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Critiques de Olivier Margot (13)
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L'Aéropostale : La fabuleuse épopée de Mermoz, Sa..

livre incontournable pour tous ceux qui s'intéressent, de près ou même de loin, à cette épopée de l'aéropostale. Les textes sont remarquablement bien écrits, passionnants par la façon dont ils sont rédigés.

A mettre entre toutes les mains, même pour adolescents afin qu'ils aient une idée assez précise des début de l'aviation, et surtout de leurs héros.
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L'homme qui n'est jamais mort

J'aime le football, le jeu, les grandes rencontres internationales, la Coupe d'Europe, la Coupe du Monde. Je m'intéresse à la Copa America ou à la CAN. Mais surtout j'aime l'histoire du football et l'histoire de la trajectoire des joueurs et joueuses. Les liens et les interconnexions avec l'Histoire. Aussi quand je suis tombée sur le livre d'Olivier Margot, L'homme qui n'est jamais mort, je n'ai pas hésité. Et je ne regrette pas.



Matthias Sindelar est né Matej Sindelar en 1903 en Moravie (Tchécoslovaquie) dans une famille catholique tchèque, pauvre qui émigre à Vienne en Autriche, dans le quartier ouvrier pauvre de Favoriten. Matej, devenu Matthias continue à parler tchèque à la maison et s'intègre parfaitement dans l'histoire autrichienne, sa culture et avant tout sa capitale Vienne au point de parler son patois. Matthias est repéré au football car il joue très bien et pas comme les autres. S'ouvre à lui une carrière glorieuse. Il faut dire qu'il est bon Matthias, pas spectaculaire mais fin, subtil, stratège et beaucoup de sang froid. Et ce physique hors norme, presque transparent. On l'appelle Die Papierene, l'Homme de Papier.



Matthias devient le héros d'une Nation, de l’intelligentsia viennoise. Il est un des Hommes de Vienne la Rouge. Et puis l'Histoire frappe l'Autriche, l'Anschluss. Le match des retrouvailles L'Anschlussspiel pour mieux rayer de la carte cette brillante équipe d'Autriche et récupérer son meilleur footballeur, le Mozart du Football Matthias. Et surtout comme lui dit des officiers de la Gestapo pour ce Anschlussspiel d'avril 1938, vous ne marquez pas. Et Matthias ouvre le score et va exprimer sa joie devant la tribune des dignitaires nazis. Quel courage, quel acte qui signe le début de la fin.



Je ne connaissais pas l'histoire de Matthias Sindelar. Elle gagne à être (re)connue. Olivier Margot nous livre un roman, fondé sur des faits historiques, des faits sportifs mêlant l'Histoire de Vienne et la trajectoire de Matthias. Le style d'Olivier Margot est poétique, lyrique ce qui est original pour commenter les matchs joués par Matthias. Olivier Margot dit bien qu'il a sûrement fait de Matthias Sindelar un héros quelque peu fantasmé. Mais Il pointe les ambiguïtés du footballeur dans une époque qui vous engloutit. Il nous montre aussi que le football ce n'est pas seulement un sport joué par des décérébrés. Outre de grands joueurs, aux performances fortes, le football nous donne aussi des Hommes et des Femmes qui pour certain.es ont fait des choix très déterminants pour leur vie, qui sont impliqués dans la vie de la cité. En faisant le choix de marquer le 3 avril 1938, Matthias Sindelar a fait plus que sauver l'honneur de l'équipe autrichienne, il n'a pas renoncé à une certaine idée de la vie, à ses racines, à ses convictions de viennois rouge, assimilé Juif comme essaiera de la faire passer la Gestapo, comme il n'a jamais renoncé sur un terrain de football.



Même si le football n'est pas votre tasse de thé, pas de problèmes, vous entrerez facilement dans le roman d'Oliver Margot et vous en sortirez en ayant appris beaucoup.
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L'homme qui n'est jamais mort

Que voilà une jolie pépite !

L'homme qui n'est jamais mort retrace la vie de Mathias Sindelar, footballeur autrichien dans les années 1930.

Ce n'est pas un livre de foot, ce n'est pas un livre de sport.

C'est un livre sur un grand personnage d'une honnêteté et d'une dignité absolue.

Il se fait qu'il est footballeur.

C'est un livre qui nous raconte la MittelEuropa entre la fin de l'empire austro hongrois et l'avènement du troisième Reich.

Mathias Sindelar était  de ces hommes déracinés,  d'origine morave, qui vivaient dans les quartiers pauvres de Vienne au milieu de tous ces migrants de l'Europe de l'est : bohémiens, tziganes, juifs.

Mathias Sindelar  était un génie du football. Il fut le meilleur footballeur du monde dans les années 30. Il inventa un jeu musical,un jeu collectif. L'art et la beauté n'étaient jamais loin.

On le surnomma le Mozart du football.

Bien que reconnu et adulé,  il n'oubliait pas d'où  il venait. Dans Ces années 30, il venait d'un monde pauvre prolétaire et ouvrier. Il venait d'un monde solidaire et multiculturel

Ce creuset restera au coeur de ces engagements et de ces convictions.

Et quand il fallu faire face au nazisme et à la barbarie il se trouva là pour célébrer un but devant les gradés nazis.

Et quand il fallu faire face au nazisme et à la barbarie il se trouva là pour refuser de mettre un écriteau dans son bar,  interdisant l'entrée de celui ci aux Juifs.

Toute sa vie il prona la tolérance qu'il avait vécu dans ces quartiers austrocommunistes.

Il le pays de sa vie

D'un footballeur de génie,  il devint un mythe et une légende.

Encore aujourd'hui,  plus de 80 ans après sa mort,  des centaines de personnes se recueillent sur sa tombe, à  Vienne le 23 Janvier .

Olivier Margot dans un style magistral nous fait rencontrer Mathias Sindelar ,ce footballeur qui fut avant tout un grand homme
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L'homme qui n'est jamais mort

Olivier Margot parvient à raconte l'histoire de ce fabuleux footballeur avec beaucoup de détails sur le sport et sur la sombre histoire de l'époque. Une découverte passionnante de ce sportif au grand cœur qui a fait du bien à son monde dans des temps lugubres.
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L'homme qui n'est jamais mort

J'ai éprouvé une admiration teintée de tendresse pour Mathias Sindelar et, alors même que je n'aime pas du tout le football, je dois admettre que j'avais envie de savoir qui se cachait derrière l' "être de papier".

Le "Mozart du football", voilà un autre surnom qui a su éveiller ma curiosité.

Il ne jouait pas au football comme tout un chacun. Il était un artiste, un esthète et un footballeur inégalable. Il ne suffisait pas de gagner un match ou de marquer un but, il fallait le faire élégamment, dans un jeu chorégraphié, esthétiquement et techniquement redoutable.

Dans ce roman, on perçoit très nettement la profonde admiration de l'auteur pour Mathias Sindelar, pour son parcours, pour ses pensées, pour l'être humain qu'il était. Cette admiration est communicative. Ce roman est un hommage. Un hommage poignant. Un hommage douloureux aussi...

La montée en puissance du nazisme et ses ravages ont atteint Sindelar, dans sa chair mais pas dans son âme ni dans son jeu.

Dans ce roman, je regrette seulement le fait de ne pas avoir réussi à saisir toutes les subtilités de l'auteur concernant les scènes de jeu à proprement parler, et notamment celles qui attestent de l'excellence de Sindelar. Je suis bien trop ignorante dans le domaine alors, parfois, je me suis sentie à côté de la plaque.



Un beau roman que je recommande aux passionnés de football et d'histoire. Je sais déjà à qui je vais l'offrir.
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L'homme qui n'est jamais mort

Un beau roman qui raconte le destin de Matthias Sindelar, footballeur de génie dans l'Autriche de l'entre-deux-guerres, mort pour avoir refusé de renier ses origines, ses amis juifs, et pour avoir choisi la lutte et la fidélité plutôt que l'exil. Un livre qui parle très joliment de football et d'histoire.
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L'homme qui n'est jamais mort

Ce livre qui relate l'histoire vraie d'un vrai héros du football raisonne fort en ces temps où l'on adule des gosses prétentieux.

La confrontation de ce génie du football autrichien aux affres de l'histoire m'a particulièrement ému. Grâce au style limpide d'Olivier Margot, Matthias Sindelar reprend la lumière qui lui est due.
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L'homme qui n'est jamais mort

Il est rare que des romans parlent de football et d'histoire à la fois.

Pas une fan absolue du sport mais j'ai appris à regarder des matchs et à en apprécier le jeu. L'homme qui n'est jamais mort nous fait vivre la haute intensité que peuvent vivre les supporters. Les matchs sont superbement décrits et il est très facile d'en imaginer les actions. Olivier Margot, ancien rédacteur en chef de l'Equipe, arrive à nous faire partager les sentiments qui peuvent habiter une équipe, et plus particulièrement un joueur, mais aussi le poids politique du football et de manière plus générale le sport. En ces temps troubles des années 30, il est de bon ton de laisser gagner l'équipe italienne, d'éviter au maximum de marquer contre l'équipe d'Allemagne, d'accepter pour les joueurs autrichiens d'intégrer l'équipe d'Allemagne au moment de l'Anschluss.

L'écriture directe d'Olivier Margot permet de se concentrer sur la vie de Mathias Sindelar mais aussi de comprendre en ne retenant que l'essentiel, l'enchaînement des événements qui aboutiront la guerre 39-45. Le but de ce roman est donc atteint, celui de nous faire découvrir la vie de Mathias Sindelar, un grand nom du football des années 30 et dont le destin est intimement lié à la montée du nazisme.

J'ai également trouvé très intéressant la description des liens qui unissaient Mathias Sindelar à l'intelligentsia autrichienne. Cela fait du bien de démontrer que des liens forts peuvent unir des intellectuels, des écrivains, des artistes et des sportifs alors qu'aujourd'hui, les clichés font penser que ces mondes sont aujourd'hui trop éloignés. Et enfin, à la fin du roman, Olivier Margot nous explique comment est né cette idée d'écrire sur Mathias Sindelar mais aussi tout son travail de recherches. Une belle surprise, un beau moment que je conseillerai à toutes les personnes curieuses et pas seulement aux passionnés de foot !
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L'homme qui n'est jamais mort

Mathias Sindelar fut dans les années 30 le meilleur joueur autrichien. Il était encensé par la presse du monde entier pour son jeu tout en fluidité. Il était sorti de la misère grâce à ses qualités de meneur de jeu et sa simplicité. L'arrivée au pouvoir des nazis dans l'Allemagne voisine puis l'annexion de l'Autriche au Grand Reich laissera pour de nombreux autrichiens un goût amer. Mathias Sindelar vécut ces événements à sa façon et c'est ce que #oliviermargot nous raconte.

Je ne suis pas un adepte du football. Les seules matchs que je regarde sont ceux de l'équipe de France pour la Coupe du Monde par exemple. Mais là, il ne s'agit pas de regarder mais de lire. Et #oliviermargot réussit un tour de force.

En effet, il replace l'homme dans le contexte historique. Il nous dévoile ses rencontres avec le monde de la Culture et les amitiés qui en découleront. Il nous fait découvrir l'engouement du football européen pour ce joueur. Enfin, il nous montre les rouages de la vie sociale tel qu'ils furent dans ce contexte politique troublé.

C'est un roman très réussit que je vous conseille même si vous n'appréciez pas le football plus que ça.
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L'homme qui n'est jamais mort

« Matthias Sindelar ne peut pas savoir qu'il inventera un autre vocabulaire, celui du football, ce jeu universel, mais qu'il n'apprendra jamais la syntaxe de l'amour. » (p. 12) Je n'avais jamais entendu parler de Matthias Sindelar. Olivier Margot raconte joliment l'histoire de cet artiste du football, au jeu novateur et élégant. De sa jeunesse à sa mort très suspecte, le sportif a mené une vie simple auprès des siens, toujours fidèle à sa famille et à ses amis, même juifs. Surtout juifs. « Cet enfant du Lumpenprolétariat a fasciné l'élite viennoise, les écrivains, les acteurs, les architectes par sa prestance, son charisme, sa curiosité, sa créativité, au point d'entrer malgré lui dans cette aristocratie intellectuelle. Et il a résisté aux nazis. Et son refus de l'exil l'a conduit à la mort. » (p. 277)



J'aurais voulu apprécier autant cette biographie que celle de Takeichi Nishi. Hélas, la plume d'Olivier Margot m'a moins séduite de Jérôme Hallier. Des répétitions étranges, parfois au mot près, brisent le rythme de lecture et donnent l'impression d'un texte qui ne progresse pas, qui revient sur ses pas sans raison valable. Dommage !
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L'homme qui n'est jamais mort

Instructif a plusieurs niveaux. On ne peut qu'admirer ce footballeur de talent qui est resté fidèle à sa communauté et a ses principes. On y apprend beaucoup sur le monde ouvrier autrichien de ces années la, leurs combats, leur misère. J'ai été un peu noyée par les infos et résultats sportifs ( en même temps foot ou rugby ou ping pong...je ne fais pas trop la différence) . L'auteur laisse toute l'admiration qu'il a pour ce joueur transpirer a chaque ligne, on sent un long travail de recherche et une fine analyse des faits .
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L'homme qui n'est jamais mort

Un flatteur panégyrique laudatif (j’ose les pléonasmes) à la gloire Matthias Sindelar… Oui, ce livre, c’est un peu ça. Mais pas que ! Et dans sa brève post-face, Olivier Margot revient sur les inévitables dernières zones d’ombres malgré un travail de recherches et de documentation qui dû s’avérer phénoménal.



Reste un sportif d’exeption, un footballeur hors norme sacré sportif Autrichien du siècle. Mais aussi un homme qui refusa de plier devant le IIIe Reich, retrouvé mort dans de bien étranges circonstances.



Un chouette bouquin à destination des passionnés du foot ou des amateurs des portraits fleuris.
Lien : https://www.noid.ch/lhomme-q..
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Le temps des légendes

Louison Bobet, Marcel Cerdan, Alain Mimoun, Micheline Ostermeyer… L’ancien rédacteur en chef du journal L’Equipe pendant plus de 25 années revient sur ces incroyables destinées dans son dernier livre, Le temps des légendes, publié chez JC Lattès. L’occasion d’en apprendre davantage sur ces sportifs hors du commun, légendes dans le sport et bien au-delà…





Quatrième de couverture :





Les héros de ce livre sont des enfants de la guerre et les démiurges des Trente Glorieuses.





Le récit commence en 1942, au Vél’ d’Hiv’, quelques semaines après la rafle, par un combat de Cerdan contre un boxeur franquiste, où La Marseillaise résonnera dans un Paris meurtri. Il se poursuit avec la vie de ces champions qui, venus d’ici ou d’ailleurs, de Pologne, d’Algérie, d’Italie ou d’Espagne, ont redonné au pays le goût perdu de la victoire et, pour les premiers d’entre eux, une forme d’honneur. Les temps étaient rudes mais ils ont introduit l’exaltation dans nos vies ordinaires.





Bobet transformant le Tour de France en géographie intime, Ostermeyer, double championne olympique et pianiste concertiste, le grand Mimoun et ses simples rêves, Kopa mineur de fond à quatorze ans, Anquetil et son invincible grâce, Albaladejo statufié, Jazy enfant pieds nuls dans la neige, Killy à la conquête de l’Amérique… Tous ont écrit une autre histoire nationale, légendaire.





L’existence de cette femme et de ces hommes est un matériau vivant qui dit la France telle qu’elle était et telle qu’ils ont contribué à la faire.







Passionné et passionnant, ce livre est le fruit d’un travail intime, personnel et extrêmement renseigné. Mis à part le grand Marcel Cerdan, Olivier Margot a connu et fréquenté tous ces grands champions et cette grande championne, l’inénarrable Micheline Ostermeyer. Se basant donc sur de nombreuses archives, de nombreux témoignages mais aussi sur son précieux vécu, Olivier Margot nous invite à (re)découvrir ces destins, ces existences particulières.





Loin du désormais impossible « C’était mieux avant », l’ancien rédacteur en chef du journal L’Equipe prend le temps de disséquer ces sportifs, quasi-mythes, et leurs différents apports sur notre société actuelle. A nous ensuite de tenter une comparaison, d’étudier les changements et les différences. Louison Bobet – Romain Bardet, Marcel Cerdan – Tony Yoka, Raymond Kopa – Antoine Griezmann… Deux France, deux époques, séparées par tant de choses brillamment mises en lumière par Olivier Margot dans son livre. Un ouvrage pour les amoureux du sport, et tous les autres !





Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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