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Critiques de Michèle Andrieux (69)
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Le tondeur de draps

Ce livre, c'est une histoire dans l'Histoire. Nous sommes au 18ème siècle. Jan, fil d'un maître verrier Pragois rêve de voir la France et pour se faire n'hésite pas à s'engager. La guerre de sept ans sévit partout en Europe. Jan va connaître l'horreur des champs de bataille, la course effrénée vers l'ennemi, la mort. Attitude courageuse ou suicidaire ? En compagnie de son capitaine, il désertera.

Son périple se terminera à Héricourt ou une manufacture de textile l'embauchera comme tondeur de draps. Dans cette ville il fera d'autres rencontres qui se dévoileront au fil de la lecture.

Ce livre, particulièrement bien documenté tant sur les stratégies militaires que sur les rivalités religieuses nous apprend autant qu'il divertit. Un peu didactique en son début, Michèle Andrieux, dans un style simple mais précis sait faire apprécier chaque page. Merci Michèle pour ce beau moment de lecture.


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Le tondeur de draps

Mon avis



Je remercie les Editions EX AEQUO et en particulier Catherine de m'avoir envoyé « Le Tondeur de draps », roman de Michèle ANDRIEUX, auteure dont j'ai découvert la très jolie plume lors de la lecture de « L'Orfèvre », roman historique que j'ai beaucoup aimé.



La jolie couverture et le titre très intriguant m'ont de suite interpellée. Il est vrai que je ne connaissais pas le métier de « tondeur de draps ».



Michèle ANDRIEUX nous emporte à Prague, en 1758 où nous faisons connaissance avec Jan, luthérien qui s'enrôle pour faire la guerre de sept ans afin de pouvoir partir en France et d'Anne-Marie, catholique, avide de liberté, qui elle vit à Héricourt.



Ces deux êtres que tout oppose, vont-ils parvenir à vivre une belle histoire d'amour ? Je ne vous en dirai pas plus mais vous laisserai le découvrir par vous-mêmes.



La plume majestueuse de Michèle ANDRIEUX nous fait vraiment voyager dans le temps ainsi que dans le Royaume de Bohème et en Franche-Comté.



J'ai beaucoup aimé ce roman historique tiré de l'histoire d'un ancêtre de l'auteure, extrêmement bien écrit et documenté tant sur le plan historique que cultuel et sur le métier de « Tondeur de draps ».



Je lirai assurément d'autres ouvrages de cette auteure et je recommande vivement celui-ci aux amateurs du genre qui, comme moi, passeront un excellent moment de lecture.





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L'orfèvre

Le Moyen-Age comme si on y était ! Les descriptions de l'époque de ce XVe siècle sont réalistes et sont preuves de recherches minutieuses. Et une histoire d'amour dont l'intrigue très bien menée nous tient en haleine jusqu'à la fin : Gervais orfèvre de Château-Gontier pourra-t-il vivre son amour avec Marie demoiselle noble?
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Les enfants de Luther

J'ai adoré ce livre! Nous suivons la famille Calame en France puis au Canada où ils pensaient trouver la terre promise, c'était sans compter aux hivers glacial, à la sécheresse de l'été, aux guerres de territoires, ils vécurent tant bien que mal à tout cela.

L'auteure m'a emmener loin dans le fin fond du Canada, avec toutes ses recherches effectuées pour nous faire voyager et elle y a réussi. C'est un livre que je recommande
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le Mystère de la Malgrange

J'ai beaucoup aimé. On retrouve le style fluide mais dense de l'autrice, son travail d'historienne qui nous apporte mille détails pour rendre l'atmosphère et le décor aussi vivants et vrais. Les deux personnages sont parfaitement complémentaires, intéressant et attachants. J'ai surtout adoré l'atmosphère qu'elle arrive à si bien rendre de la fin d'une époque, du pouvoir absolu et dissolu des nobles, l'influence des lumières, l'avènement de la bourgeoise, la vie du petit peuple. Bravo c'est un beau moment de lecture. C'est un livre qui mérite un large public!
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Les enfants de Luther

Mon avis :

Voilà un roman historique vraiment intéressant à lire. Dès les premières pages, on sent l'amour de l'auteure pour la véracité des faits. Le décor est parfaitement posé et on prend immédiatement le pouls de ce à quoi ressemblait la vie à l' heure des balbutiements de la création de la Nouvelle Ecosse. Une terre prise aux autochtones, âprement bataillée par les Français, un climat exigeant, des conditions de vie spartiates : tel est le tableau sans fioriture de cette colonie.

Pourtant, ce n'est pas ce qui est vendu aux futurs immigrants dont la couronne britannique a absolument besoin pour développer ce petit bout de terre au bord de l'océan Atlantique.

La famille Calame, tout comme d'autres familles luthériennes, va se laisser attirer vers ce nouvel eldorado au moment où, à Montbéliard, la pression française et catholique s'accentue de jour en jour, les privant de travail et de lieu de culte.

J'ai aimé les suivre tout au long de leur périple, parfois heureux, mais souvent triste, à la hauteur de leurs désillusions. Leur histoire s'écrit dans la grande Histoire, celle qui explique aujourd'hui le fait qu'il y a de nombreux territoires en Amérique du Nord où le français reste la langue majoritaire.

Une poignée d'hommes et de femmes qui ont eu le courage de tout abandonner sur le Vieux Continent pour aller tenter leur chance de l'autre côté de l'Atlantique.

Un récit passionnant, une écriture fluide qui m'a entraînée dans cette destinée que je ne connaissais pas et que j'ai pris grand plaisir à découvrir.

Je ne peux donc que vous encourager à faire de même.
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L'orfèvre

Au Moyen -Âge, l’amour rendait les femmes libres…

Sur un fond historique toujours savamment documenté, Michèle Andrieux aime parler de la vie de tous les jours et surtout donner du caractère à ses personnages, surtout aux femmes. Quand cela se déroule au XVème siècle, c’est d’autant plus savoureux.

Gervais Thassard est un jeune maître orfèvre de plus en plus connu auprès des plus grands noms du Royaume de France. Nous sommes au XVème siècle, sous le règne de Louis XI et sa vie s’annonce riche. Il a passé son enfance avec Jean Dauré, un seigneur proche du Roi, marié à Catherine, elle-même très amie avec Marie, la sœur de Gilles des Chaunières, un noble très puissant. Quand Gervais et Marie se rencontrent, ils n’imaginent pas combien sera difficile le chemin qu’ils souhaitent prendre ensemble.

Si la trame d’une romance se devine après deux premiers chapitres de présentation autour de Gervais pour l’un et de Marie pour l’autre, j’ai aimé suivre ce fil conté devenant addictif au fur et à mesure que les us et coutumes de l’époque m’étaient décrits tant au niveau de l’organisation sociétale qu’au niveau de la vie quotidienne.

Gervais est un orfèvre qui acquiert une certaine renommée ; c’est l’occasion pour moi de découvrir quelques secrets sur les pierres et les techniques, telle que celle dite à la cire perdue utilisé pour faire les pieds d’un reliquaire. J’ai aimé trouver le vocabulaire de l’époque et suivre son travail dans la vie religieuse comme pour les cadeaux offerts aux épouses.

Je sais que la romancière travaille à partir de documents concernant les ancêtres de sa famille, c’est d’autant plus important à mes yeux de trouver cette dimension de mémoire familiale.

Je remercie très sincèrement Michèle Andrieux qui me confie régulièrement ses ouvrages, sachant combien j’apprécie ce genre littéraire. Amis lecteurs, je vous conseille de trouver ce roman si vous souhaitez découvrir le monde des orfèvres, artisans hautement qualifiés de l’époque. En 2022, une nouvelle couverture, réalisée par Nathalie Glévarec, l’a rendu encore plus attirant.




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L'orfèvre

Bonsoir chères lectrices et chers lecteurs, ce soir, je vais vous parler d’un livre, roman historique, qui est un de mes chouchoux pour cette année 2022, « L’orfèvre » de Michèle Andrieux.



Résumé :

« Gervais est orfèvre à Château-Gontier en Haut Anjou au XVème siècle, c'est un artisan que même les plus grands noms s'arrachent. Ses services sont recherchés au détriment des très renommés artistes d'Angers. Marie est la fille du seigneur des Chaunières, près de Laval, et de Minzé, paroisse de Châtelain, écuyer, Greffier de l'Ordre du Croissant, secrétaire et surintendant des Finances du roi René d'Anjou, l'un des féodaux les plus puissants du royaume. En cet été 1464 l'amour va faire basculer leurs vies. Si Gervais, de par son métier prestigieux, fréquente le monde de Marie, il n'en fait pas partie. Par bonheur il est non seulement un artiste, mais aussi un battant. Et Marie, elle, est de ces femmes libres par nature à défaut de l'être dans la société de son époque. »



Etant un adepte et un passionné des romans historiques, lorsque Michèle Andrieux m’a proposé la lecture de l’Orfèvre, j’ai accepté de suite et je n’ai pas été déçu.

J’ai adoré cette relation amoureuse qui semble vouer à l’échec à la vue de la situation totalement différentes des deux personnages, d’un côté Marie, la fille d’un seigneur de Chaunières qui est entre autres fonctions surintendant des finances du roi René d’Anjou et Gervais, artisan orfèvre.

L’histoire, qui se déroule au milieu du XVème siècle, sous le règne du roi Louis XI, est très bien construite car on découvre la vie de ces deux personnages à cette époque et les contraintes et devoirs de chacun et chacune.

Gervais est orfèvre à Château-Gontier, c'est un artisan que même les plus grands noms s'arrachent. Ses services sont recherchés au détriment des très renommés artistes d'Angers ; c'est un battant, il exerce un métier prestigieux et est promis à un bel avenir. Marie est la soeur du seigneur des Chaunières, l'un des féodaux les plus puissants du royaume ; c'est une femme à la forte personnalité, libre par nature, à défaut de l'être dans la société de son époque. Son frère Gilles, un homme autoritaire et colérique, la presse de choisir entre les deux prétendants qu'il lui impose, un vieillard et un infirme, ou bien d’aller au couvent….

Michèle nous fait découvrir par le détail la vie en l’an 1464 les us et coutumes d’une époque où les tenues sont magnifiques avec leurs différentes couleurs. J’ai aimé cette multitude de précisions généalogiques, architecturales, artistiques, l’évocation des habitudes de vie, la manière de voyager à l’époque, de négocier le travail d’un bijou par exemple, comment s’habiller et se parer, les écrits et le fait d’assister aux offices religieux.

L’auteure a mis l’accent sur les conditions des femmes de cette époque qui bien que de naissance dite « Noble » sont bien moins à plaindre que les femmes du peuple mais elles ne sont pas si libres que cela car tous les actes qu’elles veulent faire doivent être demandés soit au père ou frère puisque l’homme est tout puissant à cette époque.

Mais la force de caractère de Marie semble lui permettre d’en un premier temps de s’opposer fermement à son frère. Ensuite, elle comprend qu’elle doit biaiser avec son frère pour obtenir ce qu’elle désire, ici, aimer librement Gervais qui est lui aussi amoureux d’elle.

Je n’ai qu’un conseil à vous donner c’est d’acheter ce livre, vous ne serez point déçu. Il nous permet de faire un voyage de plus de 500 ans en arrière et de découvrir avec nos yeux d’Homme (homme et femme) dit moderne comment ces « Gens » vivaient à cette époque où la guerre est omniprésente point comme de nos jours.

Merci Michèle Andrieux pour ta confiance en me confiant ton « Bébé », j’espère pouvoir continuer à lire et chroniquer tes livres que j’adore.

Bonne lecture à toutes et tous.

Bonne soirée, bisous livresques nocturnes.

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Le tondeur de draps

Avis : Authentique

Je remercie tout d’abord Michèle Andrieux qui ayant apprécié ma chronique sur son dernier roman « Les enfants de Luther » a souhaité me faire lire « Le tondeur de draps ». Elle avait senti que j’aime plus que tous les romans historiques se nourrissant de recherches en bibliothèques et de généalogie. Quand, en plus, un lointain ancêtre est le personnage principal... je craque.

Au 18ème siècle, Jan, jeune protestant, ne peut supporter le manque d’avenir que lui réserve la Bohême, sous le joug des Catholiques. Alors Jan va devenir soldat, être fait prisonnier et lutter pour survivre en se fondant dans les tourmentes de la guerre de 7 ans, et en saisissant sa chance auprès des manufactures françaises. Anne-Marie est catholique et elle aussi veut pouvoir choisir sa vie, se défaire du manque de liberté qui enserre les femmes malgré le travail assidu qu’elles fournissent. Ces deux là sont-ils faits pour se rencontrer ou le siècle des Lumières les laissera-t-il dans l’ombre, le malheur et la solitude ? Ce sera bien sûr à vous de le découvrir.

Quelle heureuse alchimie que ce fond documenté, détaillé, précis, supportant une forme plus légère et créatrice d’émotions et même de suspense. Comme si nous ne connaissions pas l’Histoire de France et que nous nous attendions à d’autres destins !

La vie quotidienne et amoureuse des personnages principaux divisés par les guerres de religion donne une trame qui fourmille de détails, de connaissances, et nous immerge complètement dans un monde que l’on ne veut plus connaître.

Le monde des tissus m’a enveloppée, j’y ai trouvé le droguet, le velours de gueux et les indiennes, sans oublier le kelsh bleu pour les Luthériens et rouge pour les Papistes. Jai voyagé de Prague à la Franche-Comté, circulé dans Montbéliard et Mulhouse.

Aux côtés de personnages bien campés, j’ai cheminé bien plus confortablement qu’en lisant des archives et pour moi, c’est l’une des meilleurs manières qui soient pour apprendre du passé.

Amateurs du genre, ce roman a tout pour vous plaire, surtout de la qualité. Amateurs de lectures moins sérieuses, prenez votre temps avant d’embarquer.


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Les enfants de Luther

Avis : IMPOSANT

Quand le récit est basé sur une histoire familiale ayant traversé les générations, je trouve que le roman a une touche personnelle très émouvante. En plus, quand les recherches d’informations ont été faites auprès des archives nationales, le roman historique est un parfait allié pour l’immersion totale dans un pays et une époque.

Nous sommes en 1749 et le Board of Trade recherche des colons pour peupler la Nouvelle Ecosse, la colonie protestante devant servir à faire tampon entre les Anglicans et l’Acadie catholique et française.

Abraham Calame a perdu sa femme et ce n’est pas son seul malheur car il doit reconnaître que l’avenir est dangereux pour les protestants dans la principauté de Montbéliard où il est installé avec sa nouvelle famille. Le choix d’embarquer pour la Nouvelle Ecosse n’en est plus un et le long périple de mai à juillet est devenu incontournable. Jacques y voit le seul moyen d’améliorer son sort. Réussira-t-il à y faire sa place ? Lors du recensement en 1770, fera-t-il partie des colons qui auront 60 000 descendants par la suite ?

Pour le lecteur enclin à vérifier tous les dires, la première partie du roman est parfaite, tellement les informations sont nombreuses, précises et pertinentes. Tout l’environnement politique social, géographique est décrypté laissant ensuite le récit de vie se déployer de façon bien plus romanesque. Le « fichu pays » exprimé par le Général m’a bien plu, c’était sympathique de le retrouver régulièrement, cela donnait du rythme et de la légèreté aux échanges.

Certains passages sont vraiment émouvants, particulièrement ceux qui concernent Jeannette mais aussi la déportation des Acadiens. Il y a aussi en filigrane la lutte des femmes pour acquérir une autonomie qui leur était souvent refusée.

Je ne conseillerai pas ce roman à un lecteur souhaitant seulement se divertir, en revanche pour celui qui veut se pencher sur les vérités du passé, il y a matière à passer des heures riches de découvertes à travers les détails fournis et patiemment assemblés.

Je suis admirative du travail fourni par l’auteure et de sa faculté à avoir historisé avec dynamisme cette page difficile de l’histoire française.

Je remercie Michèle Andrieux pour l’envoi du fichier numérique en service de presse.




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Le tondeur de draps

18ème siècle. Jan ne se sent plus à sa place chez lui à Prague : son métier ne l'enchante guère, il ne peut plus parler sa langue natale librement, et la religion réformée est mal venue. Son désir est d'émigrer en France. Comment y parvenir ? La guerre fait rage. L'armée française recrute pour faire face aux Prussiens. Jan n'hésite pas longtemps et s'engage, espérant ainsi rejoindre petit à petit ce pays où il rêve de s'installer. La guerre est pourtant longue, les combats sont rudes, la vie des soldats est éprouvante et les ordres donnés allant dans tous les sens, les échecs sont nombreux. Jan et son capitaine sont devenus amis et partagent leur désespoir. Ecoeurés par la situation, il décident de déserter. Jan réussira-t'il à s'en sortir ? Et une fois en France, que va t-il devenir ?

Pendant qu'on suit les tribulations de Jan, on suit en même temps la vie d'une jeune fille issue de famille catholique, installée dans la principauté de Montbéliard. Une jeune fille qui sait ce qu'elle veut, un peu sûre d'elle-même et qui n'hésite pas à refuser les prétendants (beaux partis) qu'on lui propose. Il n'y a pas de doute pour nous, on sait bien qu'elle attend son prince charmant, son Jan, qu'elle ne connaît pas encore...

Des personnages attachants. Et si les guerres du 18ème siècle sont parfois difficiles à suivre, là tout est expliqué simplement. Un bonheur. Merci Babelio ! (livre gagné lors d'une masse critique).
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L'orfèvre

L'action se situe en 1464, sous le règne du Louis XI, au sortir de la Guerre de cent ans qui épuisa la France. S'ajoute à cela un été torride, jaunissant les magnifiques paysages de la terre angevine.

Gervais Thassard, Maître Orfèvre à Château-Gontier en Haut Anjou et dont la renommée ne cesse de grandir rencontre Marie des Chaunières mais il ne fait pas partie de son monde; il n'est qu'un artisan. Cependant l'amour ne choisit pas et Cupidon décoche ses flèches sur les deux jeunes gens qui vont tout faire pour passer outre les convenances de l'époque.

J'ai bien aimé le caractère bien trempé de Marie qui ne ménage pas son imagination pour retrouver Gervais en secret.

Mais je vous laisse découvrir l'issue de cette histoire par vous-même!

J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture de Michèle Andrieux - Auteure toujours très riche de détails historiques, notamment sur le travail méticuleux de l'orfèvre entouré de ses ouvriers, apprentis, et autres valets et compagnons.

On sent de façon prégnante le poids de la religion qui impose des journées rythmées par les prières.

L'auteure nous décrit fort bien l'architecture de l'époque, les rues encombrées les jours de marché, les odeurs nauséabondes des détritus et excréments jetés par les fenêtres sous la chaleur d'un été qui n'en finit pas.

Un beau roman , écrit avec intelligence qui nous plonge avec délice dans la douceur angevine et que je vous recommande vivement!



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Le tondeur de draps

Deux beaux parcours de vie au 18e siècle, que tout oppose.

L'un, Jan, habite à Prague, fils d'un maître verrier protestant il veut quitter ce pays et ne trouve qu'une seule façon de le faire : s'enrôler dans un régiment qui va combattre pendant la guerre de Sept Ans

L'autre, Anne-Marie, est fille d'un employé de la Ferme en Franche Comté, catholique, et veut se libérer du poids social qui pèse sur les femmes à cette époque.

Nous suivons leurs aventures et leurs combats. Mais vont-ils se croiser, là je n'en dis pas plus!

Une belle écriture pour un livre qui nous emporte loin dans l'espace et dans le temps.
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Le tondeur de draps

Bonsoir chères lectrices et chers lecteurs, ce soir, je vais vous parler d’un très bon roman historique d’une auteure dont on parle peu et pourtant qui a de réels talents d’écrivaine, « Le tondeur de draps » de Michèle ANDRIEUX.

Résumé :

« Un livre qui mêle aventures, amour et Histoire à travers la vie romancée d'un ancêtre de l'auteure.

Jan naît à Prague au Royaume de Bohême, au 18e siècle, d'une famille protestante. Ce pays est alors possession des très catholiques Habsbourg d’Autriche. Aussi Jan n’a qu’un seul désir partir, voyager, quitter cette ville qui l’oppresse.

Catholique, Anne Marie habite Héricourt, dans la principauté de Montbéliard appartenant aux Wurtemberg, luthériens d’un duché allemand. Cette terre est encerclée puis envahie par les rois de France dits très chrétiens. Elle essaie surtout de connaître ses origines, comprendre sa famille, et sortir du carcan de son statut de femme.

La Guerre de Sept Ans, mondiale, ravage l’Europe. Elle va pousser Jan de Prague à la Prusse et plus loin encore. Mais pourra-t-il rejoindre la France, cette terre rêvée ? Son destin et celui d’Anne Marie se croiseront-ils ? Et surtout, quel avenir pourraient-ils avoir, lui le luthérien devenu tondeur de draps *, elle la papiste….

(*Un tondeur de draps est un des acteurs du tissage, c’est lui qui lisse, qui lustre les tissus). »

Lorsque que Michèle ANDRIEUX m’a proposé de m’envoyer son livre, je n’ai pas hésité une seconde. Ma passion de l’Histoire a surmonté tous les obstacles qui pouvaient ou auraient pu apparaître.

Cette histoire de la rencontre d’un jeune protestant Jan, fils d’une famille de verriers, originaire de Prague avec une jeune fille catholique, Anne Marie est plus d’improbable. Tous les opposent.

Jan décide qu’il ne veut pas suivre les traces de son père et frères dans la fabrique de verre et donc il s’engage dans un régiment d’étrangers de l’armée française qui recrute des volontaires pour combattre dans ses rangs face aux Prussiens et avec les Autrichiens. Jan devient aide de camp de son capitaine avec qui une certaine amitié naît. Tous les deux après diverses péripéties et des combats vont décider de déserter car Jan a un désir d’aller en France, c’est pour cela qu’il s’était engagé.

Pendant ce temps, Anne Marie, dont la condition féminine à l’époque est au plus bas, désire mener sa propre vie et pas celle imposée par son père qui lui cherche un bon parti et veut la marier à ses 15 ans.

Comment ses deux vont mener leur barque pour atteindre leur but respectif ?

Leur rencontre plus qu’improbable va-t-elle leur permettre de réaliser leur rêve ?

L’auteure maîtrise bien son sujet, les descriptions des villes, Prague et Montbéliard entre autres, la vie dans ces villes, la vie de soldats avant, durant et après les combats sont extrêmement bien amenés et justes.

En lisant ce livre, j’ai été transporté dans les deux histoires de Jan et d’Anne Marie, leur parcours respectifs et leurs vies. A des moments, j’étais transporté de joie et quelques lignes plus tard, « prêt à sortir mon fusil » pour aider Jan et Anne Marie ou bien en colère face aux diverses injustices de leur époque à mes yeux de lecteur du XXIème siècle. Un livre qui m’a transporté à une époque, La Guerre de Sept Ans (1756 - 1763), que j’aime beaucoup à cause des combats qui se sont déroulés au Québec entre autres.

Je ne peux que vous conseillez à acheter puis lire ce magnifique livre. Mon seul regret, si on peut définir cela comme un regret, c’est que cette si belle histoire, de plus de 300 pages, aurait pu être plus longue. J’aurais bien vu une saga de plusieurs livres….

Bonne soirée et belle lecture. Bises livresques nocturnes.

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L'orfèvre



Mon avis



Je remercie Michèle ANDRIEUX de m'avoir envoyé, en service de presse, son roman « L'Orfèvre ». Je la remercie également pour la très gentille dédicace et les marque-pages qui m'ont beaucoup touchée.



J'ai ainsi découvert la très jolie plume de cette auteure et la férue de romans historiques et plus particulièrement du Moyen Age que je suis n'a pu qu'être séduite par cet ouvrage.



Michèle ANDRIEUX nous transporte au XVème siècle, à l'époque du Roi Louis XI et nous présente tout d'abord Gervais, jeune orfèvre réputé vivant à Château-Gontier puis de nombreuses personnes dont l'information est indispensable au lecteur. Ainsi cette présentation peut au premier abord paraître longue mais reflète bien des importantes recherches et connaissances de l'auteure d'une part sur le Moyen-Age et d'autre part sur la région du Haut-Anjou.



Dans un second temps, nous faisons connaissance avec Marie des Chaumières, jeune femme au caractère bien trempé, avide de liberté et en avance pour l'époque. Celle-ci est la sœur d'un riche et puissant seigneur de Laval. Marie et Gervais vont se rencontrer et tomber fous amoureux l'un de l'autre. Toutefois, Gilles, le frère de Marie acceptera-t-il leur union ?



L'auteure nous conte l'histoire d'un amour a priori impossible entre deux êtres, issus de milieux différents que tout oppose. Elle nous offre également un très beau voyage dans le temps et rappelle, grâce aux descriptions précises qu'elle apporte à son récit, la difficile condition féminine, les us et coutumes, le métier honorifique d'orfèvre, la vie au XVème siècle.



J'ai beaucoup aimé cette romance historique captivante, enrichissante, fort bien documentée et dont certains passages sont écrits dans le langage usité à cette époque : un vrai régal pour le lecteur passionné d'Histoire.



Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.



Je lirai assurément d'autres romans de cette auteure.



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L'orfèvre

Chers amis lecteurs , bonjour ,

Je me remets difficilement d'un coup de coeur. Je viens de terminer L'Orfèvre de Michèle Andrieux - Auteure et j'en suis toute retournée.

Un roman magnifique du Moyen - Age. L'écriture est très recherchée: des phrases longues , avec deux verbes , très bien travaillées et entourées d'adjectifs , de complément du nom ou tout autre enrichissement.

Le vocabulaire, enrichi par des passages en vieux français médiéval est tout aussi riche.

Les notions d'histoire vous permettent de bien vous situer.

Vous apprendrez beaucoup de choses sur Angoulême et sa région .

Vous découvrirez les guerres , les conquêtes de territoire.

Vous saurez l'histoire de Gervais , ce personnage doué pour l'orfèvrerie.

Vous passerez un moment délicieux.

" Gervais est orfèvre à Château - Gontier en Haut Anjou au XVème siècle, c'est un artisan que même les plus grands s'arrachent. Ses services sont recherchés au détriment des très renommés artistes d'Angers. Marie est la fille du seigneur des Chaunières , prés de Laval, et de Minzé.."
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L'orfèvre

Au Moyen Age, une jeune femme devait obligatoirement se marier ou entrer au couvent. Marie, quant à elle, doit choisir entre deux prétendants pour lesquels elle n’éprouve que peur ou répugnance. Cèdera t-elle aux injonctions de son frère? Surtout qu’elle est invitée chez sa cousine. Cela lui permettra t-il de faire enfin un choix?



C’était compter sans le destin qui a plus d’un tour dans son sac. Doit-elle choisir quelqu’un de sa classe sociale? Un bourgeois? Qu’en pense son frère? Acceptera t-il cet amour? Un bourgeois acceptera t-il de laisser sa sœur épouser un homme qui n’est pas de son rang? Les amoureux devront être novateurs. Inventifs. Cela sera-t-il suffisant?



L’orfèvre est un livre que j’ai gagné à un concours. Je remercie l’auteure de me l’avoir envoyé. J’ai eu plaisir à lire et à découvrir cette superbe histoire. De plus, j’adore l’époque médiévale et son langage si coloré. Si emprunté. Il est évident que l’auteure a fait des recherches et qu’il s’agit d’une histoire de terroir. Le vocabulaire correspond à l’époque. Ce qui nous fait faire un merveilleux voyage dans le temps.
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L'orfèvre

Avec son roman « L’orfèvre », Michèle Andrieux nous plonge au cœur d’un Moyen-Age qu’elle maitrise à merveille. Passé la première partie, un peu trop détaillée à mon goût en termes historiques, l’auteure nous relate l’histoire d’un amour impossible. Celui de Gervais, Maitre orfèvre reconnu mais néanmoins roturier, pour Marie, une jeune noble un peu rebelle, couvée par un frère très attaché aux traditions. Au-delà de la romance, c’est une époque entravée d’us et de coutumes peu favorables aux femmes que nous décrit l’auteure, le tout paré de belles pièces d’orfèvrerie.
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Bellatores

Que ce soit au travers de ses romans ou comme dans le cas présent, de son recueil de nouvelles, Michèle Andrieux me transporte systématiquement dans son univers littéraire. D'une plume fluide et maitrisée, elle excelle dans l'art de vous faire voyager. Je vous recommande les portraits de ces guerrières !
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le Mystère de la Malgrange

J'ai dévoré ce roman, d'une part pour sa plume absolument merveilleuse, avec un champ lexical peu commun, vif, prenant, et d'autre part, pour son histoire fabuleuse, entrainante, remplie de suspense, avec un dénouement plus que surprenant… Je vous laisse découvrir cette pépite littéraire.
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