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Citations de Moussa Nabati (183)


Quelle différence y-a-t-il entre Dieu et un talmudiste ?" demanda un jour l'élève  son maître. Celui-ci lui répondit : "Dieu sait tout, alors que le talmudiste sait tout... mieux !"
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Moïse, Jésus, Marx, Freud et Einstein étaient juifs tous les cinq.
Moïse a dit ; Toute la vie est gouvernée par la Loi.
Jésus a dit : Toute la vie est gouvernée par l'Amour.
Marx a dit : Toute la vie est gouvernée par l'argent.
Freud a dit ; Toute la vie st gouvernée par le sexe.
Enfin Einstein a dit : Tout est relatif !
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La conviction inflexible de détenir la vérité première et dernière ne peut que cultiver l'intolérance et l'agressivité face à la différence d'une parole autre. Toute foi qui ne doute pas d'elle-même devient folie et cultive le fanatisme.La vérité se dit emet en hébreu, le mort met et la mort mavet, de la même racine, puisque le savoir figé éteint l'envie et la curiosité de continuer à apprendre et à chercher.
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Tous les grands commentateurs partagent, au-delà de leurs nombreuses diversités, la même conviction : il n'existe aucune Vérité dans la Thora. Chacun de ses versets pourrait supporter non pas une, deux, ou dix, mais bien six cent mille interprétations.
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... l'humour n'est pas seulement toléré, comme s'il s'agissait d'un phénomène marginal, mais, il est clairement institué, intégré dès le départ dans la tradition biblique. Il ne s'agit pas d'une péripétie incidente ou indécente, mais d'un langage, d'une modalité de communication licite, chargée d'extérioriser certains non-dits, dans le but de tempérer et d'adoucir le face--face épineux entre la créature et le Divin omnipotent.
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Bachelard disait dans La Psychanalyse du feu : "Il faudrait que chacun excelle dans l'art où nous sommes maîtres : se moquer de soi-même !" Il s'agit là d'une des singularités du peuple juif, ou plus exactement de sa culture, capable de se moquer de lui-même, de rire et de faire rire, c'est-à-dire de se remettre en question, à travers l'humour.
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Nasr Eddine, en interrogeant Kadija sur la distinction entre un mort et un vivant, ne cherche naturellement pas à différencier un être animé d'un cadavre. Son intention vise certainement bien plus loin. Un mort, répond adija, est quelqu'un qui a les pieds et les mains glacés, c'est-à-dire qu'il est psychologiquement froid, qu'il ne travaille pas, ne se sert pas de ses mains, ne marche pas, n'évolue pas, ne change pas, ne fait pas du chemin, ne désire pas. Un homme authentiquement vivant est un être psychologiquement engagé et présent.
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... La position de chacun face à  sa mort biologique révèle son attitude inconsciente face à la vie elle-même. Seuls ceux qui ont pleinement vécu les différentes étapes de leur évolution, en acceptant l'ensemble des séparations et des changements, par exemple mourir à l'enfance pour renaître à l'âge adulte, pourront concevoir leur fin paisiblement.
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L'homogénéisation forcée des convictions constitue le symptôme d'une pathologie religieuse et culturelle, par contre l'acceptation et l'hétérogénéité des croyances et de la pluralité des pratiques s'avère un signe de santé mentale. Tous les doigts de la main ne se ressemblent pas.
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Sans un minimum de révolte et d'irrévérence contre le Père transcendant, le petit humain serait réduit au mutisme mutilant face à l'infinité du firmament.
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.. l'absence totale de sentiment de culpabilité n'est pas le reflet d'un psychisme équilibré et sain. Elle voile, au contraire, une perturbation bien plus grave. Le sentiment de faute est un phénomène humain, naturel, normal, à condition qu'il ne soit ni totalement combattu et refoulé, ni massif et incontrôlable. L'idéal serait que chacun puisse "porter sa croix", sans la faire endosser par les autres, ni supporter celles de son entourage.
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La pire des culpabilités, c'est bien sûr celle qui ne correspond à aucune faute réelle consciente. Plus le sentiment de faute est massif et inconscient et plus la victime cherche masochistement à se désigner, à se faire punir, à se faire mortifier.
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On ne peut claquer la moralité logique consciente sur l'éthique illogique de l'inconscient
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Nasr Eddine demande à un des gamins du voisin d'aller lui chercher de l'eau à la fontaine du village.- Fais attention de ne pas casser cette cruche, lui conseille Mollah, tout en lui administrant une bonne paire de gifles.
Le garçonnet, stupéfait, proteste :- Pourquoi me frappes-tu, Nasr Eddine ? Je n'ai rien fait.- C'est vrai, mon petit. Je te punis tout de suite, car quand tu auras cassé la cruche les gifles ne serviront plus à rien.
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Tout enfant est légataire des ambitions non réalisées et des espérances déçues de ses parents. Il se croit chargé de compenser leurs échecs, de panser leurs blessures d'amour-propre et de combler par procuration, leurs manques et imperfections. Cette volonté de toute-puissance n'est pas, dans l'absolu, un handicap. Elle peut nous stimuler de façon positive en servant de moteur à notre avancement, nous incitant à devenir grands. Le petit humain se construit en cherchant à imiter la reine et le roi que sont pour lui ses parents.
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Disons aussi que, malgré l'évidence des apparences, dans la vie quotidienne nous souffrons bien moins du poids des réalités (aussi pénibles soient-elles parfois) que de l'oppression de nos fantasmes.
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La cause première du bégaiement tient dans une exigence chimérique, dans une volonté fictive de revendiquer un discours parfait, riche, sacré, complet, prophétique et sans faille. Le langage du bègue devient incompréhensible et incommunicable en raison du souci excessif de clarté et de complétude, parce que surchargé de significations.
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Certains groupes ethniques sont régulièrement accusés de pratiques ignobles, traite des Blanches, meurtres rituels d'enfants, sorcellerie ou magie noire, sans aucun fondement sérieux, en l'absence de la moindre preuve ou trace. "Il n'y a pas de fumée sans feu", se dit-on dans les chaumières, sans se donner la peine de vérifier la rationalité et la rigueur de ce genre de racontars. En fait, certains feux ne dégagent pas de fumée, et certaines fumées ne proviennent d'aucun feu réel.
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L'amour, sous forme de tendresse ou de sexualité entre l'homme et la femme, ainsi que l'aspiration au divin constituent les deux quêtes fondatrices de l'existence humaine. Sur le plan symbolique, ces deux axes de recherche ont ceci de commun, malgré leurs apparences dissemblables, que l'objet de la demande qu'il s'agisse de la bien-aimée ou de Dieu) est foncièrement inaccessible.
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... plus une analyse s'éternise, disons au-delà de quatre ou cinq ans, et plus les progrès de la prise de conscience deviennent nuls ou insignifiants. D'abord, en raison de la recrudescence des résistances aux changements, qui augmentent leur puissance. Ensuite, en raison de l'intensification de la dépendance psychologique du patient, qui laisse, par lassitude, sa terre intérieure en jachère en l'abandonnant aux taupes de l'inconscient.
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