Une jeune femme est retrouvée morte dans son appartement de Venise. Un témoin a vu le meurtrier. La police est aussitôt sur les lieux et le commissaire Alvise Tron, noble desargenté, commence son enquête.
Cette femme n'est autre que la maîtresse de l'archiduc Maximilien, frère de François_Joseph.
L'affaire doit absolument rester discrète.
Beaucoup de personnages se croisent, ce qui demande beaucoup d'attention.
L'histoire Autriche-Mexique est le fil conducteur de ce récit. Serait-ce une conspiration juariste pour désavouer Maximilien et l'empêcher de monter sur le trône de l'empereur du Mexique ?
L'enquête en devient vite secondaire.
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Un roman policier qui se passe en 1862, à Venise, je ne pouvais passer à côté. J’ai beaucoup aimé l’Histoire, l’occupation de la ville par les Autrichiens, la description de la vie à cette époque qui est très bien retracée, on y est.
C’est l’intrigue qui m’a laissé de côté. Pourtant, le commissaire Tron est une figure intéressante, bien campée, avec son palais qui se meurt parce qu’il est comte et fauché. Il doit élucider le meurtre d’un conseiller allemand retrouvé dans la cabine d’un bateau, tué par balles avec à ses côtés une jeune femme étranglée, violentée et nue. De quoi intriguer effectivement. Là-dessus se greffe notre Sissi qui en a assez de l’étiquette, séparée de son Joseph, quasiment enfermée dans le palais, elle va tout faire pour que ce commissaire résolve l’enquête que l’on veut lui retirer. Le tout franchement pourrait être très bien mais l’imbroglio des faits m’a perdue et c’est bien dommage.
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Cette intrigue se passe à Venise dans les dernières années d'occupation autrichienne.
Je découvre avec ce roman, Alvise Tron, commissaire de police mais également noble vénicien. Il est entouré par, sa fiancée, une princesse riche et belle, une mère qui espère en lançant une ligne de produits (des gondoles en verres) réunir suffisamment d'argent pour rénover leur palais qui tombe par morceaux.
Avec son adjoint, féru de techniques modernes, il se lance à la recherche d'un tableau (un Titien) appartenant à Marie-Sophie de Bourbon, soeur de l'impératrice Sissi.
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Vive les boites à livres et leurs excellentes découvertes! Notamment avec ce roman et cet auteur : nous sommes en 1862 à Venise. La ville est sous domination autrichienne et l'impératrice Sissi y séjourne.
Un de ses conseillers est retrouvé mort sur un bateau, dans sa cabine en compagnie d'une prostituée horriblement mutilée.
Et c'est une enquête en parallèle qui commence, celle de Sissi et celle du commissaire Alvise Tron, l'héritier d'une grande famille vénitienne sans le sou.
Une très bonne lecture, dépaysante, avec une Sissi téméraire.
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Ce nouvel opus des aventures du commissaire Tron est distrayant.
On retrouve avec plaisir les différents personnages que nous connaissons bien.
Alvise doit cette fois faire face à un double meurtre de femmes et démêlé avec son fidèle adjoint le vrai du faux alors que la politique se mêle une nouvelle fois de son enquête. Mais plus grave un homme impliqué dans l'énigme se révèle être un compétiteur pour le coeur de La Princesse!
Le livre est distrayant et l'on passe une bonne soirée à chercher le coupable. les apparences ne sont pas toujours celles que l'on croit!
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Une jeune femme est retrouvée morte sur la lagune. Alvise Tron est chargé de l’enquête tandis qu'il pénètre sans le savoir dans le monde de la politique et de la monarchie. En effet, la jeune femme n'était autre que la maitresse de Maximilien le jeune frère de l'empereur François Joseph....
Un simple meurtre se transforme en un jeu de miroir dans les entrelacs des ruelles vénitiennes.
Le commissaire va devoir démêler le vrai du faux, tout en préservant les intérêts de la princesse sa fiancé et les humeur de sa mère.
Roman bien mené. il est toujours agréable de retrouver des personnages appréciés L'intrigue est bien menée. une bonne soirée en perspective.
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Ce roman est le premier des aventures de Alvise Tron.
Issu de la grande aristocratie italienne, désargenté, il est devenu commissaire pour gagner sa vie. On suit les aventures de cet homme flegmatique qui aborde les enquêtes de manière tout à fait originale. Face à une ville divisée et aux mains des autrichiens il tentera de savoir qui a tué un des conseillers de l'impératrice Sissi et qui sait peut être pourra-t-il se rapprocher d'une certaine princesse.
Ce livre est agréable à lire, les personnages sympathiques. les pages se tournent facilement. une agréable soirée en perspective.
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Le premier opus de ce policier historique m’incite vivement à lire les suivants pour retrouver le comte commissaire et la princesse dans le Venise du XIXème siècle. Sissi l’impératrice est là pour les soutenir, en plus. De l’action et du suspense avec des sentiments chevaleresques font un cocktail rendu très savoureux grâce à la plume élégante de Nicolas Remin.
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L'impératrice Sissi sous les traits d'une enquêtrice prêtant main forte à l'inspecteur Alvise Tron, noble désargenté. Ce polar, assez classique, permet néanmoins de plonger des les venelles et palais vénitiens à l'époque de l'occupation autrichienne.
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Un bon moment en compagnie de Tron, (pour ceux qui apprécient ce sympathique commissaire aristocratico-poète-naïf).
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un opus très réussi, bien mené, drôle, inventif...
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Un opus bien maitrisé et plaisant... Décidément on prends bien du plaisir à suivre Tron à Venise.
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Une enquête agréable à lire (horrible! mais agréable). Les non-dits et la pointe d'humour sont bien maitrisés.
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Venise et ses ors ou plutôt ses palais que la noblesse a du mal a entretenir. Parmi eux le commissaire Tron qui se voit charger de l'enquête sur la mort mystérieuse du marchand d'art Kostolany et la disparation de la Sainte Madeleine du Titien appartenant à la sœur de l'impératrice Sissi, Marie Sophie de Bourbon.
Nous suivons le commissaire tenter de mettre découvrir la vérité entre réalités politiques complexes, mensonges et une lagune qui ne cesse de déverser des morts….
On apprécie le voir au fur et à mesure retracer les faits tandis que son adjoint suit les chaines d'indices… Roman sympathique. vous passerez une soirée agréable entre un baron et une princesse.
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J'ai lu cette série sur le commissaire Tron, comte désargenté dans le Venise de la fin d'occupation autrichienne (1863), dans le plus complet désordre… mais avec quel plaisir !
Le point de départ initial de ce deuxième tome de la série, est le meurtre d'une courtisane entretenue par un riche personnage. La recherche du criminel est un sujet bien accessoire. En effet, les suspects se succèdent et Tron fait preuve de plus d'imagination que d'efficacité. Figure même dans sa liste l'archiduc Maximilien d'Autriche, en instance de départ pour le Mexique où il va se faire couronner empereur. A chaque fausse piste, Tron en discute avec sa fiancée, la belle princesse de Montalcino, jeune veuve douée pour les affaires. Sous la pression maternelle (le palais Tron part à vau-l'eau), il tente d'avancer dans son projet de mariage avec elle : comment vivront-ils, et où, au palais Tron, quitte à pousser belle-maman dans de nouveaux appartements, ou au magnifique palais Balbi-Valier servis par des domestiques éthiopiens ?
Ce genre de roman historique, un peu désuet, porté par des personnages originaux et sympathiques, est franchement distrayant. Venise est un arrière plan somptueux. Les second rôles sont dépeints avec férocité (notamment le baron Spaur, chef de la police, amoureux transi et écrivaillon minable). Difficile de quitter ce roman à la dernière page...
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Un imbroglio venedigo-venezien de bonne facture.
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J'ai commencé la suite des livres de Nicolas Remin par les tomes 3, 4 et 5, que j'ai particulièrement appréciés. Alors, évidemment, j'attendais beaucoup de cet ouvrage, qui ouvre cette série qui se place dans le Venise du milieu du dix-neuvième siècle, dans les dernières années de la domination autrichienne. La glorieuse cité entre en déliquescence et se met progressivement à vivre du tourisme.
La mise en place des personnages est longuette, et peut perturber ceux qui ne connaissent pas le commissaire Tron, de vieille famille vénitienne désargentée, son supérieur autrichien Spaur, plus préoccupé par la nourriture et les gâteries que par la recherche de la vérité, et la belle princesse de Montalcino.
L'intrigue est emberlificotée et mélange contexte politique, les partisans de l'unité italienne cherchant à provoquer des incidents en cette année 1863, crapuleries et vilenies. Mais globalement Remin maîtrise le déroulé de l'action, qui finit toutefois à la fin par devenir prévisible.
Cerise sur le gâteau (une forêt noire ?), il rajoute au canevas l'imprévisible impératrice d'Autriche, Élisabeth dite Sissi, alors en villégiature à Venise. Ses démarches apportent beaucoup à la réussite du commissaire Tron.
Au final, si on s'accroche un peu, on finit par passer un bon moment dans une Venise, très bien reconstituée, un peu décatie, mais encore pleine de trésors architecturaux et artistiques. La ballade vaut la peine, et le livre aussi.
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Cette série policière, qui fait revivre les années 1860, est rendue délicieuse par le charme de Venise en cette fin d'occupation autrichienne et par la truculence des personnages. Le commissaire Tron se passionne plus pour la poésie et les desserts servi chez son amante de princesse que pour ses enquêtes qu'il mène malgré tout à terme. En bonne partie du fait de son adjoint Bossi, toujours au fait des avancées de la science en cette fin de dix neuvième siècle. Cet opus y ajoute quelques beaux portraits, comme celui du comte Königsegg, joueur invétéré, grand buveur et qui se découvre une passion pour les chiens de combat.
L'intrigue est finalement secondaire. Elle tourne autour d'une pseudo tentative d’assassinat de l'Empereur François-Joseph Ier pendant une visite qu'il a mené à Venise avec son épouse, la célèbre Sissi. Qui mène la danse dans ce complot, où on découvre tour à tour de vrais – faux patriotes italiens, une hiérarchie militaire autrichienne dépassée et un Empereur qui se pâme pour un rien ?
Le tueur choisi parviendra t-il à avoir François-Joseph dans son viseur... ? Finalement cela n'a pas grande importance...
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