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Citations de Ondine Khayat (219)


- Ben... Vous êtes monogame ou polygame ?
- Heu... Ni monogame ni polygame, je suis... sur toutes les gammes !
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- Le plus important, ce sont les petits soleils, ajouta Théodore.
- Les petits soleils?
- Les petits soleils de chaque jour. Un sourire, un mot d'encouragement, un échange, un petit plaisir ou un grand, tout ce qui nous rend heureux, joyeux, vivants. Tous les petits soleils qui illuminent nos journées, à côté desquels il ne faut surtout pas passer.
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Je voudrais que le chagrin soit effervescent, comme ça je verserais de l'eau dessus, et je le regarderais se dissoudre lentement.
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Les battements de nos coeurs, c'est rien d'autre que les murmures de tous ceux qui habitent dedans. Quand il n'y a plus personne, il s'arrête de battre. il faut un grand coeur pour y mettre tous les gens qu'on aime, et laisser de la place à tous ceux qu'on va aimer, mais qu'on ne connaît pas encore.
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Un homme qui boit est moins apte à gérer ses émotions sexuelles. Il est souvent sujet à des pannes d'érection, ou à une sexualité rapide et insatisfaisante, surtout pour sa partenaire.
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On devrait vider nos coeurs comme on vide un grenier. Jeter les vieilles querelles qui l'encombrent, les tristesse qui prennent trop de place. On devrait teindre nos coeurs avec des couleurs vives, quand les années les ont rendus trop ternes.
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" Vous verrez, docteur, cette fois, vous n'aurez pas à le regretter.
A la palpation, le docteur Lévêque lui trouva une petite boule à coté de la thyroïde et demanda des examens complémentaires.
Ah, vous voyez bien ? Imaginez que je n'aie pas insisté.
Vous n'avez rien de grave Léonce.
Qu'est-ce que vous en savez ? Au fond de vous, vous êtes persuadé que je suis mythopondriaque.
Hypocondriaque.
Je sais, mais quand on ment en plus, ça fait mythopondriaque.
Si vous voulez. Inventez des mots, joli passe-temps pour la retraite, ça occupe les journées.
Avec de l'entrainement, je pourrais peut être même pondre un dictionnaire.

(Super cette Léonce !!! )
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- Tu sais ce que je voudrais? demanda Colline.
- Dis-moi.
- Je voudrais me faire opérer de la sensibilité.
- Mais pourquoi?
- Pour arrêter de souffrir.
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Toujours, la réalité éclabousse le rêve, pourtant il faut rêver encore.
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Je suis née riche ; pourtant, la fortune s'est envolée comme une nuée d'oiseaux. Je n'ai jamais rien possédé d'autre que les mots. Ni le miel ni le noyau de l'olive. Seuls mes souvenirs m'appartiennent. Ils sont autant de traces fragiles, imprimées en moi. Certains jours, le soleil les illumine ; certaines nuits, ils sont pris dans une bourrasque glacée.
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Les adultes passent leur temps à nous dire de faire ci, ou ça d'être comme ci, ou comme ça, mais quand on voit dans quel état ils ont mis la planète, on se dit qu'ils feraient mieux de se taire et que ce sont les enfants qui devraient être au pouvoir.
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Les enfants envoient vers l'infini des fusées remplies de questions et c'est quand ils grandissent que la vie leur répond.
Mais c'est souvent trop tard : ils ont oublié leurs questions.
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J'ai pleuré plusieurs fois.
Magnifique. Vraiment magnifique.
Je cite le passage qui m'a fait pleurer le plus:

"Maman est rentrée à 18h. Elle finit plus tôt, le jeudi. Le bruit de la clé dans la serrure m'a fait sursauter. Je l'ai entendu aller et venir d'un pas lourd dans l'appartement. Longtemps après, elle a ouvert la porte. Elle m'a regardé, assis avec mes ailes d'ange. Puis, elle a vu le corps de Maxence se balancer, et une experession folle est passée sur son visage. "
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« Chacun de nos gestes, chacune de nos pensées a une résonance dans l’ordonnance de l’univers. »
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- Ecoute bien la phrase que j'ai choisie spécialement pour toi. Elle est du poète français René Char :
"La lucidité est la blessure la plus proche du soleil."

Colline écoutait de tout son être. Souvent, les mots formaient une musique qu'elle entendait distinctement, comme si chaque lettre était rattachée à un son particulier.
Certaines fois, elle voyait aussi des couleurs. Ce fut le cas avec cette phrase. Elle entendit un son délicat, et vit du bleu, du jaune et du noir.
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[Louise / Lucine est devenue écrivain public]
Je me perdais dans ces fragments de vie.
Ceux que je croisais devinrent soudain passionnants,
car je compris que nous étions tous, à des degrés divers, des survivants de quelque chose.
D'un passé douloureux, d'un silence, d'un geste de trop, d'un manque d'amour dans le cœur.
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Les secrets, ça pèsent beaucoup trop lourd. J'en sais quelque chose. Alors parfois, il faut les dire, pour que le plomb s'échappe dans le ciel comme de la fumée. Bien sûr, il reste toujours des stigmates, mais on peut vivre quand même.
Les secrets, il faut les nettoyer et les ranger bien proprement dans nos cœurs. Ils ne doivent surtout pas prendre toute la place.
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Certains jours, on est comme avachi sur le bord de la route. Ces jours-là n’importe qui peut casser notre tige ou briser nos pétales. À d’autres moments, nous sommes de grands arbres majestueux et il faut se donner du mal pour nous escalader. Tout ça sans aucune garantie. D’ailleurs une fous en haut, certains sont mécontents de la vue.
Parfois, on est réellement plein de soi qu’on arrive à rien voir d’autre. Pour jouir vraiment d’un paysage, il faut savoir s’oublier un peu, se poser quelque part et laisser de la place à l’autre.
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Allez comprendre pourquoi, il y a des gens qui ont été bien confectionnés. Les finitions sont parfaites, le modèle tient la route. Ils sont faits maison. Il y en a d'autres, par contre, c'est plutôt made in China, en vieux plastique infâme. Bref, il y en a qu'on devrait contrôler, parce qu'ils ne sont pas aux normes.
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Grand-père était un homme important. Il faisait du commerce et possédait plusieurs succursales à Manchester, Constantinople et Beyrouth. Il avait même une banque, dont s'occupait mon père, et de nombreux biens : plantations de bois, troupeaux de moutons, pistachiers... Mon père avait rencontré ma mère lors d'un voyage d'affaires à Beyrouth et leur mariage avait été célébré à Paris avant qu'ils fassent le tour de l'Europe. Je trouvais maman plus belle encore que la lune, les nuits où elle était pleine. Chaque soir, elle déposait un baiser sur ma joue, et son parfum de lavande fleurissait dans toute la chambre. Elle semblait une fée, presque désincarnée, tant elle était angélique et patiente.
Nous étions trois enfants qui nous disputions sans cesse son affection. Lorsqu'elle posait les yeux sur nous, nous pénétrions dans un monde mystérieux. Nous étions projetés dans un univers qui devenait plus clément par le miracle de ses pupilles noires.
Mon frère aîné, Pierre, était le plus turbulent. Il avait été repêché à l'âge de sept ans dans le grand bassin de la cour par un domestique, alors qu'il venait d'y plonger, sans savoir nager. Une frayeur indescriptible avait parcouru la maison confiance des Arméniens, pénétrer leurs intentions secrètes et connaître leurs dirigeants, afin de mieux les frapper le moment venu. Dans la foulée, les soldats arméniens sous l'uniforme furent désarmés, envoyés aux travaux forcés puis fusillés.
Un télégramme fut transmis par le ministre de l'Intérieur, Talaat Pacha, aux cellules jeunes-turques : «Le gouvernement a décidé d'en finir avec tous les Arméniens résidant en Turquie. Il faut mettre fin à leur existence, aussi criminelles que soient les mesures à prendre. Il ne faut tenir compte ni de l'âge ni du sexe. Les scrupules n'ont pas leur place ici.» La «loi provisoire de déportation» du 27 mai 1915 fixa le cadre réglementaire des massacres et de la spoliation des victimes. Les représentants du gouvernement n'hésitèrent pas à destituer les fonctionnaires locaux qui faisaient preuve de trop de tiédeur.
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