Mi Tagawa

Tout ceci contribue à faire de ce tome final une jolie réussite, et à confirmer toutes les qualités de l'oeuvre de Mi Tagawa. Satisfaisante d'un bout à l'autre, Le Renard et le Petit Tanuki se révèle être une très belle fable animalière, susceptible de plaire à tous les publics !
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Avec douceur et bienveillance, écoute et dialogue, pardon et seconde chance, Mi Tagawa nous conduit sur les chemins de la conclusion de sa douce mais âpre série aux allures enfantines mais bien plus complexe.



Le thème de la famille est vraiment celui qui semble tenir à coeur à l’autrice dans son oeuvre. Père et fils avait déjà été un beau et émouvant développement, c’est encore le cas ici du Renard et (du) petit Tanuki, avec des figure certes empruntées au folklore japonais mais tout aussi représentatif pour évoquer le sujet de l’abandon, de la colère, de la rumeur, de la seconde chance ou encore de la famille recomposée et de l’amour tout simplement. L’autrice nous aura fait vivre bien des aventures pour conduire à ce dénouement autour de la figure controversée de Senzo que nous avons pourtant appris à aimer et il est l’heure de voir si seconde chance il y aura.



Si j’ai beaucoup aimé le fond de cette saga de bout en bout, je ne peux cependant pas effacer et nier que la narration fut moins réussie, notamment dans ces tomes de conclusion que furent celui-ci et le précédent. A vouloir associer le folklore à son histoire familiale, l’autrice a créé quelque chose de confus parfois. C’est en particulier le cas dans la lutte qui se met en place pour tenter de sauver Senzo et qui implique bien d’autres animaux que nous avions croisés en cours de route. La narration est heurtée, peu fluide, parfois confusante, certaines scènes n’ont pas une grande utilité et sont là pour remplir un espace que j’aurais préféré dévolu au développement des personnages principaux. Bref, c’est de l’action bien maladroite et pas très réussie. L’ensemble donne un résultat confus qui fait un peu passer à côté du message et rend celui-ci plus « facile » que ce que j’aurais aimé.



En effet, c’est mignon et touchant tout plein de voir combien l’évolution de Senzo au contact de « sa famille » formée par Manpachi et Koyuki l’a transformé et a fait de lui, enfin, quelqu’un de complet prêt, à résister à son côté sombre, mais l’ensemble m’a semblé un peu facile et superficiel, dans le sens où le traitement de l’ensemble est bien trop rapide et manque vraiment d’introspection. C’est peut-être parce que la cible de l’autrice est plus jeune mais moi, ça m’a manqué, surtout quand j’ai vu que c’était remplacée par une action maladroitement écrite.



Heureusement, j’ai quand même eu ces petits moments touchants qui font fondre le coeur quand on découvre « le nouveau Senzo » pas si éloigné de l’ancien, toujours aussi maladroit, mais un peu plus expressif vis-à-vis des sentiments que lui inspire sa famille. La conclusion est ainsi un joli petit bonbon, avec un amusant jeu sur les attendus qu’on avait de lui et qui au final ne correspondent pas et l’invite à jouer encore de sa réputation. Tout cela se mélange sous de doux dessins très enrobant qui nous berce et nous réconforte. J’attends maintenant la prochaine série de l’autrice en espérant qu’elle revienne quand même à une simplicité qui lui convient mieux.



Charmante histoire mélangeant folklore et relations familiales et « humaines », cette courte série m’aura bercée de doux sentiments du début à la fin, proposant un joli message autour des laissés pour compte et ceux qui ont une mauvaise réputation parfois à tort. C’était émouvant, c’était tendre et fort joliment dessiné avec des créatures adorables. J’aurais peut-être aimée une narration à l’aune de cela, apportant plus de profondeur dans les développements psychologiques qui sont restés en surface remplacés par une action et un humour mal dosés et maladroitement écrits qui prenaient trop de place. L’autrice est plus efficace et pertinente pour moi dans les histoires plus simples et sans fioriture. J’attends maintenant de voir quelle prochaine oeuvre elle nous fera parvenir.
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Il est maintenant temps de faire nos adieux à Manpachi, Senzo, Koyuki… et tous leurs autres compagnons !



J'ai passé d'agréables moments en leur compagnie, et je suis contente que tout soit rentré dans l'ordre !



La mangaka a bien su représenter chaque espèce animale, ses dessins sont très beaux ! Gros coup de cœur évidemment pour Manpachi ! Il m'a fait craquer cet adorable tanuki 😍

Le renard et le petit tanuki est une petite pépite dans son genre! D'aspect plutôt enfantin, le manga m'a conquise dans un premier temps par son illustration, faite à l'aquarelle, mais aussi par ses dessins, qui brillent par leur réalisme et leur mignonnerie.

L'histoire est somme toute banale : un banni doit se racheter en encadrant quelqu'un dans le besoin. L'originalité ici est l'aspect fable animalière, car le banni est un renard noir, et l'individu dans le besoin un tout jeune tanuki.

Dans ce premier tome, on découvre les deux personnages : Senzo et Manpachi. Chacun d'eux à un passif important, plus récent pour le tanuki qui découvre son statut d'animal "magique" que pour le renard, qui conserve son mystère pour le moment ...



Dans tous les cas, une très bonne lecture pour moi, que je conseille aux petits, comme aux plus grands !

Ça y est... le dernier tome du Renard et le petit tanuki... Un peu triste de commencer cette lecture et en même temps impossible de ne pas vouloir savoir comment Mi Tagawa allait décider de clôturer son histoire. Donc à peine sorti, déjà lu !



C'est une fin à la hauteur des aventures de nos deux héros. Une fin à la shonen même je dirais avec ce kodomo aux allures mignonnes mais qui traite de sujets on ne peut plus sérieux et touchants. Un combat épique où Senzo et Manpachi sont au coeur de l'action, mais aussi tous les personnages qui ont pu les accompagner durant leur périple. C'est toute une communauté qui s'allie face à un ennemi commun, mais aussi face à cette prise de conscience : Senzo n'est pas celui qu'ils pensaient tous être.



Alors oui, avec le recul, il y a cette douceur incroyable, ce côté naïf et adorable qu'incarne parfaitement Manpachi. Mais cela ne gâche absolument rien bien au contraire. Au fil des combats que l'on voit, il y a aussi des problèmes en suspens depuis plusieurs années qui parviennent enfin à se régler. C'est le tome du renouveau pour Le renard et le petit tanuki.



Allant jusqu'au bout de son intrigue, Mi Tagawa prend le temps de nous livrer un combat plein d'émotions et d'action, mais ne perd pas le fil en ce qui concerne Gyokumen. Le mystère entourant le grand méchant de l'histoire est enfin dévoilé. La mangaka nous aide à comprendre et ne se cantonne pas à une confrontation. L'action c'est bien, mais connaître le pourquoi du comment, moi personnellement j'adore cela et je trouve même que c'est le plus important. Et ici, j'ai trouvé cette "solution" en parfaite adéquation avec toute l'histoire faisant même un parallèle avec celle de Senzo.



Après toutes ces émotions, un petit quart du manga est consacré à la vie d'après. Une excellente idée pour faire redescendre la tension globale et nous offrir des conclusions qui permettent à la séparation avec nos héros de se faire en douceur. J'avoue ne pas avoir totalement adhéré à ce qu'il se passe avec les loups du mont Mitsumine, mais cela permet une mise au point nécessaire pour l'un des personnages. Il n'en reste pas moins que la fin du Renard et du petit Tanuki est parfaite.



Un manga que j'ai commencé par curiosité avec une petite appréhension car je n'étais pas certaine d'adhérer à des personnages non-humains, mais qui a su totalement me convaincre et me faire fondre. Manpachi est une petite boule de poils solaire comme on aimerait tous avoir auprès de soi. Senzo s'est montré complexe et attendrissant au fur et à mesure des tomes, et l'histoire prenante à souhait est beaucoup plus mature et profonde que l'on pourrait se l'imaginer. Alors n'hésitez surtout pas. Lancez-vous.

Ce tome de la saga marque un tournant pour Senzo et Manpachi, mais l'évolution des personnages me laisse perplexe. Senzo perd de son côté rebelle et indépendant, rendant l'histoire moins subtile. Le manque de nuance et la gentillesse uniforme des personnages peuvent s'avérer lassants. L'intrigue principale se concentre sur des combats et des complots qui m'ont laissé de marbre, préférant les interactions antérieures entre les personnages. Il y avait plus de répondant.

Les dialogues et la trame semblent maladroits et peu naturels, donnant l'impression d'une baisse de qualité. En résumé, ce tome est en deçà de mes attentes, avec une note de trois étoiles.

Ma chronique complète :











Infos générale : Il s'agit d'un manga destiné aux jeunes enfants (7 à 13 ans).
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Mon tome favoris de la série pour le moment !

Beaucoup de phases d'actions, la lecture va très très vite ! J'adore le "nouveau" Senzo, son caractère beaucoup plus "héroïque" (si je puis dire), ses pouvoirs... J'avais déjà été très attendrie par la découverte de son passé et ses origines dans le précédent volume, et là c'est plus que satisfaisant de le voir enfin éveillé pour de bon !!

J'ai super hâter de lire la suite, que je tarderais moins à acheter et à lire :-)

Mon ressenti



Encore une chouette lecture avec de l'action et des personnages auxquels on s'attache toujours plus.

Un dernier tome concluera cette mini-série que je recommande pour sa positivité, les personnages, la mythologie yokaï japonaise, l'humour et le duo Senzo/Manpachi qui fait écho à d'autres duos secondaires tout aussi délectables à suivre.

La petite histoire



Senzo lutte intérieurement contre ses démons pour exorciser sa colère. Le petit Tanuki, Manpachi toujours solaire n'est jamais très loin pour l'aider.



Mon ressenti

Nous sommes dans la tête de Senzo et dans ses vrais souvenirs. Manpachi et sa positivité font des merveilles. Un série toujours aussi addictive avec des personnages attachants.

La petite histoire

Senzo est un renard noir métamorphe qui a été emprisonné 300 ans par la déesse du soleil. Il est libéré à la condition de s'occuper d'un jeune Tanuki aux pouvoirs avérés. Senzo ne veut pas accepter étant un grand solitaire. Mais c'est sans compter la ténacité de la déesse et la gentillesse du petit Tanuki.



Mon ressenti

Ici, l'on voit la faiblesse et le traumatisme de Senzo, mais la ténacité de Manpachi, le tanuki aura raison de cette malfaisante attitude. Émotions et humour de nouveau au rendez-vous.

Malgré une couverture magnifique et une histoire qui paraissait alléchante le charme n'a pas opéré. Je suis déçue. J'ai trouvé les illustrations trop brouillonnes et alors les bagarres n'en parlons pas... Je n'arrivais pas à suivre... Pas vraiment compris dommage.

La fin du tome précédent m'avait laissé avec une certaine angoisse. Le début du tome 3 la dissipe rapidement, ce charmant manga ne dérivera pas vers le drame ni le gore.



Le troisième volume place les loups au coeur de l'intrigue. Il y en a partout dans ce tome. Certains cherchent le tueur de métamorphe. D'autres cherchent un chaton métamorphe et d'autres enfin essayent de garder un oeil sur Senzo et Manpachi.



Encore une fois l'intrigue est très riche. Mille évènements surviennent dans ce tome. L'occasion pour l'autrice d'aborder les thèmes de la différence, de la discrimination, puis de la tolérance.

Elle nous donne à lire de nombreuses scènes d'action, très dynamiques mais qui m'ont semblées parfois un peu confuses.

En flashback, comme dans les précédents volumes, des bribes du passé de Senzo où l'on peut deviner qu'il a été mal traité et exclus par les autres métamorphes. J'espère que la suite de la série va continuer à nous raconter en creux l'histoire du jeune Senzo.

Voilà un tome 2 qui a du souffle et un rythme soutenu.



Malgré le caractère irascible de Senzo, le tout mignon et enthousiaste Manpachi s'est immédiatement attaché à lui. Mais le petit tanuki, encore tout jeune, ressent le manque de sa famille.

Alors que Senzo le malmène une nouvelle fois, il tombe entre les griffes d'un blaireau métamorphe spécialisé dans les mauvais coups.

Les voici revenus dans l'univers des vivants. L'hiver s'est installé et l'on découvre les animaux de la forêt étendus au sol, profondément endormis.

En plus de cette situation anormale, Manpachi est pris à parti par les Loir du Japon protecteur d'une nouvelle divinité.



Plus loin dans la volume, on verra Manpachi tester ses dons de métamorphe et nous ferons la connaissance de deux binômes de loups. Le premier binôme apparait très mal assorti et le second enquête sur le meurtre de mé.tamorphes.



L'univers du manga s'élargit, les intrigues se complexifient. On ne s'ennuie pas à la lecture de ce deuxième tome.



J'ai aussi beaucoup apprécié les bonus qui sont comme des petits bonbons en fin d'ouvrage.

J'ai lu le premier tome du renard et le petit tanuki à sa sortie et je le relis presque 2 ans après. Il se relit très bien.



Manpachi est un tout jeune tanuki mais déjà remarqué pour la puissance de son pouvoir de Métamorphe. Le précédent métamorphe aussi puissant que lui était un renard noir appelé Senzo et celui ci avait mal tourné. Pour le punir de ses méfaits, la déesse du soleil l'a privé de ses pouvoirs et plongé dans un profond sommeil.



300 ans plus tard, la même déesse le sort de son sommeil et lui confie l'éducation du petit tanuki. Le but : en faire un parfait serviteur des dieux.



Mais Senzo a le caractère irascible et soif de vengeance. Le problème : il fait maintenant la taille d'un renard tout à fait standard, n'a plus de pouvoir et Manpachi est bien trop mignon.



Le premier tome pose donc les bases du récit et introduit les principaux personnages qui nous accompagneront tout au long de la série. Il y aura donc Koyuki la renarde, Mikumo le loup et son binôme, le débonnaire Tachibana.



J'ai apprécié relire ce tome, l'intrigue se tient et le dessin très kawai sert joliment cette fable animalière qui se relit donc très bien.

De l'action avec des missions qui vont rapprocher Senzo le renard grincheux de Manpachi le tanuki, si loyal. Les exclus, les fragiles vont trouver des protecteurs inattendus et les ennemis n'ont qu'à bien se tenir. Cette alliance improbable va-t-elle résister à l'appel du pouvoir, à l'instinct destructeur de Senzo ?

La petite histoire

Senzo le renard noir métamorphe qui a été emprisonné 300 ans par la déesse du soleil est maintenant libéré à la condition de s'occuper d'un jeune Tanuki aux pouvoirs avérés. Senzo ne veut pas accepter étant un grand solitaire. Mais c'est sans compter la ténacité de la déesse et la gentillesse du petit Tanuki. L'action se met en place dès le tome 2 avec des missions qui vont rapprocher le renard grincheux et Manpachi le tanuki. Les loups sont une meute d'individus tous très différents et complémentaires.

Mon ressenti

Une saga très drôle et tendre avec des métamorphes attachants. Nous suivons des individus en marge, souvent rejetés par leurs pairs et chacun cherchant une famille.

La petite histoire

Senzo est un renard noir métamorphe qui a été emprisonné 300 ans par la déesse du soleil. Il est libéré à la condition de s'occuper d'un jeune Tanuki aux pouvoirs avérés. Senzo ne veut pas accepter étant un grand solitaire. Mais c'est sans compter la ténacité de la déesse et la gentillesse du petit Tanuki.

Mon ressenti

Une saga très drôle et tendre avec des métamorphes attachants. Les loups sont une meute d'individus tous très différents et complémentaires. Nous suivons des individus en marge, souvent rejetés par leurs pairs et chacun cherchant une famille.

Ce volume est beaucoup axé sur la relation entre Tora et sa grande soeur. On découvre comment elle a élevé la fratrie après le départ de leur mère, pensant aux autres avant ses propres besoins et envies. En parallèle, Tora est déchiré par la perspective de devoir se séparer de Shiro l'année à venir lorsque le travail ne lui laissera plus de place et songe même à se remarier pour que le petit ait quelqu'un qui s'occupe de lui...

On apprend aussi que c'est le père de Shiori qui a favorisé la fuite de sa fille dont il voulait le bonheur alors que sa mère l'étouffait.

Dans ce volume, après avoir emmené Koma voir la mer avant de le confier à Sho qui doit le mener au temple dans lequel elle a elle-même grandi, on revient sur le passé de Tora. On apprend comment il a rencontré sa femme Shiori alors qu'il était apprenti herboriste. Shori apprend à écrire (et lire) pour rester en contact avec Koma à distance et comme il cherche le contact avec les autres enfants et visite une école, la question de son avenir commence à se poser... Les sentiments du père qui voit son petit prendre de l'assurance et de l'indépendance sont partagés entre la nostalgie-tristesse des moments fusionnels vécus et le bonheur de le voir grandir heureux.

De nouveaux protagonistes apparaissent dans ce volume avec la saltimbanque, son singe et l'enfant errant qui vont partager la route du père et du fils quelques temps. Même si Shiro éprouve surtout de la jalousie au départ, il va finalement se faire un premier ami sur lequel il va veiller comme un grand frère.

Par ailleurs, pour décharger un peu Tora qui a déjà fort à faire avec Shiro, Yuzuru et Chiharu ont accepté de récupérer une partie de la clientèle de ce dernier... dont la jeune femme (qui saigne du nez) amoureuse de l'herboriste depuis son enfance. J'ai beaucoup aimé découvrir d'autres aspects de Chiharu qui se révèle bienveillant, protecteur et responsable envers Shiro et Tora mais aussi les personnes qu'il croise.