lisa et Mohamed

Mayalen Goust dans « Vies volées » racontait avec Matz au scénario le trafic des enfants volés et le combat des grands-mères de la place de mai en Argentine ; Julien Frey dans « l’œil du STO » donnait la parole à un vieillard qui dans les années 1940 avait dû faire son service de travail obligatoire en Allemagne. Tous deux s’associent cette fois pour évoquer une autre page historique méconnue et scandaleuse : le sort des harkis après l’indépendance de l’Algérie.

*

Paris au début des années 2000, Lisa jeune étudiante en communication ne trouve pas de logement en cité U et refuse d’habiter sans le studio de son petit copain car elle craint que la promiscuité mette à mal leur relation. Un ami de ce dernier, Nicolas, lui propose alors d’occuper gracieusement une chambre dans le grand appartement de son père. Elle devra en échange tenir compagnie au vieillard, Mohamed, qui se replie sur lui-même depuis qu’il est veuf. Les débuts de la cohabitation sont difficiles jusqu’au jour où la jeune femme découvre par hasard caché dans l’ex-secrétaire de la femme de Mohammed des cassettes audio qui racontent son histoire …

*

Alors qu’il existe une offre pléthorique sur les deux conflits mondiaux, peu d’albums de bande dessinée sont consacrés au sujet encore brûlant de la guerre d’Algérie. On se souvient bien entendu des derniers tomes des « Carnets d’Orient » de Ferrandez et du superbe « Azrayen » de Lax et Giroud où j’entendais parler pour la première fois des Harkis. Mais cet album de Goust et Frey a le mérite d’en faire son sujet central. A travers le personnage de Mohammed, ils nous rappellent le sort de ces algériens de souche, souvent employés comme guides ou traducteurs, qui ont travaillé pour l’Armée française et parfois combattu à ses côtés. Après les accords d’Evian, ils furent abandonnés à leur sort ou au mieux expulsés vers la France où ils furent parqués -et oubliés- dans des camps et quarante ans plus tard (au moment où se déroule l‘action principale de l’album), ils n’avaient toujours pas le pardon du président Bouteflika et par conséquent pas le droit de remettre les pieds sur le sol de leur terre natale.

*

Nul pavé didactique cependant, les auteurs mêlent au contraire habilement le présent (2000-2001) et les flash-backs grâce aux cassettes retrouvées puis aux confidences de Mohammed à sa jeune colocataire. Ce biais narratif crée une fluidité et nous donne, par ailleurs, l’impression que ces souvenirs nous sont directement rapportés. L’émotion qui nous étreint est ainsi augmentée. Nul manichéisme non plus : Mohammed n’a pas vraiment choisi de devenir harki mais il a commis des actions répréhensibles ; son cousin chez les fellagas n’agit guère mieux. Les auteurs racontent mais ne jugent pas. On comprend ainsi la difficile intégration de l’exilé et on compatit ; mais on perçoit aussi la difficulté du pardon des autres qui se sont sentis trahis. Tout est nuancé : le propos (qui souligne comment des amitiés a priori indéfectibles ont pu être brisées par le conflit) comme le dessin. Mayalen Goust emploie en effet un dessin aux pastels d’une grande douceur qui contrebalance l’âpreté du récit. Ses paysages algériens dans les tons ocres sont sublimes et la relation toute de pudeur qui se noue entre le vieillard et la jeune femme, elle-même métisse, est subtilement rendue grâce au jeu très expressifs des regards mis en place par la dessinatrice mais aussi grâce aux dialogues toujours justes et aux moments de silence très … parlants du scénariste.

*

Un très bel album sur un pan peu glorieux de notre histoire mais aussi une œuvre finalement optimiste : le vieux Mohamed reprend sa vie en main grâce à Lisa et cette dernière évite grâce lui de sombrer dans le fatalisme (elle est doublement discriminée en étant femme et métisse) et prend son avenir à bras le corps.

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Les Colombes du Roi-Soleil, Tome 2 : Le sec..

J'ai pu découvrir en image les aventures de Louise de Maisonblanche pour retrouver sa mère. On retrouve les principaux éléments de l'histoire, sans différence par rapport au roman.

J'aime l'aspect des illustrations, malheureusement, je trouve qu'elles ne résistent pas au plan rapproché : les visages sont souvent étranges, parfois disproportionnés.
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Lisa et Mohamed

Portés par l’histoire de Mohamed qui se confie à Lisa loin des discours politiciens, Lisa et Mohamed est une BD délicate et sincère qui illustre avec force la réalité du terrain subi par les Harkis depuis les accord d'évian, dans la lignée du très beau roman « L’art de perdre » d’Alice Zeniter .

Jugés comme traitres à leur patrie, les Harkis qui ont risqué la vie pour la France, ont fui l’Algérie – sous peine d’une mort certaine – en 1962 et, n'ont pas vraiment eu de considération en France et les Harkis sont toujours interdits de séjour sur le sol algérien.Après L’Œil du STO, l'an passé, Julien Frey continue son travail de mémoire des zones sombres de notre passé en abordant avec sensibilité cette question encore douloureuse aujourd'hui des harkis.



Un récit d'apprentissage et une rencontre entre deux générations que rien ne portait à se rencontrer, qui évite le didactisme et le manichéisme et qui pose la question de savoir quel camp choisir, cette sombre période de l’Histoire qu’on connaît finalement si peu à travers les manuels scolaires.



Le travail de cadre et de colorisation de Mayalen Goust démontre l'humanité et la puissance narrative du projet .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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