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Critiques de Megan Nolan (9)
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Plus jamais

L'auteure nous signe un premier roman époustouflant, le coté réalisme prend le reçu au coté fiction,

Nous avons la sensation que la narratrice, raconte un pan de sa vie.

, Nous faisons la connaissance du personnage principal, . Elle croise le chemin de Cioran et sa vie prend un autre chemin, le seul et l'unique personne avec laquelle , elle veut faire sa vie, vivre l'amour avec un grand A. Cioran l'inflammable, elle qui vivait depuis des années avec un mal être de son corps, cesse de s'alimenter, s''auto mutile, pour se rendre plus attrayante .

Elle se sent constamment comme une victime, un remise en question , de son être.

Cioran ne l'aide absolument pas, bien au contraire il se joue d'elle, et prend un réel plaisir, de la voir sombrer dans les méandres de la jalousie, voir de la folie, Pourquoi agir ainsi, veut -il punir son ex,

avec qui il a vécu un amour intense, une relation qui perdure, de nombreux messages échangés, se voient ils toujours; La narratrice, traque , cherche à comprendre, Elle tombe dans une relation toxique, obsessionnelle, destructrice, La narratrice dissèque avec brio , ce sujet bouleversant,

Comment sans sortir, comment se reconstruire, après cette descente aux enfers, le sexe, , la cigarette, l'alcool deviennent ses meilleurs amis , elle sombre dans un monde de désillusion, Parfois la roue tourne , le persécuteur devient la victime,

Je n'ai eu aucune empathie pour les personnages, le roman est d'une extrême noirceur. Nous connaissons les noms de tous les personnages, sauf elle, cela m'a un peu déstabilisé , La plume de l'auteur est sensible subtile, percutante et visuelle, La lecture est prenante te bouleversante, l'auteure met bien en avant le sujet d'un amour toxique,

Un roman qui nous laisse dans le questionnement, la narratrice est mise à nue, décrite sans tabou, elle est ses excès, veut- elle ou pas se sortir de cercle vicieux,

L'auteure termine son roman avec une pointe d'espoir, rien est impossible,

Ce roman est une découverte
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Plus jamais

Megan Nolan raconte une relation qui ronge ; elle achève de faire exploser ce qui implose depuis longtemps au sein de la narratrice, psychoses et douleurs tues. Avec une anti-héroïne parfois difficile à comprendre, l'autrice parvient malgré tout à se saisir de tant de malaises que chacune s’identifiera à la narratrice brièvement, même l’espace d’un mot (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/09/17/plus-jamais-megan-nolan/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Plus jamais

Un roman aux allures d’autobiographie ou d’auto-fiction.

« Comme si » l’autrice racontait quelques années de sa vie, consignées dans un journal. Les chapitres font alterner deux temporalités, un « pendant » et un « après » qui dissèque la situation avec un regard plus mature et distancié.

Une confession âpre, crue, à vif.



La narratrice trimballe ses blessures et sa soif d’amour. L’alcool et les corps masculins sont des consolations dont elle use et abuse.



Lorsque la jeune femme rencontre Cioran, sa vie prend une direction qu’elle aura du mal à maîtriser. Cioran est beau, mais il est froid.

Plus la jeune femme attend des marques de tendresse ou d’affection, plus Cioran lui tourne le dos. Sans violence, il s’écarte, s’éloigne, la laissant frustrée et démunie.

Loin d’être épanouissante, cette relation la ronge, la consume.



La plume de Megan Nolan est subtile et percutante. L’autrice dissèque avec l’acuité de celle qui les a ressentis, les psychoses et les douleurs tues, les doutes et les inquiétudes, les stratégies de protection ou d’accommodation à une situation par essence non-viable.



J’ai bien aimé, oui, mais pas autant que je l’espérais.

Toutes proportions gardées, je rapprocherais ce roman de Peinture fraîche, de Chloë Ashby.
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Plus jamais

Plus jamais raconte une relation amoureuse entre la narratrice et un homme, Ciaran. C'est une relation toxique : au début, la narratrice connait l'existence d'une ex qui la paralyse et la fascine. Son copain ne parvient pas à se dégager de cette ancienne relation. Mais le rapport s'inverse et sa dépendance à l'alcool et au sexe devient désagréable.

Une sorte de journal intime qui raconte son amour, son changement en quelque chose de clairement malsain. Elle décrit ses défauts mais aussi ceux de Ciaran, comme quelque chose essayant de s'équilibrer...

La narratrice est devenue de plus en plus antipathique, elle n'essaye pas vraiment de changer, sa dépendance augmente, la lecture était de moins en moins agréable. Les actions s'enchainent avec des détails malsains, elle essaye de se comprendre elle-même avec ses multiples dépendances mais ça reste brouillon. Je ressors un peu troublée et perplexe de cette lecture...

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Plus jamais

[Rentrée littéraire 2023 n°4]



Un livre inconnu, peu lu apparemment.

C'est dommage car ce livre est très intéressant.

Je l'ai lu en une journée.

Impossible à lâcher.

Peut-être parce que je l'ai vécu.

Un amour toxique, malsain, égoïste, destructurant.

Un homme beau certes mais que de l'extérieur.

Un "glaçon", qui rabaisse, qui met à son petit niveau la personne qui l'aime.

Car ceux qui rabaissent, sont en-dessous de nous puisqu'ils veulent nous rabaisser. C'est nous qui sommes tout en haut. Et ouais.

Elle boit beaucoup, trop, saoule en rentrant de soirée.

Elle se déteste depuis l'adolescence, son corps la dégoûte, elle se met en danger, elle se mutile, bref pas très équilibrée la petite dame.

Jeune, elle a environ 24 ans, elle tombe (c'est le cas de le dire...) amoureuse à la folie de Ciaran un très bel homme. Mais c'est tout.

Il revoit son ex, l'appelle, et vers Noël, il la quitte pour revivre avec son ancien amour.

La séparation la rend folle de douleur. De la vraie souffrance, intolérable, déchirante, abominable. Une souffrance quasi physique. Le cerveau en vrac incapable de faire quelque chose de sensé, à part s'auto-detruire.

Ils se remettront ensemble, elle jouera à la bonne petite femme docile, elle lui fera à manger, elle le comblera sans un merci, sans un regard de bienveillance.

Elle se tournera alors vers d'autres hommes, elle se salit un peu plus à chaque fois.



Un bel ouvrage très bien construit ; le récit alterne avec le présent pendant lequel elle regarde sa relation avec ce pervers narcissique avec plus de recul, de maturité, de clairvoyance, et une partie qui narre cette relation toxique.

Elle est si déséquilibrée qu'on a envie de lui conseiller une psychothérapie, ce n'est pas normal ni équilibrant de boire autant et de se mutiler.

Cette pathologie, car il s'agit bien de cela, me semble être un Etat-limite, seconde maladie mentale la plus grave après la schizophrénie.

Elle a besoin d'aide.

J'ai trouvé la fin un peu abrupte, j'aurai aimé plus de détails sur la séparation finale.

Beaucoup de réflexions très intéressantes, qui jonglent avec cette soif d'amour, même avec n'importe qui, du moment qu'elle ne soit pas seule affectivement.

Attention, ce livre n'est pas glauque comme on pourrait le penser, non, la fin est pleine d'espoir.

Attention à ces petits messieurs chères demoiselles.

Ils vous vendront du rêve.

Uniquement.







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Plus jamais

Il y a des bonnes raisons pour faire les choses et d'autres plus discutables.

Ainsi faire du sport par plaisir, équilibre de vie et se maintenir en bonne santé quoi de plus judicieux, mais en faire pour ne pas vieillir, aïe, on ne règle pas ses problèmes de fond ainsi et une fois la vieillesse survenue ?



Il en est de même pour Plus jamais et l'amour qui est au coeur de ce beau roman.



La narratrice qui n'a pas de prénom donc n'existe pas, n'en est elle même pas dupe à l'instar de ces deux exemples édifiants qu'elle nous raconte. Un cas classique d'érotomanie qui a pourri la vie de sa pénible cible simulacre de mariage compris, et cet autre quidam qui n'ayant pu sauver sa supposée mie de la tuberculose la momifia et l'installa dans sa chambre ou son salon.



La narratrice qui n'a pas de nom donc n'existe pas, n'existe qu ‘en aimant quitte à ce que le partage ne soit pas équitable ou/et en étant aimée physiquement quitte à donner dans la nymphomanie, fricoter avec n'importe quel plouc et accepter de quoi faire verdir les adeptes me too.



De 18 à 25 ans si j'ai bien suivi, elle s'amourache d'une beauté grecque mais l'énergumène sans donner dans les pervers narcissiques d'aujourd'hui n'est guère mieux loti psychiquement.

Une brève rencontre avec le père de celui qui s'appelle Ciaran, tiens comme la tempête d'hier sur les côtes bretonnes, nous en donne un aperçu. Face à un père horrible blessant et provoquant le fils a réagi en ne réagissant pas. Devenu hermétique aux émotions et donc donnant dans l'indifférence affective, c'est un glaçon qui ne se laissera pas fondre par les scènes de pleurs hystériformes à foison de celle qui n'existe pas.



En ce qui concerne la narratrice guère d'éléments parentaux pour expliquer ses dysfonctionnements amoureux. Côté père, pas de gros problèmes, côté mère, aimait elle sa fille, l'amour parental étant primordial pour exister.

Courir après l'amour ne comble pas les déficits initiaux. Pas plus de vaines supputations, l'autrice gardant ses clefs.



Notons que plus jeune la narratrice a donné dans anorexie boulimie et automutilation. Un peu plus âgée elle vire alcoolique à en devenir une loque à 50 ans si elle ne sort pas de son addiction ou ne passe pas l'arme à gauche avant.

Bref c'est une malheureuse égocentrée. Tu ne parles que de toi lui dira un ex ami rencontré 10 ans plus tard.



Plus jamais.



Un beau livre bien écrit et bien construit. Un journal s'égrenant au fil des mois entrecoupé de propos athéniens d'aujourd'hui ( 2019 ).

Des scènes théâtrales où le lecteur-spectateur semble être présent.

Une histoire à ne pas copier.

Des parents pathogènes sur lesquels l'accent n'est pas assez mis.

Il ne suffit pas de raconter mais aussi de comprendre afin de prendre le recul nécessaire.

Tiens, elle se détache de son glaçon momifié sans que l'on sache vraiment pourquoi.

Espérons qu'il n'y a pas trop d'autobiographie dans Plus jamais car tout cela n'est vraiment pas terrible.



La phrase de la fin ainsi que j'aime à les citer. Chaque chose en son temps.

Comprenez pour le plus jamais. Plus jamais ce type de fonctionnement nocif pour exister.

Commentaire. Bonne chance car il en faut parfois.
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Plus jamais

Avez-vous déjà lu un livre qui résonnait en vous avec une telle intensité que ça en devenait effrayant ?

Vous avez le sentiment que ce personnage, c'était vous il y a quelques temps.

Vous avez le sentiment d'avoir marché dans ses chaussures, d'avoir vécu les mêmes situations.

Et vous refermez ce livre avec des frissons, comme si on avait voulu vous parler.

Raconter un bout de votre histoire ou du moins, vous faire vous sentir compris, moins seul.

C'est ce que j'ai ressenti avec "Plus jamais".



La narratrice n'a pas de nom. Comme si tout le monde pouvait être elle au final...

Elle est jeune, elle vit à Dublin, elle enchaîne les soirées très (trop) alcoolisées, elle profite de ses amis.

A une exposition, elle rencontre Ciaran. Le plus bel homme sur Terre, dans son monde du moins.

Dans une temporalité chamboulée par les allers-retours, les beaux jours et les situations pluvieuses, cette femme va nous raconter 7 ans de sa vie. 7 ans avec cet homme, 7 ans qu'elle a vécue pas avec, mais pour lui.

Au fil des pages, nous rentrons dans l'intimité d'une relation toxique. Du premier baiser au coup de grâce, en passant par tous ces petits moments d'incompréhension d'abord, puis d'acceptation sans réelle compréhension.

Ces instants qui détruisent, qui dévalorisent, qui donne envie de mourir.

D'ailleurs, notre autrice nous l'explique : dans ce genre de relation "soit on se détache, soit on meurt".



Malheureusement, peu de presse pour ce coup de poing littéraire, pour ce livre nécessaire qui étaye bien les mécanismes d'emprise mais qui nous montre aussi que les blessures non guéries ne font de ces victimes que des proies plus facile à atteindre. La narratrice est sans fard, sans pudeur, elle nous raconte les instants les plus honteux de sa vie. Addictions, dépendance affective, vulnérabilité. Toutes ces facettes qu'elle a du comprendre, digérer, modifier pour un jour, avoir le courage de s'en sortir. Nous avançons dans le livre avec la crainte qu'elle reste. Nous la regardons prendre les mauvaises décisions, ça nous fait mal. Et pour une fois, j'avais vraiment envie (besoin) de lire un happy-end.



Que vous vous sentiez concerné ou non, ce livre est une pépite.

Un petit bijou de narration même si le sujet est difficile.

Megan Nolan, merci. J'espère vous lire à nouveau.



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Plus jamais

Plus jamais de Megan Nolan.



Ciaran n’était pas le premier beau mec avec qui je couchais, ni le premier pour lequel j’ai nourri une obsession, mais c’est le premier que j’ai vénéré. De son corps ,j’allais faire un autel, déposer à ses pieds ma propre chair palpitante et me consacrer entièrement à la mienne. Un objet de plaisir total, de beauté totale. »



L’édition de L’olivier a le chic pour repérer les pépites, avec ce premier roman irlandais; Megan Nolan nous conquis comme à pu le faire sa compatriote Sally Rooney.



La narratrice rencontre Ciaran ,un être ambivalent avec qui elle va vivre un amour sombre et tourmenté.

Elle a conscience que son couple est bancal et asymétrique mais ne peut l’admettre.

Au fil du roman ,elle va tenter de se libérer de cet amour toxique.



Impossible de lâcher cette plume, c’est fougueux, tumultueux et si courageux. Comment se reconstruire et imaginer de réaimer ?
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Plus jamais

Titre original : Acts of Desperation





Au coeur de ce premier roman d'une honnêteté brutale, la relation toxique et obsessionnelle entre la narratrice et Ciaran.



La narratrice, dont nous ne connaissons pas le prénom, s'engouffre dans cette relation destructrice au détriment de sa propre estime de soi et de son bien-être.



Le récit est poignant et provocateur et nous invite à réfléchir sur nos propres insécurités et notre place dans le monde.



Une belle leçon de courage.



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