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Critiques de Ophélie Bruneau (112)
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Ana l'étoilée, tome 1 : L'ours et la colombe

Ce premier tome a été une bonne lecture. Ophélie Bruneau ne s'est pas embarrassée de détails superflus et elle va à l'essentiel. Dans un laps de temps succinct l'auteure prend tout de même le temps de nous donner des informations de bases, sur son héroïne et sa mythologie par exemple. Aussi courte que soit l'histoire elle reste agréable, de même que le personnage principal. Et, même si l'intrigue n'est pas vraiment recherchée ni surprenante, certains éléments se font jour et on se prend au jeu facilement. Une entrée en matière prometteuse, à voir ce que la suite réserve.
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Ana l'étoilée, tome 1 : L'ours et la colombe

Ma lecture fut courte ( 126 pages) mais cela ne m'a pas empêcher de passer un bon moment de lecture. J'ai apprécie l'histoire ou plutôt l'enquête en elle même qui est posé et bien mené, elle ne va ni trop vite ni trop lentement. On rentre dans l'histoire très facilement, et ce petit coté suspense est très prenant.

De plus les personnages sont assez sympathique j'ai bien aimé Ana même si je n'ai pas réussi à m'attacher à elle. Par-contre l'histoire de Leonor ( l’âme errante) m'a beaucoup touché, et c'est vraiment cette partie du livre que j'ai apprécié, car il y avais une atmosphère pesante qui c'est révélé par la suite assez émouvante.

Mais je ne peux pas dire que cette lecture est un coup de cœur il m'a manqué quelques choses, peut être le fait que Ana ne m'ai attiré aucune sympathie particulière ou bien que l'histoire soit courte, et donc moyennement développé je ne sais pas.

En conclusion une lecture plaisante, j'ai bien aimé le style de l'auteur qui est dynamique, mais qui reste quand même une lecture très légère qui aurai mérité d'être un peu plus développé.
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Ana l'étoilée, tome 1 : L'ours et la colombe

Ana Montanez, vis à Londres où elle exerce le métier de praticienne occulte (pour ne pas dire sorcière). Elle est contactée par Federico Ruiz, qui a hérité d'une maison à Madrid mais elle est hantée. Ana sait qu'elle devrait d'abord demander l'autorisation au cercle magique local : Les Soeurs de Diane, mais elle pense que pour un simple exorcisme, elle peut passer outre. Malheureusement, l'exorcisme va être plus compliqué que prévu, et Ana devra s'en remettre aux Soeurs de Diane.



Je ne connaissais pas du tout cette auteure, et ce fut une belle découverte. J'aime beaucoup tout ce qui a attrait à la magie, les âmes... Du coup j'ai beaucoup aimé ce livre.



C'est un livre court, un peu plus de 120 pages, donc il se lit rapidement. Il permet de poser l'histoire, présenter les personnages. J'aime beaucoup le style, fluide, simple qui permet une lecture très agréable. Les chapitres sont courts et s'enchaînent vraiment bien. Pas de temps mort dans cette histoire. J'ai trouvé le spectre Leonor très attachant, son histoire est terriblement émouvante. On comprend bien pourquoi elle ne peut pas partir paisiblement. Cette histoire de magie fait un peu penser à la série Ghost Whisperer où les morts ne peuvent quitter la vie terrestre tant qu'ils ne sont pas en paix avec eux-mêmes.



Maintenant il va falloir attendre le tome 2 pour connaître la suite des aventures d'Ana qui retourne à Londres à la fin de ce premier tome.
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L'Ouroboros d'Argent

Axel est un jeune loup-garou animateur pour la ville de Nevers, il adore s’occuper des enfants. Il a une vie tranquille : un boulot qu’il adore, une copine dont il est fou amoureux, une maison en ville avec un chien, … Il se fond dans le décor, personne ne pourrait se douter de sa vraie nature. Mais sa petit vie tranquille va être mise à mal quand pour rendre service à sa meute, il va accepter d’aller à plusieurs heures de voiture de Nevers, chercher un héritage qu’un vieux garou a laissé à un membre de meute et qu’il doit ramener à Nantes. Comme Axel ne peut refuser de rendre ce service, le voilà parti direction le Sud.



De son côté, Célia est conviée par son grand-père à retrouver un artéfact qui le lie à une malédiction depuis des dizaines d’année. Un bien qui a justement appartenu au défunt dont Axel va récupérer une partie des affaires. Les chemins de deux jeunes gens vont se croiser et ça va faire mal…



J’ai bien aimé que l’histoire soit une sorte de quête pour Célia, presque une enquête même si c’est rapide et non un récit convenu sur les loups-garous. Cette recherche d’un artéfact qui a de l’importance pour Célia et sa famille semble plutôt être un prétexte à la rencontre de deux personnes, en tout cas, c’est ce que je croyais… c’est plutôt, en réalité, l’occasion pour l’auteur de nous donner sa vision du mythe du loups-garous, de sa façon d’être attaché ou non, à sa meute, aux traditions, ou au contraire de chercher à se construire sans tout cela.



La cause de Célia est noble. Même si pour les autres, elle va trop loin, qu’elle semble étrange, elle doit faire honneur à sa famille et son clan, elle doit retrouver une ceinture d’argent. Cependant, cela n m’a pas empêché, de la trouver agaçante, hautaine et parfois en dehors des réalités. Je ne suis décidément pas fan des dominants, je n’ai pas réussi à m’attacher à elle. Toutefois, l’auteure réussit à croquer un personnage qui ne laisse pas le lecteur indifférent ^^ Axel lui est presque trop parfait, gentil, attentionné, serviable, … heureusement qu’il a de petits travers, comme garder certaines choses secrètes.



J’ai été surprise de la survenue dans le récit du personnage de Léonie. Attention, je l’ai vite adoré mais elle m’a semblé tomber du ciel. Un de ces personnages secondaires qui ne l’ai pas vraiment… Soleil et ses sorciers c’est un lieu et des personnages à creuser selon moi ^^ J’ai vraiment bien aimé les parties du récit où elle recherche des infos, où elle accepte avec réticence mais humour l’aide de son voisin un peu collant,…



J’ai bien aimé les personnages secondaires de Capucine et Dérénik même si je n’ai pas eu assez de temps pour m’attacher. Tous les deux apportent un gros plus au récit, chacun dans son style, j’ai vraiment aimé. Ces personnages auraient mérité d’être plus développés, surtout Capucine et sa particularité. Une garoue née d’humains, spéciale, que l’on arrive à comprend parce que tout ça lui est tombé dessus sans qu’elle s’y attende. Elle est touchante. Et j’ai décidé de croire à la réalité de son don unique. Moi, j’ai bien aimé le couple Axel et Julie, ils ont une belle relation, assez juste, et j’ai aimé que le récit ne prenne pas la tournure qui me faisait un peu peur (les triangles amoureux très peu pour moi).



J’ai beaucoup apprécié les catégories de garous, c’est plutôt bien trouvé, j’ai pas vu venir la dernière même si je doutais que le personnage était spécial. Les aura-odeurs sont aussi un concept que j’ai trouvé bien trouvé.



L’écriture est posée, précise, fluide. J’ai bien accroché à la plume d’Ophélie et à la construction de son récit. C’est équilibré entre les styles des personnages et les termes employés sont bien trouvés. Il y a aussi de l’humour qui sillonne le récit et une fraîcheur bienvenue. On comprend certaines choses dans le récit, mais ce n’est pas gênant parce qu’il est court et se lit très bien. J’ai cependant trouvé la fin un peu trop rapide. Pour être exacte, si on a bien toutes les explications, les réponses à d’éventuelles questions, etc. je l’ai trouvé trop expéditive. C’est le seul bémol que je ferai sur cette histoire.



L’Ouroboros d’argent a été une bonne lecture détente, un énième style de lecture des éditions du Chat Noir. Vraiment, je crois que chacun peut y trouver le type d’histoire qu’il aime et la qualité lui permet aussi de tenter d’autres choses. Un peu comme moi. Je relirai avec plaisir Ophélie Bruneau et plus particulièrement avec la dernière fée de Bourbon qui est dans ma PAL depuis quelques mois.
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La dernière fée de Bourbon

Un très agréable voyage dans l'actuelle île de la Réunion qui, bien que vue de façon uchronique, conserve son charme, son exotisme et ses paysages d'exception. L'histoire est également intéressante, entre traditions et modernité imposée par le colonialisme, mais aussi crainte du surnaturel, symbolisé par les diwas. La naïve Lisha va bien grandir et va devoir trouver des alliés dignes de confiance.
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La dernière fée de Bourbon

Avant tout, petit point sur la couverture. Je la trouve magnifique, c’est en parti ce qui m’a fait craquer et pré-commander ce livre. Nicolas Jamonneau a fait un super travail. J’adore le visage et les cheveux, je trouve qu’ils sont supers bien fait. Le visage est très expressif, tout est beau. Je m’attendais juste à un peu plus de couleurs genre du rouge mais sinon c’est une couverture parfaitement réussie.

C’est le premier livre d’Ophélie Bruneau que je lis et je ne suis pas du tout déçue, bien au contraire. Cette histoire m’a donné envie de découvrir un autre livre de cet auteur.

J’ai tout de suite accrochée et je me suis laissée embarquer avec Lisha sur l’île Bourbon grâce à Ophélie. Le monde créé par l’auteur est super intéressant, pendant un bon moment j’ai eu du mal à lâcher le livre. Il y a eu quelques longueurs mais rien de bien méchant, en tout cas ça ne m’a pas fait changer d’avis sur ce livre et son auteur.

C’est une histoire qui ne parle pas que de fée, on aborde aussi l’esclavage, la révolte du peuple, l’extrémisme, … J’ai vraiment apprécié déambuler dans cette île et essayer de découvrir ce qui se trame.

Au niveau des personnages, je me suis régalée. Il y en a qu’on déteste tout de suite et d’autre qu’on adore et qu’on aimerait le voir plus souvent.

Lisha est peut-être jeune mais franchement ça ne se ressent pas. J’ai vraiment aimé son caractère, sa façon d’être, d’évoluer, de s’adapter, ….

J’ai moins aimé Narcisse, heureusement qu’on ne le suit pas très longtemps.

Par contre, le lieutenant Macey, j’en aurais bien voulu plus. Il m’a beaucoup plu et j’avais envie d’en savoir plus sur lui. Je suis contente de l’évolution de ce personnage.

Pour Jocelyn, je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il se passe et comme je préférais le lieutenant, je suis contente de la tournure des événements, même si je n’ai pas forcément voulu ce qu’il lui arrive.

La fée est également importante et encore une fois, je ne m’attendais pas à cette fin pour elle.

Autre personnage important, les diwas. J’ai beaucoup aimé découvrir ces petits êtres que j’ai adorés. Ils apportaient un petit plus dans le livre je trouve.

L’univers de l’auteur est riche et bien travaillé. Une fois commencé, il est difficile de s’arrêter de lire. On a envie de savoir comment tout ça va se terminer. C’était un très bon moment de lecture et j’ai hâte de découvrir un autre livre d’Ophélie.
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La dernière fée de Bourbon

Lisha, fraîchement mariée, arrive sur L’Ile Bourbon mais une fois là-bas, le passé la rattrape et l’avenir de l’ile est en jeu.



J’ai beaucoup aimé l’histoire, elle nous transporte doucement dans cet univers qu’on connait avec un monde magique en plus. Je ne connais pas bien l’Ile de la Réunion (île Bourbon), et je l’ai visitée un peu dans ce roman. On voyage, on apprend les villes. J’avoue que je me suis un peu perdue au début puis après dans ma tête c’était plus clair. L’auteur s’est servie de l’Histoire tout en la façonnant pour écrire son livre. Une note d’Ophélie Bruneau nous donne quelques précisions à la fin et elles étaient les bienvenues puisque je ne connais rien de l’histoire de la Réunion. NADA malheureusement.

Au commencement je n’arrivais pas trop à imaginer les diwas, des créatures magnifiques et magiques. Puis, j’ai eu la lumière qui clignote dans ma tête. Tout s’est éclairé et puis j’ai jeté un coup d’œil à la couverture. Mon cerveau marche souvent au ralenti et le temps que ça monte tout en haut, beh on a le temps de couler. =P

Revenons à La dernière fée de Bourbon. Elizabeth dite Lisha est notre héroïne mais comme c’est écrit à la troisième personne de temps à autre nous voyons ailleurs et on se pose encore plus de questions. Tout doucement mais fatalement nous nous approchons de la véritable intrigue à savoir le destin de l’île Bourbon et ses habitants. Je ne peux m’empêcher en lisant ce nom de passer au whiskey. Eh oui, on ne va pas se refaire. Niark niark ! =P



Lisha est une jeune femme, 17 ans pour l’époque c’est « déjà » une femme. J’avoue être étonné de l’âge jusqu’à que je me rappelle de l’époque. Et oui, parfois on s’imagine des héroïnes plus âgées. Elle est un peu naïve au début sans le vouloir et on s’attache dès le départ à elle. Je me sentais proche d’elle tout en étant loin (Oui quelques désaccord entre nos caractères par exemple =P), on la voit évoluer et avancer dans ce monde qui décide à sa place. J’étais contente de sa progression, de son affirmation, de sa « libération ».

Nous avons d’autres personnages qui sont pourtant importants mais qui pour moi étaient un peu secondaires également. Ils apportent tous quelque chose à l’histoire et à notre héroïne. Une petite pensée pour Kala, Jocelyn, Gabriel et Pierre-Matthieu. Encore une autre pour Fiim. =)



Comme je disais la principale attraction de l’histoire arrive tout doucement. J’ai l’impression que le livre se déguste par la façon dont c’est écrit. Je ne sais pas, la plume de l’auteur nous emporte facilement dans le roman. Quand je regardais le nombre de pages lu, j’étais déjà arrivée à 100 pages puis 200 et le dernier tournant. Je n’ai pas vu les pages défiler, ça se lit très facilement, on se laisse emporter pourtant l’histoire avance avec délicatesse. Je ne l’ai pas vu venir. On s’immerge dans ce monde victorien et colonisé. On progresse lentement, on s’invite dans ce monde. BROUUU révélation boom ! On continue pour apprendre sur les diwas, sur cet univers, sur cette île et ses habitants. Le passé toujours vivant quand on veut aller vers l’avenir. Les événements arrivent et se précipitent quand on commence à être à la fin. Les éléments se dévoilent sous cette couche de magie. Le cœur tambourinait à une vitesse folle, j’ai versé ma larme et ai été surprise par cette fin. La vérité se dissipe au fur et à mesure. On joue un peu à cache-cache pour savoir. Oui je réinvente ce jeu. =P

Quand les choses commençaient à s’accélérer, je ne voyais pas le temps passer.



Ça change de L’Ouroboros d’Argent, un autre livre de l’auteur qui m’a conquise. J’ai adoré lire La dernière Fée de Bourbon, ce n’est pas un coup de cœur car il manquait quelque chose au fond mais je suivrai l’auteur à présent.

Une uchronie qui nous embarque dans une folle histoire où des manigances vont titiller notre curiosité. Le destin de Bourbon est entre vos mains ! Niark niark ! =P Oui, je me suis régalée. Piouf !



Ps : La couverture est signée Nicolas Jamonneau. Elle est MA-GNI-FI-QUE, et représente à la perfection le caractère du roman tout en délicatesse. =D
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L'Ouroboros d'Argent

Un livre qui est présent dans ma PAL depuis sa sortie, il a fallu que j'apprenne que l'auteur serait présente lors du Valjoly'maginaire, pour qu'il en sorte, il ne m'a pas fallu longtemps pour le lire et l'apprécier, c'est un texte qui se déroule sur quelques jours seulement, un road movie bien agencé qui nous donne envie de tourner les pages rapidement.



Axel est un jeune loup-garou, alors qu'il vit à Nevers en tant qu'animateur pour la ville, il s'intègre parmi les humains à la perfection, il a une petite amie dont il est fou amoureux, une maison, un chien, il mène une vie des plus tranquilles jusqu'au jour où on lui demande d'aller chercher un héritage à plusieurs centaines de kilomètres de là et de le ramener par la suite à Nantes. Comme Axel est adorable il accepte mais peut-être aurait-il dut y réfléchir à deux fois car son chemin va croiser celui de Célia, loup-garou intransigeant à la recherche d'un artefact à l'origine d'une malédiction à l'encontre de son grand-père... Une quête vengeresse pour la demoiselle qui ne laissera rien ni personne se mettre en travers de son chemin, elle récupérera cet artefact quoi qu'il lui en coûte... Un voyage qui ne sera pas de tout repos et qui ne se terminera pas nécessairement bien pour tout le monde...



Comme je l'ai déjà dit, je l'ai lu très rapidement, en deux jours j'étais arrivée à la fin, j'ai beaucoup aimé l'histoire, l'univers mis en place part l'auteur, le cheminement des personnages, les sentiments contradictoires que l'on peut ressentir pour les personnages. Alors que l'on s'attache presque immédiatement à Axel, il en est tout autrement pour Célia, certes au début elle nous apparaît plutôt sympathique, elle donnerait tout pour sa meute et surtout pour sa famille, c'est ce qui la desservira par la suite. Si l'on peut comprendre quelques-un de ses choix, la plupart du temps on aurait simplement envie de la secouer pour lui remettre les idées en place, oui la malédiction qui touche son grand-père est horrible, il est difficilement imaginable de supporter pareil supplice pour un lycanthrope, mais un peu de réflexion n'a jamais fait de mal à personne. Il m'a été difficile d'envisager de ne pas apprécier un personnage principal d'une histoire et pourtant... je n'ai pas aimé Célia à cause de son caractère, de ses choix, de sa façon de penser, même si elle est accompagnée de deux jeunes appartenant à sa meute, elle se moque complètement de ce qu'ils peuvent dire pour la raisonner et c'est là que l'on a envie d'entrer dans le livre pour la remettre à sa place, un nom de famille ne fait pas tout non mais !! De plus quand on sait que Axel fait les frais de son caractère de chien (vous avez le droit de me jeter des pierres si vous voulez, mais j'assume ma vanne), on ne peut qu'avoir un ressentiment envers ce personnage qui en devient détestable, malgré la fin. Malgré cela c'est aussi son caractère de folle furieuse et ses caprices qui rythment l'intrigue alors on lui en veut mais on l'accepte car elle reste indispensable à la fluidité du texte.



Axel est un jeune homme très touchant, il souhaite juste être normal, et fait tout pour mener la vie qu'il souhaite. L'empathie se met tout de suite en place avec lui, on ne lui souhaite que du bonheur et quand les choses commencent à se gâter quelque peu pour lui, oui il ne faut pas se leurrer, son voyage ne va pas se dérouler sans heurts, sinon le roman aurait été quelque peu plat non ? Je disais donc que lorsque les choses commencent à se gâter pour lui, tout ce que l'on veut c'est qu'il s'en sorte et si possible indemne...



Si j'ai peu compris Claudio et Julie qui ne sont finalement que des prétextes quant aux choix de vie de Célia et Axel, par contre j'ai beaucoup aimé Dérénik qui se retrouve emporter dans l'aventure sans avoir vraiment le choix, il servira l'intrigue à sa manière, toujours en étant à mille lieux de la réalité, c'est le personnage cool, zen de la bande. J'ai également beaucoup apprécié Capucine qui possède un secret qui enrichit l'univers de l'auteur mais qui , à mon sens, n'est pas assez développé.



En parlant de développement, je suis restée un peu dubitative quant à la fin proposée par l'auteur, si elle clôt parfaitement l'intrigue elle arrive un peu trop rapidement à mon goût. Les explications que l'on cherche sont présentent, néanmoins je les ai trouvé expéditive, que l'on parle de l'artefact recherchait tout au long du roman ou des choix de vie de Célia ou d'Axel. Malgré ce seul point « négatif » qui n'en est pas vraiment un, la lecture se fait avec enthousiasme grâce à l'humour qui est en continue dans le texte, des notes agréables qui ne font que rendre la lecture plus rythmée.



En conclusion, j'ai trouvé très intéressant le fait que justement il soit difficile d'apprécier un des personnages principaux, d'habitude on passe par la personnification qui nous permet d'entrer complètement dans l'histoire et de la vivre au rythme de notre lecture, ici ce n'est pas le cas mais cela ne nous empêche pas d'être immergé dans ce road-trip et d'avoir envie de connaître la fin de leurs aventures. L'auteur nous offre une plume pleine d'humour, des personnages charismatiques, que l'on s'attache ou non à eux ils restent pour la majorité marquant. Une histoire que l'on suit avec plaisir, au rythme des rebondissements et des aventures des personnages. Je vous en recommande la lecture.
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L'Ouroboros d'Argent

Il me fallait une lecture tranquillou et j’ai jeté mon dévolu sur L’Ouroboros d’Argent. Une agréable lecture parsemée d’inquiétude pour nos personnages.



C’est un livre doux mais pas totalement. Une course à l’artefact bien sympathique se passant au XXIe siècle, rempli de magie, de loup-garous, pour briser un « sort » et encore bien malgré eux certaines personnes sont embrigadées dedans.



J’ai bien aimé les différents caractères de tous les personnages. C’est diversifié. Le fait qu’on a plusieurs point de vue, du coup, met l’intrigue plus en profondeur sans rentrer dans les détails barbants. Nous apprenons les caractères de chacun. J’ai trouvé que les intrigues étaient bien traités sauf une car, on ne peut pas savoir sauf demander aux intéressés mais c’est mon côté curieux qui parle.

Le personnage que je me suis le plus attachée est Capucine. Cette jeune femme adorable, prend de l’assurance au fur et à mesure. J’étais vraiment contente qu’on voit ailleurs qu’autre Alex et Célia, ceux cités dans le résumé. Je ne m’y attendais pas et pour le coup, une sacrée surprise bienvenue. J’ai souri quand elle s’affirmait et prend de « l’audace » et j’étais intriguée par sa particularité. Une jeune femme qui manque de confiance et qui prend son destin en main.

Célia est colérique, et j’avais envie de l’étrangler comme pas possible jusqu’au point final et encore. J’avais envie de lui dire ses quatre vérités. Vous savez, les « héroïnes » et moi, c’est de sacrée histoire d’amour (ironique), et beh celle-là ne fait pas exception. Ce personnage féminin principal m’a fait sacrément enrager et ça a taché l’image des loups. Hé hé hé ! Claudio est un peu protecteur envers Célia, il l’aime beaucoup. Quel idiot. =P

Alex est un jeune homme amoureux. On va découvrir son passé et ce qu’il « cache ». Il grogne quand il le veut et a du courage pour ne pas tuer Célia. =P Julie, sa petit amie, est une humaine qui a la joie de vivre, aventureuse et courageuse. Dérénik, celui-là quel mystère ! Il est mimi ! =P

J’ai beaucoup aimé Léonie, cette femme joyeuse, elle m’a donné souvent le sourire. Mention spéciale à « mon petit loup ». =D



Tout doucement on fait la connaissance de ce monde sans rentrer dans les détails, on apprend le passé de certains protagonistes et on cherche le mystère derrière tout ça. Ophélie Bruneau a une écriture fluide et agréable, j’ai un peu dévoré son roman. Heureusement que j’ai La dernière Fée de Bourbon dans ma PAL. Bref, j’ai beaucoup aimé, les pages se tournaient toutes seules. Je voulais savoir la suite des événements, il y a des rebondissements, tout ce qu’il faut pour pimenter un peu l’histoire et j’avais une envie de dérouiller Célia. Oui, oui elle m’a gonflé la choupette.

Les loups garous de ce monde sont différents de ce que j’ai lu, enfin le fonctionnement, du peu qu’on sait, ça ne me plait pas du tout. =P Il peut y avoir le même ailleurs bien évidemment mais ça me grrrr aussi. N’empêche une pratique m’a retourné l’estomac mais reste dans l’esprit de la marche à suivre des meutes de cet univers. =D

Pour revenir à l’histoire, cette « chasse au trésor » à l’artefact n’est pas aussi aventureuse qu’une chasse au trésor comme Sydney Fox mais elle peut l’être à sa manière. Cet objet qui n’a rien demandé est recherché et va créer une pagaille et heureusement que les différents dominants des meutes concernés peuvent être courtois. Autour de cet objet, les secrets vont être dévoilés et les personnages vont se montrer en l’espace d’un week end. Il y a tout de même un rythme haletant en lisant le roman, il y a des retournements de situations et des mystères qui pimentent tout cela.





J’ai passé un très bon moment avec ce roman et j’en redemandais encore même si c’était terminé. =(
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La dernière fée de Bourbon

La dernière fée de Bourbon est un roman qui ne ressemble à aucun autre. Les personnages sont très bien créés et les descriptions nous permettent de rentrer dans l’histoire facilement. Si le début peut paraître long, la suite est quant à elle addictive. Un roman qui se savoure et qui, une fois refermé, nous laisse rêveurs.
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L'Ouroboros d'Argent

C’est chez Bazar de la littérature que j’ai repéré ce roman. Outre le titre intriguant, j’ai eu envie de découvrir cette histoire parue aux très bonnes éditions du Chat Noir. La couverture m’a également incitée à en savoir plus. On peut dire que je ne suis pas déçue de ma lecture et que L’Ouroboros d’argent est quasiment un coup de cœur.



L’intrigue nous plonge au cœur de la Bourgogne, d’abord près de Dijon puis dans la Nièvre. Ophélie Bruneau marque déjà un point avec moi car j’ai fait toutes mes études supérieures à Dijon. J’ai eu plaisir à découvrir des petits morceaux de « ma » ville dans son roman. Ironie du sort, j’ai effectué mes premières années en tant que professeur à Nevers! Je connais donc par cœur les deux villes décrites dans le roman et cela à apporté un petit plus à ma lecture.



A Dijon, l’auteur met en place l’intrigue autour de Célia, Claudio et Capucine. Ce sont des loups-garous appartenant à la même meute. Leur job de loup est, entres autres, de neutraliser les lunards, des hommes qui n’ont pas tout à fait réussi leur transformation en garou et qui sont potentiellement dangereux pour la communauté humaine car ils ne contrôlent pas leurs pulsions. Après l’une de ses missions, Célia se rend chez son grand-père. L’un de ses plus vieux ennemis vient de mourir. Or il possédait un objet magique: une ceinture d’argent. C’est avec ce talisman, qu’il y a des années, il a fait du grand-père de Célia, un simple humain, incapable de se transformer en loup. Célia a donc pour mission de retrouver ce talisman.



A Nevers, nous suivons Axel, un jeune homme dynamique, qui travaille dans une école. Lui aussi est un loup-garou mais il s’est éloigné de sa meute, préférant rester un humain tout ce qu’il y a de plus normal. Il partage sa vie entre sa petite amie, son colocataire Dérénik plutôt étrange et le boulot. Un jour, il reçoit un coup de fil de son chef de meut basée à Nantes. Il doit récupérer un étrange objet en argent ayant appartenu à un loup-garou qui vient de mourir.



Les deux intrigues vont donc d’abord se jouer en parallèle l’une de l’autre pour mieux se rejoindre un peu plus tard car chaque garou convoite le même objet mystérieux. Autant vous dire qu’il n’y a aucun temps mort dans ce roman. L’action maintient en éveil le lecteur. Les pages se tournent d’elle-même et je ne me suis ennuyée à aucun moment. J’ai vraiment pris plaisir à suivre ces deux intrigues avec d’un côté la fougueuse Célia et de l’autre le calme et tempéré Axel. De la Bourgogne, nous passons en Auvergne, dans les forêts touffues et le long des chemins de campagne. Qui sera le premier à récupérer ce fameux artefact?



Les personnages sont plutôt bien campés. Célia est un personnage complexe. Je me suis pris de sympathie pour elle au début du roman puis très vite, la demoiselle m’a un peu dérangée. Elle est impulsive et fait de cette quête de l’Ouroboros sa vendetta personnelle. Quant à Axel, j’ai adoré ce personnage calme, réfléchi, qui finalement n’aspire qu’à une vie rangée et normale. Il cache pas mal de secrets, révélés au fil du roman. Les deux acolytes de Célia, Claudio et Capucine, sont eux aussi intéressants. Capucine est une loup-garoue effacée, qui ne s’accommode pas de sa condition et qui répugne à faire le mal autour d’elle. J’ai beaucoup aimé ce personnage qui « voit » ce que d’autres n’imaginent même pas. J’aurais d’ailleurs aimé que cet aspect soit davantage exploité (peut-être dans un autre roman?). Ophélie Bruneau sort des clichés et c’est rafraîchissant. Pas de jeune écervelée ou de mâle à la testostérone surdimensionnée. Elle donne une vision du loup-garou dépoussiérée et très intéressante.



Quant à l’écriture de l’auteur, c’est peut-être ce qui m’a le plus plu. J’ai adoré la plume d’Ophélie Bruneau. Ses phrases sont claires, bien construites. Son vocabulaire est riche et surtout, elle ne met pas d’obscénités dans la bouche de ses personnages toutes les deux phrases! Comme quoi on peut être un loup-garou et rester poli!



Le seul bémol de l’ouvrage revient à sa fin, pour le coup, un peu cliché. J’imaginais les relations entre les personnages évoluer différemment. Les choses se précipitent un peu et Célia, après avoir assouvi sa vengeance, redevient une jeune femme bien sous tous rapports, ce qui m’a déconcertée.



L’Ouroboros d’argent est une lecture intéressante. Ophélie Bruneau dépoussière le mythe du loup-garou et nous offre un roman bien écrit, aux multiples rebondissements. Un sans faute.
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Fille des deux rives

Dans un premier temps, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le récit, j'ai trouvé le lancement de l'intrigue presque trop simple et direct. Et puis je dois être un peu sadique car j'ai eu l'impression que les conditions de détention n'étaient pas si atroces que cela (mais c'est peut-être juste parce que je n'étais pas encore en empathie avec les personnages ?).

En revanche, dès que Bodmaëlle est secourue par Murello, j'ai apprécié ma lecture. J'avais un peu peur, au début, que ce soit le mâle qui vienne sauver lafâme mais Ophélie Bruneau a su ne pas tomber dans ce piège, ouf !

On suit ensuite la fuite et la quête de vérité à travers un monde que j'ai trouvé bien mené même si j'aurais aimé en savoir davantage (notamment sur l'alter-monde et ses connexions avec le monde de Bodmaëlle). J'ai vraiment adoré les techniques magiques décrites (en lien avec les mathématiques et le chant). Les personnages m'ont tous semblé avoir un bon potentiel même si, encore une fois, j'aurais apprécié qu'ils soient plus développés. Mais bon, c'est tout le problème des romans courts quand on est gourmand !

Au final, j'ai trouvé cette lecture très agréable et je ne regrette pas mon achat, d'autant plus que l'écriture d'Ophélie Bruneau est très réussie à mon goût : fluide mais précise dans le choix du vocabulaire (on sent les connaissances et/ou les recherches au niveau des termes de marine notamment) ; elle permet de brosser un tableau très vivant et cohérent de l'univers.
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Et pour quelques Gigahertz de plus...

Un court roman très divertissant avec une équipe interstellaire très originale et très fun et bien loin des militaires très carrés et ennuyeux des classiques space op. Une mission qui n’a rien d’originale jusqu’au moment où arrive le conflit et sa résolution très amusante et originale. En bref, un livre à lire pour s’amuser et voyager trèèèès loin
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Fille des deux rives

Avant toute chose, je souhaite remercier Louve, du forum Mort-Sûre, ainsi que les Éditions Mythologica pour l'envoi de ce roman. Ensuite, je voudrais m'excuser, car je n'ai pas adhéré au roman, et je l'ai abandonné à environ 28 %. Ceci n'est pas dans mes habitudes, et j'essaie toujours de terminer un livre pour le chroniquer, car je considère ne pas avoir le droit de le chroniquer si je n'ai pas su aller au bout. Ce roman étant un service presse, je dois faire un retour, et le voici.



Que vous soyez l'éditeur, l'auteur, des adeptes de ce roman ou des lecteurs qui cherchent des avis avant de se lancer dans la lecture, ce que vous allez lire ne vous plaira pas. Je ne tiens pas à descendre ce roman, mais à expliquer les raisons qui m'ont poussée à l'abandonner. Peut-être que certains d'entre vous aimeront cet ouvrage et n'y liront pas ce que j'y ai lu. Je l'espère du moins !



J'ai abandonné ce roman principalement car je m'y ennuyais. Pour vous donner une idée, il m'a fallu relire plusieurs fois certaines pages tant je perdais ma concentration et tant mon esprit préférait vaquer à d'autres occupations mentales, telles que « quel livre vais-je bien pouvoir lire pour me sortir de cet enfer ? » ou bien « tiens, je ferai bien les poussières, c'est le moment, non ?! »... Bref, vous l'aurez compris, je n'étais pas dedans.



Il faut dire que, dès le début, le style est très (trop ?) descriptif. de belles longueurs ont commencé à jalonné ma lecture. En soi, les descriptions ne me dérangent pas... s'il y a un peu d'action. Ce n'était ici pas du tout le cas. Les événements se suivaient sans suspense, sans surprise, de manière monocorde. de même, rien ne vaut quelques descriptions pour détonner un peu avec des personnages pimentés ! Sauf, que je leur ai trouvé à tous la même personnalité... Pour tout vous dire, je confondais même certains d'entre eux tant ils étaient similaires...



Enfin, je n'ai peu ou pas compris le monde. J'ignore s'il est mal introduit ou si c'est parce que je m'y suis ennuyée et que je perdais le fil (c'est bien possible, en plus !), mais je ne comprenais pas les différences entre les religions et les lieux. Je me suis un peu perdue dans les méandres d'une intrigue qui n'avait, pour moi, rien d'intriguant.



Le résumé m'avait beaucoup alléchée. Je trouve également la couverture très belle et mystérieuse. Je me suis induite en erreur moi-même, car j'espérais qu'il s'agirait de fantasy traitée avec du suspense, de nombreux personnages, des intrigues qui n'ont a priori rien à voir et dont on découvre les liens au fur et à mesure de notre lecture, au milieu d'un univers intriguant et original. Au final, j'y ai trouvé une description factuelle, plate et sans âme.
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Fille des deux rives

Fille des deux rives est un roman à l'intrigue intéressante qui pousse à réfléchir sur le rapport entre croyance et science et surtout entre les liens qui peuvent être tissés entre eux. Ophélie Bruneau nous propose un monde et un Envers-Monde intéressants et des personnages très bien travaillés et partie prenante de l'histoire.

Malgré une inégalité dans le rythme et certaines faiblesses de l'histoire, cette lecture m'a plu et je vous la conseille tout de même.



L'intégralité de la chronique sur le blog :)
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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Fille des deux rives

Ayant lu il y a quelques années l’ouroborosd’argent, j’avais très envie de découvrir la plume d’Ophélie dans un autre registre. Lorsque j’ai vu la parution de ce roman (One shot), j’ai saisi l’occasion pour vous soumettre au plus vite mon avis.



Les premiers chapitres ont été un peu difficiles pour moi, le temps de m’immerger dans son univers et de me faire aux noms des personnages. Puis, je n’ai presque pas lâché le livre, qui se lit très vite. L’auteure découpe son roman en 35 chapitres, et la vérité sur l’histoire de Bodmaëlle intrigue le lecteur. Comme je voulais connaître le fin mot, j’ai enchainé dès que j’avais du temps libre ma lecture.



Ophélie Bruneau aborde dans ce roman un thème sensible : la religion. Et pour transmettre ses idées, elle l’utilise dans un univers fantasy qui m’a bien plu. Il semble qu’il y ait deux communautés : les croyants « sapientistes » qui ont foi en la Sainte Sagesse, et les sorciers qui pratiquent la « mathémagie » :



« De la Sainte Sagesse, il ne savait pas grand-chose, si ce n’était que cette religion considérait comme intrinsèquement mauvais tout ce qui venait de l’autre face du monde. Aux yeux des sapientistes, la coexistence de deux réalités séparées par un miroir fragile n’était pas un simple état de fait dont on pouvait tirer parti, mais la preuve de l’omniprésence du Mal. Là où les sorciers comme lui alimentaient leur magie grâce à l’énergie de l’alter-monde, les clercs de la Sainte Sagesse, eux, veillaient à maintenir la frontière aussi opaque que possible afin de se préserver des démons. Démons que lui, Murello, connaissaient sous le nom de Forces, attribué par leurs premiers découvreurs qui les avaient pris pour des dieux. Depuis ils s’étaient révélés aussi mortels que les humains, mais l’appellation était restée. »



J’ai vraiment eu l’impression qu’à travers son histoire, Ophélie Bruneau nous partage sa vision de la religion. Cela n’est pas abrutissant, et j’ai eu à la fin une très belle découverte sur ce que Bodmaëlle va décider de faire.



Bodmaëlle est une jeune femme exorciste qui a la foi depuis son enfance. Mais cette accusation va lui faire tout remettre en doute quand elle réalisera la façon dont les sapientistes la traitent. Elle va, à l’aide de Murello, partir à la découverte de son identité et découvrir qui elle va devenir. On ne s’égare pas dans les personnages secondaires qui occupent tous une place importante dans le puzzle de cette intrigue. Les évènements s'enchaînent, il n'y a pas de temps mort.



J’ai beaucoup aimé la « mathémagie », la façon dont ça fonctionne, et cela m’a bien plu aussi de découvrir l’alter-monde.



C’est un récit captivant par son univers et qui se lit vraiment avec plaisir.

De plus, j’apprécie le travail qu’Ophélie a fourni en constituant une carte, même si ce livre est un one shot.



Dans les remerciements, on apprend comment l’auteure a construit son histoire, les recherches qu’elle a fait, et c’était intéressant d’en apprendre plus sur elle (qui semble timide dans les salons ou en dédicace ;))

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L'Ouroboros d'Argent

Comme tous les livres publiés aux Editions du Chat Noir, ce livre est très beau, grâce cette fois-ci à une belle couverture réalisée par Fleurine Rétoré, une illustratrice très douée!





Les chapitres sont soignés, et le style d’écriture fluide nous permet de rentrer vite dans l’histoire de Célia et d’Axel.

A chaque début de chapitre, Ophélie Bruneau reprend des paroles de chansons variées, françaises ou anglophones.



Au niveau de l’intrigue, on rencontre plusieurs personnages, tout d’abord Célia, descendante d’une famille de loups-garous, très dévouée à sa famille, qui va devoir aller chercher un objet particulier dans lequel est enfermé le sortilège qui a maudit son grand père à ne plus pouvoir se transformer depuis 30 ans.

Son dévouement et loyauté envers sa famille et sa meute la rende très agressive quand elle est en mission, et elle n’hésite pas à être violente pour atteindre ses objectifs. Je deteste ce genre de personnage, et la réaction qu’elle m’a provoquée signifie donc que l’auteur a bien retranscrit son caractère.



Face à elle, Axel, un garçon adorable, qui tente du mieux qu’il peut de ne pas penser à sa lycanthropie, qui est animateur en centre pour enfants, et qui sort avec une fille depuis quelques temps et vit en coloc avec son ami Dénérik. Axel va devoir aller récupérer un coffre à remettre à ses alphas, suite au décès de son propriétaire, qui n’est autre que l’homme qui avait lancé la malédiction sur le grand père de Célia. Vous voyez l’intrigue prendre forme non ?



Très rapidement, Célia va penser que la ceinture se trouve dans ce coffre fermé à clé et impossible à ouvrir puisque ce sont les alphas qui la possèdent ; Ce qui va finalement donner lieu à une traque entre les deux protagonistes, et à une recherche approfondie pour briser la malédiction.



J’ai passé un bon moment à lire cette histoire. Contrairement à d’autres lectrices qui ont pu être un peu désappointées par la fin, pour ma part, je l’ai trouvé bien, le seul hic, c’est vraiment sur le relationnel du final qui m’a interpellé mais bon, un évènement a fait en sorte que chaque personnage se recentre et fasse une trève. Et également, je n’ai pas fait de rapprochement avec la signification de l’ouroboros… mais bon, comme l’auteur est en dédicace le 6 Juillet à Trollune à Lyon, j’en profiterai pour aborder ce sujet.



Les personnages secondaires sont bien exploités, même si on devine rapidement certaines natures. Celle qui m’a le plus plu est Léonie, l’amie libraire.



Cette histoire fantastique est un oneshot et satisfera ceux qui recherchent des récits de lycanthropie, de magie et de féerie. J’en profite aussi pour vous informer que l’auteur a décidé de reverser une partie de ses droits à l’association Handi’cats : https://www.facebook.com/pages/Association-Handicats/163832687038394?ref=ts&fref=ts







Je remercie les Editions du Chat Noir de leur confiance et de m’avoir permis de découvrir ce livre, paru le 01/06/2013

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Malpertuis I

Les éditions Malpertuis nous servent une anthologie fantastique avec 23 nouvelles étonnantes !

Une crème pour les amateurs du genre !

Difficile d'en sortir vraiment déçu car les nouvelles sont différentes des unes des autres !



Tout le monde y trouve son compte !



Une porte vers l'au-delà de Jean-Michel Calvez : Une histoire de porte vengeresse qui se laisse lire... mais il manque quelque chose...



V comme... de Benoit Giussepin : Une nouvelle choquante dont le rebondissement rassurera plus d'un lecteur !



Fais-moi confiance de Nico Bally : Cette nouvelle est une farce. Trop courte à mon goût néanmoins pour être vraiment déguster !



Ceux du Marais de Sylvie Miller : Une histoire de vague sorcellerie dans le monde paysan. L'auteur retranscrit bien le langage familier. A tort ou à raison ?



Golem de Dancefloor de Laurent Fétis : Une nouvelle surprenante, vraiment pas mal ! L'histoire d'un Golem égaré dans notre monde !



AOC Dealu-Mare de Romano Vlad Janulewicz : L'horreur dans le vin, à défaut d'avoir la vérité... Manque de saveur ?



La Cité de Neige de Nicolas Kempf : Conte fantastique presque féerique qui ne finit pas très bien. Une chute servi peut-être froidement...



Le miracle de fusain de Patick Eris :Comme pour la nouvelle précédente, on se rapproche du conte de fée. Comme pour la nouvelle précédente, la chute manque d'éclat !



Les disparus de Saint-Bosc de Lucie Chenu : Une nouvelle mélancolique ! Intéressante de surcroit !



L'appel de la lune de John Everson : Une nouvelle vraiment pas mal ! Quand l'attraction de la lune devient trop forte ...



Comme une étoile filante de Clara Williams : Un chanteur prêt à tout pour sortir de la médiocrité. Nouvelle moralisatrice que j'ai bien aimé pour ma part !



Noirescence de Sophie Bataille : Une histoire de voix qui subsiste dans un monde se dissolvant. Rester attentif pour apprécier !



Merlignies de Jess Kaan : Une histoire de citrouille ! Bref, tout commence dans un village où les habitants ont disparus ! Une nouvelle de qualité !



La poupée crucifiée de Brice Tarvel : Un paranoïaque qui se sent persécuter et qui l'est pour de vrai ! Imaginez le topo !



Les treize loups de l'Erdre d'Ophélie Bruneau : Une nouvelle fraîche assez plaisante. Une histoire de loups-garous dans les rues de Nantes !



Les Chemins de Khtâr : Portrait dressé d'un enfer ? Énigmatique !



La petite fille au Mort de Claude Mamier : Une petite fille s'entiche d'un mort-vivant. Nouvelle qui laisse un goût amer...



Je guéris le cancer de Guillaume Suzanne : Prêt à tout donner pour guérir d'un cancer ? Pas mal, même s'il manque un peu de surprise !



Chien de garde de Jacques Fuentealba : Une histoire d'un pauvre gars éperdument amoureux d'une femme, le genre croqueuse d'hommes exécrable et dominatrice, à la beauté irrésistible. Cette même femme est entourée d'une meute de chiens... Mieux vaut pas être à la place du pauvre type, je vous le dis !



Peau douce, peau froide de Jean-Pierre Planque : Nouvelle vraiment appréciable ! Une histoire d'un mec qui change constamment de peau et finit par ne plus en avoir ! Le côté débauché donne un certain charme !



Plume d'ange (Annonciation, court-bouillon, putréfaction) de Sophie Dabat : Encore une nouvelle style conte de fée, ce n'est pas mauvais mais là encore la chute manque de pimpant !



Ekphrasis de Léo Henry : Une histoire de goût exaltante. L'auteur manie les comparaisons et les métaphores avec volupté !



Béni soit le péché de Brian Hodge : L'anthologie finit avec ce qui est pour moi la meilleure nouvelle du recueil. Un groupe d'homme qui exalte le pêché sans espoir de pardon dans le but de faire enfin tomber le voile ! Fallait y penser !
Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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L'Ouroboros d'Argent

Avant d’entrer dans mon avis sur ce livre, il faut savoir, c’est que l’auteure, Ophélie Bruneau, reverse une partie de ses droits à l’association Handi’cats pour chats et chiens handicapés. (http://handicats.forumgratuit.org/) De plus j’ai eut la chance de pouvoir rencontrer l’auteure lors du salon fantastique en novembre de l’année dernière et je peux vous assurer qu’elle est très gentille et j’ai adoré son déguisement, cela lui allait à ravir, que vous pouvez voir ici.



Pas de vampires dans ce livre, que des loups-garous entre autre. J’ai d’abordé été attiré par la couverture, j’aime beaucoup aller fouiner du coté des éditions du chat noir et je ne regrette pas. La couleur froide du bleu, le coté sombre devenant plus clair, ce contraste donne un très beau ton au livre, seul le personnage d’Axel, je ne le voyais pas ainsi, enfin pas totalement. La quatrième m’intriguait, tout comme le titre : une histoire d’Ouroboros ? Déjà, je suis allé chercher ce que c’était, même si le symbole était par deux fois à l’extérieur du livre, un serpent se mordant la queue, représentant le cycle éternel de la nature. Cette pièce va devenir le centre de l’histoire sans qu’elle ne demande rien. De plus, le fait que l’intrigue se passe en France, dans le Massif central, cela fait du bien de ne pas voir des américains partout.



Deux clans, ou plutôt un clan et un groupe de personnes vont se rencontrer de manière inattendue. Le début est fort, trois loups sont en chasse, dont Célia, une descendante pure de loup-garou, mais exécrable du début à la fin. Elle est sait ce qu’elle veut, certes, protéger d’une certaine manière sa famille, mais la façon dont elle le fait est tout simplement détestable. J’ai adoré la détester de long en large et en travers, pour ma part, elle n’est pas digne de faire partie de sa meute, j’aurais aimé pouvoir lui donner des baffles. Célia à un vrai caractère de chien mouillé enragé. A ses cotés, son fidèle Claudio qui ferait tout pour elle, et Capucine, une petite nouvelle qui ne se sent pas bien dans sa peau. Concernant l’homme de ce trio, je n’ai pas su quoi lui mettre réellement en qualificatif, il sait suivre des ordres, mais il ne m’a pas parut plus qu’un bras droit pour Célia. Je n’ai pas vraiment accroché sur ce personnage, par contre concernant la dernière, oui, je me suis beaucoup attaché. Capucine est la pointe de douceur dans ce groupe, même si elle n’ose pas toujours dire ce qu’elle pense. C’est une jeune femme qui voit des choses et les ressent plus intensément que la plupart de ces congénères, préférant garder son secret le plus loin possible en elle. En un sens, ces trois là se sont bien trouvés, car sans Capucine, il y aurait plus de morts et sans Célia, ils ne seraient plus de ce monde.



Le deuxième groupe est formé d’Alec, Julie et Dérénik. Axel est un jeune homme qui tente de vivre normalement, occultant au maximum le fait qu’il soit un loup, vivant dans ce mensonge d’être un simple humain aux yeux de Julie, sa petite amie, parfaitement humaine. Il est gentil, attentionné, aimant s’occuper d’enfants. Et cela fonctionne très bien depuis le début de leur histoire. Dérénik est le colocataire d’Axel, son passé douloureux sera évoqué, montrant surtout la façon dont les plus faibles et ceux qui sont différents sont traités au sein d’une meute. C’est un jeune homme discret, qui pourrait paraitre comme un je-m’en-foutisme-profond, mais il est serviable et protecteur. Il n’a pas eut une vie facile et tente de se reconstruire ce qui est tout à son honneur et plus nous en apprenons sur lui, plus j’appréciais ce personnage. Les deux hommes savent qui ils sont l’un comme l’autre, mais ne l’évoque jamais. Ce qui est vraiment appréciable, c’est le fait que les explications ne manquent pas tant sur la hiérarchie des loups, que sur les meutes existantes, sans en faire de trop. Trop de détails tue, mais pas ici, nous apprenons comment fonctionnent les loups entre eux, qu’il n’existe pas que sous cette forme, mais surtout que les sentiments sont bien plus fort que pour nous les humains.



« Aux yeux des garous, Julie Escurido ne possédait aucune valeur particulière. Dérénik un peu plus, mais il n’était qu’un individu errant qui ne pouvait espérer profiter du soutien de la meute. Ce n’était donc pas leur enlèvement en tant que tel qui provoquait la fureur de Thibault et Annabelle, mais le recours à des moyens déloyaux pour faire plier l’un des leurs. »



Suite à un coup de fil de la meute d’Axel, ce dernier va devoir aller dans le massif central pour récupérer des objets faisant parti d’un héritage. Rien de plus banale en somme, sauf le temps de route qui est en cause et le fait que le coffre qu’il va récupérer ne va lui apporter que des ennuis. Ce coffre sera convoité par Célia, pensant que l’objet qu’elle recherche se trouve à l’intérieur. A partir de ces pensées, Axel ne va pas être au mieux de sa forme et pour un homme, qui plus est un loup, ses capacités et sa gentillesse vont avoir raison de lui. La confrontation entre Célia et le jeune homme va être des plus musclés, mettant le concept de ‘homme fort, femme faible’ totalement faux, ce qui m’a fait sourire en un sens, pour une fois que c’est l’homme qui se retrouve en mauvaise posture ! La petite amie Julie, ainsi que le colocataire Dérénik vont faire partie de ce qui va s’apparenter à une guerre de clans sans le vouloir. Pas de temps mort possible pour chacun d’entre eux, entre fuites répétées et forme de harcèlement, entre crainte et courage, nos six personnages vont se retrouver face à un dilemme : Où se cache ce maudit Ouroboros ?



« Bien sur, il avait peur. Il devait même être proprement terrorisé à l’idée de la nouvelle séance de torture que Célia lui réservait. Après tout, la jeune femme n’avait fait preuve d’aucune pitié face au lunard, pas plus que devant la Capucine adolescente qu’elle avait poussée à la révélation. Avec cette histoire de ceinture qui l’obnubilait, on aurait dit qu’elle perdait le peu d’humanité qu’elle affichait en temps normal. »



Lors des différents voyages des divers personnages, nous faisons la connaissance d’une certaine Léonie qui à une grande importance et qui surtout va réussir à aider Axel et tous les autres grâce à de profondes recherches rapides essentiellement. Cette jeune femme à un cœur d’or et une capacité à résoudre les problèmes des autres infinis. Sa bibliothèque fournie, ainsi que celle de ces parents est un bien précieux, qu’elle conserve jalousement au cœur d’un petit village de cette chaine de montagnes. Par ailleurs, les décors, les descriptions des maisons sont très bien décrite, j’avais l’impression de pouvoir passer sous le grillage, de me faufiler dans la maison pour trouver des vêtements et en ressortir comme si de rien n’était. L’humour est au rendez-vous, ce qui ne fait pas de cette lecture une intrigue sombre dans un univers malsain. Malgré les aléas de chacun, il y à toujours une petite phrase, un mot, une situation qui va nous faire prêter à sourire. Ce qui me fait penser à ce qu’Axel doit apporter à Célia pour sauver ses amis de ces mains, qui étaient venus pour le sauver lui, sous les ordres de Léonie. Beaucoup de quiproquo qui font sourire, laissant une note de légèreté et de finesse dans le texte.



« Le jeune homme ferma les doigts sur la poignée, tendit la main en direction d’un ennemi imaginaire, et allait prononcer la formule quand il se rendit compte qu’il y avait quelques lignes de texte sur l’autre face de la feuille.



PS : Je te déconseille de faire un test à vide, bien que se soit très tentant. Invoquer la magie pour rien n’est pas une affaire anodine, et il se pourrait que tu provoques des effets indésirables comme, par exemple, la perte de ton propre pouvoir. Courage, mon petit loup. Sois prudent.



Décidément, elle le connaissait bien.»



La France est riche de légendes, de contes, d’histoires et s’en servir sous cette forme laisse une envie d’en savoir plus sur ces pays, ou plutôt départements. Le fait d’avoir des personnages secondaires qui sont presque des principaux tant leur implication est grande est très intéressant, il ne s’agit pas juste de deux personnes, mais d’un ensemble qui vont faire monter les enchères et obtenir une tension extrême. Je me suis demandé comment allait se passer la fin, les loups sortant des bois, les crocs tendus, les autres créatures présentes. Allait-il y avoir un carnage ? Tous ne s’en sortiront pas entier, la folie des hommes ou plutôt le caprice des femmes ici va avoir des conséquences que nul n’aurait pu prévoir et faire retomber la tension entre eux tous tel un soufflé raté. Une fin particulière, dont je n’aurais pas cru possible, mais dans un sens, les liens entre loups, qu’ils soient de la même meute ou non sont des liens qui ne s’effacent pas ainsi et lorsque le malheur s’abat sur l’un des leurs, une forme de trêve est engagée et cela m’a perturbé un peu, beaucoup. Je cherche encore, après l’avoir terminé pourquoi cela se termine ainsi, le malheur rapprocherait les gens à ce point ? Je suis sceptique sur ce petit morceau, mais il n’en ait pas moins que j’ai fait une belle découverte avec ce livre. Les personnages sont attachants, bien détaillés, l’intrigue est bien présente, l’action menée par toutes les races de cette histoire, faisant des détours amusants pour créer un chemin qui va leur permettre d’arriver à ce fameux Ouroboros d’argent.



Humour, sarcasmes, légendes, loups… Et action garanti sans oublier un beau passage dans nos montagnes du massif central, impossible de ne pas se laisser prendre sur le bas coté de la route pour faire un bout de chemin avec eux et qui sait, rester à admirer les paysages une fois terminé avec Dérénik ? J’avoue, c’est mon personnage préféré, il suffit de gratter derrière l’oreille pour y voir un homme pleins de bons sentiments ! A votre tour de décider si vous ferez parti de ce voyage en tout cas, je ne le regrette pas !

Mon avis complet : http://chroniqueslivresques.eklablog.com/l-ouroboros-d-argent-ophelie-bruneau-a106074832
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Nino l'esquisseur

Nino l’esquisseur est une nouvelle qui se déroule dans l’univers (et en même temps que l’histoire) de L’Ouroboros d’argent, roman de loups-garous. À ce titre, je pense que la nouvelle s’adresse plus aux lecteurs du roman, du fait que le cadre nous est connu.



Nino est un lorgnefée, à savoir qu’il est capable de voir les êtres féeriques. Or, ce n’est pas un don donné à tout le monde – l’un des loups-garous du roman possédait aussi ce don et la nouvelle nous permet donc d’approcher de plus près cette capacité, via un autre personnage. On le suit alors qu’il dessine le portrait d’une fée-fleur, à Soleil, la ville de sorciers qui apparaît également dans L’Ouroboros d’argent.



Nino l’esquisseur est une jolie nouvelle rafraîchissante, brève, qui nous balade à Soleil et dans sa nature verdoyante, auprès des fées et des ruisseaux. On ne cherchera pas autre chose et c’est bien assez. Un petit texte comme ça, plein de nature et de magie, fait suffisamment du bien à lire, pourquoi en demander plus ? Et comme il s’agit d’un texte court, on appréciera d’autant plus cette bouffée de soleil et de verdure – surtout quand la saison froide est présente. [Lire la suite de la critique sur le blog]
Lien : http://lullastories.wordpres..
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