Citations de Mélanie Lebas (18)
N'importe quel homme qui aura pris part à cette guerre aura son propre fardeau, parce que c'est ce que font les guerres, elles ne cessent jamais de hanter les survivants.
L'officier se mit à rêver qu'après la guerre, il reviendrait en ce même lieu assister à un grand récital de Juliette Hamel, la célèbre concertiste. le public serait venu de toute l'Europe pour l'écouter. Elle terminerait son concert par Clair de Lune, et lui serait là, au premier rang, pour l'applaudir jusqu'à ce que ses paumes rougissent et que ses oreilles bourdonnent.
Il était littéralement tout. Et je réalise que c’était fou. Je ne peux pas faire reposer la base de mon bonheur sur quelqu’un d’autre que moi-même.
Jade | p.182
N’importe quel homme qui aura pris part à cette guerre aura son propre fardeau, parce que c’est ce que font les guerres, elles ne cessent jamais de hanter les survivants.
Son torse nu est comme un pot de glace, nappée de coulis au caramel et de pépites de chocolat, auquel je n'aurais pas le droit de goûter, en plein été et en crise d'hypoglycémie. Torture infâme !
Et pourtant, le temps ne s'arrête jamais, les moments de bonheur sont éphémères, à savourer avant qu'ils s'évanouissent.
𝑳𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒑 𝒗𝒊𝒕𝒆. 𝑰𝒍 𝒈𝒍𝒊𝒔𝒔𝒆 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒏𝒐𝒔 𝒅𝒐𝒊𝒈𝒕𝒔, 𝒋’𝒂𝒊 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒍𝒂 𝒅𝒆́𝒔𝒂𝒈𝒓𝒆́𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒊𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒏𝒆 𝒑𝒂𝒔 𝒆𝒏 𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒑𝒓𝒐𝒇𝒊𝒕𝒆́ 𝒔𝒖𝒇𝒇𝒊𝒔𝒂𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕, 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒍𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆́ 𝒇𝒊𝒍𝒆𝒓, 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒔𝒂𝒊𝒔𝒊𝒓, 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒔𝒐𝒏 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆.
Elle se répand dans ma vie
Comme un air imprégné de sel,
Et dans mon âme inassouvie
Vers le goût de l’éternel.
Comment, amour incorruptible,
T’exprimer avec vérité ?
Grain de musc qui gis, invisible,
Au fond de mon éternité !
N’importe quel homme qui aura pris part qui aura pris part à cette guerre aura son propre fardeau, parce que c’est ce que font les guerres, elles ne cessent jamais de hanter les survivants.
Je les observe (les dauphins) avec la même curiosité que la leur. Nous vivons sur la même planète, pourtant, nous ne sommes pas du même monde. Je me prends à envier la tranquillité du leur. J'aurais envie de plonger dans les profondeurs pour profiter d'une sérénité infinie ; même si elle n'est qu’un leurre. Leur monde n'est plus calme, sa sérénité a depuis longtemps disparu. Ne demeurent que quelques sanctuaires protégés ou simplement encore inaccessibles.
Et si elle était là, ma voie? Et si je devenais une défenseuse, une protectrice ? Pour ces dauphins joueurs, pour les tortues de Soline, pour les requins de Sam et pour tout ce qui vit dans Moana ? Si Irê a choisi Sam, alors peut-être est-ce un appel à l'aide que murmure Moana. Un appel à qui voudra bien l'en- tendre, à qui voudra bien le relayer, un souffle de vie, d'espoir. Et si, à ma toute petite échelle, je pouvais y répondre?
L’océan se meurt dans l’indifférence générale mais surtout dans un silence glaçant
Ensemble, j’ai l’impression folle qu’on pourrait changer le monde.
Jade | p. 278
La nuit tombe et la voûte céleste s’illumine. La Voie Lactée s’étire devant nous, et j’en reste bouche bée.
Jade | p.82
Je regarde les dauphins disparaître, se fondre dans le bleu avec les dernières notes de leur mélodie. Un océan silencieux, vide et sans couleur, serait pire que tout.
- S'ils (les dauphins) viennent te voir ou nagent près de toi, ne cherche pas le contact avec eux, c'est eux qui choisissent la distance. Le tuba dans ma bouche m'empêche de répondre, mais je hoche la tête. Observer avec respect, c'est noté.
Comme si les fondations de mon existence ne reposaient que sur lui. Antoine était tout pour moi. Il était littéralement tout. Et je réalise que c'était fou. Je ne peux pas faire reposer la base de mon bonheur sur quelqu'un d'autre que moi-même.
En vérité, j'ai signé avec le Diable, un contrat emballé dans un joli paquet cadeau. Enfermée ici, je ne suis pas la journaliste d'investigation que je rêvais d'être. Je suis vendeuse de buzz, colporteuse d'actualités, commerciale de la fast information, pour gaver le peuple de nouvelles jusqu'à I'indigestion.
Les moments de bonheur sont éphémères à savourer avant qu’ils s évanouissent