Citations de Olivia Gometz (30)
Qu'importe la peur de nos sujets, qu'importe la haine de nos ennemis, qu'importe le sang à verser: nul n'asservirait plus jamais mes sœurs.
Pour toi, Priya, je ferais couler plus de sang que tu n'en verseras jamais.
Si tu attendais ma permission pour oser une telle tenue et réclamer mon attention, je regrette de ne pas t'avoir dit plus tôt que tu n'en as absolument pas besoin.
Personne ne s'en prendra à toi, jura- t-il soudain. Rien ni personne ne m'empêchera de te protéger.
La vipère avait beau être moins venimeuse que le cobra, toute personne sensée se méfiait de l'une comme de l'autre.
On n'asseyait pas sa domination sans restreindre la transmission des connaissances.
Il n'y avait qu'un prince pour conquérir une pièce du simple claquement de ses talons.
Bien que déterminée, je demeurais une femme dans une société qui refusait que je sois plus que cela.
- " Autrice " ! railla-t-il. Quelle aberration...
- Si l'imaginer dotée d'un pénis vous permet de mieux dormir, ne vous gênez pas. Ni elle ni moi n'en avons cure.
- Je t'interdis de mourir dans mon lit.
- Tu aurais dû y songer avant de m'y emmener.
- Certes, mais maintenant que c'est fait, débrouille-toi pour rester en vie.
- Vous êtes malpolie et mal élevée ! éructa la quadragénaire
- Et vous, vous êtes bête. Quelle formidable paire formons-nous !
Le condamné n'aide pas le bourreau à remplir son office.
Son rire grave et profond résonna en moi comme une étreinte.
- Je t'ai traité de monstre, gémis-je, et je suis devenue le pire d'entre tous...
Ses iris acier étincelèrent de plus de colère que de chagrin.
Sa voix chaude résonna d'une promesse aussi terrifiante qu'enivrante.
- Pour toi Priya, je ferais couler plus de sang que tu n'en verseras jamais.
Je leur dédiais mon sacrifice, à elles comme aux Recluses. Je ne mourrais pas pour mon fils : je mourrais pour mes sœurs.
Grand-mère, nous sommes des Recluses : nous n'emprisonnons pas les nôtres. J'ai fait mon choix. À l'aube, je quitterai Anjali.
« Tout le monde a été conçu grâce à une verge, nuançai-je. De là à dire qu'une verge est un père, il y a un monde. »
« Dans un monde où tout vous est dû, rien ne vous est offert. »
Pourtant, ce n'était pas de désir que je tremblais. La haine dans les prunelles d'Ezio alimentait la rage qui pulsait dans mes veines.
Je relevai le menton, provocante.
— Vous ne pouvez pas m'effrayer avec une simple menace de mort. Quoi qu'il advienne, vous épouser me condamne à ce sort.
Je suis prêt à tout, Giorda. Je ferai couler le sang de nos alliés, de notre famille, et même le mien s'il le faut, pour que notre nom reste gravé dans l'esprit de tous les hommes qui vivent et qui vivront. Car pire que la mort, ma tendre soeur, il y a l'oubli.