Omraam Mikhaël Aïvanhov

Qu'est-ce qu'une rose, ou même seulement un pétale de rose ?* Pour un Initié qui connaît la Kabbale, c'est un moyen de rejoindre le monde de Vénus qui appartient à la séphira Netzach. C'est Vénus qui a créé la rose. Chaque pétale de rose est imprégné de la quintessence de Vénus, et à travers lui vous pouvez entrer en communication avec les habitants, les qualités de Vénus. Ce pétale est imprégné de toutes les quintessences de cette région ; en le regardant, en l'aimant, vous lui communiquez de votre magnétisme, et lui-même vous communique aussi quelque chose en retour : il vous lie avec les habitants de Vénus qui sont plus évolués que ceux de la Terre. Si vous avez besoin d'amour, de tendresse, de beauté, de parfum, vous pouvez les attirer grâce à ce pétale.
Un pétale de rose n'est pas Vénus et vous ne devez pas vous arrêter à lui, parce que lui-même ne vous donnera rien ; mais considérez qu'à travers le pétale vous pouvez toucher des existences supérieures, et ce sont elles qui vous donneront tout à travers lui.

Qu'est-ce qu'une baguette magique ? C'est un instrument qui sert à lier, à mettre en contact le Ciel et la terre, c'est-à-dire aussi le monde intérieur, psychique et le monde extérieur, physique, afin de permettre à une idée, une volonté, une image de se concrétiser, de se réaliser dans la matière.*
Quand Jésus dit dans la prière dominicale : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », il accomplit un acte magique, puisque par ses paroles il crée déjà un lien entre le haut et le bas. Et il demande à tous les hommes d'avoir eux aussi une fonction magique : attirer du Ciel la pureté, la lumière, l'harmonie pour que la terre devienne un reflet du Ciel. Le seul moyen de réaliser cet idéal est de se lier au Ciel, de maintenir sans arrêt, de tout son être, le contact avec le Ciel, afin de faire circuler le courant. La baguette magique est donc comme une prise électrique que chacun doit d'abord brancher sur le Ciel.

Combien de gens ne se rendent pas compte qu'ils sont en train de glisser sur une pente dangereuse ! À la suite de contrariétés, de déceptions, ils s'enfoncent peu à peu dans des états morbides et un jour ils sont engloutis. Ce qui n'était au début qu'un petit malaise finit par devenir quelque chose de catastrophique.
Donc, tâchez de surveiller toujours vos états intérieurs, sinon il se produira avec vous la même chose qu'avec une boule de neige que vous commencez à rouler : au fur et à mesure, la neige se colle et il arrive le moment où cette boule, devenue énorme, finit par obstruer votre chemin. Vous vous lamentez : « Je ne peux plus passer ! » Mais la faute à qui ? Qui a formé cette boule ? Vous avez entretenu toutes sortes de pensées et de sentiments négatifs, vous leur avez laissé prendre dans votre tête, dans votre cœur, des proportions gigantesques, et vous voilà coincé, bloqué. « Mais alors, que faire maintenant ? » Grattez une allumette et approchez-la de cette boule de neige : la chaleur va la faire fondre, l'eau ira arroser vos jardins et vos vergers, et vous aurez une abondance de fleurs et de fruits. Voilà ce qu'il faut faire : allumez le feu de l'amour et l'amour fera fondre toutes les tumeurs en vous.

Un des secrets de la réussite est dans la capacité de voir. Quand vous sortez d'un bureau, d'un magasin, vous devriez être capable de dire combien il y avait de personnes et d'objets, comment ils étaient, où ils étaient placés... Eh oui, c'est important ; non que ces détails-là aient réellement un intérêt, mais parce qu'il est important de s'exercer à observer. Combien de gens ne voient rien, ne remarquent rien !
Demandez à certains hommes quelle est la couleur des yeux de leur femme, ils ne le savent pas. Ils ont embrassé leur femme des milliers de fois, mais ils n'ont jamais remarqué la couleur de ses yeux ! Eh oui, il y a des énergumènes comme ça, des hommes, et des femmes aussi bien sûr. Ils passent à côté des choses et des gens, mais ils ne les voient pas, et ils les bousculent physiquement et psychiquement. Et est-ce qu'ils regardent seulement quand ils doivent traverser une rue ? Non, même pas, et ils traversent la vie avec la même inattention. Rien n'est plus important que de savoir regarder. Que ce soit des personnes, des objets, une situation, il faut apprendre à voir.

Dans certaines circonstances l'instinct est un bon guide, mais dans d'autres, au contraire, il vaut mieux ne pas le suivre. Quand l'homme en était encore à un stade très primitif, proche de l'animal, l'instinct était son meilleur guide. Mais quand, grâce au développement de son cerveau, il a atteint un niveau plus élevé, il a commencé à avoir d'autres guides : la raison, l'intelligence, et il doit les suivre. Ainsi ce qui était bon dans le passé est devenu inadapté dans le présent.
Prenons l'exemple de la peur : pour les animaux, la peur est un très bon guide, indispensable même, c'est elle qui les sauve, c'est par elle qu'ils s'instruisent. Mais à l'homme il n'est plus permis d'avoir peur. C'est pourquoi le rôle de l'initiation a toujours été d'apprendre au disciple à vaincre la peur. La peur et la mort sont les deux grandes ennemies qu'on doit vaincre, et elles sont vaincues par l'amour et par la connaissance.

Chacun a ses soucis, ses problèmes, et si vous attendez toujours qu’on vous aide et vous comprenne, qu’on vous aime, vous ne serez jamais heureux. Quelqu’un sera peut-être près de vous un moment, mais le moment suivant il ne sera plus là, et vous souffrirez. C’est pourquoi je dis à la jeunesse : « Si vous attendez toujours d’être aimés, vous souffrirez parce que vous comptez sur des choses trop incertaines. Un moment on vous aimera, mais le moment suivant on ne sait pas ce qui va se passer. Il ne faut pas compter sur l’amour des autres. Il peut venir, bien sûr, il peut venir même sans arrêt, et s’il vient, il est le bienvenu, mais il ne faut pas compter dessus. » Voulez-vous être heureux ? Ne demandez pas d’être aimés, mais aimez, vous, jour et nuit, et vous serez sans arrêt dans le bonheur. Peut-être qu’il vous tombera un jour un amour formidable… Oui, pourquoi pas ? Cela peut venir, mais ne l’attendez pas.

Quand vous vous occupez d’un enfant en pensant à son âme, à son esprit, vous attirez les bénédictions de son ange gardien. Chaque petit enfant a auprès de lui un ange qui s'occupe de lui, qui veut son élévation ; mais souvent il rencontre de grandes difficultés dans sa tâche, parce que cet enfant est exposé à des influences pernicieuses, maléfiques.
L'ange gardien veille, il surveille, mais dans le plan physique il est très limité. C'est pourquoi il est tellement heureux quand il voit quelqu'un, le père, la mère, un éducateur, qui montre à l'enfant le chemin du bien et de la lumière, et il le récompense en lui donnant la lumière et la joie.

Adversaires
Comment les considérer pour évoluer
07 avril 2024
Qui que vous soyez, à quelque place que vous vous trouviez, vous rencontrerez des adversaires et vous devrez lutter. Mais il y a deux sortes de lutte : celle où vous supprimez votre adversaire et celle où vous l'épargnez. Si vous supprimez votre adversaire, vous n'aurez plus à lutter... et ce sera la catastrophe, vous ne progresserez plus ! Si vous l'épargnez pour pouvoir lutter toute la vie avec lui, vous deviendrez fort.
Combien de gens cherchent à se débarrasser de leurs ennemis ! Et le jour où ils y arrivent, que se passe-t-il ? Ils ne se sentent pas plus heureux, ils ont l'impression qu'il leur manque quelque chose, car ils avaient besoin de ces adversaires pour se mesurer avec eux. Il ne faut donc pas supprimer les adversaires, mais savoir comment agir pour se renforcer, s'améliorer... et les améliorer eux aussi par la même occasion ! Mais vous ne réussirez qu'à condition de les considérer comme des facteurs indispensables pour votre évolution

Pour allumer le feu dans une cheminée, vous préparez un peu de papier, puis des brindilles sèches, et enfin du bois plus gros. Vous prenez une allumette, vous mettez le feu au papier, le papier le communique aux brindilles, et les brindilles enflamment les branches. Eh bien, toute une science est contenue dans ce simple fait d’allumer un feu, car on retrouve le même processus dans la vie intérieure. Le feu de l’allumette correspond au plan causal, le monde de l’esprit qui est à l’origine de tous les phénomènes. L’allumette enflamme le papier (le plan mental), qui enflamme les brindilles (le plan astral), qui enflamment le gros bois (le plan physique). Tout commence en haut dans le monde spirituel, puis de corps en corps le feu finit par atteindre le plan physique. Il faut comprendre qu’aucune véritable réalisation n’est possible dans le plan physique tant qu’on n’a pas commencé à travailler avec l’esprit.

Pensée du mardi 2 avril 2024

Santé - comme la nourriture, bien mâcher les rayons du soleil
"Pour être en bonne santé, il n'est pas nécessaire de manger abondamment, mais seulement de bien assimiler la nourriture. Et pour bien assimiler la nourriture, il faut la mâcher assez longtemps pour extraire tous les éléments qu'elle contient. Dites-vous que l'énergie contenue dans une bouchée de pain est suffisante pour faire tourner trois fois un train de cent wagons autour de la terre. Alors, pourquoi ce train que vous êtes ne fait-il que quelques mètres avec une bouchée ? Parce que vous n'avez pas su retirer toute l'énergie qu'elle contient.
Et il en est du soleil comme de la nourriture. Par la pensée, tâchez d'apprendre à retenir ses rayons, car tant que vous les laisserez passer sans rien faire, ils resteront inutilisés, inefficaces. Mais si vous les captez consciemment et les comprimez en vous, vous leur ouvrez des portes dans votre cerveau. Ils passeront comme des tourbillons de feu qui alimenteront vos centres spirituels.*"

Croix
Exprime une réalité cosmique
29 mars 2024
La croix est un symbole d'une bien plus grande signification que celle que les chrétiens lui ont donnée : le rappel de la mort de Jésus. C'est vrai, elle rappelle la mort de Jésus, mais ce n'est là qu'un aspect. La crucifixion a été un moment de l'histoire, mais la croix elle-même est un symbole plus vaste, une réalité cosmique, elle doit donc être comprise plus largement.
La signification la plus profonde, la plus complète de la croix, c'est l'union des deux principes masculin et féminin et le travail qu'ils exécutent ensemble dans l'univers. De ce symbole est issue une autre figure : l'hexagramme ou sceau de Salomon qui est constitué de deux triangles entrelacés. En passant de la ligne droite au triangle, la croix s'est enrichie de nouvelles notions, mais c'est la même idée, c'est la même loi, c'est toujours le travail des deux principes.*
* Voir aussi

Que les humains soient souvent bornés, méchants, ingrats, etc., c'est certainement vrai, mais pourquoi ne voir que cela ? Vous devez ouvrir les yeux, bien sûr, pour ne pas vous laisser tromper, mais ce n'est que la moitié de votre tâche.
Si dans vos relations avec les êtres, vous adoptez continuellement à leur égard une attitude soupçonneuse et critique, non seulement ils ne manifestent plus envers vous leur bon côté (car tout être possède aussi un bon côté, il ne faut jamais l'oublier), mais encore ils chercheront à se venger. Tandis que si vous montrez que vous les estimez, que vous croyez en eux, vous avez quelque chance de les toucher, du moins certains, et ils essaieront de ne pas vous décevoir.

Difficultés - ne pas les prendre trop au sérieux

Tous ceux qui prennent leurs difficultés ou leurs malheurs trop au sérieux se mettent dans des situations inextricables, parce que justement ces difficultés et ces malheurs ne peuvent être surmontés que si on commence par ne pas les trouver si graves. Réellement, croyez-moi, ce n'est pas à votre vrai Moi que vos malheurs arrivent. Votre vrai Moi est au-dessus de toutes les vicissitudes de la vie. Alors, quelles que soient les difficultés que vous ayez à affronter, dites-vous : « Bien sûr, ces événements sont réels, je ne peux pas nier qu'il y ait ça et ça... Mais est-ce vraiment à moi que cela arrive ? Non, moi je suis un esprit éternel, immortel, et ce que je vis là, c'est une autre personne que moi qui est en train de le vivre ; ce n'est qu'une illusion dont je suis le spectateur.

Les humains font trop confiance à leur intellect, ils le prennent pour conseiller, et pourtant que de fois il les a induits en erreur ! Oui, car l'intellect s'arrête à l'apparence des choses.
Écoutez un peu ce qu'il raconte à une jeune fille : « Tu vois ce garçon : non seulement il a une bonne situation, de l'argent, une voiture superbe, des vêtements de première qualité, mais encore il a des manières agréables, un visage attrayant, un corps d'athlète. Épouse-le, vraiment tu serais bien bête de laisser passer cette occasion. » Voilà les calculs que fait l'intellect en se basant sur les seules apparences. Et une fois mariée, la jeune fille découvrira que ce charmant athlète qui avait tout pour plaire, est cruel, égoïste, malhonnête... Que de souffrances et de chagrins elle aurait pu s'éviter si, au lieu d'écouter les calculs de son intellect, elle avait interrogé son cœur, son intuition ! Évidemment, ce n'est là qu'un exemple. Réfléchissez à tous les cas dans votre vie où les calculs de votre intellect ne vous ont apporté que déceptions et regrets, et tirez-en des conclusions.

"Même si la vie quotidienne vous présente toutes sortes d'occasions d'être troublé, malmené, bousculé, vous pouvez malgré tout sauvegarder ou rétablir les états divins de la conscience supérieure.* C'est simplement une habitude à prendre, une grande lumière à obtenir : vivre dans une vigilance, une attention constante au monde divin, penser dès le matin à faire tous les gestes de la vie quotidienne en gardant vos pensées fixées sur le Ciel.
Si vous vous habituez à maintenir cette attitude toute la journée, vous constaterez que rien n'arrivera à vous ébranler longtemps. Une mauvaise nouvelle, une maladie, un accident sont des événements qui peuvent vous bouleverser, mais si vous avez pris l'habitude de maintenir votre pensée concentrée sur le monde divin, vous surmonterez beaucoup plus vite ces difficultés, car c'est à l'esprit que Dieu a donné la toute-puissance."

Quand le premier homme vivait encore dans le sein de l'Éternel en communion constante avec Lui, rien ne lui était caché.* La vie divine dans laquelle il était plongé était sa source unique et parfaite de connaissance. Connaître une chose, c'est la goûter. Si vous voulez retrouver quelque chose de cette connaissance primordiale, vous devez communier avec l'univers, avec l'océan de la lumière cosmique. Tant qu'on n'arrive pas à s'élever jusqu'à cet état de conscience que l'on appelle communion, on ne peut pas goûter la réalité, on ne peut pas la connaître. On fait peut-être des suppositions, des théories qui se rapprochent plus ou moins de la vérité, mais ce n'est jamais exactement ça. « Alors, direz-vous, à quoi servent les explications ? » À stimuler votre curiosité, à vous donner l'envie de faire certains efforts, certaines expériences, pour pouvoir vivre enfin d'autres états.

Perfectionnement - seuls les efforts comptent pour le Ciel
"Chaque jour nous devons faire des efforts pour nous perfectionner. Même si nous ne réussissons pas chaque fois, nous serons au moins justifiés devant le Ciel parce que nous aurons essayé. Jamais le Ciel ne nous accusera de ne pas avoir réussi ; ce sont les efforts qui comptent pour lui, et ces efforts dépendent de nous.
Lorsque le Ciel verra que nous ne faiblissons pas, que nous poursuivons notre chemin envers et contre tout, la décision sera prise en haut de nous faciliter la tâche, et la joie, la lumière, la beauté et la liberté se déverseront sur nous. Ces cadeaux seront choisis en tenant compte de notre caractère, de notre structure, de nos affinités, du travail que nous avons à accomplir et de ce qui est nécessaire pour notre évolution.

Aura - y travailler pour attirer toutes les bénédictions

Les entités célestes aiment la lumière, et quand elles aperçoivent un être entouré de cette lumière que la Science initiatique appelle l'aura, elles accourent vers lui. C'est donc tout un travail que vous devez accomplir sur vous-même pendant des années afin d'attirer tout ce qui est vraiment beau et bénéfique dans l'univers. Si je vous demande : « Est-ce que vous tenez vraiment à votre santé, à votre beauté, à votre paix, à votre bonheur ? Est-ce que vous tenez vraiment à être aimé ? », vous répondrez tous : « Mais oui, mais oui, nous ne voulons que ça ! » Mais alors, pourquoi ne faites-vous rien pour l'obtenir ? Toutes ces bénédictions ne peuvent pas vous tomber dessus comme ça, par hasard. Travailler sur l'aura est le meilleur moyen pour les attirer : par l'amour vous la vivifiez, par la sagesse vous la rendez plus lumineuse, par la force de votre caractère vous la rendez puissante, par une vie pure vous la rendez limpide et claire. Celui qui patiemment, sincèrement, se consacre à la pratique des vertus acquiert peu à peu une aura immense dans laquelle non seulement les créatures célestes viennent se baigner, mais aussi les humains qui se sentent nourris, apaisés, renforcés, entraînés dans une direction divine.

Maîtrise - de soi, en commençant par les pensées

Le secret de la domination de soi réside dans une règle très simple : ne pas laisser certaines pensées et certains sentiments s'installer dans sa tête et dans son cœur, car il est trop tard ensuite pour arrêter leurs effets. Remplacer une pensée par une autre est relativement facile, remplacer un sentiment par un autre est déjà plus difficile ; remplacer un acte par un autre l'est encore bien davantage. Car plus on descend dans la matière, plus on entre dans le domaine de l'instinct et des habitudes qui sont une deuxième nature. Il est plus facile de changer ses opinions scientifiques, philosophiques ou religieuses – il arrive qu'on les change en un instant – que de changer ses haines, ses amours, ses affections ou ses convoitises. Et il est encore plus difficile de changer ses habitudes qui sont incrustées dans la matière. Pour avoir la maîtrise de ses actes, il faut commencer par avoir la maîtrise de ses pensées.

Sommet - s’y concentrer pour voir la vérité

Prenez l'habitude de vous concentrer sur le sommet, ce point culminant d'où l'on peut voir la vérité sur les êtres et sur les choses. Bien sûr, la distance qui vous sépare de lui est immense, infranchissable même, et seul peut parvenir jusqu'au sommet celui qui vit véritablement une vie pure et sainte.* Mais par la pensée, chacun peut chercher à l'atteindre, car déjà la pensée est comme une corde que vous lancez jusqu'à ce point, là-bas, que vous voulez toucher, et une fois la corde accrochée, vous grimpez. C'est ce que font les alpinistes : ils lancent une corde et ils grimpent. Eh oui, vous voyez, il faut apprendre à découvrir ces correspondances entre le monde physique et le monde spirituel.