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2.98/5 (sur 23 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Boulogne-Billancourt , le 20/02/1974
Biographie :

Ophélie Kleerekoper, dite Ophélie Winter, est une actrice, chanteuse et mannequin franco-néerlandaise.

Elle est la fille de Leon Kleerekoper, dit David Alexandre Winter et de Catherine Fefeu, dite Cathy Kleerekoper. Ses parents divorcent en 1976. Son père part ensuite aux États-Unis.

En 1984, elle enregistre à dix ans son premier titre, La chanson des klaxons, en duo avec Bob. Elle récidive trois ans plus tard avec un deuxième single, Poil de carotte. Les deux disques sont des échecs.

Elle fait ses débuts d'animatrice télé le 23 septembre 1994 en animant avec d'autres animateurs Dance Machine 4. Mais c'est l'émission musicale Hit Machine qu'elle présente avec Yves Noël d'octobre 1994 à juin 1995 qui la rend populaire. Elle apparaît aussi dans deux épisodes de la sitcom Classe mannequin, la série française phare de la chaîne.

Elle devient alors l'égérie de M6 et une animatrice appréciée des adolescents. Entre 1995 et 1997, Ophélie Winter présente chaque mercredi Dance Machine Club en compagnie de son frère Mickaël. Suivent ensuite Coming next le samedi à 20h, ainsi qu'Ophelie Street, qu'elle présente dans une voiture décapotable parcourant les rues de Paris. M6 lui confie également la présentation d'une émission en prime time, Ophélie Show, et du Dance Machine à Bercy qu'elle co-anime en groupe le temps de quelques éditions.

Côté musique, en octobre 1995[11], elle publie un nouveau single intitulé Dieu m'a donné la foi qui lui apporte le succès, ce titre devenant ainsi no 1 du Top 50 français, recevant dans les mois qui suivent un disque d'oR.
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Il m'aura simplement fallu traverser l'équivalent émotionnel de cinq vies, gagner et perdre des millions, tutoyer les stars, m'écorcher la santé, couper les branches pourries de mon arbre généalogique, survivre à des trahisons shakespeariennes et remettre en cause toutes mes croyances pour connaître cette expérience. Couler des jours tranquilles. Sur une île.

Ce qu'on nous ne dit pas, quand on est jeune, c'est que, pour peu qu'on ait de l'ambition et qu'on s'en donne les moyens, on peut tout accomplir. Réellement. Seules les barrières psychologiques, coincés comme les arrêtes dans les tuyaux de notre cerveau, nous empêchent d'oser.

Je faisais partie de cette variété de timides méconnus qu'on prend pour des grandes gueules sous prétexte qu'ils sont fêtards et aiment s'amuser.

Réussir, être indépendante, partir de chez moi pour être aux commandes de ma vie j'en crevais d'envie. J'avais en moi la force et l'impulsion, mais je manquais de direction.

Je voulais tout. Tout vivre, tout découvrir, suivre la curiosité sans limites pour expérimenter chaque milieu artistique, et circuler de l'un à l'autre avant de me lasser ou de lasser le public.

J'ai expérimenté beaucoup de milieux, mais je n'ai jamais eu le sentiment d'avoir trouvé ma place. J'avais une voix et des références musicales noires-américaines, mais j'étais trop blanche, ni française ni américaine, ni juive ni goy. Cent pour cent bâtarde. Mais chacun sait que les bâtards sont les plus débrouillards, les plus combatifs, et ces qualités m'ont portée. Ma rage de réussi, je l'ai puisée dans toute la colère emmagasinée pendant l'enfance.

La célébrité, c'est un poison qui s'immisce dans chacune de vos relation, dénature les bonnes intentions, pousse les personnes les plus irréprochables à la trahison.

Sous l'effet grossissant des médias, qui ne me lâchaient pas d'une semelle, on m'a crue tour à tour riche, heureuse superficielle, droguée, enceinte, mourante, cupide, folle à lier. Ma parole et les actes n'avaient plus aucun poids face à ce phénomène médiatique qu'était devenu le nom « Ophélie Winter », ce nom qui fleurait bon le strass et les dollars, et créait des barrières infranchissables entre les autres et moi.

La richesse donne pendant un temps un sentiment d'immunité, de puissance, d'ultime liberté, mais de façon, insidieuse elle finit par vous gâcher la vie.

Je n'avais pas à me limiter à mon héritage génétique, j'étais libre de dessiner mes propres traits, de devenir celle que je rêvais d'être. À partir de cette opération, mon visage n'a plus été celui de mon père. Il était unique, sur mesure. Rien qu'à moi.

Aujourd'hui, alors que nous assistons à une libération de la parole avec le #MeTooInceste, je suis horrifiée de découvrir à quel point ce crime est fréquent, et à quel point il peut gâcher la vie de celles et ceux qui l'ont subi. Si énorme soit le traumatisme, c'est une victoire de plus pour l'agresseur si la victime se laisse dévorer par le secret. La résilience ne peut commencer qu'à partir du moment où l'ont reconnaît le problème, où l'on libéré sa peine et sa colère.

Pour ma part, même si j'ai fait en sorte de ne pas rejouer à l'infini les psychodrames de ma vingtaine - question de survie -, je n'ai jamais trouvé l'apaisement dans le couple. J'ai eu quelques belles histoires, beaucoup de prétendants, des passionnettes incroyables dont je ne vais pas dresser la liste - restons classe. Mais j'ai souvent buté sur les mêmes écueils. Si on veut éviter les montagnes russes ou les demi-mesures, mieux vaut rester célibataire.

La résilience est devenue ma religion, mon mantra de sécurité, de survie, ma philosophie de vie. J'ai la conviction que Dieu m'a infligé toutes ces épreuves tester ma détermination, ma résistance, mon acharnement à ne jamais baisser les bras, pour me rappeler qu'il faut honorer la vie quoi qu'elle nous réserve. Nous devons faire face au destin, qu'il soit riche, lourd ou même écrasant. C'est un challenge permanent qui devient finalement une aventure exaltante, si on cultive la résilience. Elle est passe-muraille qui m'a permis de traverser tous les obstacles, l'élixir qui a apaisé tous mes maux et rempli mon esprit de douceur et de paix, pour arriver jusqu'à ce jour en un seul morceau, plus forte et souriante que jamais. Il y a deux sortes de douleur : celle qui vous consume et celle qui vous fait avancer. Cette dernière m'a permis de vivre la plus extraordinaire histoire d'amour avec mon public, qui a été mon carburant tout au long de ma vie d'adulte.
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Cette condition d’adhérer à ce qu’on chante peut sembler évidente, mais c’est loin d’être le cas. Les producteurs nous proposent des musiques qu’ils estiment être ce que les gens écoutent, dans la mode du moment ou du moins dans la même lignée. Ils sont censés bien connaître le marché, sentir les tendances émergentes et repérer les talents. on est donc tentés de s’en remettre à eux, de suivre les opportunités qu’ils nous offrent. A cet âge, je ne me faisais pas encore assez confiance pour suivre mon instinct. Pour me dire que si je n’aimais pas une chanson, si je ne l’assumais pas et si je n’en étais pas fière, il y avait peu de chances pour que le public soit conquis. Ecouter son instinct, c’est comme tout, ça s’apprend.
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Pour ma part, je n’ai pas attendu longtemps avant de rencontrer le Mister Hyde de la réussite : la célébrité, mère de Jalousie et Soupçon. La célébrité, c’est un poison qui s’immisce dans chacune de vos relations, dénature les bonnes intentions, pousse les personnes les plus irréprochables à la trahison. Les hommes, les membres de ma famille, les amis, tout mon entourage a fini par me voir à travers ce prisme trompeur. Sous l’effet grossissant des médias, qui ne me lâchaient pas d’une semelle, on m’a crue tour à tour riche, heureuse, superficielle, droguée, enceinte, mourante, cupide, folle à lier. Ma parole et mes actes n’avaient plus aucun poids face à ce phénomène médiatique qu’était devenu le nom « Ophélie Winter », ce nom qui fleurait bon le strass et les dollars, et créait des barrières infranchissables entre les autres et moi. La richesse donne pendant un temps un sentiment d’immunité, de puissance, d’ultime liberté, mais de façon insidieuse elle finit par vous gâcher la vie. À cause d’elle, j’ai perdu la confiance naturelle que je plaçais en mes proches, mis fin à des amitiés, développé un instinct de suspicion qui m’était jusque-là étranger, et je me suis isolée au point que je peine désormais à m’attacher à ceux que je rencontre. J’ai payé au centuple cette notoriété qui me colle à la peau depuis mes vingt ans, et dont l’effet s’est amplifié avec la généralisation d’Internet dans les années 2000.

Mais je ne regrette rien. J’ai vécu jusque-là une existence faite d’extrêmes, des hauts vertigineux et des bas abyssaux, de moments d’allégresse et de coups du destin que j’ai acceptés en m’efforçant de leur donner un sens. Je sais désormais qu’il fallait en passer par là pour aboutir à celle que je suis devenue.
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Mais comme il faut bien commencer quelque part, je vous livre ici le récit qui constitue le nerf de cette existence particulière : celui de ma résilience, cette force qui m’a tenue debout à travers les tempêtes du destin. Si cette histoire vous touche, libre à vous d’en demander plus.
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Quand j’étais plus jeune, j’avais un rêve. Oui, ça commence comme Martin Luther King, mais vous verrez que la comparaison s’arrête là. Ce rêve, ce n’était pas de devenir une star de la musique soul. Ni de jouer aux côtés de pointures du cinéma, tout en animant plusieurs émissions télévisées. Encore moins de voir ma photo s’étaler jour après jour en une des magazines. Ce que je souhaitais par-dessus tout, c’était vivre sur une île. Tranquille. Arrêter de travailler dès que j’aurais suffisamment d’économies et mettre un océan entre le monde et moi. Je voyais déjà le programme : me prélasser sur la plage, la peau dorée par le soleil, les orteils chatouillés par les vagues, sans autre ambition que de savourer la vie. La base.
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Très jeune, j’ai appris à encaisser les déconvenues du show-biz. Alors que je n’avais ni vocation ni même de goût pour ce genre de carrière, ma vie d’alors ressemblait à celle d’une comédienne qui débute dans le milieu et frappe à toutes les portes. Je devais accomplir le destin de ma mère, incarner celle qu’elle n’avait pas réussi à être, justifier les espoirs qu’elle avait placés en moi. Grave erreur de casting. J’étais un garçon manqué, Bensimon aux pieds et bleus aux genoux, qui se serait contenté de faire les quatre cents coups avec son frère et de provoquer des bagarres à la récré. Pas vraiment le profil d’une lolita des studios.
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Des anecdotes folles, exubérantes, tristes ou émouvantes, à l’image de ma vie si riche d’expériences, j’en ai des milliers en stock ; je pourrais en tirer des mémoires en dix-huit volumes. Mais comme il faut bien commencer quelque part, je vous livre ici le récit qui constitue le nerf de cette existence particulière : celui de ma résilience, cette force qui m’a tenue debout à travers les tempêtes du destin. Si cette histoire vous touche, libre à vous d’en demander plus.
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