Je me suis rendu compte que la vie est un paradoxe. Que les gens passent sans se préoccuper vraiment des autres, sans savoir ce qui se trame derrière certaines portes. Que le temps passe vite, trop vite, qu'on a le choix une seconde, et que, la suivante, tout nous tombe dessus, qu'on ne contrôle plus rien.
Je voulais qu'il disparaisse Je voulais être normale, que mes parents n'est pas honte de moi, qu'ils m'aiment
crois en tes rêves, mais n’arrête pas de vivre ni même d'aimer en attendant
Ne fait pas cette tête, Alwyn, tu es l’énigme de ma vie. (...) Si j'arrive à savoir qui tu es, je saurai aussi qui je suis.
la peur ne produit jamais rien de bon, c'est comme la colère
Jamais personne ne m'avait si bien comprise que lui. Il faisait partie de moi.
Je tenais à lui plus qu'à quiconque, c'était indéniable...
- Je t'ai fait peur ? demanda Alwyn.
- Non. Enfin, si. J'étais ailleurs.
- Tu es triste ?
- Détrompe-toi. Pour une fois, je me sentais bien.
- Vraiment ?
- Oui, je t'avais oublié.
Il resta muet quelques instants.
En quelques semaines, ce refuge devint mon nouveau foyer. Mon bureau était la pièce à la porte dérobée par laquelle nous sommes entrés toi et moi. J’y passais le plus clair de mon temps, l’esprit tourné vers d’autres horizons, voyageant à travers les milliers de livres de ma bibliothèque et grâce à la magie de la musique. J’étais amoureux de mon piano.
La vie est franchement mal faite, tout de même ! Cette foutue loterie se trompe de gagnants : certains remportent un lot sans avoir joué, et ceux qui ont les bons numéros ne reçoivent rien, c’est d’une tristesse !
Ses boucles blondes courent sur ses épaules tels des ruisseaux scintillant au soleil. Ses yeux m'envoûtent avant même que j'aie pu dire un mot. Et sa poitrine est semblable à deux pommes fraîchement cueillies.