Nicolas Pothier

Le petit côté Astérix chez les gaulois format politique fera sourire les amateurs des albums satyriques sur le sujet. Niveau dessin, les personnages sont reconnaissables et ajoutent au ton caricatural de l’album.
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Alors que vient de sortir du côté de Sherwood, tome de la série Walhalla, l'occasion est belle de présenter cette saga comique, cette épopée humoristique. Trois valeureux vikings - Dahmar, le vieux sage, Brömur le guerrier puissant et Rüdolf le petit excité - quittent leur île de Rvahr, menacée, d'après une prophétie qui semble se réaliser, par une éruption volcanique.Ils cherchent leur Walhalla, persuadé de le trouver sur terre. Cap au Sud pour cet équipage qui, dans le premier tome (Terre d'écueils) découvre l'Écosse, est pris dans une impitoyable et dérisoire guerre des clans et s'enrichit d'une combattante, Kilt, et de Bernard le mouton voyageur. Dans le deuxième chapitre, cet attelage saugrenu rencontre Robin des Bois, le Prince Jean et leurs compères.

Dans la lignée d'Asterix, les jeux de mots foisonnent, les allusions - musicales, filmographiques... - se multiplient comme des pains lors des bagarres et d'absurdes anachronismes saupoudrent le tout.

Dans la forêt de Sherwwod, l'objet de la lutte est l'instauration... de la démocratie alors que se pose le problème de l'accueil des réfugiés ! Malgré quelques faiblesses, notamment dans la fin des histoires, le scénario tient la route et n'est pas qu'un prétexte à une succession de gags. Le dessin de Lechuga, riche et dynamique, s'inspire d'un trait classique tout en lorgnant parfois vers le manga - le personnage de Kilt ou certains mouvements.

Si le premier volume de cette série - que l'on espère appelée à se prolonger - a fait partie de la sélection jeunesse d'Angoulême 2014, des lecteurs plus âgés prendront aussi un grand plaisir à suivre les aventures de ces vikings qui ont tendance à perdre le Nord.
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Les combats sont homériques et capricieux à la fois, et la brochette de personnages variée et avariée à souhait !
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Une deuxième aventure d’un quintet hétérogène qui a l’avantage de divertir pleinement et qui n’a pas fini de nous faire voyager.
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Le deuxième tome de Ratafia nous embarque directement sur la mer où vogue le Kouklamou, bateau pirate gagné au jeu par un capitaine peu orthodoxe. Le Second du navire, l’impétueux Romuald le Noir prend de plus en plus d’importance. Celui-ci, toujours obsédé par l’appât du gain et la promesse de butin à découvrir grâce aux cartes du capitaine, fulmine devant la nonchalance de ce dernier. Le Kouklamou fait donc voile vers une île et son trésor mais… la notion de trésor n’est pas la même pour tout le monde…

Toujours aussi déjanté, les auteurs et dessinateurs livrent un festival de jeux de mots, de comique de situations ainsi qu’un florilège de pirates débonnaires.

J’ai préféré ce tome au précédent.

Même si c'est un plaisir de retrouver nos charmants vikings plongés dans la forêt de Sherwood, toujours à la recherche de la terre sainte, j'ai trouvé ce deuxième tome moins drôle que le premier. Ce tome est très politique, je pense que ça explique le fait qu'il soit moins drôle et que les jeux de mots font moins mouche.

Après il y a quand même de bonnes choses, comme le fait d'inverser les caractères du Prince Jean et de Robin des Bois, rendant ce dernier détestable alors que le Prince Jean semble sympathique, prônant la démocratie.



Walhalla reste tout de même une bonne bande dessinée, mais j'espère qu'on retrouvera les jeux de mots loufoques auxquels Nicolas Pothier nous a habitués dans le prochain tome.

Une petite déception avec ce premier tome des aventures de Ratafia.

Capitaine Pirate complètement à côté de la plaque, Ratafia n'a rien d'un pirate et encore moins d'un capitaine. Ayant gagné un navire et son équipage aux cartes, il débarque sur son nouveau vaisseau bousculant l'organisation d'un équipage fort surpris mais toutefois compréhensif.

Les jeux de mots et de situations ne sauvent pas une intrigue très pauvre et guère passionnante même pour des enfants de respectivement 7 et 9 ans.

Ouf ! Ce n'est donc pas moi qui ai perdu mon âme d'enfant !

Soulagement...

Les enfants n'ont pas accroché à cette histoire.

Je lirai quand même la suite par curiosité mais sans grande conviction.

Valhalla est une histoire plaisante : trois guerriers vikings quittent leur village sur ordre de leur chef pour tenter de trouver le valhalla (paradis viking) qui, ils en sont certains, se trouvent au-delà des contrées de leur petite île condamnée à disparaître suite à l'éruption d'un volcan. Ils débarquent donc sur un rivage et font rapidement connaissance avec d'étranges hommes en jupe...

Un premier tome sympathique, bourré d'humour et de jeux de mots.

On ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec Astérix et Obélix, on retrouve en effet certains jeux de mots, les gags s'enchaînent et on passe un bon moment.

Le graphisme est agréable, les expressions des personnages sont bien rendues.

Pour adultes et adolescents

On m'avait dit beaucoup de bien de cette BD, ce qui fait que j'ai été plutôt déçue.

Je n'ai pas trop accroché à l'histoire, et mon fils de 7 ans non plus, pourtant il aime les histoires de pirates.

Certes, les jeux de mots m'ont fait sourire (pas trop mon fils car ils étaient un peu compliqués pour lui) et ce capitaine qui aime la lecture est original et sympathique, mais il m'a manqué un petit quelque chose pour apprécier cette BD.

Second épisode autour du bateau la kouklamou et de son équipage, où les jeux de mots sont de pires en pir...ates ! Ceux-ci constituent à mon sens le principal atout de cette BD (jugez-en plutôt : "Alors fais court, félon !"...excellent, non ?). Un peu moins emballé en revanche par cette aventure peuplée de zombies...en tout cas, la chasse au trésor se poursuit à l'issue de ce deuxième volet : il reste encore aux pirates 6 cartes au trésor en main sur les 9 initiales !

La Kouklamou, fier galion pirate, a un nouveau capitaine, plutôt original d’ailleurs. Celui-ci a remporté le bateau, son équipage ainsi que des cartes au trésor… en gagnant une partie de cartes. Hissez les voiles, la chasse au trésor est lancée ! Une BD divertissante et assez loufoque bourrée de jeux de mots dont je suis friand (les flibustiers irlandais sont ainsi des… pirates de l’Eire ! J’adore…).

Voilà un ratafia bien corsé, un bon cru bien gouleyant qui réchauffe le cœur et les tripes. L'un des avantages de cette BD, c'est qu'elle permet deux niveaux de lecture. Les enfants s'amuseront à lire les mésaventures de ces drôles de pirates (ici à la recherche d'un livre rare dont dépend leur survie professionnelle et leur trésor). Les adultes se régaleront en plus de la pléiade de jeux de mots et de référence, ici notamment littéraires compte-tenu du contexte mais pas que.

Moi j'ai adoré l'esprit vif, les rebondissements nombreux et bien sûr la thématique du livre, des librairies et des bibliothèques. Et puis les personnages ont toujours des trognes pas possible. Hilarant !

Wallace et sa clique qui courent après les Jersey Cowpunchers qui, eux-mêmes, courent après le faux pactole, se trouvent nez à nez avec deux des leurs, Ford et Moos. Ce dernier qui ne voulait guère se mêler de tout ça, leur a tourné le dos. Et il n'aurait pas dû: une balle dans le dos pour bien faire comprendre à Ford que, lui, a intérêt à coopérer et à leur révéler où se cache le butin. C'est donc l'âme en peine que Jill, Wang et Wood assistent aux funérailles de leur ami. Sous prétexte d'un terrible choc, Ford, lui, a préféré rester à l'hôtel où il cherche le carnet où est noté l'emplacement du butin. Hank, le leader et le fomenteur de cette chasse au trésor, se remet très doucement de ses blessures. Tandis que Ford s'enfuit par la porte arrière de l'hôtel, il tombe nez à nez avec Wallace qui lui ordonne de l'accompagner. Une course-poursuite commence alors. Les quatre Jersey Cowpunchers, épaulés du bras droit de Hank, Warren, partent sur les traces de leur ami parti avec Wallace...



Une deuxième partie de haute volée.. Après avoir mis le lecteur en selle dans le premier volet, c'est au galop, les cheveux au vent et le souffle court que l'on suit les mésaventures de ces six (maintenant cinq) vieux braqueurs. Moult rebondissements, virements de situations, escroqueries, retournages de vestes, coups de feu, surprises et dialogues ciselés nous attendent. Nicolas Pothier nous livre un scénario bien ficelé où les personnages se dévoilent progressivement. Ce western rondement mené est servi par un dessin tout aussi maîtrisé. L'on aime se promener dans ces montagnes enneigées ou bien encore ces duels où les balles fusent.



Junk... Go!

Wang passe son temps à fabriquer des petits trains électriques, Jill manie le bâton de dynamite avec dextérité, Ford conduit des diligences, Wood Strode, ancien pisteur, est devenu un clochard et Moosbrugger est toujours un fin tireur. Ces cinq-là reçoivent du bras droit de Hank Williams une lettre leur proposant une petite réunion à Beginning city dans une huitaine de jours. Les Jersey Cowpunchers formaient une sacrée bande de malfrats, toujours sur les bons coups. Mais, il y a presque quinze ans, ils ont arrêté les braquages et les plans foireux et se sont séparés. Hank, certain qu'une belle raclure se cache parmi eux et a trahi tous les autres. Voulant se venger, il organise une (fausse) chasse au trésor. La rencontre est quelque peu tendue. Tous sont surpris par la proposition de Hank. Il faut dire qu'ils ont tous vieilli, ont perdu un peu de leur dextérité et ne sont plus aussi hargneux. Après une nuit de repos, ayant bien réfléchi à l'argent qui les attend et dont ils ont tous besoin, ils prennent la route ensemble, à bord d'une diligence, dans les hautes montagnes...



Un western pur et dur dans la tradition, à savoir deux bandes de voyous qui vont s'affronter, un magot, la traversée des hautes montagnes, une Calamity Jane, un saloon, des flingues et de la dynamite, des rancoeurs, de la vengeance et … une diligence! Nicolas Pothier dégaine vite et vise plutôt bien. L'on s'attache aussitôt à cette bande de bras cassés, dont l'un d'eux fomente une vengeance suite à la trahison de l'un des leurs. L'on partage leurs souvenirs et leurs rancoeurs autour du feu. Poursuivis par une autre bande de branquignoles, ça risque de tirer à tout va! Très efficace et bougrement bien foutu, ce premier tome nous offre une entrée en matière originale, des dialogues incisifs et drôles et des péripéties captivantes. Le dessin de Brüno s'accorde tout à fait à ce scénario: un trait fin, des couleurs automnales et des paysages… dépaysants.



♫ Why says Junk... ♫♪

Excellente série s'adressant autant a des jeunes qu'à des adultes. Les albums sont remplis de comiques de situation délirants ainsi que de jeux de mots truculents et pleins de sujets plus sérieux que le dessin ou le public ciblé ne pourraient le faire croire.



Encore et toujours la même histoire de chasse aux trésors mais on ne s'en lasse pas tellement les aventures sont rocambolesques et les situations saugrenues

Excellente série s'adressant autant a des jeunes qu'à des adultes. Les albums sont remplis de comiques de situation délirants ainsi que de jeux de mots truculents et pleins de sujets plus sérieux que le dessin ou le public ciblé ne pourraient le faire croire.



Voilà le second a la place du capitaine... Mais comme souvent, l'habit ne fait pas le moine et les galères s'enchainent . En passant voila une jolie satyre de la politique et une bonne réflexion sur la lutte des classes et la démocratie...

Excellente série s'adressant autant a des jeunes qu'à des adultes. Les albums sont remplis de comiques de situation délirants ainsi que de jeux de mots truculents et pleins de sujets plus sérieux que le dessin ou le public ciblé ne pourraient le faire croire.



On dirait du Voltaire : a quoi ça sert de courir après des trésors?

Excellente série s'adressant autant a des jeunes qu'à des adultes. Les albums sont remplis de comiques de situation délirants ainsi que de jeux de mots truculents et pleins de sujets plus sérieux que le dessin ou le public ciblé ne pourraient le faire croire.



Ce premier opus nous fait découvrir cet improbable capitaine et un équipage des plus pitoyable mais attachant quand même. Sus aux trésors !

Ce travail à six mains nous offre un rendu toujours aussi plaisant avec un album léger et drôle qui se dévore avec beaucoup d’aisance. Un nouvel opus qui s’apprécie même si on n’est pas un habitué de la série.
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Un collègue en charge des acquisitions BD m'avait déjà recommandé la série Ratafia sans que j'y jette un oeil, ma PAL étant déjà bien garnie. Mais, récemment, une autre collègue - elle aussi en charge des BDs - m'a vivement recommandé le dernier volume paru de la série. C'est donc avec le tome 7 que je découvre Ratafia.

Et comme j'ai ri ! Je rigolais toute seule au fil des pages. Car dans ce volume 7, les pirates ont affaire au FBI. Oui, le FBI, le Fameux Biblioboat Intermer. Le moindre retard se paie en doublons d'or et au delà de trois mois de retard, le FBI peut saisir tous les biens du retardataire. Alors quand un livre de la bibliothèque est détruit par une inondation, alors que l'équipage vient de faire une belle prise en or, panique à bord... Les pirates sont contraints de racheter le livre s'ils ne veulent pas se voir priver de leur précieux trésor. Mais où racheter ce livre ?

Je n'en dis pas plus pour ne pas déflorer l'intrigue mais les amoureux du livre, en particulier les professionnels du livre (bibliothécaire et libraires en tête) adoreront retrouver des réalités autant que des clichés tordus avec humour dans cet épisode désopilant. Les jeux de mots sont légion et participent également à la musculation de nos zygomatiques.

Un vrai régal ! :)