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Citations de Nam-Ryong Baek (26)


(...) il y avait une inquiétude et un doute qui n'étaient pas de son âge, mêlés à de la curiosité naïve. C'était la précocité d'un enfant ayant grandi dans une famille malheureuse. (p. 43)
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Pendant ce temps-là, les actes d'amour de sa femme, comme laver chaque jour son bleu de travail, ses sous-vêtements, repasser ses pantalons ou nouer sa cravate, n'avaient pas changé.
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Jong Jin-Woo le regarda avec respect, lui qui avait le sens de la justice de la vieille génération et la conscience de ses devoirs. Pour lui, les rides de son visage de personne âgée n'étaient pas que les traces du temps. Il se dit que ses rides étaient un symbole vivant de soutien au Parti avec ses efforts pénibles de toute une vie, dans la sincérité.
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Le problème du divorce n'est pas un problème privé, ni un problème administratif qui se résumerait à rompre ou non les relations entre époux. C'est un problème social et politique qui réside dans le destin de la famille en tant que cellule de la société, et dans la solidité de la grande famille de la société. C'est pour cela que notre tribunal le traite avec sérieux.
- Camarade juge, je connais bien la supériorité de notre code.
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- L'époux Jong Jin-Woo et l'épouse Han Eun-Ok, devant leurs parents, leurs familles, leurs camarades, leurs amis... devant les anciennes et les futures générations, devant le Parti et notre pays, s'unissent par les liens sacrés du mariage et fondent une famille. Il faut insister sur le fait que l'harmonie de la famille, la cellule de la société, conditionne la solidité de la nation, qu'il faut vivre avec sincérité sans changer de sentiment pour la prospérité de notre mère le pays, en s'aidant et se soutenant jusqu'aux cheveux blancs...
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Sok-Chun avait les larmes aux yeux. L'ancien tourneur était le meilleur mécanicien de l'usine, mais fabriquer un tel jouet était difficile. Ce n'était pas qu'un jouet, mais il y avait mis tout son coeur pour célébrer son ancien apprenti et son bonheur familial. (p. 78)
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Brûlée par le soleil, gercée par le vent, trempée par la neige et la pluie, elle parcourait la montagne pour planter des arbres. Elle gardait peu d'argent pour elle-même chaque fois qu'elle touchait son salaire et envoyait tout le reste à son mari. Contrairement aux autres femmes, elle n'achetait pas de vêtements au changement de saison et ne se maquillait jamais. Elle trouvait que ce n'était pas nécessaire , et que quelques vêtements pour sortir suffisaient, puisqu'elle travaillait dans les montagnes, dans les forêts et les vallées. Son espoir était que son mari finisse l'université et devienne un grand ingénieur. (...) Elle n'avait jamais pu s'installer dans le coeur de son mari. Son mari ne lui avait pas ouvert la porte de son coeur. Lorsque, de temps en temps, elle s'ouvrait, il en sortait un air froid comme d'un entrepôt vide. (p. 38)
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-Quoiqu'on en dise, la femme dans la famille doit être solide.
- Ma femme ?... N'en parlons pas. Elle tombe souvent malade. Je me suis marié avec elle parce qu'elle était grosse, mais finalement elle est très faible.
- C'est pour cela, pour avoir une femme, on dit qu'il faut un cœur de paysan qui fréquente le marché et qui sait choisir un bœuf capable de tirer la charrette.
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Jong Jin -Woo se retourna et gravit lentement l'escalier. Sans savoir pourquoi, il sentit que ses pas étaient lourds et l'escalier lui sembla très haut. Il comprit vaguement que c'était à cause de la solitude. (. 86)
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Sok-Chun avait compris brusquement qu'il était bien trop petit pour elle. Il n'y avait pas de raison qu'une si belle fille puisse l'aimer, lui avec ce visage si grossier. Il s'était senti mal en pensant qu'il avait consumé son coeur en vain. (...) même si le canard s'amuse avec le cygne dans le même lac, le cygne, malgré le voeu du canard, ne voudra jamais de sa compagnie. (p. 58)
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- Je m'inquiète toujours pour ma fille ainée. Son caractère est trop fort et son âge avance... De nos jours, on dit qu'une fille de vingt-six ans est comme une femme de soixante. Mais elle pense que se marier n'est pas plus important qu'un jouet d'enfant. Elle ne jette jamais un regard sur les jeunes hommes et n'est jamais douce avec eux... Je l'ai supporté longtemps, mais avant hier, j'ai crié.
Ya, tu est tellement insidieuse qu'aucun garçon ne s'intéresse à toi. Calme donc ton caractère masculin et mets un peu de maquillage. Pour attirer un homme. Je vais préparer la cérémonie de ton mariage même si je dois tordre le cou du coq.
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- Ne vous inquiétez pas si votre fille est laide... Les jeunes filles sont comme des fleurs. A vingt-trois, vingt-quatre ans, même si elles ne fleurissent pas comme des roses mais comme des volubilis, ou des fleurs de citrouille ou une autre fleur, de toute façon les abeilles et les papillons arriveront.
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-Elle s'habille trop luxueusement, elle vous regarde de haut, vous qui vous habillez de façon simple et démodée?
-...
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Préface

La traduction est toujours une géo-graphie. (...)
La traduction est un transfert culturel. On passe quantité de choses d'une langue à l'autre, qui dépassent largement ces langues : du culturel, du social, de l'historique, des représentations, et même lorsque le traducteur s'est préoccupé de tous ces transferts (dont une partie se fait à son insu), le lecteur ne peut pas disposer de tous les codes nécessaires. Un peu ce qui se passe avec des oeuvres très anciennes dont le contexte s'est évanoui avec le temps. (p. 9-10)
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Bien des habitants ne savent pas où se trouve le tribunal. Parce qu'il n'y a aucune raison que ceux qui vivent une vie civique saine, une vie sociale normale et une vie familiale harmonieuse s'y rendent.
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La stalactite brillante était couverte de la clarté de la lune. Les maisons d'en face apparaissaient vaguement entre les ormes enveloppés dans la neige comme des imperméables. Les toits étaient couverts d'un couette épaisse d'ouate blanche et dormaient dans une lueur bleutée. Au-delà, on voyait une paroi gris argenté couverte de neige, au loin les montagnes blanches se dressaient vers le ciel bleu-noir comme des murs antiques. les objet allongés autour de la paroi et des maisons, au pied des montagnes, semblaient comme des sculptures de marbre. Les ombres de neige et de nuit étaient en harmonie. Le silence froid et enveloppant de la nuit d'hiver mystérieuse couvrait les environs. La profonde tranquillité et le froid se firent de plus en plus profonds, mais la nature nimbée de lune ne perdit pas de sa beauté.
- Elle est vraiment belle, cette nuit... Les étoiles sont comme des diamants.
- ...
- Cette première nuit, je ne l'oublierai jamais de ma vie.
- ...
- Elle restera comme un beau souvenir. N'est-ce pas ? Eun-Ok, qu'est ce que tu en pense ?
- Camarade Jin-Woo, là bas ... au delà de ces montagnes, vers Samtaesong, il y a Yonsudok.
- !...
Ils regardèrent l'espace bleu-noir. En montant au sommet de la montagne sombre, on avait l'impression qu'on pourrait toucher de la main les étoiles brillantes.
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Parce que chaque famille est une unité de la vie de la nation. Comment peut-on négliger la destruction de l'unite de la nation ?... le problème du divorce n'est pas un problème privé, ni un problème administratif qui se résumerait à rompre ou non les relations entre époux. C'est un problème social et politique qui réside dans le destin de la famille en tant que cellule de la société, et dans la solidité de la grande famille de la société.
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Je n'ai jamais vu d'homme comme lui, ni énergique ni solide. Il y a un changement de génération dans son usine aussi, mais il se contente de rester simple tourneur, sans ambition ni espoir. Comme un arbre, il a enfoncé ses racines à un endroit, il ne bouge plus. (p. 138)
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La Corée du Nord, seul pays au monde où on peut devenir écrivain après avoir été ouvrier

(je cherche la page de cette citation, ne l'ai pas encore trouvée, donc sous réserve d'exactitude)

Un texte de Corée du Nord présente bien des particularités linguistiques (par rapport au Sud, naturellement). (page 13)

Ils ont des familles ou vivent dans une famille. Aucun ne vit sans famille. Une famille où règne l'amour est un monde beau où grandit l'avenir. (page 245, les deux dernières phrase du livre)

Ne t'inquiète pas. Ton père et ta mère vont se marier à nouveau. Sans cérémonie de mariage, ils vont créer une famille nouvelle. Ce sera un mariage spirituel. (page 244)

(trois citations, donc)
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Un couple de pics-verts, habillés de soie bleu argent et de chapeaux rouges, s'approcha - hurukruk - et s'assit sur une branche de pin dont la peau rouge était fendue. Sans prêter attention aux deux personnes qui s'approchaient, il s'affaira à picorer l'arbre de leurs becs aigus - ttak ttak ttak... Les stéthoscopes trouvèrent tout de suite les insectes qui se nichaient dans l'écorce et l'opération s'acheva sans faute au bout d'une longue langue en crochet.
Dans le ruisseau couvert de la glace friable gonflée comme des gâteaux de riz à cause de la fonte, il était impossible de cacher le son du printemps semblable à une voix de jeune fille.
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