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Citations de Michael Byrnes (25)


"La confiance se mérite. Tout homme a besoin de faire la preuve de ce qu'il est." (p.44)
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"La vie est pleine de tragédies. Mais elle est aussi pleine de beauté." (p.88)
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Il souriait vraiment pour la première fois : c'était le sourire dont elle se rappelait, celui qu'il arborait lors de leurs promenades dans les jardins pontificaux.
- A propos, comme vont les choses au Vatican ?
Donovan resta un moment à contempler ses mains.
- Oh, vous savez... tant qu'il y aura des pêcheurs, les affaires iront bien, j'imagine.
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Absorbée par l'examen du dossier Genscan, Charlotte Hennesey laissa un nouvel appel basculer vers la messagerie vocale. (...)
Après avoir récemment vaincu son cancer des os, à tous points de vue, les choses ne pouvaient se présenter sous un meilleur jour.
A travers les baies vitrées, la ville immense se déployait au pied des pics dentelés des montagnes. Le bleu immaculé du ciel du désert dispensait un sentiment de sérénité. Même maintenant, elle avait encore besoin de se rappeler de prendre la mesure de la beauté la plus élémentaire de la vie. Le titre professionnel ronflant et les stocks-options n'étaient que de petits plaisirs aussi futiles que fugaces qu'elle comparait à l'odeur d'une voiture neuve. Ça n'avait rien à voir avec la seconde chance qui lui avait été offerte par la vie. Ça, c'était un événement qui vous métamorphosait en profondeur, quelque chose qui vous donnait une leçon d'humilité durable.
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Piqué au hasard, des informations dont on a vraiment pas besoin
"L'appareil était un Sikorsky UH-60 Black Hawk"
"Après s'être brossé les dents,elle se doucha et s'habilla...."
"Êtes-vous obligé de vous accoutrer ainsi ?"
Y a pléthore.
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_ Je sais que la patine de l'ossuaire est authentique, protesta Bersei. Indiscutablement authentique. Elle est régulière partout, meme sur ce relief. En outre j'ai établi que son contenu minéral ne prouvait venir que d'un seul endroit : Israel. Quant aux traces que nous voyons sur les os, elles ne font que corroborer cette information. Des traces de flagellation........... de crucifixion? Nous avons meme les clous et les éclats de bois, i insista-t'il.
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— S’il faut faire couler le sang des êtres chers pour arracher la vérité… Votre sœur est très belle. Sa fille lui ressemble beaucoup, mais le fils tient de son père.
— Que Dieu ait pitié de vous ! dit Martin avec mépris.
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Dès la mort de Santelli, le bureau de la Secrétairerie avait récupéré l’ordinateur, les dossiers et les effets personnels du cardinal. Logiquement, toutes les informations sensibles avaient été soit détruites soit scellées au fin fond des Archives secrètes. Au regard des autorités italiennes, le Vatican n’avait jamais vu ni entendu parler de Salvatore Conte, et le Dr Bersei n’avait été consulté qu’à propos de travaux de restauration prévus dans le musée Pio-Chrétien des musées du Vatican.
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Le visage d’un blanc sépulcral percé de deux yeux vitreux et morts se détachait sur l’acier inoxydable d’un chariot-brancard hospitalier. Au-dessus de l’oreille droite, le crâne éclaté n’était plus qu’une bouillie de chair pourpre et d’os. Pour autant, il était impossible de ne pas reconnaître le défunt. Et la réaction de Martin indiqua clairement qu’il ne lui était pas inconnu. Quand il releva les yeux, il comprit que ce qu’il venait de confirmer satisfaisait pleinement l’homme au pistolet.
Celui-ci récupéra la photo et y jeta un bref regard.
— Les autorités israéliennes pensent aussi que cet homme a été impliqué dans un casse sur le mont du Temple de Jérusalem, en juin dernier.
Martin ne se rappelait pas l’avoir entendu aux infos ni lu dans les journaux.
L’homme remit la photo dans sa poche.
— De nombreux innocents sont morts à cause de ce type. Des soldats, des policiers. Alors, s’il vous plaît, je veux que vous y réfléchissiez en y mettant tout votre cœur et que vous me donniez son nom. S’il vous plaît.
À la différence de l’imposteur à l’apparence anodine qui lui agitait son arme sous le nez, la première impression que lui avait faite le mercenaire restait gravée dans sa mémoire. Martin n’avait aucunement l’intention de le couvrir. Après tout, le seul lien de cet homme avec le Vatican était feu le cardinal Santelli.
— Salvatore Conte, lâcha-t-il.
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Il se rappelait en avoir entendu parler sur CNN International.
— L’ossuaire, corrigea l’imposteur. L’urne funéraire.
L’urne funéraire ? La camionnette tourna encore. Martin bascula lorsqu’elle accéléra de nouveau brutalement, mais le véhicule retrouva rapidement un rythme de croisière. Où l’emmenaient-ils ? Désorienté et agacé, Martin secoua la tête.
— Mais qu’est-ce que ça a à voir avec moi ? demanda-t-il.
— Un peu de patience, mon père. Le Dr Bersei a été assassiné dans ces catacombes. Or de multiples témoins ont vu un type suspect quitter la villa Torlonia peu après.
— Alors pourquoi ne le cherchez-vous pas ?
Le livreur se pencha vers lui et brandit un poing massif qui fit tressaillir Martin. D’un geste, Orlando ordonna à l’homme de rester en retrait. Les muscles des mâchoires crispés, celui-ci recula et se rassit.
— Nous l’avons trouvé, père Martin… dans la campagne italienne… avec une balle dans la tête.
Le prêtre irlandais tressaillit.
Son interrogateur plongea la main dans sa poche de poitrine, en tira une photo couleurs et la lui tendit.
— Vous le reconnaissez ?
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— Que voulez-vous ?
— Nous avons des questions à vous poser. Des détails à propos de la mort de Bersei.
— Je vous l’ai dit… J’ai répondu à toutes les questions des carabiniers. J’ai…
— Quelques heures seulement avant sa petite virée dans les catacombes, le coupa l’Italien, Bersei a justement appelé les carabiniers…
L’accent de l’imposteur avait totalement changé et laissait entendre qu’il n’était probablement pas italien de souche. Et à sa manière détachée de parler des autorités de la Péninsule, se dit Martin, on pouvait légitimement penser qu’il n’en faisait pas partie.
— Il a laissé un message pour un certain inspecteur Perardi. Il prétendait détenir des informations sur une piste romaine liée au vol d’un objet à Jérusalem. Or, quelques jours plus tard, cet objet fut miraculeusement restitué à Israël dans une caisse expédiée… de Rome.
— Le…
Martin plissa le front.
— Le coffre de pierre ? C’est à ça que vous faites allusion ?
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— Mon père !
Dépité, James Martin s’arrêta. Avant même qu’il ait eu le temps de se retourner pour répondre à Orlando, l’Italien pressant se retrouva devant lui.
— Si vous m’accordez encore un moment…
— Qu’y a-t-il ?
Plus tard, Martin ne se souviendrait d’aucune réponse, seulement des yeux du prêtre : des yeux devenus subitement froids et un regard qui se déporta vers la rue, puis vers les fenêtres surplombant l’allée avant de revenir sur le livreur dans le dos de Martin.
Sans sommation, deux mains puissantes saisirent le manteau de Martin et le tirèrent brutalement, le projetant vers la portière ouverte de la camionnette.
Qu’est-ce qui… ? !
Un grand coup dans les genoux l’obligea à s’étendre sur le plancher métallique froid.
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Les deux hommes empruntèrent le Ponte Sant’Angelo – le pont Saint-Ange.
Orlando exposa les résultats de ses investigations. En juin dernier, l’anthropologue italien Giovanni Bersei avait été mandaté par le cardinal Santelli pour participer à une mission top secret au sein même du Vatican. À peine quelques jours plus tard, le corps de ce même Bersei avait été retrouvé dans les catacombes sous la villa Torlonia. On avait également découvert le cadavre d’un vieux guide et une autopsie de routine avait révélé qu’il était mort d’une crise cardiaque, suite à l’injection d’une toxine. Les autorités romaines avaient enquêté sur ces décès suspects. Santelli aussi, rappela Orlando d’un ton équivoque, avait succombé à un infarctus le lendemain de ces drames7. Mais le Saint-Siège s’était opposé à son autopsie.
Lorsque l’Italien eut achevé son compte rendu, ils étaient parvenus à moins d’un pâté de maisons de l’immeuble de Martin.
Orlando était sans doute bien informé, mais Martin n’avait aucune envie de revivre les interrogatoires épuisants qu’il avait endurés durant des semaines.
— Je pense que l’on vous a informé que les carabinieri ont achevé leur enquête ?
L’autre pinça les lèvres avant de rappeler :
— La mienne est une enquête interne.
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Cité du Vatican, Rome
Aujourd’hui
Telle une dague gigantesque, l’obélisque de Caligula se détachait sur le ciel gris acier en plein centre de la Piazza San Pietro. Normalement, en cette mi-septembre, son ombre aurait dû indiquer que dix-sept heures venaient de sonner. Mais pour le troisième jour consécutif, le soleil demeurait tapi derrière un voile de nuages immobiles. Une volée de pigeons s’envola devant le père James Martin qui contournait la colonne à grandes enjambées. Regardant vers l’entrée de la basilique Saint-Pierre, il observa la longue file d’attente des fidèles pour la dernière visite de la journée. Ils n’auraient pas hésité à affronter un ouragan pour pouvoir être là, songea-t-il.
Le prêtre resserra son imperméable pour se protéger du froid humide. Il devait hâter le pas s’il voulait éviter l’averse imminente.
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Assurément, le garçon allait devoir faire preuve d’une grande volonté, pensa le vieil homme. Le monde changeait rapidement. Il saisit la main de son petit-fils, déposa le talisman dans sa paume et referma les doigts de l’enfant autour de l’objet.
— Protège-le…, lui chuchota-t-il.
Le poing d’Aaron était emprisonné entre les deux mains de son aïeul. Il sentait le petit disque de métal pressé fortement contre sa paume moite et un frisson parcourut son bras.
— Parce qu’à partir de cet instant, tu vas consacrer ta vie à préserver tout ce que représente ce symbole.
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Les yeux rivés sur le poing fermé de son aïeul, le visage du garçon trahissait son impatience.
— Depuis de nombreux, de très nombreux siècles, notre famille a utilisé un symbole pour représenter nos ancêtres. Regarde…
Grand-Père retourna sa main et ouvrit son poing pour révéler un objet rond ressemblant à un dollar argenté. Dès qu’Aaron s’approcha pour le détailler, il comprit que ce n’était pas du tout une pièce.
— Dis-moi ce que tu vois sur ce talisman ?
C’était le plus étrange des symboles. Et il n’avait assurément pas l’air judaïque. Pour dire vrai, les mystérieux motifs paraissaient même aller à l’encontre des enseignements juifs sur l’iconographie.
— Un poisson… enroulé autour… (Il fronça les sourcils.)… d’une fourche.
— Oui. Mais pas un poisson, un dauphin. Et ce n’est pas exactement une fourche, mais un trident.
Lisant la confusion dans les yeux de l’enfant, il s’empressa d’ajouter d’un air grave :
— Tu ne dois jamais parler de ce que tu apprends dans cette pièce, sauf à une personne qui possède ce même talisman. Et tu dois promettre de ne montrer celui-ci à personne. Pas même à ton meilleur ami de la yeshiva4. Tu comprends ?
— Je comprends, Grand-Père.
— Yasher koach5.
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Mordekhaï posa sa main sur la poignée ronde. Il hésita et se tourna vers son fils.
— Prêt ?
Aaron leva les yeux vers lui. En cet instant, son père lui parut beaucoup plus jeune : l’obscurité noircissait sa barbe et ses peoths1 grisonnantes et estompait les rides sévères autour de ses yeux bleu-vert. Quant à son expression, Aaron ne l’oublierait jamais : à la fierté et à l’empathie se mêlait un peu de nervosité. Ils étaient deux hommes sur le point d’entamer un long périple.
— Prêt, répondit Aaron d’une voix timide.
Son cœur battait la chamade.
Mordekhaï frappa deux fois, puis tourna le bouton de la porte. Une fois celle-ci ouverte, il tendit la main.
— Entrons, fils.
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Mais aujourd’hui, Aaron était invité à passer derrière la bimah, la haute chaire de l’autel, et à pénétrer dans le long couloir enténébré qui lui était jusque-là interdit. Dans l’obscurité, une formidable porte en chêne nantie d’un lourd verrou de cuivre protégeait le lieu le plus secret de la synagogue.
Son père n’avait jamais parlé de ce qui se trouvait derrière cette porte.
Et Aaron ne le lui avait jamais demandé.
Mordekhaï posa sa main sur la poignée ronde. Il hésita et se tourna vers son fils.
— Prêt ?
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D’aussi loin qu’il se souvînt, le rituel avait toujours été le même après l’office du shabbat. Son père renvoyait son épouse et ses quatre filles à la maison pour préparer les poissons et les viandes du dernier des shalosh seoudot, les trois repas traditionnels de shabbat, puis il disparaissait dans une pièce fermée à clé derrière l’autel principal. Pendant ce temps, Aaron devait attendre dans le sanctuaire. Alors il montait les marches conduisant au balcon et s’approchait audacieusement de l’Aron Ha-Kodesh, la magnifique petite armoire en noyer qui abritait les rouleaux de la Torah. Le garçon passait ses doigts sur les entrelacs de rosettes ciselées et caressait la parokhet, ce rideau soyeux qui recouvrait les portes du meuble. Une heure plus tard, son père ressortait et, sur le chemin du retour, ils discutaient des lectures de la Torah.
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— Aujourd’hui, tu viens avec moi, Aaron, murmura Mordekhaï Cohen.
Il fit signe à son fils de se lever et lui indiqua l’entrée voûtée du passage menant derrière l’autel.
Les membres dégingandés du jeune garçon se figèrent. À peine âgé de treize ans, Aaron tourna un regard inquiet derrière lui et vit la dernière femme descendre du balcon et se hâter de sortir par la grande porte de la synagogue. Il sentit une main lui prendre le bras.
— Allez, viens, répéta son père. Tu n’as rien à craindre, je t’assure.
— Je n’ai pas peur, mentit Aaron.
Mordekhaï mit sa main entre les omoplates de son fils et le poussa dans l’allée principale du sanctuaire.
— C’est un jour très spécial pour toi, Aaron.
— Tu m’emmènes à l’intérieur ?
— Exactement. Grand-Père a demandé à te parler.
Aaron glissa ses mains tremblantes dans les poches de son pantalon noir.
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