AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Natalie Daniels (11)


Fumer est un signe de faiblesse.
Commenter  J’apprécie          10
Elle me sourit. C’est un sourire de façade, strictement professionnel. Elle s’est entraînée à regarder ses patients droit dans les yeux et elle croit parvenir à capter leur attention de la sorte, mais la vérité c’est qu’il est impossible de faire entendre raison à un cinglé. Elle a des traits acérés et de petits yeux brillants au regard brouillé et un peu déstabilisant — ce qui doit être utile dans l’exercice de sa profession.
Commenter  J’apprécie          10
Elle est psychiatre, c’est elle mon médecin légal. Je n’ai pas encore d’opinion définitive à son sujet, je ne l’ai vue qu’une fois. On me l’a présentée dans un silence respectueux, j’en ai donc déduit qu’elle devait être une sorte de ponte au royaume des Toubibs (ou des Charlatans). Le Dr Robinson s’exprime d’une voix douce, compréhensive, professionnelle, qu’elle a probablement mis des années à peaufiner. Un peu trop parfaite, pour tout dire — comme ses vêtements, qui ne sont pas bon marché mais d’une neutralité mortelle. Elle est soignée, tirée à quatre épingles, mais ne doit guère attirer les regards dans la rue. Seuls ses escarpins ont de l’allure.
Commenter  J’apprécie          10
Je fus alors frappée de constater à quel point j’avais la nostalgie de toutes ces choses auxquelles nous devons renoncer quand nous sommes enfants : les caprices et l’incontinence physique par exemple (et pour ne citer qu’eux). Peut-être était-il temps de reconquérir ce droit. Ce qui est merveilleux, quand on a tout perdu et qu’on ne redoute plus rien, c’est que nos peurs et la réalité finissent par se confondre : seule la libération se profile à l’horizon. Une fois qu’on vous a dépouillé des vêtements de la convention, le soulagement est immense.
Commenter  J’apprécie          10
Sharon était une vraie blonde à la pilosité abondante et son vagin me faisait penser à un petit animal endormi, une sorte de loir pelotonné dans les profondeurs d’une meule de foin. Il y avait pourtant dans cette scène quelque chose d’un peu triste, qui m’étreignait vaguement.
Commenter  J’apprécie          10
Rien de tel que les malheurs des autres pour vous redonner le moral, le procédé marche à tous les coups.
Commenter  J’apprécie          00
J’avais toujours été hétéro pour ma part, l’idée de faire l’amour avec une femme ne m’avait jamais attirée. J’aimais vraiment les hommes. J’aimais leur corps, leurs différences, leur masculinité. Mais je m’abstins de lui poser la moindre question, cela va sans dire. J’essayai juste de lui donner l’impression que cela m’était indifférent.
Commenter  J’apprécie          00
Pourquoi éprouvons-nous toujours le besoin de faire des compliments, nous les femmes ? Il doit s’agir d’une tactique de survie ancestrale, étant donné que nous le faisons toutes (certaines avec moins de succès que d’autres, à en croire ce qui m’est finalement arrivé). A posteriori, je me dis que ce sont sûrement ses compliments qui m’ont empêchée de prêter attention aux signaux d’alarme pourtant perceptibles que je recevais. Cela n’est-il pas un peu pathétique ?
Commenter  J’apprécie          00
Excusez-moi si j’ai l’air un peu rosse, mais jamais une femme qui écrit ne dirait une chose pareille. C’est une réflexion d’amateur. (Une femme qui écrit ne peut pas se payer le luxe d’attendre l’inspiration, elle avance quoi qu’il advienne, relève le défi, vit dans la précarité et renonce à tout pour être l’esclave de son art.) Je n’en laissai rien paraître mais j’imagine qu’à ma manière j’appuyai sur le point sensible.
Commenter  J’apprécie          00
C’est curieux mais tout le monde la trouve belle : sa beauté a fini par devenir une sorte d’évidence, on l’a si souvent évoquée qu’il ne viendrait à l’idée de personne de la remettre en cause. Pourtant, la première fois que je l’ai aperçue dans le parc, il y a maintenant un certain nombre d’années, je ne peux pas dire que cela m’ait particulièrement frappée. Non, il a fallu du temps pour que sa beauté m’apparaisse.
Commenter  J’apprécie          00
Ah, les joies de la ménopause ne connaissaient décidément pas de limites... Elle perdait des cheveux à chaque nouveau shampoing, elle avait des bouffées de chaleur épouvantables, elle savait que les raisons strictement biologiques de son passage sur Terre arrivaient à leur terme — tout cela accentuait le sentiment de sa propre mortalité : en tant qu’être humain, elle n’avait plus de raison d’être.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Natalie Daniels (26)Voir plus

Quiz Voir plus

LNHI-34143: bandes dessinées - les non-montrés dans Tintin

Comment s'appelle le sculpteur assassiné par Rodrigo Tortilla pour lui voler le fétiche arumbaya?

Melchior
Balthazar
Gaspard
Antonin

12 questions
21 lecteurs ont répondu
Thème : HergéCréer un quiz sur cet auteur

{* *}