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Critiques de Michael Lark (45)
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Daredevil, tome 14 : Le diable dans le bloc D

Daredevil a repris son combat contre le crime dans Hell's Kitchen, alors que Matt Murdock contemple les murs de sa cellule à Ryker's Island. Dans cette prison, s'est installée une hiérarchie parmi les détenus : les caïds restent des caïds et les nouveaux doivent faire preuve de leur force s'ils veulent survivre, ou alors se soumettre. Murdock ne se soumettra pas mais il doit également réussir à faire croire qu'il est un simple aveugle miraculeusement épargné par la violence qui règne dans ces murs. Sa tâche se complique lorsqu'il prend conscience qu'il connaît plusieurs prisonniers : Wilson Fisk, Leyland Owlsley, Hammerhead, Carlos LaMuerto (Black Tarantula). Et après une visite à Murdock, Foggy Nelson est froidement tabassé et poignardé par un détenu, sous les yeux de Dakota North (qui sert de remplaçante à Jessica Jones). Murdock va alors agiter le petit monde de Ryker's Island pour trouver le coupable.



Brian Michael Bendis a été le scénariste attitré de Daredevil pendant 5 ans avec un grand succès auprès des critiques, des fans et des lecteurs de comics en général. Il a dit au revoir au personnage dans The Murdock Papers. Il a pris soin auparavant de s'entretenir avec Ed Brubaker son successeur pour définir la situation dans laquelle il laisse Matt Murdock : en prison sous le coup d'une nouvelle inculpation découlant directement du fait que son identité secrète est de notoriété publique. Ce tome constitue le premier de la nouvelle équipe Ed Brubaker et Michael Lark ; il regroupe les épisodes 82 à 87 de la série mensuelle.



La comparaison entre les 2 équipes Bendis/Maleev et Brubaker/Lark est inéluctable. Celui qui s'en tire le mieux, c'est Michael Lark. Son style évoque celui de Maleev sans être du plagiat. À part quelques rares pages sans décors, chaque scène se déroule dans un endroit bien caractérisé que ce soient les cellules, les couloirs de la prison, le bureau de Ben Ulrich, les rues de New York. Il semble avoir recours à quelques références photographiques mais de manière plus discrète que Maleev et travaillées différemment. Ses scènes d'action promènent l'oeil du lecteur de mouvements fluides en chocs violents avec un réalisme adapté à l'histoire. Chaque visage est défini par quelques traits, et pourtant il est impossible de confondre un personnage avec un autre. Et ces illustrations sont formidablement magnifiées par la mise en couleur de Frank D'Armata qui maîtrise parfaitement sa palette et qui joue sur les nuances plutôt que d'essayer d'épater par des millions de teintes différentes.



Pour ce qui est du scénario, je suis plus mitigé. Les actions de Matt Murdock sont motivées par le meurtre d'un des personnages principaux de la série. Or son décès est absolument impossible à croire pour un lecteur habitué des comics. Du coup, le reste de l'histoire prend un peu de plomb dans l'aile. Ce récit comporte plusieurs scènes de dialogues soutenus dans lesquels les personnages échangent des propos sans bouger de leur chaise. Or Bendis est le maître de ce type d'échanges. Brubaker n'est pas à son niveau, sans pour autant être ridicule. Et il retombe dans la difficulté à laquelle il avait été confronté dans A Criminal 1: Coward : les cases composées uniquement de têtes qui parlent. Ce genre d'illustrations passe mal dans une bande dessinée qui est censée être un mode de communication visuel. Et la réutilisation de personnages tels que Kingpin, the Owl et même Bullseye apparaît comme des redites des histoires de Bendis.



Passé, ces 2 défauts, le scénario de Brubaker comporte beaucoup d'autres éléments qui montrent que la direction qu'il donne à son histoire va aller plus loin. La machination ourdie contre Murdock prend de l'épaisseur au fur et à mesure des pages. Les agents doubles abondent et le mystère s'épaissit. Et puis il ramène un personnage pour lequel j'ai une grande affection depuis sa création par Martha Thomases et Tony Salmons : Dakota North. Enfin il trouve un moyen efficace d'opposer les caractéristiques de Daredevil et celles du Punisher.
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Gotham Central, Tome 3

Ce tome contient les épisodes 23 à 31, parus en 2004/2005, ainsi que la première partie d'une histoire consacrée à Josie Mac sérialisée dans "Detective Comics" 763 à 769.



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- Épisodes 23 & 24 (scénario de Greg Rucka, illustrations de Michael Lark & Stefano Gaudiano) - Renee Montoya et Crispus Allen ont repéré un gang entrant dans un bâtiment. Ils y pénètrent également. Des coups de feu sont échangés, il y a plusieurs morts. Un criminel costumé (Black Spider, Johnny Lamonica de son vrai nom) a été abattu, ainsi qu'un témoin. Manuel Esperanza (officier de l'inspection générale de la police nationale) n'arrive pas à prouver l'innocence d'Allen car une balle a disparu de la scène du crime.



Une nouvelle enquête pour le duo fétiche de Rucka. L'histoire commence très fort en pleine rue où Montoya et Allen repèrent le gang et la confrontation dans l'appartement est remarquable grâce à une mise en scène tendue qui ne banalise pas la violence, ni ne transforme les policiers en surhommes. Rucka continue de s'aventurer dans de nouveaux territoires avec le travail des releveurs d'indices sur les lieux, et avec une étrange collection. Les illustrations ont perdu un peu de style car Gaudiano n'a pas le talent de Lark, mais l'ambiance noir et poisseuse est respectée. En fait Rucka fait même trop bien son travail de naturaliste en montrant que l'enquête souffre de temps de pause qui font retomber la tension. Du coup le lecteur a plus l'impression de se promener dans une enquête à l'issue assurée, plutôt que dans un polar sans pitié pour les personnages, quel que soit leur bord. 4 étoiles.



Épisode 25 (scénario de Greg Rucka, illustrations de Michael Lark & Stefano Gaudiano) - Le préfet de Police Michael Akins a décidé de faire démonter le batsignal.



Greg Rucka décrit un jour pas comme les autres pour les policiers du commissariat central de Gotham car le lien qui les unit à Batman est remis en cause. À nouveau, Rucka se bat contre lui-même en prenant de nouveaux risques, à commencer par l'absence d'enquête. Le récit souffre d'un manque d'enjeu véritable car la décision du préfet génère un débat bien peu animé qui peine à intéresser le lecteur. Les illustrations restent pragmatiques, avec des choix de couleurs par toujours très heureux. 3 étoiles, car le lecteur ne peut que se raccrocher aux personnages toujours sympathiques, mais un peu amorphes.



Épisodes 26 & 27 (scénario d'Ed Brubaker, illustrations de Jason Alexander) - Un télévangéliste a été assassiné chez lui. Il porte au visage des marques de griffures et l'analyse des lieux du crime laisse à penser qu'il s'agit d'un cambriolage perpétré par Catwoman, qui a mal tourné. L'enquête est menée par Josephine McDonald et Marcus Driver.



Ed Brubaker met en scène la relation entre Josephine McDonald et Catwoman dont il a écrit la série pendant un temps (à commencer par The Dark End of the Street). Là encore, le résultat est poussif. Brubaker reprend l'idée de chantage sur un policier déjà utilisée par Rucka dans le premier tome. Le mobile du meurtre est vite découvert, et il semble bien quelconque. L'enquête avance toute seule avec une résolution en forme de deux ex machina artificiel à souhait. La chute tombe platement avec une morale téléphonée. Les dessins d'Alexander ne sont ni jolis, ni vraiment efficaces. Il utilise un style assez adulte pour des cases assez vides (Où sont passés les décors ?) et des ambiances stéréotypées. 2 étoiles.



Épisodes 28 à 31 (scénario de Greg Rucka, dessins de Stefano Gaudiano, encrage par lui-même, Kano et Gary Amaro) - Un policier intervient dans un sous-sol pour sauver un adolescent poursuivi par un autre avec un couteau. Il tombe dans un laboratoire clandestin désaffecté et est aspergé de produits chimiques inconnus. Pour le sauver, Renee Montoya et Crispus Allen doivent négocier avec un ennemi du Flash (l'un des Rogues) en prison à Iron Heights, dans la banlieue de Keystone City.



Greg Rucka propose à nouveau un autre type de récit dans lequel les officiers de police sont tentés de pactiser avec un criminel retors. Alors que le lecteur s'attend à une variation personnalisée du duel entre Hannibal Lecter et Clarice Starling (Le silence des agneaux), le face à face est moins savoureux, et l'histoire finit par virer à l'action plutôt qu'à l'enquête. Ce changement de rythme reste agréable, et les dessins font leur boulot de plonger le lecteur dans une ambiance urbaine oppressante. Le tout est rehaussé par l'intérêt que Rucka porte à Montoya qui bénéficie de plusieurs scènes développant son personnage. 4 étoiles.



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- Josie Mac (Scénario de Judd Winick, dessins et encrage de Cliff Chiang) – Josie Mac (Josephine MacDonald) est l'une des inspectrices de Gotham Central. À l'insu de ses collègues, elle dispose d'un don qui l'aide bien dans ses enquêtes. Elle fait équipe avec Oscar Castro, un vieil inspecteur blasé, gras du bide, attendant la retraite. Leur supérieur hiérarchique leur confie une nouvelle enquête : l'enlèvement d'Anthony Anonelli, petit-fils de Vincent Anotelli (un parrain de la pègre).



Afin d'offrir une pagination conséquente, Urban Comics a décidé d'ajouter un feuilleton annexe, consacré à une autre membre du commissariat. Au départ le lecteur se demande si ce choix était vraiment judicieux dans la mesure où Josie Mac dispose d'un discret superpouvoir (qui n'est pas de type pouvoir physique). Très rapidement, il se rend compte que le scnariste se coule dans le moule de la série "Gotham Central", en racontant une enquête policière, en bonne et due forme, et en développant la personnalité de Josie Mac de manière délicate et adulte.



Cliff Chiang réalise des dessins minutieux et réalistes, avec un bon niveau de détails, et une apparence un peu adouci par rapport à celle des planches des dessinateurs de la série "Gotham Central".



Finalement il ne se produit de hiatus entre la vie des autres membres de Gotha Central, et celle de Josie Mac. Il y a une brève apparition de Batman, en cohérence avec Gotham Central. Winick et Chiang décrive une femme impliquée dans son travail, sans en devenir obsédée, à la fois déterminée à faire aboutir son enquête, mais également dépendante d'événements qu'elle ne maîtrise pas. 5 étoiles.
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Daredevil, tome 2 : Sans peur

"Daredevil par Brubaker tome 2" est un très bon album. Même si le scénario a un côté déjà-lu, l’écriture de Brubaker rend la lecture passionnante. Et les dessins sont un régal pour les yeux.
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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Gotham Central, tome 1

C'est simple, Gotham Central est le comics le plus proche de The Wire (Sur Ecoute dans sa version française) et de Homicide, oeuvres de David Simon qui reviennent sur la police de Baltimore et plus particulièrement sur la brigade criminelle.

Le parallèle avec cette série qui traite des policiers de la ville de Gotham est frappant. On ressent toute l'inspiration de Rucka et Brubaker dans la construction du récit et on a ici une oeuvre qui est tout simplement magistrale pour moi.
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Gotham Central : Extinction

Les forces de l’ordre n’ont pas la vie facile à Gotham City. Des relations de plus en plus tendues avec le Dark Knight poussent même le successeur du commissaire James Gordon à enlever le Bat-signal, stoppant ainsi net toute collaboration officielle entre la police et l’homme chauve-souris. Entre les meurtres et les affaires de corruption, le moral des agents n’est pas non plus au beau fixe. La carrière de Crispus Allen est menacée par la disparition d’une preuve importante pouvant le disculper d’éventuelles fautes commises lors d’une intervention musclée. Renée Montoya fait tout pour l’aider, tout en essayant de gérer une vie privée de plus en plus tourmentée. Afin de sauver un collègue victime d’une étrange mutation, les deux détectives se rendent à la prison de Keystone City pour interroger le mystérieux Docteur Alchimie. En ville, le corps d’un jeune homme habillé comme Robin est retrouvé dans une ruelle. Le G.C.P.D. (Gotham City Police Department), les journalistes et Batman sautent sur l’affaire …. Le lecteur aussi !



Le solide ancrage de cette saga dans la ville de Batman, ne l’aura pas empêchée de voyager au sein de différentes collections. Après un passage chez Semic Books et deux autres tomes au sein de la collection DC Heroes de Panini Comics, l’éditeur propose maintenant la fin de cette série en format Big Book. Une politique de changement qui ne manquera probablement pas de ravir le nouveau président des Etats Unis, mais qui a surtout tendance à perdre et frustrer les lecteurs. Intitulé Extinction, cet album imposant offre cependant non moins de quinze épisodes US (Gotham Central #23-25, #28-31 et #33-40).



D’entrée, cet ouvrage, qui débute et se termine par l’affaire de corruption impliquant Jim Corrigan, plonge le lecteur dans une ambiance de séries policières télévisées telles que NYPD Blue ou The Shield. L’histoire a beau se dérouler dans le fief de Batman et de ses ennemis les plus célèbres, les auteurs poussent délibérément le bat-justicier et ses adversaires en arrière-plan, afin de se concentrer sur le quotidien de la Brigade Criminelle. En gardant un univers de super-héros en toile de fond et en sortant les vrais policiers de l’ombre de Batman, ils parviennent à installer une relation complexe et très intéressante entre les citoyens ‘normaux’ de Gotham City et ses individus mondialement connus. Ce cadre original permet ainsi de croiser des héros tels que Batman, Robin ou les Teen Titans, tout en livrant un travail remarquable sur le développement psychologique de gens ordinaires. Des sentiments de Stacy suite au démantèlement du bat-signal, aux déboires familiaux et professionnels d’une Rée Montoya de plus en plus violente, la série n’hésite pas à empiéter sur la vie privée des détectives et à aborder des sujets sensibles comme l’homosexualité. Au fil des pages, les auteurs emmènent lentement leurs personnages au bord du gouffre, pour conclure cette aventure de manière aussi brillante que sombre.



Les rapports humains, les relations ambigües entre les vrais flics et la chauve-souris, l’action et le suspense sont ainsi savamment dosés au sein d’un récit policier de grande qualité, malgré une construction fort classique. Usant de dialogues très « vrais », les auteurs livrent un récit d’un grand réalisme, rythmé par les tensions et les problèmes personnels des membres de la Crime. Le fait d’entrecouper l’histoire d’extraits de rapports de police, accroît encore le sentiment d’authenticité, tout en résumant parfaitement les éléments clés de l’histoire. Si Brubaker et Rucka lient également certains passages aux événements d’Infinite Crisis, les cinéphiles apprécieront certainement l’interrogatoire du Docteur Alchimie, directement inspiré de la cultissime rencontre entre l’agent Clarice Starling (Jodie Foster) et Hannibal Lecter (Anthony Hopkins) dans Le Silence des agneaux.



Au niveau graphisme, Michael Lark et ses suppléants (Jason Alexander, Stefano Gaudiano, Steve Lieber et Kano) contribuent à installer l’ambiance réaliste requise par ce récit très humain à mille lieux des histoires de super-héros classiques, tout en faisant ressortir le décor sombre et pesant de cette ville où sévissent les meilleurs clients de l’asile d’Arkham. Malgré le carrousel de dessinateurs, le style graphique de l’ensemble reste très homogène. Le départ des deux autres créateurs de Gotham Central (Michael Lark et Ed Brubaker), est néanmoins un facteur qui a probablement incité Greg Rucka à mettre un terme à cette excellente saga.



Si les changements d’éditeur, de format et de qualité de support sont discutables, le contenu devrait cependant mettre tout le monde d’accord : Gotham Central est ce qui se fait de mieux chez DC et est un véritable must pour les amateurs de drames policiers se déroulant dans un univers de super-héros !
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Gotham Central, Tome 2 : Affaire non classée

Ce deuxième tome de "Gotham Central" est également le dernier édité chez Semic, la série étant reprise par Panini Comics à partir du tome suivant.



En se concentrant sur la vie privée de l'inspecteur Montoya, les auteurs vont pousser le récit encore un peu plus dans l’ombre de Batman, qui apparaît encore moins que dans le tome précédent. Les relations entre les différents membres du GCPD (Gotham Central Police Department) sont développées de manière encore plus intense et, en confrontant l'inspecteur Montoya à des révélations embarrassantes, les auteurs vont également aborder un sujet délicat (certainement aux Etats-Unis).



Et du côté des «méchants» de Gotham City, après Mister Freeze dans le premier tome de cette série, c’est maintenant Harvey Dent, alias Double-face, qui va donner du fil à retordre aux inspecteurs de Gotham City.



Bref, ce deuxième tome confirme la qualité du tome précédent et nous livre en supplément une histoire sympathique dédiée à la vision interne du commissariat de la part de cette jeune femme qui allume le bat-signal dans la série.
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Gotham Central, Tome 1 : Pris pour cible

Ce premier tome de "Gotham Central" chez Semic (la série étant reprise par Panini Comics à partir du troisième tome) nous plonge directement dans une ambiance de séries policières télévisées telles que «NYPD Blue» ou «Crime Scene Investigation».



On se retrouve donc dans un récit policier de grande qualité et à la construction classique, mais qui puise son originalité du cadre où se déroulent ces enquêtes passionnantes. Car en situant leurs histoires dans le fief de Batman et de ses ennemis les plus célèbres (Mister Freeze, Joker, Double-face, etc.), Rucka et Brubaker vont réussir à installer une relation complexe et très intéressante entre les citoyens ‘normaux’ de Gotham City et ses personnages mondialement connues.



En poussant le bat-justicier volontairement en arrière-plan de cette série, les auteurs se donnent la place nécessaire pour sortir les policiers du GCPD (Gotham Central Police Department) de l’ombre de Batman, permettant aux détectives qui préfèrent solutionner leurs enquêtes sans allumer le bat-signal de s’exprimer. Ils réussissent ainsi à établir une relation ambiguë entre les vrais flics et la chauve-souris. En développant la psychologie des membres du commissariat de Gotham City de façon subtile, on va s’imprégner de leurs doutes, tout en ressentant constamment la présence de ce justicier masqué, prêt à surgir de l’ombre à tout moment pour leur voler la vedette.



Pour débuter cette série les inspecteurs du GCPD vont devoir contrecarrer le plan machiavélique de Mister Freeze, tout en essayant de retrouver le meurtrier d’une jeune babysitteur. Les rapports humains, le suspense et les apparitions de Batman sont savamment dosées et le style de Michaël Lark colle parfaitement au récit.



Bref, ce premier tome séduisant offre un nouveau regard très consistant sur le monde de Batman, dans l’ombre de son super-héros.

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Lazarus, tome 5 : Génocide programmé

Les docteurs font tout pour réparer Forever, le Lazare de la famille Carlyle qui vient de perdre une jambe. Heureusement les jambes de rechange sont en stock. Jo est devenu chef de famille depuis l'empoisonnement de son père. Mais les familles adverses veulent toujours anéantir les Carlyle.... Nous retrouvons nos héroïnes et des combats entre les Larzares des différentes familles. L'univers est toujours noir, les couleurs violettes ou sépia, le sang sombre. Le dessin reste remarquable, et les combats violents et expressifs. Le scénario d'anticipation respecte sa logique, basée sur un développement incroyable de la science médicale.
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Daredevil, tome 14 : Le diable dans le bloc D

Ce quatorzième tome de Daredevil dans la collection 100% Marvel regroupe six épisodes publiés aux Etats-Unis entre avril et septembre 2006 (Daredevil Vol.2 82 à 87 – The Devil In Cell-Block D), et marque surtout le début du run d’Ed Brubaker (Gotham central, Criminal) et Michael Lark (Gotham central).



Pas évident de reprendre la série après le passage remarqué de Brian Michael Bendis et Alex Maleev : une collaboration de quatre années, riche de 56 fascicules, couronnée par deux Eisner Awards et une nomination dans la catégorie « Prix de la série » à Angoulême, qui aura marqué de manière indélébile l’histoire de ce personnage créé par Stan Lee et Bill Everett il y a plus de 40 ans et relancé par le talentueux Frank Miller à la fin des années 70. Je pensais honnêtement que le duo Bendis/Maleev avait emmené cette série vers des sommets inégalables, mais ce premier tome de Brubaker et Lark vient d’entrée prouver le contraire.



Pourtant ce nouveau duo est loin de donner une nouvelle direction à la série. Ils continuent dans la même direction en y ajoutant encore un peu de noirceur et en acculant encore un peu plus leur personnage principal au plus profond de son identité secrète. Il faut aussi avouer que Bendis avait intelligemment laissé la porte de Hell’s Kitchen entrouverte pour le relais d’Ed Brubaker et de Michael Lark, assurant ainsi une reprise dans la lignée des 10 tomes précédents.



En enfermant Matt Murdock en prison les auteurs installent un huis clos très prenant car enfermer cet avocat-justicier au milieu de ceux qu’il fit incarcérer revient un peu au même que d’enfermer Batman dans l’asile d’Arkham avec cette grande différence, non sans conséquences : Matt Murdock est sensé être un aveugle inoffensif et doit donc tout faire pour ne pas donner les preuves qu’il est bel est bien Daredevil. Les marges de manœuvre sont donc très étroites pour cet ancien roi de la cité new-yorkaise emprisonné entre quatre murs au milieu de ses pires ennemis.



Mais, les auteurs ne vont pas seulement livrer une intrigue carcérale riche en suspense en enfermant Matt Mudock à Ryker’s Island, ils vont également faire apparaître un nouveau Daredevil qui sillonne les rues de Hell’s Kitchen et garder dans l’ombre l’identité de celui qui tire les ficelles de ce complot. De plus, en faisant apparaître des personnages tels que le Hibou, Hammerhead, Bullseye ou encore le Punisher, les auteurs installent cette intrigue à plusieurs niveau au sein d’un univers Marvel plus large. Ajouter à cela un meurtre qui ne laissera pas les fans de la saga indifférent et une fin très réussie et vous obtenez un scénario en béton armé. De plus, au niveau du graphisme, Michael Lark et Stefano Gaudiano livrent une ambiance graphique bien sombre, dans la lignée du reste de cette excellente série 100% Marvel.



Retrouvez cet album dans le Top comics de mon blog !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Daredevil, tome 3 : Cruel et inhabituel

Le dernier arc remonte d’un cran. Il commence par un épisode magnifiquement dessiné par David Aja consacré au Caïd. Brubaker insuffle une tension permanente avec une guerre entre plusieurs factions. Le récit est prenant. Michael Lark se donne à fond aux dessins lors de tout l’album. Il instille une ambiance polar bien poisseuse, propose des combats dynamiques et violents.
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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Gotham Central, Tome 3

Est-ce qu'avec ma lecture de Gotham Central je suis en train de lire ma meilleure lecture des Big Two ? C'est possible.

Gotham Central c'est The Wire, c'est du David Simon dans la construction, c'est du Rucka dans le texte et c'est du Brubaker dans l'ambiance.

C'est tout simplement parfait pour moi et je suis à la fois impatient de lire la fin comme triste de ne pas en avoir plus.
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Daredevil, tome 17 : Sans peur

Ce dix-septième tome de Daredevil dans la collection 100% Marvel regroupe les six épisodes publiés aux Etats-Unis entre octobre 2007 et avril 2008 (Daredevil Vol.2 #100 à 105 – Without Fear #1-6), et est déjà le quatrième album écrit par Ed Brubaker ("Gotham central", "Criminal") et dessiné par Michael Lark ("Gotham central").



Cet album livre la suite et fin de l’affrontement entre Daredevil et Mr. Fear, le mystérieux personnage qui était responsable des troubles schizophréniques de plus en plus graves de Melvin Potter, alias le Gladiateur, lors du tome précédent. On retrouve donc le Diable Rouge dans cette cité new-yorkaise dont il fut jadis le roi, sillonnant les rues sombres de Hell’s Kitchen au sein d’un climat post "Civil War" qui n’est pas là pour aider notre héros non-recensé.



Brubaker continue de mettre à mal son personnage, à l’image de ce centième épisode qui a de sérieuses répercussions sur la vie de Matt Murdock et de son alter ego costumé. Un épisode anniversaire qui profite des hallucinations d’un Daredevil intoxiqué pour faire intervenir quelques invités prestigieux (Gene Colan, John Romita Sr, Bill Sienkiewitcz, Alex Maleev, Lee Bermejo) et revenir sur quelques personnages clés, tels que Karen, le père de Matt, la Veuve Noire ou Elektra.



Daredevil doit à nouveau se battre sur deux fronts, au tribunal et sur les toits de Hell's Kitchen. Un combat qui l’affecte physiquement et psychologiquement et l’oblige à utiliser des méthodes plus violentes, qu’il avait toujours réprouvé jusqu’à présent, à l’image de cet interrogatoire musclé. On assiste également à l’apparition d’un nouveau vilain, qui reprend la pègre de Hell’s Kitchen en main. Si le récit est très bon, le scénario proposé par Brubaker n’atteint cependant pas le niveau de l’ère Bendis.



Le graphisme de Paul Azaceta et du duo Michael Lark / Stefano Gaudiano demeure très bon, entièrement dans la lignée du reste de cette excellente série 100% Marvel. Un graphisme sombre et lugubre qui colle parfaitement à l’ambiance de Hell’s Kitchen. Notons également les splendides couvertures de Marko Djurdjevic.
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Daredevil, tome 4 : Le retour du roi

Le suspense est d'excellente facture et tient bien la route. Je me suis fait plaisir à lire ce récit. L'auteur joue avec les sentiments, la rédemption, la colère (Matt Murdock qui se fait virer par Foggy Nelson) etc. Quelques coups de théâtre viennent ponctuer le fil du récit. La fin est très prometteuse.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Lazarus, tome 5 : Génocide programmé

Ça se passe dans un futur dystopique, poussé à l’extrême dans sa noirceur, sa violence et son pessimisme. Quelques familles rivales et omnipotentes se partagent le gâteau. Il existe une hiérarchie, les membres de ces familles, et en-dessous, les serfs et les déchets. L’être Humain n’est rien d’autre qu’un terrain d’expérimentations sur les manipulations génétiques. Pour se défendre, on utilise son armée, mais surtout, son Lazarus, sorte de guerrier unique hyper puissant, quasi invincible, dopé à mort. La loi, c’est l’argent, mais quelle différence avec notre société actuelle ? Si, quand même, la loi, ce sont ces sortes de grands parrains qui la font la loi, sans pitié, chacun sur son territoire. Tout est prétexte aux conflits, avec l’arsenal habituel de trahisons, de fourberies, d’empoisonnement, etc. Ce comics, c’est un peu le règne du crime organisé. L’héroïne s’appelle Forever, Lazarus formée depuis la plus tendre enfance à tuer, mais surtout, à obéir au patriarche, homme de poigne, totalement machiavélique.

Voilà pour l’ambiance, maintenant ce que j’en pense : côté scénario, j’ai trouvé ça excellent, même si ce n’est pas d’une originalité folle. Des histoires sur la manipulation, qu’elle soit physique ou psychologique, on en a déjà lu. Pourtant, c’est palpitant, je n’ai pas décroché sur les cinq premiers tomes. Il y a beaucoup de rebondissements, très peu de temps morts, pas de longueurs, et j’ai trouvé les personnages attachants, avec chacun une personnalité intéressante, surtout sur Forever et ses doutes quant à l’amour que pourrait lui porter sa famille, mais surtout le paternel. L’écriture de Greg Rucka est fluide, et j’ajouterai qu’aux niveau graphismes, rien à redire sinon qu’ils sont très beaux. Je recommande donc, à fond.
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Lazarus, tome 5 : Génocide programmé

Une excellente série indépendante, très conseillée !
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Gotham Central, tome 1

Par Ed Brubacker, Greg Rucke, Michael Lark

Aux éditions Urban Comics

Sorti en 2014

255 pages annexes comprises



Être flic à Gotham, c’est avoir à faire aux pires méchants qui soient, des cinglés dont la folie n’a d’égale que l’ego de la Chauve-Souris. C’est probablement le pire endroit qui soit pour un flic.

Et pourtant, ces policiers font du bon boulot depuis que Gordon et l’IGS ont nettoyé leur rangs des ripoux. Maintenant que le célèbre commissaire est à la retraite, le boulot continue d’arriver. Alors que Driver et son équipier traque un kidnappeur, Montoya va elle se retrouver prise dans l’engrenage d’un violeur complètement cinglé. Et tout ça si possible, sans l’aide du chevalier noir.



Un comics vraiment sympa

Bon, pour être franches, nous avons eu beaucoup de mal avec le dessin? Ça n’est pas trop le style que nous aimons. Très crayonné, anguleux, cassant.

Par contre, l’histoire est absolument géniale. Nous l’avons dévorée. On suit deux enquêtes qui vont mettre les flics à fleur de peau, car à chaque fois l’un des leurs est touché. Le rythme est bon, on ne s’ennuie pas, on peut même chercher à deviner la suite (à condition de bien connaître l’univers, ce qui n’est pas vraiment notre cas).

Les personnages sont bien cousus, complexes, très humains. Dans l’univers Batman, personne n’est tout noir ou tout blanc, et on le voit très bien ici, que ce soit avec les « gentils » comme avec les « méchants »



Le comics est quant à lui magnifique, comme toujours avec les éditions Urban Comics. En plus du récit, nous avons droit à une post-face de l’auteur pour mieux comprendre son histoire, et comme toujours, à des recherches graphiques.



Bref, si vous aimez l’univers de Gotham, ce comics est à découvrir !
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Gotham Central, Tome 3

Une excellence qui confère à ce troisième volume, en attendant le quatrième et dernier de la série, son statut d’incontournable.
Lien : http://www.actuabd.com/Gotha..
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Gotham Central, Tome 2 : Affaire non classée

Ed Brubacker et Greg Rucka nous entraînent toujours dans des histoires sombres et pleines de suspenses, où de simples flics combattent les pires criminels. De leur côté, les dessinateurs, Michael Lark et Greg Scott participent parfaitement à la mise en place de cette atmosphère à la fois haletante et noire grâce à un trait sobre mais efficace qui se concentre sur l’expression, la gestuelle et les interactions entre personnages.
Lien : http://www.bdencre.com/2014/..
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Gotham Central, Tome 2 : Affaire non classée

Une série de qualité avec de très bons scénarios servis par des dessins de haute volée, qui confirme tout le bien qu'on en pensait déjà après le précédent tome !


Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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Gotham Central, Tome 1 : Pris pour cible

Urban Comics ré-édite la série Gotham Central, dont voici le premier des quatre tomes. Une série qui prend le contre-pied des récits habituels consacrés à Batman, en se plaçant du point de vue des policiers, dont elle explore le quotidien.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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