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Citations de Nina George (161)


Les livres protègent de la bêtise. Des faux espoirs. Des mauvais hommes. Ils vous revêtent d'amour, de force, de savoir. C'est la vie depuis l'intérieur. (p.21)
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Il s'appelle Jean. Il est en train de reconstruire une vieille péniche hollandaise. Il dit qu'il veut y planter des livres. "Des bâteaux en papier pour l'âme", dit-il. Il m'a expliqué que c'était censé devenir une pharmacie, une pharmacie littéraire destinée à guérir tous les sentiments pour lesquels il n'existe pas d'autre remède. Par exemple le mal du pays. Il dit qu'il y en a différentes sortes. Le besoin de sécurité, la nostalgie de la famille, la peur des adieux ou le désir d'aimer. (p.121)
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Nous sommes immortels dans les rêves de ceux qui nous aiment, et nos morts continuent de vivre dans nos rêves bien après leur disparition. Le monde des songes est la passerelle qui relie les différents mondes, le temps et l'espace. (p.171)
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Ensuite, il se sentit vide, exsangue, mais envahi d'une étrange chaleur, comme si ses larmes avaient remis en marche un moteur intérieur. (p. 248)
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Le tango est la drogue de la vérité. Il démasque tes problèmes, tes complexes mais aussi tes forces, celles que tu caches aux autres pour ne pas les blesser. Il montre ce qu'un couple peut représenter l'un pour l'autre, la manière dont chacun écoute l'autre. Si quelqu'un n'aime écouter que soi-même, il détestera le tango.
Quand il dansait, Jean n'avait pas d'autre choix que de sentir au lieu de se réfugier dans des idées abstraites. (p. 191)
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- Mon cher fiston, quand tu es une femme et que tu te maries, tu entres de manière irrévocable dans un système d'observation et de suivi. Tu veilles sur tout- Ce que fait ton homme, comment il se porte. Plus tard, quand les enfants arrivent, tu fais pareil avec eux. Tu es à la fois surveillante, servante et diplomate. Et ne crois pas que cela se termine avec un simple divorce ! Oh, non-l'amour s'en va, mais l'inquiétude reste. (p.79)
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- L'erreur de la plupart des gens, surtout des femmes, c'est de croire que le corps doit être parfait pour être digne d'amour. Alors qu'en fait on ne lui demande rien d'autre que de savoir aimer.. Et de se laisser aimer.
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-Est-ce que vous avez des livres sur la mort ?
-Oh, j'en ai beaucoup, oui, dit Perdu. Sur le fait de vieillir, sur le fait d'être atteint d'une maladie incurable, sur la mort lente et la mort rapide, sur la mort dans la solitude, quelque part, dans une chambre d'hôpital.
- Je me suis souvent demandé pourquoi il n'existait pas davantage de livres sur la vie. Après tout, tout le monde peut mourir. Mais vivre ?
-Vous avez bien raison, madame. Il y aurait beaucoup à dire sur la vie. La vie avec les livres, la vie avec des enfants, la vie pour les débutants.
-Ecrivez-en un, vous.
Comme si j'étais en mesure de donner des conseils à qui que ce soit dans ce domaine.
-Je préférerais écrire une encyclopédie sur les sentiments universels, concéda-t-il. (p. 32)
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- Capitano Perdito, je crois dur comme du fer qu'il faut manger l'âme d'un pays, pour le comprendre. Pour sentir son peuple. L'âme d'un pays, c'est ce qui pousse dans sa terre. (p. 216)
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Perdu voulait qu'Anna se sente comme dans un nid. Qu'elle prenne conscience de cet infini que l'on trouvait dans les livres. Il y en aurait toujours assez. Les livres ne cesseraient jamais de donner de l'amour à un lecteur ou à une lectrice. Ils étaient un pôle sécurisant dans tout ce qu'il y avait d'imprévisible. Dans la vie. Dans l'amour. Dans la mort. (p.51)
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- A treize ans, je suis tombée d'un arbre. Quand ils m'ont passé au scanner pour voir si je n'avais rien de cassé, ils ont découvert un espace vide dans mon cerveau : il me manque la machine à former des mensonges. Je serais incapable d'écrire une parabole de -fantasy-, à moins d'avoir effectivement rencontré une licorne parlante. (p. 287)
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[Jean ] Perdu se réjouissait à l'idée que ces petits enfants qui écoutaient avec une concentration béate et des yeux grands ouverts deviendraient un jour des hommes et des femmes pour lesquels la lecture et l'imagination seraient aussi nécessaires que l'air qu'ils respiraient. (p. 218)
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Je veux le nord et le sud. Je veux vivre avec tout ce qui est vivant ! Je fais le choix du Et , pas du Ou. (p. 134)
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- A quoi consacrez-vous votre vie, actuellement ? (...)
-Je me cherche, en réalité. Avant...avant ce qui s'est passé, j'étais l'assistante, la secrétaire, l'attachée de presse et l'admiratrice dévouée de mon mari. Maintenant, j'essaie de me souvenir de ce que je savais faire avant de le rencontrer. Pour être plus précise, je suis entrain de vérifier si j'en suis encore
capable. Voilà à quoi je consacre ma vie en ce moment. A essayer. (p. 86)
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....c'était le seul aspect tragique des livres : ils avaient le pouvoir de changer les gens de bonne volonté, certes, mais ils étaient impuissants contre les personnes foncièrement méchantes. Celles-là ne devenaient ni de meilleures pères, ni de tendres époux, ni de petites amies attentionnées. Elles restaient des tyrans, continuaient à martyriser leurs employés, leurs enfants et leurs chiens, étaient haineuses à petite échelle et lâches dans les grandes lignes, et elles se rejouissaient quand leurs victimes avaient honte.
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-Qu'est-ce que vous vouliez devenir, quand vous étiez jeune fille ? interrogea alors Perdu pour cacher son embarras.
-Oh. Je voulais devenir bibliothécaire. Et pirate aussi. Votre librairie-bateau aurait sans doute répondu à tous mes désirs. J'aurais passé mes journées à lire pour élucider les mille secrets du monde. (p.88)
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Perdu voyait cela comme un défi d'ouvrir le monde des livres à ceux (c'étaient souvent des hommes) qui souffraient de cupidité ou d'abus de pouvoir, ou plus simplement du stupide travail de Sisyphe qui était leur pain quotidien.Combien il était satisfaisant de voir, parfois, l'une de ces machines à dire oui lâcher le poste qui l'avait jusqu'alors privée de toute son individualité ! Il n'était pas rare qu'une lecture adéquate les amène à cette libération. (p.39)
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Le dernier livre qu'il avait vraiment lu était l'aveuglement de Jose Saramango, qui l'avait laissé perplexe.

Ce n'est pas très étonnant lui avait fait remarquer Perdu. Ce n'est pas un livre pour quelqu'un qui entre dans la vie, mais plutôt pour une personne qui serait dans la fleur de l'âge. Ceux qui se demandaient où diable a bien pu passer moitié de leur vie. Ceux qui se sont donnés tant de mal à poser un pied l'un devant l'autre sans songer à lever les yeux pour voir vers quoi ils avançaient avec tant d'empressement et de zèle. Un jour, ils relèvent les yeux de la pointe de leurs pieds et réalisent qu'ils sont aveugles, tout en étant voyants. Voilà, cette fable de Saramango s'adresse aux personnes incapables de voir la vie.
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- La peur modifie ton corps, comme un sculpteur maladroit qui s'attaquerait à une pierra parfaite. A la différence qu'elle te creuse depuis l'intérieur, si bien que personne ne voit combien de couches de pierre te sont enlevées. Intérieurement, tu deviens de plus en plus mince, de plus en plus instable, jusqu'à ce que la plus insignifiante des émotions parvienne à te renverser. Il suffit que quelqu'un t'embrasse pour que tu croies te briser, te perdre à jamais.
Si d'aventure, Jordan demandait conseil à Perdu, celui-ci lui dirait : "N'écoute jamais la peur ! Elle rend idiot."
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Elle caressa le portrait de son mari du bout de l'index et lui donna tendrement une petite pichenette sur le nez.
- Il a l'air tellement sûr de lui. Comme si tous ses projets allaient se réaliser. On regarde l'objectif et on se dit que tout va continuer comme ça, et puis.....Bonjour , l'éternité.
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