Michel Cordillot

L'ouvrage définitif sur la Commune ?



Plus de 500 biographies d'acteurs de la Commune de Paris, plus de 100 notices thématiques, 30 chercheurs spécialistes de cette période, le tout coordonné par Michel Cordillot en 1500 pages.

On peut rajouter que ce "monument" s'inscrit dans la collection du Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social (voir le site : Maitron-en-ligne).





Une somme de travail considérable pour nous permettre de (re)découvrir ces 72 jours seulement, qui entrèrent dans L Histoire, en étant le plus complet et précis possible.

Un livre qui permet d'appréhender de nouveaux thèmes, d'éclaircir certains points et de rétablir certaines vérités.



En plus de tous les évènements connus de la Commune de Paris, cet ouvrage s'intéresse aux femmes et aux hommes, à travers les multiples biographies, qui ont participé, en ces jours de combats mais aussi de solidarité, à inventer un monde meilleur.

Un livre qui nous raconte l'Après-Commune ainsi que sa perception dans L Histoire qu'elle soit nationale ou mondiale.





Un ouvrage qui s'adresse surtout à des passionnés, qu'il faut parcourir (picorer) par petite touche pour en profiter pleinement.

Un livre qui, finalement, ne sera pas le livre ultime sur la Commune car comme le disent les auteurs, il existe de nouvelles perspectives de recherche grâce notamment à d'importantes documentations non explorées encore et d'innombrables pistes rarement étudiées jusque ici.



Un « ouvrage-somme » qui ouvre la porte à de futures lectures...

Un humaniste, un vrai !





Eugène Varlin consacra sa vie à la cause des opprimés, des humbles et des sans-grades.





C'est cette vie que Michel Cordillot va nous raconter, cette vie que tant d'autres ont déjà évoquée et toujours couverte de louanges.

Car si un mot devait caractériser Eugène Varlin, ce serait dévouement. Toute son existence est vouée, tel un saint laïque, comme le dit l'auteur, à la défense du mouvement ouvrier, que se soit à travers l'Association Internationale des Travailleurs en France, des congrès de la première Internationale, de la naissance des premiers "syndicats" ou groupements de travailleurs qui étaient, au début, chacun dans leur branche et qui vont, sous l’influence d’activistes militants comme Varlin, très vite s’unir pour avoir plus de force.



Eugène Varlin sera de tous les combats, connaîtra la prison, bien sûr, mais rien ne pourra l'ébranler dans ses convictions qu'il défendra jusqu'à sa mort, fusillé par les versaillais d’Adolphe Thiers, après avoir pris une part très active à la Commune de Paris.





Un homme vrai, authentique, honnête qui incarna l'espoir pour beaucoup et qui fut unanimement loué depuis les anarchistes et ses compagnons de l'Internationale jusqu'à ses adversaires qui reconnurent toujours en lui l'incarnation, le penseur, l'emblème ou encore l'artisan, comme il aimait se qualifier lui-même, d'un mouvement ouvrier qu'il contribuera à moderniser et qui, grâce à lui et à beaucoup d’autres, permit de nombreuses avancées sociales.







Un bel ouvrage, très accessible qui nous permet de croiser de nombreuses figures connues des milieux anarchistes, communistes et socialistes de cette période et qui dresse un beau portrait, à la fois d'une époque et d'un combattant infatigable des injustices.

En 2021, nous célébrons un important anniversaire. Il y a cent cinquante ans, en mars 1871, le peuple parisien est « monté à l’assaut du ciel », pour reprendre cette belle image utilisée par Lénine pour décrire l’admiration de Marx pour « la souplesse, l’initiative historique, l’esprit de sacrifice » de ces ouvrières et ouvriers, de ces petits gens de Paris. Le 18 mars 1871, la population s’est opposée à l’enlèvement des canons sur les hauteurs de Mont martre. Le 28, la Commune était déclarée. Une société nouvelle a vu le jour dans un Paris assiégé par les forces gouvernementales, dites « versaillaises », sous le regard des armées prussiennes. Elles abolissent la conscription, déclarent la séparation de l’Église et de l’État, interdisent le travail de nuit dans les boulangeries, réquisitionnent les logements vacants, mettent un terme aux amendes, retenues sur salaires et cumul des traitements, instaurent l’enseignement laïque… Pour la bourgeoisie, il était urgent de rétablir l’ordre. Le 21 mai, les troupes versaillaises entrent dans Paris. C’est le début de la « semaine sanglante ». Des milliers de communards, hommes, femmes, enfants, sont fusillés sans jugement, 50000 passeront devant un conseil de guerre. Condamnés à mort ou à la prison, 7000 d’entre eux seront déportés en Nouvelle-Calédonie. Noyé dans le sang, ce printemps social résonne encore aux quatre coins du monde. Les Éditions de l’Atelier viennent de faire paraître un important dictionnaire de 1440 pages qui pro pose de se plonger dans cette riche histoire au travers de notices fournissant plusieurs niveaux de lecture (biographies de communardes et communards, synthèses thématiques, présentation des lieux de la Commune, retour sur des questions controversées). Le tout est richement illustré, avec pas moins de 600 illustrations reproduites, pour l’immense majorité inédite. Une équipe d’une trentaine de chercheurs, coordonnée par Michel Cordillot, a permis la réalisation de cet ouvrage désormais incontournable. A noter que vous pouvez prolonger (ou précéder) l’expérience en vous rendant sur le site internet du Maitron, le dictionnaire biographique du mouvement ouvrier, mouvement social, à l’adresse sui vante : https://maitron.fr/spip.php?article233897. Il y est proposé d’explorer les contenus complémentaires de l’ouvrage : repères chronologiques, cartes interactives (lieux de résidence des communardes et communards, les barricades, des propositions de balades par quartier, etc.), ainsi qu’une infographie permettant de circuler parmi les 17 500 notices biographiques de communardes et communards disponible sur le site.

Ce livre est avant tout un recueil de textes : traités d'éducation, manuels, pamphlets, manifestes... dont les extraits sont classés par grande période chronologique, de la Monarchie de Juillet aux premières années de la Troisième République.

Les auteurs cités, parfois oubliés par l'Histoire, sont pourtant étonnants de modernité. Prenons l'exemple du libraire Charles-Antoine Teste qui, dans son Projet de Constitution républicaine daté de 1833, souhaitait déjà que "toute la jeunesse [...] reçoi[ve] une même éducation gratuite, commune et obligatoire". Encore plus actuel, le député Paul Bert, dont le projet de loi de 1879 contient déjà les majeures dispositions des lois Ferry. Paul Bert, il y a 131 ans, défend déjà l'importance pour l'Etat de protéger les droits des enfants face aux négligences du père, la gratuité et la laïcité de l'enseignement, l'introduction de l'éducation civique. Il s'avère quasiment visionnaire quand il se fait le chantre de la nécessité de donner aux instituteurs le statut de fonctionnaire, et de procéder à l'évaluation des capacités des futurs enseignants au cours d'un stage pratique !
Lien : http://www.vousnousils.fr/20..

Le 18 mars 1871 commençait la Commune de Paris. Cette expérience révolutionnaire, qui dura moins de trois mois, a marqué l’histoire et continue de susciter débats et parutions. Parmi celles-ci, l’ample somme coordonnée par Michel Cordillot.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..