AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nina Bouraoui (516)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Avant les hommes

étonnant, comment un adolescent qui se découvre homosexuel peut se raconter si bien dans la bouche d'une femme.
Commenter  J’apprécie          10
Avant les hommes

J'ai trouvé cette lecture très ennuyante. Les tergiversations en boucles infinis de ce garçon sur sa relation avec ses parents (surtout sa mère) et les hommes sont poussives.
Commenter  J’apprécie          00
Beaux Rivages



Le thème du chagrin d'amour en littérature a été ausculté sous toutes les coutures depuis des siècles par une multitude d'auteurs et non des moindres. Qu'est-ce qui a poussé Nina Bouraoui à tenter le pari un peu fou d'écrire une nouvelle fois dessus ? Une histoire personnelle, qui, couchée sur le papier peut faire figure de thérapie voire de passage d'expérience, et permet sans doute de poser son regard, prendre du recul ? Mais intéresser une nouvelle fois le lecteur avec un matériau aussi peu original, est-ce possible ? La lecture de "Beaux rivages" me force à répondre par l'affirmative tant le la plume ( sans doute trempée dans un réel récent personnel) cisèle un texte fébrile et puissant. Mais au-delà de cette plongée clinique dans les affres de la séparation de son héroïne, l'auteure donne une puissance supplémentaire à son texte en analysant en filigrane l'impact du virtuel dans notre quotidien et ici dans la perte d'un amour.

Se quitter en 2015 ou en 1981, cela n'a rien à voir. Quand Adrian annonce à A. qu'il désire mettre de la distance dans leur relation, c'est par SMS qu'il le fait, manière lâche mais froide et contemporaine de larguer quelqu'un. Le coup est rude surtout après huit d'un amour plein, aux apparences parfaites et sans avoir ressenti le moindre délitement de cette relation pourtant un peu épisodique. L'incompréhension, l'envie de savoir, le secret espoir de récupérer cet homme traverse A. Mais en fouinant dans les réseaux sociaux, elle apprendra qu'elle a une rivale. Un petit tour sur Google earth lui permettra de visualiser sa maison et la découverte que cette femme tient un blog, augmentera son ressentiment. La consultation régulière de ses publications nourrira sa jalousie jusqu'au fantasme.

Autrefois on pouvait soigner un chagrin d'amour sur le divan d'un psy.Aujourd'hui, on y a toujours recourt mais ces derniers, en plus d'essayer de calmer le mal être intérieur doivent aussi se battre contre les addictions aux technologies qui exacerbent le sentiment de perte et d'abandon ( tout comme ils accélèrent artificielles le sentiment d'amour réciproque).

Nina Bouraoui, tout en restant intensément littéraire, cerne magistralement toutes ces emprises qui engluent son héroïne dans cette dépression. Pas question pour l'auteure de restituer in extenso tous ces messages envoyés comme pourrait le faire des textes pseudos modernes et branchés,ils s'intègrent parfaitement dans son récit. Mais tous ces mots compressés, agglomérés dans cet espace restreint des smartphones n'expriment pas complètement le moi profond des protagonistes.

La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
Commenter  J’apprécie          30
Beaux Rivages

A priori, je n'étais pas le cœur de cible de ce roman. Mais les a priori, c'est le mal. Après tout, la plupart d'entre nous, même ceux qui refusent de l'admettre, nous avons été largués, un jour ou l'autre. Et les années passant, le risque augmente. C'est statistique.

Partant de ce principe, je ne pouvais nier que ce que Nina Bouraoui décrit, si bien, éveillait en moi des choses vécues. Pas nécessairement ce que A., le personnage principal, vit, mais du moins, je possède, à un degré certes différent, la (douloureuse) expérience de ce qu'elle endure.

De quoi susciter en moi la nécessaire empathie qu'un lecteur doit avoir pour des personnages pour que la lecture «fonctionne». Même si, parfois, on a envie de secouer A. pour qu'elle passe, enfin, à autre chose. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire.

Et on assiste au long et nécessaire cheminement du personnage pour, non pas forcément accéder à la lumière, mais au moins, quitter le plus profond des ténèbres dans lesquelles l'a plongée la séparation. Nous découvrons chaque étape : le chagrin, l'incompréhension, la colère, la haine de l'autre, celle qui nous a «volé» celui qu'on aime, la paranoïa, parce que l'héroïne est persuadée que, par blog interposé, la rivale l'agresse.

Parce que, et c'est un élément important du livre, me semble-t-il, l'auteure n'hésite pas à faire référence aux nouvelles technologies, tant elles ont, il est vrai, envahi notre vie. Du coup, nous sommes plongés en pleine modernité et cela renforce encore notre proximité avec les personnages.

Le tout est écrit dans une magnifique langue, élégante, efficace, avec des phrases le plus souvent courtes qui apportent du rythme au récit. À l'exception notable, toutefois, d'une phrase qui m'a frappé, interminable mais rythmée, hachée pourrait-on dire par la présence de nombreuses virgules en manière de points, d'une telle longueur et d'une telle intensité qu'elle nous laisse, une fois achevée, avec la curieuse impression de l'avoir lue en apnée. Une apnée cérébrale, si j'ose cette image, mais qui nous abandonne presque physiquement essoufflé, haletant, comme si, en guise de lecture, nous avions fait de la plongée sans bouteille. L'effet est saisissant.

Plutôt éloigné de mes lectures habituelles, ce très beau roman m'a donné envie de faire plus ample connaissance avec l'univers de cette talentueuse auteure.
Lien : http://aruthablog.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          40
Beaux Rivages

Ce livre raconte une histoire universelle, que tout être humain peut rencontrer un jour dans sa vie : une rupture amoureuse. Ce qui fait la grande force de son récit c'est justement son caractère universel : tout le monde pourra se reconnaître dans cette histoire.



Pour accentuer cet effet, on a le nom du personnage : A. Ce simple procédé facilite une identification de la part du lecteur. Les sentiments que ressent le personnage nous sont familiers. On se reconnaît. On éprouve de la compassion pour elle. Comme si on pouvait se retrouver à ses côtés, l'encourager et lui dire que tout s'arrangera avec le temps.



Le style d'écriture de Nina Bouraoui vient sublimer le récit. J'ai beaucoup apprécié sa plume ; j'ai trouvé qu'elle sonnait souvent juste. Comme d'autres, j'ai ressenti le besoin de souligner des passages, des phrases, qui m'ont interpellée. Elle explore toutes les facettes de cette situation et c'est extrêmement intéressant. Seul bémol, j'ai trouvé que la fin donnait un message différent. A. essaye de se reconstruire mais pense différemment, d'une manière qui m'a rendue un peu perplexe. Si j'avais eu une déception amoureuse juste avant, j'ignore si la fin du livre m'aurait satisfait, réconfortée ou non. Cette fin ne m'a pas donné l'impression de faire passer un message positif, optimiste, juste... dur, défaitiste, presque pessimiste. J'ignore s'il n'y a que moi qui ait eu cette impression.



Tout de même, je ne regrette pas cette découverte. Tout le monde peut se lancer là-dedans : chaque personne se reconnaîtra, dans une certaine mesure.
Lien : https://le-blog-d-eleanara.b..
Commenter  J’apprécie          20
Beaux Rivages

"Beaux rivages" est le récit d'une séparation, thème universel s'il en est.

L'héroïne décrit son parcours avec précision et la douleur qu'elle ressent est palpable à travers ses mots, toujours justes.

Ce livre m'a fait du bien car il met des mots sur des sensations déjà ressenties et parfois difficiles à exprimer.

L'écriture de Nina Bouraoui est fluide et j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture.

"Beaux rivages" : un joli titre pour une jolie découverte.
Commenter  J’apprécie          150
Beaux Rivages

Page Facebook: Pascale Bookine

Blog: pascalebookine.eklablog.com



« Je ne crois pas que l’on puisse mourir d’amour, mais sa perte nous éteint et nous devenons sans lui des pierres sèches, grises. » ****



«Beaux rivages» relate une histoire d’une grande banalité : celle d’une rupture amoureuse et surtout de « l’après ». Alors que la narratrice, A., vivait une histoire d’amour intense avec Adrian depuis huit ans, il lui fait part de sa rencontre avec une autre femme et de son choix de mettre un terme à leur relation. A. n’a rien vu venir et ce sont des pans entiers de son univers qui s’écroulent, ne laissant d’elle qu’un cœur pulvérisé. Commence alors le récit des mois qui suivent : la longue lutte pour ne pas perdre pied, l’addiction masochiste au blog de sa rivale, l’espoir que tout n’est pas fini, les fragments d’une forme de renaissance.



Un récit banal dans lequel il ne se passe pas grand-chose, il faut bien le reconnaître, et qui pourtant parvient emmener son lecteur, l’espace de quelques heures, dans une tranche de vie qui fait écho à nos propres vécus. Le terme «lectrice» serait plus adéquat car il s’agit avant tout d’un roman de femme, d’un cri de femme devrais-je dire : Nina Bouraoui y dissèque la souffrance intense d’une amoureuse abandonnée, avec une précision clinique et une sensibilité à fleur de peau. Le chagrin d’amour est prétexte à une réflexion plus large sur le bonheur, la passion amoureuse, les abandons antérieurs ravivés par celui de l’être aimé, et aussi sur les sentiments et leur force à double tranchant (« Je lui fais promettre de ne jamais craindre les sentiments, ces rivages que l’on accoste sans en mesurer le danger ni la beauté. »).



Mention particulière pour l'épigraphe, ces quelques vers magnifiques de Yeats:



"Même si le grand chant ne doit plus reprendre



Ce sera pure joie, ce qui nous reste:



Le fracas des galets sur le rivage,



Dans le reflux de la vague."



Un roman doux-amer, servi par une belle écriture et dans lequel bon nombre d’entre nous se reconnaîtront à un moment ou l’autre de leur vie : «si les êtres échouent à se relier par la douceur, ils partagent un territoire commun: celui de la défaite amoureuse. Les larmes rassemblent davantage que les baisers.»
Lien : http://pascalebookine.eklabl..
Commenter  J’apprécie          10
Beaux Rivages

On m'avait dit le plus grand bien de ce court roman de Nina Bouraoui. Alors parfois, portée par les chants d'éloge, je me laisse tenter. Malheureusement, je n'ai pas partagé l'enthousiasme des lecteurs parlant de «bouleversement» ou bien de «lecture salvatrice». Je me suis plutôt très rapidement laissée gagner par l'ennui. Quatre parties pour évoquer la fin, ou plutôt le renouvellement de la définition amoureuse, peut-être est-ce trop. Je n'ai pas ressenti d'empathie pour la narratrice-personnage principal. Je dirai plutôt qu'elle me lassait par ses réflexions qui tournaient en rond me donnant parfois envie d'abandonner ma lecture. D'autres livres de Nina Bouraoui m'avaient pourtant conquise. Je n'abandonnerai pas pour autant ma découverte de son œuvre même si cette dernière est souvent avec ce canevas introspectif.

Commenter  J’apprécie          00
Beaux Rivages

Depuis que j'ai entendu Nina Bouraoui parler de ce livre, j'ai ressenti le besoin de le lire. Depuis que je suis avec mon homme, ma plus grande peur, même si il ne m'a jamais fait sentir quoi que ce soit qui aille dans ce sens, c'est la fin de notre amour. Au début, j'étais empressée de faire un maximum de choses avec lui. Peu à peu, je prend conscience que cet empressement est vain mais comme le dit l'auteur personne n'est protégé de la fin d'un amour.

Ce livre décrit donc la fin d'un amour, la reconstruction d'un coeur.

J'ai été touchée dans mes tripes par ce livre car toutes mes peurs sont revenus au galop. Il est là à côté de moi, je le sais, il m'aime mais on ne sait jamais. Ce livre a été le miroir de mes angoisses et je le savais avant même de le commencer. Je l'ai su quand j'ai entendu Nina Bouraoui parler de son livre. Mais il fallait que je le lise.
Commenter  J’apprécie          30
Beaux Rivages

J'ai besoin d'air, de liberté. Voilà ce qu'écrit Adrian par SMS à sa compagne, la narratrice, mettant ainsi brutalement fin à 8 ans d'un amour entier qui lui paraissait indéfectible. Mais le plus difficile est à venir : Adrian l'a quittée pour une autre femme, avec laquelle il la trompait depuis plusieurs mois. Colère, haine, autodestruction, révolte, haine de soi et de l'autre, ce roman raconte toutes les étapes d'une séparation amoureuse, à l'heure du numérique puisque la narratrice suit, sur la toile, avec une fascination malsaine, sa rivale qui poste des photos sur son blog et expose sa vie de couple. Elle va passer par toutes les phases de la perte de l'autre, affronter la solitude, la jalousie, pour parvenir enfin à faire son deuil, et revivre.



Un roman touchant sur les affres de la rupture amoureuse. le phénomène d'autodestruction est bien décrit, et l'on ne peut que supposer une bonne part d'inspiration autobiographique dans le récit. Cependant, malgré la justesse des sentiments, la compassion que le lecteur ne peut que ressentir pour la narratrice, et une belle langue, je me suis un peu ennuyée. Sans doute le choix de l'imparfait, dans la plus grande partie du récit, y est-il pour quelque chose, donnant à l'histoire un aspect descriptif et un peu froid. Même si, comme tous les quittés du monde, la jeune femme parvient à revivre.
Lien : http://www.usine-a-paroles.f..
Commenter  J’apprécie          10
Beaux Rivages

Lorsque l’amour nous a abandonné, les « beaux rivages » désignent ces lieux où puissent renaître les sentiments. Ce titre s’inspire d’une poésie de Yeats :



« Même si le grand chant ne doit plus reprendre

Ce sera pure joie, ce qui nous reste :

Le fracas des galets sur le rivage,

Dans le reflux de la vague. »



W.B.Yeats



Ce livre mélancolique sur l’abandon et la vie sentimentale moderne, est écrit avec la main et le cœur de Nina Bouraoui, avec le lyrisme et la justesse des sentiments qui caractérisent de cette auteure magnifique. Le petit laisser-aller de l’ode et le style de la romancière se prêtent très bien au sujet.

Ce n’est pas qu’un livre sur l’amour, c’est aussi l'approfondissement d’un fait de société actuel important. Il arrive que des personnes fragilisées par la perte d’un partenaire tombe dans une grosse déprime en perdant leurs repères et soient excessivement perméables à tout ce qui vient d’internet, de l’actualité, et de la réalité brutale de la vie.



Rupture : l’ami de la narratrice en a rencontré une autre. Adrian entretenant un espoir de retour, alors qu’il a lui-même pris la décision de quitter son amie, ne facilite pas un travail de reconstruction déjà pénible en soi.

Epuisée moralement, la quittée ne s’alimente plus, et le comble, devient accro au blog de sa rivale, qui poste des photos artistiques pour se moquer d’elle. Ce que restitue Nina Bouraoui de la société est toujours sans tabou, sans tricherie, et c’est presque nécessaire de lire des textes comme celui-ci, témoins de notre société.



Un parcours très bien livré qui dans la deuxième partie s’ouvre vers un autre type de thématique tout aussi réjouissante et intéressante. Il se lit avec beaucoup de bonheur. A découvrir.

Commenter  J’apprécie          250
Beaux Rivages

Le thème du chagrin d'amour fait partie des thèmes vus et revus dans la littérature... Mais il est traité dans ce roman avec beaucoup de sensibilité et de fluidité. Nina Bouraoui y fait une très bonne analyse des émotions que l'on peut ressentir lors d'une séparation (jalousie, désespoir, perte d'estime de soi....), de la difficulté à reprendre goût à la vie, à croire en nouveau à l'Amour. Une lecture qui ne me laissera pas un souvenir impérissable mais qui fut une lecture agréable.
Commenter  J’apprécie          00
Beaux Rivages

Chronique d'une rupture amoureuse, par conséquent je m'attendais à être submergé par l'émotion or, ce livre est plat, très plat....

L'écriture est pas mal du tout, fort fluide, mais l'auteure ne parvient pas à me faire ressentir les sentiments de son héroïne, dommage...
Commenter  J’apprécie          00
Beaux Rivages

"Beau Rivage" de Nina Bouraoui m'a laissé une impression mitigée. Malheureusement, je n'ai pas du tout apprécié le personnage principal, qui m'a paru trop faible et sans réelle évolution au fil du récit. Le livre était empreint d'une mélancolie qui m'a pesé tout au long de ma lecture. J'espérais que l'héroïne finirait par se relever et prendre un tournant important dans sa vie, mais malheureusement, l'histoire s'est enlisée dans une lassitude, toujours détaillant ses émotions de chagrin d'amour. Peut-être que le moment n'était tout simplement pas propice pour moi de lire ce livre!
Commenter  J’apprécie          00
Beaux Rivages

Quelques jours après les attentats de janvier 2015, la narratrice est quittée par Adrian, l’homme avec lequel elle entretient une relation depuis huit ans. Elle à Paris, lui à Zurich, ils se retrouvaient les week-ends, tantôt en France, tantôt en Suisse, un amour confiant, équilibré, qu’elle ne voyait jamais finir. Mais il a rencontré « quelqu’un », l’Autre lui demande de choisir et il choisit, pas très fier de lui, assurant la narratrice qu’il sera toujours là pour elle. Évidemment, c’est le choc, la chute, la déprime, la difficulté de se détacher, la haine dirigée vers l’Autre plutôt que vers celui que l’on a aimé. Et puis, avec l’aide d’une thérapeute, la remontée, la prise de conscience et une nouvelle rencontre qui aide à reprendre pied.

Finalement, une histoire assez banale et je me demandais si j’allais poursuivre ma lecture jusqu’au bout, pas très tentée de vivre par procuration les tourments de la femme délaissée. Et puis, l’irruption de la communication moderne dans l’histoire m’a accrochée : L’Autre tient un blog et relate au travers de la publication de ses photos sa relation avec Adrian, de manière indirecte et manipulatrice. La narratrice devient vite dépendante de ce media, paranoïaque même, prenant chaque publication de plein fouet, victime désarmée d’un combat perdu d’avance.



Ce qui m’a aussi plu dans ce roman, c’est l’histoire du nouvel amour, la façon dont la narratrice l’appréhende, légère et consciente que ce ne sera pas le dernier, qu’il l’aide simplement à se débarrasser des traces d’Adrian et à se préparer pour le prochain qui viendra, un apprentissage du bonheur en quelque sorte.

Je suis contente d’avoir enfin réussi à terminer un roman de Nina Bouraoui. Mes précédentes tentatives avec La voyeuse interdite et Appelez-moi par mon prénom s’étaient soldées par des abandons, sans que j’arrive à expliquer ce qui n’allait pas. Ici, j’ai su résister à un jamais deux sans trois et je me félicite d’avoir su apprécier ce roman jusqu’à la dernière page.
Lien : https://ruedesiam.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          10
Beaux Rivages

Nina Bouraoui, auteure que je découvre, a écrit Beaux Rivages dans le but de tenter d'expliquer ce qui se passe dans la tête d'une femme de 46 ans quittée pour une autre femme par son amour de toujours, après huit années de passion, de partages. Huit années de bonheur qui s'écroulent d'un seul coup, brutalement, l'annonce de la rupture de son amoureux Adrien envoyée par SMS. Bien sûr, elle ne veut tout d'abord pas y croire, persuadée qu'il va revenir. L"'Autre" comme elle l'appelle, écrit un blog qu'elle ne peut s'empêcher d'aller lire régulièrement, cette "Autre" semble la narguer.

Elle finit par se rendre chez une psy, prend un amant, des calmants.

Elle s'interroge, se remet en question, elle a des hauts et des bas, pour finir, bien forcée, d'accepter l'inacceptable.

C'est bien écrit, mais personnellement, si j'avais lu ce livre il y a plusieurs années, il ne m'aurait pas aidée. La narratrice nous décrit ses réactions, mais pas du tout comment elle s'est sortie de ce chagrin. C'est plutôt un voyage dans ses pensées. A la fin du livre, elle dit que cet amour-là n'a pas disparu. J'aime assez ce genre de lecture qui permet de ne pas banaliser une rupture, car à l'heure actuelle c'est tellement courant qu'on finirait pas se dire "c'est normal", il n'y a pas de quoi en faire un foin. Même si l'on s'en remet avec beaucoup de temps, une rupture laisse toujours des traces parfois douloureuses dans le coeur de ceux et celles qui l'ont subie.
Commenter  J’apprécie          8312
Beaux Rivages

"Beaux Rivages", titre faussement heureux nous raconte une histoire mettant en scène des peurs universelles: la peur d'être abandonné, de ne plus être aimé, la fin d'un Amour...et les abîmes où nous plongent un chagrin d'amour. Il n'y a ni âge, ni classe sociale, ni richesse qui protègent de ce cataclysme !!



Après huit années de complicité, d'amour, d'attachement, de voyages et pays partagés, d'harmonie physique, Adrian quitte notre narratrice pour une autre femme...

C'est le récit du désarroi de cette femme qui narre l'insupportable , l'intolérable de tout désamour !





Comme une autre camarade babéliote dont j'ai lu le commentaire avec intérêt et émotion, j'ai choisi cet ouvrage plus pour son sujet que pour sa forme, avec un minime espoir de comprendre ou d'atténuer , les remous bien violents de mon présent... où la peine, l'incompréhension submergent tout...

Lamartine, universel et intemporel à jamais nous rappelle qu"'Un être vous manque et tout est dépeuplé" !



Nina Bouraoui dissèque fort bien cette douleur transperçante de la perte de l'autre , de son absence, du manque qu'on a de lui...et dans la blessure présente, il n'y a aucun remède !!



Nina Bouraoui nous livre l'analyse ou la tentation de comprendre la séparation, la fin d'un amour,la magie que l'on croyait éternelle, qui s'est éteinte, avec le supplément de douleur, de masochisme, de voyeurisme, lié et augmenté par les réseaux sociaux !!!



Séparation, sentiment d'abandon qui laissent désemparé(e), orphelin (e), avec la réactivation de deuils et de chagrins beaucoup plus anciens, enfouis... Comme l'exprime joliment l'auteur, elle a écrit ce livre pour "tous les quittés du monde"... Pour ceux qui pensent qu'ils ne pourront plus vivre

sans l'autre, et qu'ils ne sauront plus aimer"....



On se dit qu'on en mourra... de ce chagrin d'amour... et le temps faisant son oeuvre, on guérit et "stupéfaction"... on ne comprendra pas plus, pourquoi on a souhaité mourir, disparaître, hurler de douleur et de colère....alors que l'élan d'aimer renaît, un matin !!???

" La souffrance se reliait toujours à une souffrance plus ancienne, la séparation la réactivant. Il me fallait remonter aux sources de l'abandon, non pour trouver un remède, en existait-il vraiment ?

mais un chemin vers la clarté. Elle était loin cette clarté, je n'y croyais plus, mais pour une fois, je me disais qu'elle existait peut-être encore" (p. 166)
Commenter  J’apprécie          703
Beaux Rivages

Ce roman sur la fin d'un amour, nous décrit la vie de l'héroïne après cette rupture soudaine qu'elle subit. Comment oublier une histoire qui a duré huit ans ? Surtout quand toutes les technologies permettent d'entretenir un lien et même d'espionner la vie de son ancien compagnon. Le style de Nina Bouraoui est simple et agréable à lire.
Commenter  J’apprécie          40
Beaux Rivages

Au fil des pages, la romancière, Nina Bouraoui, laisse son héroïne envahir tout l’espace de ces Beaux Rivages.



A. se retrouve brutalement célibataire après 8 ans de relation. Comment se relever d’un rupture qu’on a pas vu venir ? Comment repartir de zéro quand on pensait finir sa vie aux côtés de l’autre ? Comment accepter d’avoir été remplacée dans la vie, les bras et le cœur de l’autre ?



Autant de questions auxquelles l’auteur tente de répondre en offrant la parole à cette femme. A. se livre brutalement, sans filtre, sur sa rupture et ses conséquences.



(LIRE LA SUITE SUR MON BLOG)
Lien : https://mapiccolobubble.word..
Commenter  J’apprécie          00
Beaux Rivages

J'ai été déçue par ce livre, heureusement que je l'ai acheté en poche. Se lit très vite mais c'est plus un récit qu'un roman et bizarrement même si la langue est belle, je n'ai pas été très touchée par cette nana qui se fait larguer comme une vieille chaussette (va savoir pourquoi...). Bof, on s'en passe.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nina Bouraoui Voir plus

Quiz Voir plus

Couleur: Jaune

Ce peintre a réussi à peindre jaune sur jaune . Les Tournesols est une oeuvre signée:

Paul Gauguin
Pablo Picasso
Vincent Van Gogh

8 questions
213 lecteurs ont répondu
Thèmes : jaune , couleur , culture générale , peinture , cinema , littérature , art , histoireCréer un quiz sur cet auteur

{* *}