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Citations de Mila Marelli (37)


La mort est la continuité de la vie, Aaron. Tout le monde part un jour ou l'autre, vous, moi, des enfants, des vieillards. Regardez vos proches et profitez jusqu'à la fin. C'est ça la beauté de la vie, on ne sait jamais quand elle va se terminer.
La beauté de la vie, c'est la mort ? Putain, docteur Glaw, merde ! Vous êtes aussi timbré que vos patients.
[Dr Glaw et Aaron]
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Chapitre 8 :
Aaron
«… Après un léger sursaut, elle pivote puis le regarde. Elle sourit, gênée, se passe la main dans les cheveux qu’elle rejette sur le côté. Je retiens ma respiration, elle… m’intrigue. Elle est tellement sûre d’elle… Et elle est carrément venue ici, avec tout l’aplomb qu’elle pouvait avoir, avec tout le courage qu’elle a dû réunir, en sachant pertinemment qu’elle ne serait pas la bienvenue. Et ça, ça me laisse sur le cul.
– Tu ne parles pas ? me demande-t-elle.
J’attrape mon paquet de clopes, en allume une et pose une fesse sur le rebord de la banque d’accueil.
– Je parle aux gens qui m’intéressent.
Sa bouche forme un O parfait et je l’imagine à quatre pattes devant moi, la tête légèrement relevée en train de me…
Putain !
Cette histoire est en train de me polluer l’esprit.
– La seule chose qui m’intéresse chez toi, c’est que tu dégages d’ici.
Elle se met doucement à rire et secoue la tête.
– J’ai acheté ce bar pour en faire un night-club. Et night-club il y aura. On se retrouve le soir du 1er mai. Je vous invite, sans rancune !
Elle se tourne, nous fait un doigt d’honneur et claque la porte du salon en sortant. Je m’élance vers l’entrée, mais Parker me retient.
– Laisse tomber, elle va se casser les dents rapidement et tu seras là, le jour de la descente aux enfers de cette garce.»
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- Trop court, réponds-je.
- c’est ce que t’as dit ta dernière meuf ?
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Il y a encore sur cette planète des gens vrais et entiers, des personnes qui offrent du bonheur aux autres, qui n'utilisent pas la manipulation pour arriver à leurs fins, qui portent secours, qui prennent la main d'un vieillard lorsqu'il' pousse son dernier soupir. Il y a même des personnes qui portent un enfant dans leurs bras alors que ce n'est pas le leur. Je crois à l'humanité, à l'amour et à l'amitié.
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Chapitre 5 :

Matthews

«… Mais là, je m’en fous complètement. Je suis subjugué… Totalement sous le charme…

Je me poste aux côtés de la nouvelle et bafouille en sentant le parfum qui émane d'elle. Un mélange de noix de coco, de monoï, de… Je ne sais pas ce que c’est, mais si je ferme les yeux en sentant cet effluve, je me retrouve sur une plage.

– Salut, tu…

– Je cherche la classe de M. Teyssier. Je suis… réplique-t-elle en faisant des gestes avec ses mains.

C’est une étrangère, elle parle notre langue avec un petit accent terriblement sexy.

Je meurs…

– … perdue ?

Elle hoche la tête. Je souris, je dois avoir l’air d’un abruti, mais je ne le fais pas exprès. Je n’arrive pas à quitter ses yeux.

– Tu connais ? me demande-t-elle.

– Deuxième étage, tout au fond du couloir B. C’est ton premier jour ?

– Oui !

Elle se penche pour attraper son sac resté à ses pieds. Son haut glisse légèrement, dénudant son épaule, révélant un morceau de tatouage. Je réprime un gémissement et la détaille sous toutes les coutures avant que ses yeux ne m’hypnotisent de nouveau. ...»
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Je ne résiste pas lorsqu’elle s’humidifie les lèvres, je vois une lueur de désir au fond de ses prunelles. Je réduis l’espace et les frôle des miennes, puis je prends de l’assurance et l’embrasse comme jamais. [...] Je jurerais que si nous n’étions pas dans un bar, je serais déjà sur elle à lui prouver ma théorie des orgasmes.
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Chapitre 3 :

Emma

«…

— Oh, ma tête…

J’écarquille les yeux, pousse un cri et couvre ma bouche de mes mains.
Non, non, non, non, non, noooooon !!!
Peut-être que si je ferme très fort les paupières, tout ça n’aura jamais existé.
— Pumkin ? Putain, on… Nooooooonnn !!!
— Je ne suis pas là, ce n’est pas moi, ce n’est pas toi… J’ai besoin d’un cachet. Je veux sortir d’ici.
Je l’entends respirer profondément et décide de le regarder afin d’affronter la réalité. J’attrape le drap qui est retombé et le remonte jusqu’à mon menton. Il se retourne et se met sur le dos, me laissant le loisir de découvrir qu’il n’a pas de troisième testicule…
— Nathaniel, couvre-toi !
— Oh, merde ! crie-t-il en posant un oreiller sur son… intimité. Tu crois qu’on a… ?
— Non, je ne pense pas, réponds-je en mentant.
Il hausse un sourcil et descend son regard sur le drap que je maintiens fermement contre moi.
— Pumpkin, est-ce qu’il te reste des vêtements ?
— Je n’ai pas envie de te répondre, dis-je en regardant le plafond.
— Et merde ! Mais comment c’est possible ?
— Je ne sais pas, je ne me souviens de rien…
— Ouais, alors si tu te souviens pas de moi dans ton lit, c’est qu’on n’a pas baisé !

J’expulse tout l’air que contenaient mes poumons et secoue la tête. Ça fait une minute qu’il me parle et j’ai déjà envie de le buter.
— T’es sérieux ? Tu crois réellement que c’est le moment de faire ressortir ton côté macho ? Ton ego ?
— Est-ce que tu as mal ?
— Mal ? Où ça ?
Il fait naître un sourire carnassier sur ses lèvres ; je pique un fard lorsque ses yeux descendent encore plus au sud. Il est en train de parler de ma… de mon intimité. Je me reprends immédiatement, sors du lit avec le drap enroulé autour de moi et claque des doigts devant son visage.
— C’est ici que ça se passe ! Espèce de…
— Emma ?
— T’es vraiment qu’un petit con, t’es tout le temps obligé de…
— Emma !!!
Mes prunelles plongent dans les siennes pendant qu’il descend du lit et s’approche lentement de moi. Mon cœur court le marathon et l’adolescente qui est quelque part dans ma petite tête a toutes les hormones en ébullition.
— Emma, depuis quand portes-tu une alliance ?
Quoi ?...»
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-T’as beau être la patronne et de surcroît une belle femme, pour moi c’est que du vent. Ne fais pas la nerveuse, t’es pas crédible. N’essaie pas de jouer dans la cour des grands, jolie poupée, tu vas le regretter. Cet endroit ne t’appartiendra jamais, je veillerai à ce que tu perdes tout, e plus rapidement possible, quel que soit le prix à payer.
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Chapitre 3 :
Aaron
«… Elles ouvrent un night-club, un club de strip-tease, un bar à putes… Elles sont en train de détruire tout ce que mon frère avait construit, et c’est intolérable. Hors de question que je laisse passer ça ! Si je dois être le pire des connards et bien, je ne me gênerai pas.
– Vous n’êtes pas les bienvenues, craché-je.
– Je vois, répond-elle, un brin agacée.
Elle sourit puis se mord discrètement la lèvre. Un frisson se loge dans mes avant-bras. Je ne la sens pas du tout cette nana. Sa beauté est inégalable, mais dans son regard, je peux apercevoir tout le venin qu’elle possède.
– Je m’appelle Ashley Grayson.
– Grayson comme…
Elle hoche la tête pour appuyer son questionnement puis Christian ferme les yeux et souffle, l’air vaincu.
– Vous êtes la fille du… commence-t-il.
– Du gouverneur, oui. Le club ouvrira ses portes le 1er mai, en toute légalité, n’ayez crainte.
Je me décompose. On n’aura aucun moyen de pression contre elle si son papa chéri est le gouverneur. Ma respiration s’accélère et mon rythme cardiaque a atteint son apogée. Je ne me contiendrai pas plus longtemps, mon frère le sent et pose la main sur mon avant-bras. Ce contact me fait sortir de mes gonds. Je le repousse violemment, ce qui me vaut un regard horrifié de cette fille.
– Les installations sont-elles aux normes ? demande Edward.
– Nous avons rendez-vous jeudi avec une société de sécurité incendie pour la vérification du club, pour nous assurer de la conformité des normes…
Il serre les dents puis se tourne vers moi.
– Bien, nous ne vous dérangeons pas plus…
– Quoi ?! dis-je, indigné. C’est tout ?!
Christian déglutit puis entrouvre les lèvres. Je sais d’ores et déjà que je ne vais pas apprécier ce qu’il va me dire.
– On ne peut rien faire Aaron, on s’en va…
Je plonge mon regard dans celui de celle qui est devenue une ennemie en quelques secondes.
– On va se revoir, dis-je méchamment.
Son expression de terreur ne me quitte pas jusqu’au salon que je rejoins non sans mal, les poings serrés et le cœur en miettes.»
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Son sourire s’illumine. Je n’aime pas montrer à une nana, surtout avec des yeux si expressifs, qu’elle n’est pas importante pour moi… Je me retire et me dégage de la capote pendant qu’elle se lève et part dans la salle de bains. Je me déplace aisément dans le salon en matant la décoration immonde de son appartement.
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La fragrance du sexe réveille mes pulsions les plus primaires. Elle se tortille sous moi avec cette attente presque torturante et plante ses doigts dans ma chair quand je la pénètre en entier. Je n’attends pas et prends ce qui me revient, ce qu’elle me laisse posséder cette nuit  : son corps et sa chair.
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Chapitre 4 :
Freya
«… J’ouvre les hostilités. J’ai besoin qu’il comprenne que je ne suis pas comme toutes les nanas qu’il ramène chez lui et qui succombent au moindre coup d’œil qu’il pourrait leur jeter.
– D’ailleurs, ça tombe bien que l’on se rencontre… Vous ne pouvez pas faire moins de bruit ?
– Comment ça ? demande-t-il en penchant la tête sur le côté.
Oh, merde, même comme ça, il est canon !
– Tous les soirs, c’est le même cirque.
Son pote se marre, ce qui m’énerve encore plus. Pendant ce temps, mon voisin se mord les lèvres afin d’éviter un fou rire, ce qui provoque en moi une bouffée de chaleur, tel un brasier.
– Désolé, je… Elles sont expressives.
Je me pince les lèvres. Je viens de tomber sur un mec comme Harald.
J’ai la confirmation que ce n’est donc pas sa copine avec qui il baise, mais bien toute une tripotée de nanas, vu son commentaire. Quelque chose de moche se passe en moi. Mon esprit de connasse se réveille à la simple pensée de ce porc d’Harald Erikson, sans compter que je n’ai pas eu une nuit de tranquillité depuis que ce don Juan ramène dans son pieu toutes les nanas qu’il croise dans la rue.
– C’est un fait, elles ne savent pas simuler, lâché-je.
Ma remarque tombe telle une bombe. Les deux ont relevé la tête et mon côté sale garce en est grandement satisfait. Pour les sortir de leur coma de play-boy à la noix, je me penche légèrement et ajoute :
– Vous seriez gentil de les faire taire ou de frapper leur tête un peu plus fort contre le mur afin que j’aie la paix.
– Elles ne simulent pas ! crache-t-il.
Oh, poussin …»
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Chapitre 2 :
Freya
«… Je me repositionne confortablement contre mon oreiller et ferme les yeux en faisant le vide dans ma tête. Je m’imagine sur une plage de sable fin avec le soleil qui caresse mes joues, l’odeur de la mer et le bruit des vagues s’écrasant sur les rochers.
– Oh, c’est bon, putain !
J’ouvre les yeux et fronce les sourcils. C’était quoi ça ?! Je tends l’oreille, mais n’entends rien de plus. J’ai dû rêver… Je ferme à nouveau les yeux et prends de profondes inspirations.
– Ah, mon Dieu, oui !
Euh… Non mais, je rêve, ou mon voisin est en train de…
Je me pince les lèvres et me redresse pour être sûre de ne pas avoir halluciné. Ça fait deux fois que j’entends ce qui ressemble à des gémissements.
– Plus fort ! Plus fort ! Oui !
Je n’ai pas rêvé en effet. Je grogne et pose mon coussin sur ma tête pour étouffer les voix. Ça annonce une nuit pourrie, ça ! …»
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"Ça ressemble à un éclat de verre, non, aux derniers rayons du soleil avant qu’il né"
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Chapitre 3 :

Maverick

«… – Tu viens dans son bar pour l’insulter ? Mais tu te prends pour qui ? renchérit-il d’un ton autoritaire.

– Sa fille.

Un silence de mort règne à présent dans le joyeux bordel qu’était ce bar infâme. Un bulldozer qui écrase tout sur son passage, voilà ce que je suis devenue ce soir. J’avoue que j’aurais pu mieux faire, genre moins trash, moins direct.

– Très drôle, répond ce dernier. Clint n’a pas d’enfant.

Donc il existe encore et doit certainement se cacher quelque part dans cette ville. Un sourire carnassier se peint sur mes lèvres pour essayer de cacher mon trouble alors doucement j’ajoute :

– Si tu le dis…

– Qu’est-ce que tu cherches ? Des emmerdes ? Le grand frisson ?

– Ton patron.

– Comment s’appelle ta mère ? C’est débile ! Je discute avec une malade mentale, s’amuse-t-il vers les autres restés stoïques qui se mettent à rire. Comme si Eastwood avait une gamine cachée quelque part dans la nature ! Quel mauvais scénario !

Eastwood ? Qu’est-ce que c’est que ça ? C’est Clint que je cherche …»
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Chapitre 1 :

Maverick

«… – Il faut que tous les deux nous fassions l’inventaire des sacs avant que je ne parte.

Il attrape un stylo et ouvre le premier comme s’il allait sortir de simples commissions.

– Alors, énonce-t-il en cochant sa liste, un blouson de cuir avec des écussons.

Un quoi avec quoi ?

Je fronce les sourcils et déglutis en le regardant énumérer des choses dont je n’ai aucune connaissance.

– Une boîte à bijoux avec la chevalière de votre grand-père, cinq albums photos, deux clés USB, une clé de moto.

Il lève son visage et me sourit.

– La moto est dans un garage dans l’Arkansas, à Hot Springs précisément. Ils attendent votre feu vert pour vous la livrer.

– Dans l’Arkansas ? Une moto ? Mais quelle moto ?

– Celle de votre père, voyons.

Je pose une main devant ma bouche, désemparée. Mon père n’a jamais fait de moto de sa vie ! Je le saurais quand même ! Enfin…

– Je crois que vous vous trompez de personnes, monsieur.

– Maverick… Je peux vous appeler Maverick ?

– C’est déjà fait.

Il se pince les lèvres, alors je secoue la tête et reprends ma contenance.

– Ce que j’essaie de vous dire, c’est que mes parents n’ont jamais eu de…»
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Chapitre 4 :
Blake
«… Tout à coup, je comprends pourquoi il s’est arrêté lorsqu’elle apparaît. Elle ressemble à un ange déchu, sublime et… trempée.
Ses longs cheveux noirs, ondulés, gouttent sur le sol ; son haut blanc est rendu entièrement transparent par la pluie ; ses yeux verts s’illuminent quand elle croise les miens et mon estomac se contracte violemment. Il se passe un truc entre nous, une bulle se crée. Ma respiration devient sifflante, ma main qui tient ma fourchette tremble, si bien que je la lâche et qu’elle s’abat sur le sol dans un bruit métallique qui ne rompt pas cet échange quelque peu bizarre.
Tyler est en apnée et je suis dans le même état que lui pendant que Kate se lève pour la saluer. Marshall pénètre dans la pièce en grommelant.
– Ça va ? Tu as froid ? lui demande-t-il.
Elle secoue la tête, rompant notre contact visuel, et lui sourit. Elle se dandine un peu, comme gênée.
– Non, je suis toute mouillée.
Putain. Toute mouillée. Maintenant qu’elle a dit ça, je l’imagine sur un lit, entièrement nue et offerte.
Sa voix me transporte vers une douce mélodie où se mêlent des notes hard et sensuelles. Bon Dieu ! Rien qu’en regardant son corps. …»
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Chapitre 2 :
Brooklyn
«… – Tu ne me crois pas, c’est ça ? Attends…
Il sort son portable et fait défiler tout un tas de photos de lui avec eux ! Mon cœur s’emballe, mes mains tremblent quand j’attrape son téléphone et touche la photo où Blake, le guitariste, tout sourire, a un bras autour des épaules de Marshall.
– C’est Blake… Bordel, c’est mon chouchou de toujours, celui-là, dis-je, complètement retournée.
– Brooklyn, tu sais, ce sont des hommes tout ce qu’il y a de plus normal.
– Ne redis plus jamais ça ! Ils sont grandioses, ils sont inhumains, c’est des super stars.
Bordel, la petite fille au fond de moi craque complètement. Je m’adresse à la photo et caresse le visage de Blake.
– T’inquiète, chouchou, il ne le disait pas sérieusement. On sait tous que tu es un géant du rock. Ne l’écoute plus jamais, d’accord ?
– OK, je ne t’avais jamais vue en mode groupie et, franchement, tu fais flipper…
Je le frappe à plusieurs reprises en le maudissant à haute voix.
– Mais arrête ! Qu’est-ce qu’il te prend ?
– Ce qu’il me prend, espèce d’enfoiré, c’est que tu m’aies caché un truc si énorme, putain !
Je mime une corde en le menaçant silencieusement et prends la direction de la salle de bains.
– Mon portable, Brooklyn !
– Que dalle, je le garde !
Je claque la porte derrière moi et fonds comme du chocolat en plein soleil face à ce mec qui me met dans tous mes états. …»
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Ouais, c'est génial de trouver quelqu'un qui te donne à nouveau envie de sourire, qui embellit ta vie, qui te permet de toucher un peu au bonheur.
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Chapitre 1 :

Nina

«… Alan se retourne sur moi et me jauge.

– Ça ne va pas ? me demande-t-il.

– Je… je… balbutié-je sans savoir quoi ajouter.

Parce que je ne sais pas ce qu’il se passe ici, dans ma vie, dans cette maison, tout s’embrouille dans ma tête. J’ai peur, j’ai froid, j’ai faim, j’ai soif, j’ai envie de partir loin d'ici, loin d’Alan, loin de cette famille tranquille, loin de cet endroit.

J’ai juste envie d’être à Capri avec maman.

– Attends, c’est le gosse qui t’a foutu la trouille ?

Je le fusille du regard, cet abruti de première. Il éclate de rire et murmure :

– Il a choisi Captain Marvel… Sois flattée, elle est belle. Bon… elle a un comportement de connasse.

– T’es en train de dire que je suis une connasse ?! m’énervé-je, encore plus tendue qu’au départ.

– Non, je n’ai pas dit ça. Je dis juste qu’il a bien choisi, sauf que c’est une belle rousse et toi, t’es brune.

– Pauvre type ! m’exclamé-je un peu fort.

– Ça, c’est digne de Captain Marvel ! ...»
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