Livre bouleversant qui m'a fait pleurer même dans le bus. Juste, touchant, simple malgré un sujet très difficile.
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je voudrais découvrir le monde sans les adultes
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Un livre magnifique... et poignant... on ne peut empêcher les larmes de couler tellement c'est beau et horrible à la fois... horrible de par l'histoire que vivent les personnages principaux et tellement beau de par l'amour et le soutien que se manifestent les deux frères face à leur quotidien épouvantable.
La façon d'écrire de l'auteure peut surprendre au début car elle utilise un langage simple, propre aux enfants. Mais c'est ce qui nous transporte dans l'histoire...
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Et Ondine Khayat est au lecteur ce que Maxence est à Slimane, une petite étoile qui murmure les mots qui apaisent...
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Un livre bouleversant d'émotions pures!
Je ressors de ce livre comme d'une plongée dans linnocence de ma jeunesse, avec ses drames qui nous font grandir plus vite que la musique. Une découverte de vies gâchées, où l'on pleure, on rit, on s'émeut...
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J'ai pleuré plusieurs fois, surtout lors du suicide du frère du narrateur...
Magnifique. Un livre vraiment magnifique...
En citation, le pssage qui m'a fait pleurer le plus.
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Le sujet :
Slimane, 11 ans veut rejoindre le Pays sans Adultes. Là-bas, les pères ne sont pas des Démons, les mères ne sont pas des mauviettes timorées qui se laissent battre au sang, et surtout, surtout, les grands frères ne sont pas morts de désespoir.
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Voilà un livre qui m'a tout de suite fait pensé à l'élégance du hérisson de Muriel Barbery, il n'y a pourtant aucun point commun. Non. C'est juste que tandis que l'un est reconnu, archi lu, l'autre est encore inconnu, et il ne le mérite pas.
On peut se passer d'avoir lu le hérisson qui est bien écrit, mais pas transcendant, alors que le Pays sans Adultes, il est essentiel d'y jeter un oeil, pour voir, pour toucher, effleurer un instant un monde proche de nous, même écrit avec des mots d'enfants, des mots percutants et justes, eux aussi.
Nous avons quand même plus de "chances" (si je puis dire), de rencontrer un Slimane qu'une concierge philosophe.
La concierge, elle n'a pas besoin de notre aide pour vivre.
Slimane si.
Fin de la parenthèse.
Le père, le Démon, est au chômage. Il boit, il devient mauvais et bat sa femme, ses fils qui tentent de s'interposer : Maxence, 13 ans et Slimane, 11.
Je voudrais que le chagrin soit effervescent, comme ça je verserais de l'eau dessus, et je le regarderais se dissoudre lentement. (p.176)
Un jour, Maxence n'en peut plus.
La tristesse dépose du sable dans mon sang, et elle l'empêche de couler. (p.182)
Il s'envole vers le Pays sans Adultes, un pays où les enfants ne souffrent plus du manque d'amour et d'espoirs : il se pend dans sa chambre.
Je sais qu'il y a un monde, ailleurs, très loin d'ici, où les enfants ne pleurent jamais, où le soleil est un éclat de rire. Un monde qui ne ressemble à rien de ce qu'on connaît. Un monde avec des étoiles à tous les coins de rue, pour remplacer les lampadaires. (p.204)
Slimane le découvre et décide de mourir à son tour. Tentative. Il se retrouve à l'hôpital. Vieillesse, anorexie, boulimie, autodestruction, leucémie. Cohabitation des maux dans l'univers blanc de l'anti chambre de la mort.
Je ne ferai pas d'analyse, il est tard, et surtout, ce n'est pas l'essentiel. C'est un livre qui touche par une certaine légèreté pour dire des choses graves. Un style qui virevolte sur les mots pour esquisser le drame latent, l'enfermement des uns et des autres dans une situation impossible. La mère incapable de quitter son mari violent alors que c'est elle qui gagne la vie du ménage. Incapable de protéger ses fils, sans doute inapte à imaginer leur ressentiment.
A l'hôpital, Slimane fait la connaissance de Valentine, une jeune fille mince comme du papier sans musique.
C'est la première fois que je sens que j'ai un coeur, depuis que Maxence est parti au Pays sans Adultes. Je suis même étonné, parce que j'étais sûr et certain que mon coeur était mort. Peut-être qu'avant de mourir, il a mis au monde un bébé coeur, et que c'est lui qui tape contre ma poitrine. Il doit sûrement avoir faim. En tout cas, Valentine, c'est une nourriture qui a l'air de lui plaire. (p.222)
Valentine est en quelque sorte son alter ego. Sans remplacer son frère, Valentine est sa roue de secours pour un coeur crevé.
Moi je n'aurai jamais d'enfants, je serai enceinte de mes rêves. (p.303)
Ce roman est comme la fermeture éclair d'un cadavre que l'on voudrait ne pas voir, mais qui est là malgré tout.
Les enfants malheureux, on leur dira que les sourires, c'est la seule chose qui donne encore envie au soleil de se lever chaque matin, et que sans eux le monde serait entièrement plongé dans le noir. (p.334)
Un cadavre que l'on peut espérer en décomposition, mais il y a encore beaucoup à faire.
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