Citations de Mila Marelli (37)
Chapitre 3 :
Alice
mai 2018
«… La porte s’ouvre d’un coup, Vicente me regarde, ne lâchant pas le battant.
— Alice …
Il se tient à la porte pour s’empêcher de tomber. Il va s’écrouler, s’évanouir. Et moi, de le oir en chair et en os, ça m’excite ...»
Chapitre 2 :
Faith
Octobre 2015
«…C’est certain, je le connais, son odeur m’est familière. Ma respiration se raréfie alors qu’il n’est qu’à quelques centimètres de mon visage. Il dégage une telle sensualité… Sa voix me cloue sur place. Elle est basse, rauque, comme empreinte de désir. Pourtant, ses paroles me poignardent.
— Tu vas venir parce que, là, dit-il en posant un doigt sur mon ventre, tu ressens le besoin de savoir qui tu es, de te rappeler ta vie. En ce qui concerne tes parents, ils sont morts, assassinés par ta faute.
J’ai l’impression de tomber, de très, très haut, et de m’écraser au sol dans la mare de sang. Et encore, l’image est limite sympathique par rapport à ce que je suis en train de ressentir.
— Tu ne t’en souviens pas, j’ai tort ?
— Qui es-tu ? Comment …
— Appelle-moi Capitaine, maintenant monte !
...»
Mon frère se vide de son sang. Lui qui a une satanée horreur des piqûres et une trouille bleue des médecins, il est servi.
– Merde ! Opérer ? Ostéos-machin… C’est quoi cette merde ! Aaron ! Je veux pas me faire triturer par un boucher, putain, fais quelque chose !
– Vous n’avez pas le choix, monsieur Kay. Et puis, nous savons ce que l’on fait. Tout ira bien…
Logan se tourne vers moi et déglutit à plusieurs reprises. Il m’implore silencieusement.
– Tout ira bien, mes couilles, oui ! Tante Margaret est morte sur la table d’opération… Putain, Aaron, j’ai pas envie de crever !
– Je ne peux rien faire, je ne suis pas chirurgien, Logan !
– Putain !
Il s’agite, je me lève et me poste à côté de lui.
– Tante Margaret n’est pas morte sur la table d’opération, elle est morte avant d’y aller, et c’était pas pour une fracture, mais pour un triple pontage. Et puis franchement, Tante Margaret, c’était un dinosaure, je me demande encore aujourd’hui comment elle a pu tenir aussi longtemps.
– Putain ! Appelle maman, s’il te plaît.
Je passe la langue sur mes lèvres. Qu’il est mignon celui-là ! Il veut que j’aille bien. C’est la meilleure de l’année. Il me balance une bombe en pleine tronche et maintenant il s’inquiète.
Chapitre 3 :
Nathaniel
«… Elle s’avance et attrape ses habits d’un geste vif, mouillant encore plus le sol.
— Tout va bien, ma chérie ? demande mon père sur le pas de la porte.
Elle se tourne, le visage cramoisi et moi, je me marre. Elle est à poil avec mon peignoir sur le dos et le tout dans ma chambre… Je ne dirai rien qui pourra enlever les idées mal placées que mon père a en ce moment. Hors de question de lui faire ce plaisir à elle…
— Oui, je… venais récupérer mes vêtements.
— Ici ? s’étonne-t-il.
Elle ouvre la bouche mais rien n’en sort. La pauvre, elle est en pleine crise de léthargie. Ça me tirerait une larme si j’étais sensible. Au contraire, je savoure ma petite victoire !
— Oui, répond-elle en relevant la tête. Je vais préparer le petit déjeuner.
Elle passe à côté de mon père et avant de ne plus l’avoir dans mon champ de vision, je me saisis de son string, le lève fièrement avec deux doigts et lui crie :
— Pumpkin, tu as oublié ton string !
Elle s’arrête net dans son élan et se tourne vers moi, l’œil aussi noir que l’enfer. Mon père a la bouche grande ouverte et je me régale de la mettre dans cette situation.
— Je te le laisse, tu pourras te vanter devant tes copains de l’Association des éjaculateurs précoces anonymes de ne pas avoir fini en regardant la dentelle.
Mon père met une main sur son visage, l’air désespéré et moi, je me redresse pour lui dire un truc mais elle me prend de court et disparaît au bout du couloir.
— Mais quelle connasse ! dis-je, ahuri.
— Nathaniel, s’il te plaît…
— Non mais, t’as vu ce qu’elle a dit ? Comme si j’étais…
— Vous êtes deux cas désespérés… Putain, les deux semaines vont être longues… dit-il en sortant de la chambre.
Emma, tu ne perds rien pour attendre, je vais te faire vivre l’enfer ! »
Hey Bonhomme ! dit Aaron doucement. Je te présente Ashley, ta tante complètement timbrée, mais ne t'inquiètes pas, on l'aime quand même.
Les gens que j'aime, les gens que j'aime...la fille que j'aime!
Chapitre 38
J’aime entendre mes partenaires s’exprimer. Leur procurer du plaisir et surtout les voir jouir sous moi me donne un énorme sentiment de satisfaction. Je n’ai jamais vraiment aimé le concept de la séduction, mais les femmes en raffolent, et moi, je raffole des femmes.
J’écarte le fin tissu qui me sépare de l’objet de ma convoitise et découvre délicatement sa faiblesse, la moiteur dans laquelle je vais m’enfouir. Ses gémissements rompent le calme olympien de la pièce et augmentent mon envie de la baiser.
Bon, ma préoccupation du moment, c’est plutôt de dégoter une fille et de terminer la nuit avec elle. J’ai besoin d’évacuer le stress que j’ai subi aujourd’hui. Je n’ai pas réussi à prendre contact avec un potentiel client de Dubaï. Gabriella a proposé une autre création pour la bague de fiançailles, mais je pense que l’homme n’a pas aimé. Disons qu’elle n’a pas été assez inventive et ça me contrarie encore davantage. J’envisage de plus en plus de la renvoyer.
J’ai besoin de me ressourcer, de décompresser et de danser, d’oublier cette première journée… J’ai besoin d’un exutoire !
Mon père est tyrannique. Il ne communique pas avec ses équipes, il leur crie dessus. Il ne les encourage pas, bien au contraire, il les rabaisse. Je décernerais bien une palme d’or à ses employés pour le supporter depuis tout ce temps. Quand il me léguera la joaillerie, beaucoup de choses vont changer. Je ne suis pas comme lui, j’ai appris le management positif et je déteste crier.
Physiquement, elle est tout ce qu’un homme peut espérer. Elle a la beauté, la prestance, un regard vert captivant, déstabilisant. Elle est vraiment parfaite, mais c’est mon ennemie, la pire de mes ennemies.
Je n’ai pas besoin d’un chaperon, je suis majeure et j’aimerais vivre ma vie comme je l’entends.
Je pense qu’un homme de mon âge qui demande en mariage sa copine, c’est qu’à ses yeux, elle est exceptionnelle, et concrètement, il voudra un bijou à la hauteur.
Les femmes d’aujourd’hui recherchent le pep’s, le côté un peu fun des bijoux, pas un simple solitaire monté sur une bague en or. Les hommes deviennent exigeants et ils ont raison. Pourquoi la femme qu’ils aiment devrait avoir la même bague que la voisine ?
S’il n’était pas mon paternel, il pourrait m’intimider… Il est grand et impressionne beaucoup par sa stature, mais aussi par ses yeux bleu lagon qui lui font un regard pénétrant. Sa voix est froide et caverneuse. Ses cheveux noirs sont toujours coiffés en arrière, et quand il s’ennuie, il passe sa main droite dedans. À force de le côtoyer au bureau, j’ai beaucoup appris sur sa gestuelle et sa façon de se comporter.