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Citations de Olivier Poivre d`Arvor (45)


L'amnésie antérograde a cela de bon qu'elle économise bien des tracas. Du jour de l'accident qui l'a provoquée, on ne fabrique plus aucun souvenir. Arrivé a un certain moment de la vie, c'est parfois préférable.
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« Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve. »

Antoine de Saint-Exupéry
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit."

Oscar Wilde
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J'estime que j'ai eu de la chance d'être né dans une période de découvertes remarquables, et peut-être plus encore d'inventions merveilleuses.
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Minuit sonne a l´horloge. Je suis née en ce jour ou j´ai failli mourir. Maintenant, je vais enfin pouvoir dormir. Manger encore, ne plus peser, trier, cacher, restituer. Le crime est accompli, je vais renaitre. Jouir, me satisfaire, me donner sans retenue, vivre simplement.
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la jeunesse a pourri sur pied comme le mauvais raisin à rats sous la tonnelle.
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En retournant la tête de Barbe Noire vers lui, le matelot a une vision d’horreur. Deux yeux, énormes, globuleux, farouches et cruels, deux yeux qui se fixent sur lui et qui esquissent un très léger mouvement des paupières. Tout le visage est effrayant : cette barbe noire immense, immensément crasseuse, qui monte jusqu'aux yeux et recouvre la poitrine. Des tresses faites dans la poussière et la graisse du temps et des rubans dans la chevelure tournés autour des oreilles pour effrayer l’ennemi. Tout comme, placées dans son chapeau, ces deux mèches encore allumées qui encadrent le visage. Un regard de furie. Le tout dans le nuage de fumée blanche procuré par les mèches de chanvre enduites de salpêtre.
Barbe Noire l’illusionniste.
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"Je voulais me faire marin, je voulais me libérer de la monotonie et des platitudes quotidiennes."

Jack London
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Réflexion d’Oexmelin qu’il a retenu de Charles Bellamy…Lisez bien! on dirait qu’il s’adresse à nous en nous parlant de nos politiques et de ce qu'ils nous font subir !!!!

« Que le diable t’emporte, espèce de marionnette rampante, toi et tous ceux qui acceptent d’être gouvernés par des lois faites par les riches pour assurer leur propre sécurité, car ces bandits sont des poltrons qui n’ont pas le courage de défendre autrement ce qu’ils ont bien mal acquis...ils nous condamnent, ces crapules, alors que la seule différence entre nous, c'est qu 'ils volent les pauvres sous couvert de la loi..."
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Toujours beau, d’après ces flatteuses de femmes, de cette beauté finement dramatique des poètes maudits qui ont fini d’être prodiges et dont la jeunesse a pourri sur pied comme le mauvais raisin à rats sous la tonnelle.
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Les mots, quand je me laisse faire, sont comme des miroirs que je pose sur la table, et qu’importe que je les façonne ou qu’ils m’échappent, ils finissent par me renvoyer, sinon une ou des images, à tout le moins des fragments de vérité, des morceaux reflétés dans ce verre épais, sans transparence, sans tain non plus, de cette glace dans laquelle je ne finirai jamais de me regarder. En formulant le mot « contracter », en ayant voulu un instant revenir dessus, pour le remplacer par « nouer », s’agissant des amitiés avec des hommes, un mot qui manifestait pourtant trop en quoi ce nœud était intime et contraignant, je m’aperçois combien le sentiment que j’ai porté à des garçons était fort, depuis ma rencontre avec Frédéric, d’une autre nature certes que celui que j’ai adressé aux femmes de ma vie, mais non moins engageant.
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La nostalgie devrait être interdite, nul doute là-dessus, cette manie criminelle qui fait tant souffrir et empêche souvent d’éprouver le bonheur immédiat comme celui que me promettait cette retransmission de demi-finale de Coupe du monde.
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A quoi bon être fidèle quand on ne dormait plus ni ne faisait l’amour ensemble depuis si longtemps ? Et à quoi bon être fidèle tout court, fidèle à quoi, à qui et pourquoi ?
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Si Maman s'est intéressée à Desnos, c'est parce qu'avec Kampa, on ne peut y échapper.
C'est même comme ça qu'il a fait parler de lui, la première fois. Il avait vingt ans tout juste, il était infirmier lors de la libération du camp de Terezin par l'armée soviétique.
Il aimait déjà la poésie. Il connaissait les surréalistes, les poètes français. Desnos, il en savait par coeur des passages entiers.
Le 3 juin 1945, Pavel Kampa soignait les rescapés du camp de Flöha que l'on venait de déplacer dans celui de Terezin.
C'est ainsi qu'il a rencontré Robert Desnos.
Une amitié de quatre jours.
1945-1995 : cinquante ans après, on en parle encore.
Enfin, moi.
Voilà comment j'ai osé un jour téléphoner à Kampa. "Je suis une étudiante française qui prépare une thèse sur "L'inachevé chez Robert Desnos". J'aimerais que vous puissiez me parler de lui, de Terezin, de son dernier poème."
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L’homme souffre si profondément qu’il a dû inventer le rire
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Toutes les femmes trompent tous les hommes qui trompent toutes les femmes », ainsi résumait-il sa conception des rapports amoureux. « Le reste n’est que mièvrerie ou pensées honteuses !
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Une bière, ça ne tue pas un homme, vous en conviendrez ? C’est plein d’eau !
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Notre planète, ce n'est pas douteux, a vu des choses plus extraordinaires, et je ne vous cache pas que cette idée, sans m'obséder, m'absorbe quelquefois.

"L'invasion vient de la mer".
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[...] Je n'ai pas voulu mourir. Pas tout de suite en tout cas. Suicide, dénutrition totale : j'avais le choix. Mais je me devais à Kampa d'être vivante. Je m'accrochais au poème de Desnos : "Mon tombeau mon joli tombeau/ Il sera peint au ripolin/ Avec des agrès de bateau/ Et des tatouages de marin." Quelques garçons m'ont aussi à tenir debout. Pauvre vie toute sèche, pauvre corps qui souffre. Le coeur qui s'affole, s'inquiète : une brutale chute de tension un jour, de l'hypothermie toujours, une autre fois quarante pulsations minutes. Rechutes à répétition. Yoyo. Yin et Yang. Va-et-vient, bien et mal, maigrir et grossir, ne jamais s'arrêter à l'équilibre. Phobie des hommes, puis quelques passions exagérées. Déprime rampante, même quand je vais bien, que je pèse le bon poids.[...]
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L'insolence, c'est l'impolitesse du timide, comme l'humour est, dit-on, la politesse du désespoir
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