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Citations de Nina George (161)


All of us preserve time. We preserve the old versions of the people who have left us. And under our skin, under the layer of wrinkles and experience and laughter, we, too, our old versions of ourselves. Directly below the surface, we are our former selves: the former child, the former lover, the former daughter.”
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Les livres protègent de la bêtise. Des faux espoirs. Des mauvais hommes. Ils vous revêtent d'amour, de force, de savoir. C'est la vie depuis l'intérieur. (...) Les livres ne cesseraient jamais de donner de l'amour à un lecteur ou à une lectrice. Ils étaient un pôle sécurisant dans tout ce qu'il y avait d'imprévisible. Dans la vie. Dans l'amour. Dans la mort.
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Le mal du pays n'est qu'une forme de chagrin d'amour, mais plus grave.
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- Pourquoi est-ce que tu l'épouse, ce viticulteur, en fin de compte ? (…)
- J'aime Luc. Et puis ce sera merveilleux quand nous seront mariés. Il me prend comme je suis. Il ne pose aucune condition. Je faisais déjà partie de l'avenir de Luc à une époque où tu ne savais même pas que tu te trouverais dans le même train que moi.
- Et tu ne veux pas lui faire de mal, c'est ça ? Tu ne veux pas l'obliger à changer ses plans ?
- Non, Jean. Non. C'est à moi que je ne veux pas faire de mal. Luc me manquerait. Sa générosité sans conditions. Je le veux. Je veux le nord et le sud. Je veux vivre avec tout ce qui est vivant ! Je fais le choix du Et, pas du Ou. Luc me laisse la liberté de tous les Et. Est-ce que tu en serais capable, toi, si nous étions mari et femme ? S'il y avait quelqu'un d'autre dans ma vie, un deuxième Jean, un Luc, ou deux, ou …
- Je préférerai t'avoir pour moi seul.
- Ah, Jean. Ce que je souhaite est égoïste. Je le sais. Je ne peux rien faire d'autre que te demander de rester auprès de moi. J'ai besoin de toi pour survivre.
- Toute ta vie, Manon ?
- Toute ma vie, Jean.
- Ça me suffit tout juste.
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Tout le monde dispose d'une alcôve intérieure, un recoin où se cachent ses démons. Ce n'est qu'à condition de l'ouvrir et de les affronter que l'homme devient libre.
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Parfois, on arrive à nager dans les larmes qu'on a pas versées, mais quand il y en a trop, on risque de se noyer.
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J’ai été sculptrice. Dans une autre vie. J’ai quarante-huit ans et je recommence à tout apprendre depuis le début.
Je ne sais pas combien d’années se sont écoulées depuis que j’ai couché avec mon mari pour la dernière fois. J’étais fidèle,
stupide et si désespérément seule que je risque fort de vous dévorer tout cru si vous êtes trop gentil avec moi. À moins
que je ne vous assassine, tellement ce sera insupportable.
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- Aimer ou ne pas aimer, on devrait pouvoir choisir, comme entre thé ou un café. Comment pourrions-nous nous remettre de toutes les femmes que nous avons perdus ?
- Peut-être que ce n'est pas notre rôle, après-tout. (…) Nous devons les garder. Voilà notre mission. Nous les portons tous en nous, nos morts, nos amours avortées. Ce sont eux qui font de nous des hommes et des femmes entiers. Qand nous commençons à oublier, voire à bannir nos morts de notre mémoire … alors nous arrêtons d'exister.
Tout cet amour. Tout ces morts. Tous ces hommes et ces femmes de notre époque. Ils sont les fleuves qui alimentent la mer de notre âme. Si nous refusons leur souvenir, la mer aussi se tarira.
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Il se rappela soudain que sa mère lui avait parlé, un jour, d’un mal dont elle souffrait et contre lequel il n’existait pas de remède : « Certaines femmes ne regardent jamais que les chaussures des autres femmes, jamais leur visage. Et puis d’autres femmes regardent toujours votre visage, et rarement vos chaussures. » Elle-même préférait ce second type de femmes, les premières l’humilaient, lui donnait l’impression d'être méconnue.
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Les livres ont beaucoup de pouvoir, mais ils ne peuvent pas tout faire. Il faut faire soi-même l'expérience des choses les plus impressionnantes, et non le lire. Je dois vivre … mon livre.
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- Ma mère dit qu'il ne pense pas ce qu'il dit. Qu'il ne sait pas exprimer son amour. Elle dit que chaque fois qu'il m'a hurlé dessus, c'était sa manière de me dire qu'il m'aimait beaucoup. (…)
- Votre mère vous a menti parce qu'elle voulait vous consoler. Vous voulez que je vous dise ? C'est une aberration d'associer les mauvais traitements et l'amour. Vous voulez savoir ce que ma mère disait ?
- Ne joue pas avec les enfants sales ?
- Oh non. Elle na jamais été snob. Elle disait que beaucoup trop de femmes se faisaient les complices d'hommes cruels et indifférents. Ces femmes qui mentent pour leur mari. Ces femmes capables de mentir à leur propres enfants parce qu'elles ont été traitées exactement pareil. Ces femmes qui veulent encore croire que la cruauté de leur mari cache de l'amour. Si elles veulent tant y croire, c'est pour ne pas devenir folles de douleur. Seulement voilà, Max : la vérité, c'est qu'il n'y a pas d'amour.
Certains pères ne savent pas aimer leurs enfants. ils les perçoivent comme un poids. Ou alors ils leur sont indifférents. Ou alors ils ont peur d'eux. ils sont agacés par eux parce qu'ils sont différents de ce qu'ils avaient espéré. Ils sont en colère parce que l'enfant était un souhait de leur femme, parce que celle-ci espérait ainsi réparer un couple qui n'était plus réparable. Parce qu'elles avaient espéré pousser les choses, créer de force un couple aimant alors qu'il n'y avait pas ou plus d'amour. Quoi que les enfants fassent, les pères ne cesseront pas de les traiter avec méchanceté et mesquinerie.
Et les enfants, ces gamins fragiles et en mal d'amour, ces enfants feraient n'importe quoi pour être aimés. N'importe quoi. Ils se disent qu'ils y a forcément quelque chose, en eux, qui fait que leur père ne peut pas les aimer. Mais la vérité c'est qu'ils n'y peuvent rien. On ne peut pas décider d'aimer. On ne peut forcer à aimer. Il n'existe aucune recette. Il n'existe que l'amour en soi, et nous lui sommes entièrement livrés. Nous ne pouvons rien y faire.

Max pleurait franchement, maintenant, sans la moindre retenue.

- Allons ça va aller. Vous voulez tenir la barre un peu ?
- Non ! Je veux fumer ! Je veux picoler ! Je veux enfin me retrouver ! Je veux écrire ! Je veux décider de qui m'aime et qui ne m'aime pas, je veux décider si l'amour fait mal, je veux embrasser des femmes, je veux …
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Souvent, ce ne sont pas nous qui influençons les mots que nous utilisons, mais les mots que nous utilisons qui nous influencent.
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L'erreur de la plupart des gens, surtout des femmes, c'est de croire que le corps doit être parfait pour être digne d'amour. Alors qu'en fait, on ne lui demande rien d'autre que de savoir aimer. Et de se laisser aimer.
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L'amour, c'est un appartement. Dans un appartement, tout est fait pour être utilisé, rien ne devrait être recouvert ou “protégé”. Seul vit vraiment celui qui habite entièrement son amour et ne craint aucune pièce, aucune porte. Se disputer ou se caresser revêt exactement la même importance ; s’agripper l’un à l’autre et se rejeter l’instant d’après, aussi. Il est vital que chaque pièce de l’amour soit utilisée, pour éviter que les esprits et les mauvaises odeurs ne s’installent. Les pièces et les maisons que l’on néglige trop ne tardent pas à se détériorer ou à sentir le renfermé… »
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Lire rend impertinent, et le monde de demain a bien besoin de quelques grandes gueules courageuses, vous ne pensez pas ?
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Avoir un enfant, c'est un peu comme de dire adieu à sa propre enfance, pour toujours. C'est seulement à partir de ce moment-là que tu as peur que toutes les faiblesses apparaissent soudainement au grand jour parce que la paternité exige bien plus de toi que tu ne peux donner … Je ressentais toujours le besoin de mériter ton amour.
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L'amour avait besoin de tant de courage, bien plus que d'attentes
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C'était là le seul aspect tragique des livres : ils avaient le pouvoir de changer les gens de bonne volonté, certes, mais ils étaient impuissants contre les personnes foncièrement méchantes.
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Nous gardons tous le temps en en nous. Nous gardons l'empreinte des personnes qui nous ont quittées. Nous nous constituons de leurs stigmates et des nôtres. Sous notre peau, sous la couche de rides et d'expérience et de rires. Juste en dessous, nous sommes encore ce que nous avons été. L'ancien enfant, l'ancien amant, l'ancien rejeton.
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Quand il s'était approché de sa toison noire, entre ses cuisses, l'odeur hypnotisante de sa féminité, cette odeur de vie brute l'avait frappé. Manon sentait la jument qu'elle montait avec tant de dextérité, elle sentait la liberté. Elle sentait un mélange d'épices orientales et de douceur venue des fleurs du miel - elle sentait la femme !
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