Bien que les habitants soient généralement très surpris par l’irruption de policiers dans leur espace vital, les portes cèdent comme du papier crépon. Des portes frêles, amenuisées, peut-être, par une espèce d’attente inconsciente de l’irruption d’un ordre qui les fasse exploser. Des portes disposées à ce qui va venir. Des pas bottés, des silhouettes armées et cagoulées progressant dans une cage d’escalier. Une porte sortie de ses gonds et une masse sombre d’uniformes et de visages cagoulés, une fumée épaisse, noire, humaine, remplit l’espace à travers l’embrasure béante.
Le temps s’accumule et l’air épaissit. Le temps ne s’écoule pas comme il devait.