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Citations de Nancy Audet (33)


Les apparences étaient importantes. Je pense que, de l’extérieur, nous avions l’air d’une famille heureuse et unie.
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Grandir dans un petit village comportait aussi son lot de bonheur. J’étais très autonome. Très tôt, j’ai su conduire une motoneige et je me baladais partout dans les champs. Il m’arrivait de m’embourber dans la neige et de mettre quelques heures à revenir. Quand j’étais chanceuse, mon oncle Benoit m’apercevait au loin et il venait me chercher.
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Le sport a toujours été mon grand amour. Le gymnase était mon endroit préféré. Mon professeur d’éducation physique me complimentait souvent sur mes qualités athlétiques. Enfin un endroit où je me sentais valorisée. C’était aussi un lieu où je pouvais évacuer ma colère.
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Ce chien me procurait un peu d’affection dans cette maison qui en était dépourvue envers moi. Mais ça causait aussi pas mal de chicane dans la famille. Parfois, mon frère avait une petite bulle au cerveau et il clamait que c’était SON chien. Il voulait dormir avec elle, mais elle ne voulait pas. Il fermait la porte de sa chambre pour éviter qu’elle vienne dans la mienne. Mais elle passait la nuit à pleurer.
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Peu importe ce qu’il vit au quotidien, la violence physique ou psychologique, il veut être au sein de sa famille. Il espère que les choses changeront, qu’un jour tous les malheurs n’arriveront plus, qu’il ne se fera plus battre.
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Une enfant comme moi n’est pas prête émotivement à recevoir de la tendresse. Tout ce qu’elle avait à faire, c’était de combler mes besoins de base. Me nourrir, me donner à boire, me rassurer.
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Il m’arrivait de mentir sans raison, car je pensais que je devais le faire pour m’éviter des problèmes. J’étais coincée dans un cercle vicieux. Mon frère et ma sœur s’organisaient toujours pour que je me fasse gronder. Toutes les raisons étaient bonnes. Dès qu’on se chicanait, c’était ma faute.
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Il n’y avait aucune chance que ma mère ait fait ça par grandeur d’âme. La seule raison ne pouvait être que l’argent que cela rapportait.
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Stéphane occupe une place spéciale dans mon cœur et dans mes souvenirs. J’ai toujours pensé qu’on se comprenait. On partageait les mêmes souffrances. Nos âmes d’enfants étaient connectées. La dernière fois que je lui ai parlé, j’ai senti du bonheur dans sa voix et c’est le plus beau cadeau qu’il pouvait m’offrir.
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Elle était soulagée d’apprendre que je m’en étais sortie et que j’étais heureuse. Elle m’a admis qu’elle a souvent pensé à moi après mon passage dans sa classe, parce qu’elle était inquiète.
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Derrière mes comportements, il y avait des blessures. On a traité les symptômes, mais on n’est pas allés à la source. Ça n’a fait qu’amplifier ma souffrance. Ce que j’en déduisais, c’est que je n’étais pas un bon enfant... Conséquence: on devait me changer d’école.
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C’est vrai que je ressentais une immense tristesse. Elle m’a ensuite accompagnée une bonne partie de ma vie, se présentant par vagues. Une tristesse inexplicable. Je disais à mon psychologue: «J’ai des émotions très pénibles qui m’envahissent tout à coup. Je ne sais pas d’où elles viennent, je ne sais pas pourquoi je les ai et je ne sais pas comment m’en débarrasser.»
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J’endurais de plus en plus la douleur. Je suis restée là aussi longtemps que j’ai été capable de tenir. Les seuls mouvements que je m’autorisais à faire, c’était pour essuyer le sang sur mon visage. Elle m’avait giflée si fort que je saignais du nez. Ça arrivait de plus en plus souvent. Je pense que mon nez était devenu fragile. Il coulait plus facilement quand je recevais des coups. J’ai fini par tomber sur le côté.
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Dès que les gens prenaient position pour me défendre, ma mère débarquait chez eux et elle les en-firouapait. Souvent, j’étais dans la salle d’à côté, je pleurais, je priais pour qu’ils ne me laissent pas repartir avec elle. Elle était habile pour les manipuler et les convaincre qu’elle était une bonne mère, mais dès qu’on arrivait dans l’auto ou à la maison, c’était l’enfer qui m’attendait.
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Il n’y a pas que les tentatives d’évasion qui mettaient ma mère hors d’elle. En fait, tout et rien pouvaient lui donner une bonne raison de me battre. Même si j’essayais de bien faire, ce n’était jamais ce qu’il fallait à ses yeux. Tout ça me rendait tellement nerveuse que je me mettais à commettre toutes sortes de gaffes – je renversais constamment mon verre de jus, alors que je ne le lâchais pas des yeux, justement de peur de l’échapper – au point où on m’avait surnommée «Nancy la gaffe». J’étais tellement anxieuse tout le temps que, lorsque j’y repense, j’ai de la misère à respirer.
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Son regard était dur. Je pense qu’elle se défoulait sur moi. J’avais même l’impression que, parfois, ça lui faisait du bien de me frapper.
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Non, je n’ai pas de problème de santé physique. C’est mon cœur qui a été brisé. Et heureusement, j’ai réussi à le réparer au fil des années en le recollant petit morceau par petit morceau.
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J’étais là où on met généralement les déchets. Elle m’avait alors prise par la main et on avait marché jusqu’à la maison. J’ignore depuis combien de temps je me trouvais là, au bord de la route.
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En fait, il n’est pas rare qu’un enfant maltraité ou négligé exprime des idées suicidaires. Quand je ferme les yeux et que je plonge dans mes souvenirs d’enfant, je ressens à nouveau cette boule dans le ventre. Dans ma tête de petite fille, je savais qu’on ne voulait pas de moi. Je le sentais au plus profond de mes tripes. Je n’avais pas ma place dans cette famille.
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Souvent, les victimes ont l’impression pendant des années que c’est leur faute. Mais ce n’est pas ta faute si un adulte a profité de ton innocence pour abuser de toi. Tu dois parler pour guérir et pour retrouver cette âme qu’on t’a volée. Redonne à ton agresseur la culpabilité qui lui appartient.
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