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Citations de Morgan Matson (47)


Fuir était devenu ma solution préférée face à la contrariété. C'était devenu une telle manie que lorsque j'annonçais, en larmes sur le pas de la porte, que je partais à tout jamais, ma mère se contentait d'opiner et de me dire, avec à peine un regard, d'être à l'heure pour le dîner.
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Pour la première fois, j'ai compris pourquoi on offrait des fleurs aux malades, enfermés dans une chambre d'hôpital, sans possibilité de sortir. C'était une façon de leur apporter un petit bout de monde qui continuait à tourner sans eux.
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Les gens ne se font mal, vraiment mal je veux dire, que lorsqu'ils essayent d'être prudents. Tu peux être sûre que les blessures arrivent comme ça, quand on se retient à la dernière seconde, par peur. Il n'y a pas de meilleur moyen de se blesser. Et de blesser les autres.
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La vie est courte, ma puce. Et il n'y a pas de meilleur moment que le présent pour la vivre.
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En fixant l'eau, je me suis rendu compte que je n'avais nulle part où aller, plus aucun endroit où fuir. Je n'avais plus qu'à rester ici et à affronter la terrible vérité. J'ai mesuré, alors que d'autres larmes coulaient, combien j'étais fatiguée d'esquiver, fatiguée de ne pas en parler tout court, fatiguée de prétendre que tout allait bien quand ça n'avait jamais été aussi mal.
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J'avais insufflé à mon souhait la même ferveur que lorsque, petite, la seule chose que j'attendais de l'univers était un poney.
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Fuir était devenu ma solution préférée face à la contrariété.
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Il n"avait que deux ans de plus que moi , soit dix-neuf ans , pourtant , avec ses pantalons de toile et polos , on aurait cru qu'il pouvait être convoqué à n'importe quel moment pour un conseil d'administration ou un parcours de golf .
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-Les gens se font mal, vraiment mal je veux dire, que lorsqu'ils essayent d'être prudents. Tu peux être sûre que les blessures arrivent comme ça, quand on se retient à la dernière seconde, par peur. Il n'y a pas de meilleur moyen de se blesser.
Et de blesser les autres.
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Un baiser plume au début, ses lèvres effleurant à peine les miennes. Il s’est écarté pour poser la main sur ma joue et m’embrasser à nouveau. Cette fois, ça n’avait plus rien d’hésitant et je lui ai rendu son baiser, un baiser à la fois familier et inédit, un baiser qui me rappelait le précédent, cinq ans plus tôt, tout en donnant l’impression d’être le premier de ma vie. Lucy se trompait sans doute: les moments parfaits étaient peut-être rares, mais ils existaient bien. Il m’a prise par la taille pour m’attirer contre lui et j’ai noué les mains autour de son cou, caressant son visage au passage. J’ai soudain été incapable de m’arrêter de le toucher. Et, pendant que nous nous embrassions, la pluie a faibli au-dessus de nos têtes jusqu’à ce que, enfin, le soleil apparaisse.
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- Mais franchement, merci ! ai-je lancé en me penchant un peu au-dehors. Si je peux faire quelque chose pour toi en échange, n'hésite pas à me demander !
Il a hoché la tête et agité la main par sa vitre en faisant demi- tour. Puis il s'est arrêté à mon niveau et il a ajouté en me regardant du haut de son pick-up :
- En fait, il y aurait bien un truc. Tu pourrais m'apprendre à courir ?
Je ne m'attendais tellement pas à celle-là que je n'ai pas su comment réagir. Ça a dû se lire sur mon visage, parce qu'il a repris aussitôt :
- Enfin, je sais comment on fait pour courir. Mais je voudrais m'améliorer, je ne sais pas, m’entraîner pour une course de dix déci kilomètres, peut-être. Tu fais partie de l'équipe de cross, non ?

(p. 85)
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L'Ancien secoua la tête en ressentant le poids de chacun de ses ans.
- Il faut essayer, dit-il tout bas.
Il ferma les yeux un instant, les rouvrit et se força à reprendre :
- Il faut prendre des risques. Tenter des choses et observer ce qui se passe. Et, même si l'on échoue -surtout si l'on échoue-, revenir avec l'expérience acquise, un savoir durement gagné et une histoire à raconter. Ainsi, plus tard, on peut dire sans regret ni hésitation : "Un jour, j'ai osé oser à grande échelle."
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- Au final, on ne peut pas changer qui on est.
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Je ne crois pas qu'on ait besoin d'accomplir quelque chose d'énorme pour être courageux. C'est souvent les petites actions qui sont les plus difficiles...
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Dans le cimetière de Lake Phoenix, on pouvait lire l'épitaphe suivante : Robin Edwards, époux et père bien-aimé... La défense n'a plus rien à ajouter.
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Lentement, centimètre par centimètre, Henry s’est rapproché de moi. Il m’a touché la main et j’ai frissonné, pourtant je n’avais plus froid. Il m’a interrogée d’un regard, pour s’assurer que j’étais d’accord. J’étais plus que d’accord et j’espérais qu’il le lirait sur mon visage. Il s’est penché vers moi et m’a enlevé ma capuche. Je n’en avais plus rien à faire, de mes cheveux. Il m’a caressé la joue avec le pouce et j’ai eu un nouveau frisson. Puis il s’est approché, si près que mon cœur en aurait explosé, si près qu’il n’y avait plus qu’un souffle d’air entre nous deux. J’ai fermé les yeux et, tandis que la pluie et le vent se déchaînaient tout autour de nous, il m’a embrassée.
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Les vrai amis sont ceux sur qui on peut compter quoi qu’il arrive.
Ceux qui vont vous chercher jusqu’au fond des bois pour vous ramener à la maison. Et les vrais amis n’ont pas besoin de dire qu’ils sont nos amis.
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C’était comme nager sous les étoiles, comme dormir dehors, comme grimper dans un arbre dans le noir pour découvrir le paysage. C’était à la fois effrayant et rassurant, apaisant et excitant. Voilà ce que je ressentais quand j’étais avec lui.
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Les choses qui en valent la peine sont rarement faciles. Surtout au début.
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-Tronche de cake.
J'ai jeté mes cartes sur le comptoir.
-Tronche de cake, m'a aussitôt imitée Lucy, poussant Elliot à considérer d'un air désespéré les cartes qui lui restaient.
-Sérieux ?
Lucy a opiné.
-Tu peux verser toutes les larmes de ton corps, a-t-elle clamé d'un ton triomphal.
-Je crois que c'est le nom, je ne m'y fais pas, a-t-il ronchonné en ramassant les cartes pour les mélanger.
On jouait au "trou du cul", mais comme, dans son élan, Elliot l'avait crié un peu trop fort au moment où une mère approchait avec ses deux jeunes enfants, on avait préféré prendre des mesures préventives.
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