Rencontre avec Michel Verrier, à propos de son roman "Le Fils de la bigotière" (Éditions de Borée, septembre 2017). Chez les Hamon, on pêche sur les grands bancs de Terre-Neuve depuis des générations. Pourtant, Gildas a cessé d'embarquer sur les trois-mâts pour des campagnes interminables et périlleuses. Il a choisi de rester à la ferme, auprès de sa mère, Yvonne, fragilisée par la disparition de son fils aîné et de son mari. Gildas veut surtout la protéger de René le Goff, son voisin, qui voudrait conclure un mariage avec la pauvre veuve pour récupérer ses terres. Un soir, alors que Gildas rentre d'une dure journée de labeur, il retrouve sa ferme dévorée par les flammes, et sa mère a péri dans l'incendie. Quelques jours plus tard, l'un des fils le Goff disparaît. Une enquête est ouverte et Gildas est le coupable idéal, d'autant plus qu'il a brusquement décidé de repartir en mer pour de longs mois... Après des études de lettres, Michel Verrier s'est consacré à l'enseignement, puis au journalisme. A la suite du vif succès de sa saga familiale en quatre tomes ("Là où les chèvres sont pires que les loups", "La Taille de la Saint-Vincent", "Les Vignes du bout du monde", "Le Retour du bout du monde"), il se consacre à l'écriture. Chacun de ses romans est le fruit de nombreuses recherches dans les archives départementales et de rencontres avec les habitants de sa région.
Comment s'appelle la femme de Ray ?