Citations de Michelle Harrison (17)
Mais les personnes envieuses continuent à l’être même après avoir obtenu ce qu’elles pensaient désirer. Elles trouvent simplement quelque chose ou quelqu’un d’autre à envier. Leur jalousie n’a rien à voir avec ce que les autres ont, mais avec ce dont elles manquent, elles.
Les meilleurs personnes peuvent commettre les pires horreurs et les criminels peuvent agir en héros, peu importe ce qu’ils ont fait dans le passé.
Le personnage masculin principal est un peu inutile en revanche. Je trouve qu'il sert plus de prétexte qu'autre chose.
et avec ses sœurs à ses cotés elle se sentait prête à aller jusqu'au bout du monde
Je sais mieux que quiconque que toutes les prisons n'ont pas besoin d'avoir de murs, ajouta-t-elle.
Ses yeux gris, sombres et durs comme deux éclats de silex, semblaient fouiller son âme comme on ratisserait un tas de feuilles mortes pour y débusquer des petites bêtes.
Il était clair que le passeur prenait plaisir à faire peur aux passagers, mais elle jeta malgré elle un coup d'oeil inquiet vers la prison, soulagée de la voir s'éloigner. Betty ne croyait pas à ce genre d'histoires, mais d'un autre côté, jusqu'à la veille, elle ne croyait pas non plus aux malédictions, ni aux objets magiques...
Elle ne serait jamais Betty l'aventurière, Betty la valeureuse, seulement une Widdershins de plus, condamnée à une vie morne et sans surprise. Coincée à Crowstone, comme la barque vermoulue de leur père, tristement amarrée au port sans espoir de voyage...
L'enfant la regardait aussi, de ses yeux inexpressifs. Tanya sentit soudain la peur lui soulever le cœur. Les traits du bébé se déformèrent, puis se transformèrent. La pointe de ses oreilles s'allongea et sa peau prit une teinte verdâtre. Ses yeux s'inondèrent de noir, comme baignés d'encre, et luisirent bizarrement. Le tout ne dura qu'une fraction de seconde, puis la sinistre vision s'effaça. Mais Tanya comprit ce qu'elle avait vu.
Et l'intruse aux cheveux roux aussi.
On lui a donné une bonne petite correction avec Patfolle !
Ce sont des objets de tous les jours, mais chacun possède un pouvoir particulier, la petite pincée de magie qui fait tout le sel.
Elle ne serait jamais Betty l'aventurière, Betty la valeureuse, seulement une Widdershins de plus, condamnée à une vie morne et sans surprise. Coincée à Crowstone, comme la barque vermoulue de leur père, tristement amarrée au port sans espoir de voyage...
Elle s'était déjà sentie prisonnière jusque là, mais elle commençait à réaliser que ce n'était rien comparé à ce qui l'attendait désormais. La malédiction se refermait sur elle comme un piège et rien, pas même la magie, ne pourrait lui porter secours...
Elle ne pouvait pas se sauver. Eh bien, elle se vengerait. Elle avait peut-être perdu ses pouvoirs, mais les malédictions sont différentes. Les malédictions naissent de l'obscurité la plus totale.
Et que pouvait-il y avoir de plus obscur que la mort ?
Certaines personnes n'avaient pas besoin de magie pour être invisibles...
La première fois que Betty Widdershins entendit parler de la malédiction qui pesait sur sa famille, elle fêtait son treizième anniversaire. Treize est un nombre que certains considèrent comme maudit, mais pas Betty. Elle était bien trop rationnelle pour croire à cette superstition et, d'une manière générale, à la plupart des superstitions absurdes dont sa grand-mère raffolait.
Et l'intruse aux cheveux roux aussi.
-Tu as vu, chuchota-t-elle d'une voix rauque.
Tanya, les yeux rivés sur la chose nichée au creux de ses bras, ravala un cri.
-Incroyable, murmura la fille. Tu a VU! Toi aussi, tu les vois!
Il y eut entre elles un échange muet au cours duquel elles se comprirent, et la fille prononça doucement quelques mots:
-Tu as le don de double vue.
Tanya recula et demanda:
-Qui es-tu?
Il y eut un bref silence. Puis:
-Tu peux m'appeler Red.
Tanya désigna l'enfant-féerique d'un signe de tête:
-Qu'est-ce que tu fais avec ce bébé?
-Bonne question,répondit Red. Assied-toi. Je vais te raconter mon histoire. Je suis sûre qu'elle va t'intéresser.