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Citations de N. M. Zimmermann (123)


Si on abandonnait tout ce qui est difficile à réaliser, l'humanité raclerait encore des peaux de bête avec des silex taillés.
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Nous sommes tous perdus, Saralynn. Le jour où la peur cesse de nous étreindre, nous n'avons plus rien d'humain. Mais elle est là, chaque matin au réveil et chaque soir au moment de s'endormir, n'est-ce pas ?
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- Il croit qu'on est ensemble, c'est ça ? dis-je finalement.
- Yep.
- Oh. Je dois aller chercher mon manteau et mon sac dans mon laboratoire. Tu m'attends dans le parking ?
James eut un reniflement amusé.
- C'est tout l'effet que ça te fait ?
J'ouvris la porte que Marcus avait refermée derrière lui.
- Quoi ?
James secoua la tête.
- Non, rien. Ton côté handicapée sociale fait partie de ton charme.
- Pourquoi ai-je l'impression que je viens de me faire insulter ?
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Quand on est en guerre, il n’y a plus de règles.
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Oui, ce n'était que le commencement. Aurais-je bientôt ce fardeau de terreur et de haine à porter ? C'était ce que je voyais en lui : Gaspard Flynn avait lui aussi quitté le monde des hommes sans même s'en être aperçu. Quoi que nous fassions, il était trop tard pour nous - l’innocence ne pouvait nous être rendue, à présent que nous savions.
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- Vous prenez plutôt bien la situation, je trouve.
- Faire médecine demande des nerfs d'acier... et d'excellentes prédispositions pour le déni. Je paniquerai plus tard.
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Je croisai les bras contre ma poitrine et le regardai partir. Sans savoir pourquoi, voir les gens me tourner le dos me serrait toujours le cœur, comme s’ils m’abandonnaient, moi qu’on finissait toujours par laisser derrière.
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Vous ne reculerez pas, et jamais vous ne céderez à la panique. L'affolement est la mort de l'esprit - c'est votre mort et celle des vôtres.
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- James ?
- Oui ?
- Bonne nouvelle, grinçai-je. Quelque chose de positif.
- Oh !
Il tapota le volant, fronçant les sourcils.
- Le Central m'a rappelé pendant que tu étais dans les vapes : on a attrapé l'éléphant.
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- Je n’aime pas non plus avoir l’impression que tu me surveilles, poursuivis-je.
- Je ne te surveille pas, je t’observe, rectifia Gaspard.
- Il y a une différence ? m’entendis-je demander avec lassitude.
- Techniquement... pas vraiment, avoua Gaspard.
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Beaucoup de gens pensent qu'il faut être fasciné par la mort ou avoir subi un traumatisme pour s'intéresser à la médecine légale. En réalité, j'ai choisi cette profession pour des raisons tout à fait banales. Pour commencer, il y a le facteur responsabilité. Quoi que je fasse, je n'aurai jamais de mort sur la conscience. Un médecin dont les patients sont vivants peut les sauver, mais il court aussi le risque permanent d'en tuer un. Au cours d'une opération, mais aussi à cause d'un mauvais diagnostic ou parce qu'il n'a pas décroché son téléphone un jour où il était de garde. C'est un poids avec lequel je ne serais pas capable de vivre.
[...]
Et puis, j'aime travailler dans une morgue. Je sais que c'est étrange, mais il y a une ambiance particulière. J'aime l'odeur, les bruits et le calme. Les patients qui attendent leur tour en silence au lieu de crier parce que je suis en retard et de remettre mes diagnostics en question.
[...]
En réalité, il y avait une troisième raison.
[...]
Moi, je m'étais sentie étrangement proche de ce patient froid et silencieux allongé sur la table. Il n'avait pas de voix. Aucun moyen d'exprimer sa frustration, sa colère, sa douleur ou sa tristesse. Un corps manipulé par d'autres, qui n'aurait plus l'occasion de se tenir sur ses deux jambes pour leur échapper.
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- Il croit qu'on est ensemble, c'est ça ? dis-je finalement.
- Yep.
- Oh. Je dois aller chercher mon manteau et mon sac dans mon laboratoire. Tu m'attends dans le parking ?
James eut un reniflement amusé.
- C'est tout l'effet que ça te fait ?
J'ouvris la porte que Marcus avait refermée derrière lui.
- Quoi ?
James secoua la tête.
- Non, rien. Ton côté handicapée sociale fait partie de ton charme.
- Pourquoi ai-je l'impression que je viens de me faire insulter ?
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Comme l'avait dit mon père à l'époque, les gens intelligents ne savent jamais rien faire de simple ou d'utile.
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- Il n'y a aucun problème dans la vie pour lequel il n'y ait pas de solution sur Internet, dis-je.
Maman ricana et entra dans la chambre.
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Il ne bougeait plus et sa tête formait un angle peu naturel avec le reste de son corps. Les baffles de l'ordinateur produisaient sur grésillement assourdissant.
Je poussais un hurlement.
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" - Alors, comment tu te sens ? demanda-t-elle.
- Française, dis-je sans réfléchir.
- Moi aussi, avoua-t-elle. Tragiquement française."
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La fidélité ne va pas très loin, au CP.
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L'épitaphe qu'on fit graver en lettres dorées sur la stèle de marbre noir qui devait lui servir de pièce d'identité pour l'éternité ne cessa jamais de susciter la curiosité des promeneurs : "Il n'est pire eau que l'eau qui dort."
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Il [Maximilien, le petit frère] s'inquiéta un peu de quitter ses copains, mais il suffit que maman lui rappelle que c'est au Japon que vivent les Pokémon pour qu'il oublie ses camarades de classe en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "Pikachu".
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J'indiquai le rat qui était en train de ronger l'encadrement de la fenêtre.
- Est-ce que je dois comprendre que tu comptes garder cette chose ? demanda James.
- Pourquoi pas ? Et puis, avec un peu de chance, il mourra peut-être demain, ajoutai-je.
Les trois hommes me regardèrent comme si j'avais perdu l'esprit.
- Vous vous rendez compte que c'est le résultat de mes recherches. S'il reste stable et en vie, ça signifie que Keryam peut se servir de mes données pour se transformer en super dieu et trouver ce qu'il cherche. Peut-être. C'est ce que je n'ai pas arrêté de répéter à Justin : ce n'est pas parce que ça fonctionne sur un rongeur que ça marche sur un être humanoïde. Mais bon... C'est comme ça qu'on fait les vaccins et les médicaments, alors des fois, ça marche. Et des fois pas.
- Parfois t'écouter m'effraie, dit James.
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