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Critiques de Pat Conroy (431)
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Le grand Santini

Le premier Pat Conroy que j'ai lu. Une révélation! Sitôt fini je me suis précipitée sur les autres. Je les ai tous adoré, peut-être un peu moins Charleston, mais Le Grand Santini reste, à mon avis, son meilleur livre. Certes, c'est un pavé mais un pavé trop vite terminé.

Certains lui reprochent de ne guère varier ses thèmes mais peu importe, Pat Conroy excelle dans la description des rapports filiaux, entre haine et amour. Ses joutes verbales, si caractéristiques de son œuvre, sont une pure merveille.

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Le grand Santini

Pour Pat Conroy, ce livre représente « le livre qu’il était né pour écrire ».

Chez les Marines, le colonel Bull Meechum est un redoutable pilote de chasse. A la maison, c’est un père maltraitant, régissant sa famille comme on commanderait une troupe.On le surnomme le Grand Santini.



Dans ce roman autobiographique, Pat Conroy a changé les patronymes mais a conservé le surnom de vol de son père, qu’il s’était attribué d’après le nom d’un grand trapéziste. L’histoire est racontée à la troisième personne, à travers les yeux de Ben Meechum, le fils aîné, sur le point de fêter ses 18 ans. C’est un livre sur l’entrée dans l’âge adulte et Ben doit décider s’il perpétuera ou non le modèle de virilité incarné par son père. L’action se déroule dans une petite ville de Caroline du Sud en 1962, dans une ambiance de guerre froide et de ségrégation. La vie déracinée des familles de militaire, déménageant sans arrêt, y est bien dépeinte par Pat Conroy et Ben s’interroge sur le besoin de s’ancrer quelque part et de ressentir un sentiment d’appartenance.

Très belle, la mère de Ben est l’incarnation du Sud et entend bien élever son fils aîné comme un homme du Sud, par opposition à son père, originaire de Chicago et véhiculant les valeurs du Marine Corps.

C’est un roman à la structure très œdipienne dont les personnages sont complexes et ambivalents, ainsi que leurs relations.

Succès immédiat en librairie aux Etats-Unis, le Grand Santini a été porté à l’écran par Lewis John Carlino en 1979 avec Robert Duvall dans le rôle titre.

Pour faire suite à cette lecture, on peut aussi lire The Death of Santini, sorti en 2014 aux Etats-Unis mais pas encore en France et dans lequel Pat Conroy revient sur sa relation avec son père mais sans le filtre de la fiction. Ce dernier livre est très éclairant sur toute l’œuvre de l'auteur et tout aussi savoureux que ses autres ouvrages.
Lien : http://lectures-d-amerique.c..
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Le grand Santini

Encore un Conroy à savourer. Certes encore le même thème que celui des rapports parents-enfants, mais tellement bien écrit. On rit, on pleure....... Bref qui mieux que Conroy pour décrire la pudeur d'un père à l'égard de ses enfants? Un seul regret, celui de ne pas l'avoir lu avant.......
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Le grand Santini

Dès les premières lignes, on ne peut s'y tromper, c'est du pur Pat Conroy ! Je n'avais rien lu de lui depuis 2011 et pourtant, j'ai retrouvé tout de suite sa plume.



Ce roman n'est pas mon préféré mais c'est celui qui a fait connaitre l'auteur.



Comme dans ses autres romans, on est plongé dans le Sud des États-Unis et son racisme des années 60. Une époque pas si loin de la nôtre et pourtant... quelle différence.

Nous découvrons également la famille de la Marine Corp à travers Le Grand Santini.



Marines, années 60, racisme, violence familiale... C'est tout un monde qui gravite autour du colonel Bull Meechan et que nous découvrons.

Roman initiatique, roman des grands espaces, reflet d'une époque, quoi qu'il en soit, c'est à lire !
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Le grand Santini

Le grand Santini de Pat CONROY



Dans la famille Meecham je vous présente le père Bull.

Haut gradé parmi les marines corps c’est un véritable génie aux commandes de son avion.

Respecté et craint de ses soldat il s’impose en tyran.

Le problème c’est qu’il se comporte de la même façon au sein de son foyer.

Il y a le fils aîné Ben, un jeune homme sensible, doué pour le basket ball qui entretient une relation de chien et chat avec sa sœur mais en faite ils sont soudés dans l’adversité que représente leur père.

Mary Ann est la fille ainée, mal dans sa peau physiquement c’est une adolescente à l’esprit vif et très lucide.

Elle vit dans son monde mais n’hésite jamais à s’opposer à son père.

Il y à Lilian la mère, très ambivalente elle encaisse les coups et injures de son mari qu’elle défend cependant toujours face à ses enfants.

Cette femme est une énigme.

Puis les plus jeunes enfants Karen et Matthew qui se font touts petits pour éviter la foudre de leur père.



Toute cette famille vit, respire, parle, mange, dort dans une crainte permanente et une angoisse inévitable des réactions de leur pervers narcissique de père.

Nous allons lire l’aventure de cette famille, ses relations, ses moyens de défense et ses espoirs.



Un gros coup de ❤️pour moi et une très belle découverte avec cet auteur que je relirai sans aucun doute.
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Le grand Santini

Titre : Le grand Santini

Année : 2009

Auteur : le regretté Pat Conroy

Editeur : Belfond

Résumé : Bull Meecham est pilote de chasse mais aussi un père de famille rigide,intraitable et tyrannique. Son nom de guerre est le grand Santini. Cet homme, héros de guerre américain, mène la vie dure à ses 4 enfants et fait régner un ordre militaire strict dans son propre foyer. Ben son fils ainé, subit ce joug depuis sa plus tendre enfance et devra tenter de trouver sa place entre une mère soumise, une soeur volubile et l'écrasante figure paternel, source de sentiments contradictoires et violents.

Mon humble avis : Pat conroy fut un auteur de grand talent, ceux qui ont eu la chance de lire le magnifique prince des marées peuvent en témoigner. Incomparable quand il s'agit de décrire de l'intérieur la complexité des relations familiales cet auteur démontre une fois de plus avec ce roman son génie, son acuité et son humanité. De ce bouquin, à priori autobiographique, on ressort ému, lessivé devant tant d'ambivalence dans la description des sentiments. Comme à son habitude Conroy excelle dans des dialogues drôles et pertinents. L'émotion est là, présente à chaque moment de la vie de cette famille, on déteste le grand Santini puis on l'adore quelques pages plus tard, on est ému devant le destin de Ben, on rit lorsque Mary Ann tente de s'affirmer. Les thèmes abordés sont multiples : rapports filiaux évidemment mais aussi racisme, passage à l'âge adulte, sexisme, violence conjugale et tout cela servi par à une écriture précise, fluide et brillante. S'il faut trouver un défaut à ce roman je dirais que la mise en place est un peu longuette mais tout cela est vite balayé dans la seconde partie du texte qui, à mon humble avis atteint des sommets littéraires. Conroy fut un maître et un conteur hors-pair ; sans atteindre le niveau exceptionnel du prince des marées ceux qui liront le grand Santini en sortiront grandis et un peu plus humains qu'avant cette lecture. C'est déjà énorme et pour cela un hommage sincère doit être rendu à la mémoire de Pat Conroy décédé recemment.

J'achète ? : Oui sans hésiter mais si tu as le choix je te conseille d'abord la lecture du prince des marées ( voir critique précédente sur francksbooks.wordpress.com )
Lien : http://francksbooks.wordpres..
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Le grand Santini

"Cela se passait en l'an de grâce 1962, sous le règne de Santini." Après avoir lu presque tous les romans de Pat Conroy traduits, il me manquait encore son premier, le pilier de son oeuvre, le célèbre Le grand Santini. Ce roman a fait l'objet d'une lecture commune avec @manonlitaussi et Sabrina. Et nous avons toutes été sous le charme de la plume de Pat Conroy, Manon et Sabrina pour la première fois, et moi une fois encore.

J'ai retrouvé les thèmes et mécanismes chers à Pat Conroy : un père violent et maltraitant, une mère qui aime ses enfants mais n'arrive pas à les protéger, une fratrie soudée, le basket, le Sud...

Ce roman déborde d'émotions toutes plus fortes les unes que les autres, qui nous sont transmises par le personnage de Ben, l'aîné des enfants, alter ego de l'auteur.

Ben, en tant que fils aîné, est le réceptacle des ambitions de son père : en faire une version adulte de lui-même (mais sans toutefois le dépasser) ; et celà à la méthode des marines, entre humiliations et violence physique. Mary Ann n'est pas beaucoup mieux lotie, très intelligente et sensible, trop pour son propre bien d'ailleurs, pas assez malléable ; son mal-être ressort à chaque ligne, à chaque scène dans laquelle elle figure.

Tout m'a touchée dans ce livre. Tout d'abord, la somptueuse écriture de Pat Conroy me va toujours droit au coeur, me mène souvent au bord des larmes. Ensuite, je me suis attachée à cette famille, à tous ses membres ; même Bull, ce père abusif a su m'attendrir par moments. C'est aussi ce qui fait la richesse de ce roman, cette ambivalence de sentiments que fait naître Bull Meecham.
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Le grand Santini

Les années 60. La famille Meecham vit au rythme des mutations de Bull, le père, pilote de chasse dans l'armée, héros de guerre. Tout le monde file droit face à cet homme autoritaire, véritable tyran domestique non dénué d'humour. Tous le craignent, pourtant ses deux aînés, Ben et Mary Anne pratiquent l'ironie mordante. Par ailleurs, Lillian, la mère sait mieux que quiconque désamorcer les sautes d'humeur de cet homme habitué à commander. Hélas, elle vit dans le déni, comme si refuser la réalité la faisait disparaître, nier la violence pour la rendre inexistante.



Pat Conroy est un génie. Son écriture est une symphonie pastorale, superbe et émouvante où la nature a une part importante. Il accroche le lecteur avec ses personnages et leur histoire, il parle de gens parfois affligeants et révoltants tout en nous provoquant des éclats de rire. Il nous invite dans cette famille et on vit ce qu'ils vivent. Il me rend attachant Bull, le grand Santini, alors que c'est typiquement le genre d'individus que j'exècre, un être raciste et brut de décoffrage, qui peut être arrogant et qui fait régner la terreur au sein de son foyer pour avoir toujours raison, car il veut être le chef suprême, celui que tout le monde craint et respecte. On se trouve sur une corde raide, oscillant entre colère et amusement, sans doute à cause de sa personnalité complexe. Cet homme est drôle autant qu'il peut être odieux.



Pat Conroy raconte les liens familiaux comme personne. Il nous dessine des personnages passionnants, surprenants, jamais fades ni insignifiants, de ceux qui mènent son romans jusqu'à ceux de moindre importance que l'on ne voit qu'à peine, tous ont leur place dans l'histoire et on est heureux de les avoir rencontrés.



J'ai adoré cette histoire familiale violente mais bourrée d'humour avec des dialogues ciselés et jubilatoires, qui sent les états du sud et l'amour à plein nez, qui nous raconte la difficulté de vivre et nous parle de pudeur des sentiments.
Lien : https://mechantdobby.over-bl..
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Le grand Santini

A force de vouloir être un "Marine" parfait, Bull Meecham en oublie que sa famille n'est pas militaire, et il est un tyran domestique plein de bonnes intentions, donc inconstructif...

Moralité: ses enfants se complaisent dans le résistance larvée...

Le milieu "aviation"du milieu du XXème siècle est remarquablement rendu...

Le personnage que j'ai trouvé le plus crédible et complexe est la fille aînée, Mary-Anne..

Evidemment, quand on a volé dans les années 60, on devine comment ça va finir...

On pourrait en tirer un théorème:

"le meilleur des militaires fera un lamentable civil, et inversement."

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Le grand Santini

Conroy et moi, c'est pour la vie. C'est mon 4e roman de cet immense écrivain et à chaque fois, je me régale de son humour décapant, je savoure l'enracinement de ses personnages en Caroline du Sud, je goûte l'émotion intense qui émane des vies qu'il dépeint. Même si quand il décrit la violence, la brutalité des relations familiales, j'ai la gorge nouée, Conroy possède l'art de désamorcer les drames avec des dialogues qui claquent et tellement de tendresse. Et « Le Grand Santini » a confirmé mon amour pour lui.

Dans sa première œuvre de fiction, Conroy raconte une famille complètement atypique (qui ressemble intimement à la sienne), celle de Bull Meecham, aviateur des Marine Corps, "Le Grand Santini". Fort en gueule, tyrannique, bagarreur, il est la caricature du colonel des Marines. Il trimballe de base en base femme et enfants au gré des affectations. L'éducation de ses enfants, il la fonde sur les mêmes principes que le dressage des recrues dont il a la charge. Il bouscule, maltraite, humilie ses petits comme il le ferait avec des soldats. Ca ne rigole pas tous les jours chez les Meecham. Et pourtant, ils sont tous (y compris le père) tellement attachants.

Conroy nous raconte cette famille à travers le regard de Ben, l'aîné, alors que la famille s'installe en Caroline du Sud. Du déménagement dans leur nouvelle maison au premier jour d'école des enfants, des exploits de Ben dans l'équipe de basket-ball du lycée aux soirées hallucinantes au mess, Conroy nous immerge dans la vie des Meecham, et en profite pour dénoncer l'esprit de corps du père, la bigoterie d'une mère trop passive, le racisme du Sud, et bien d'autres maux de cette Amérique des années 60.

Et puis il y a les enfants, qui grandissent malgré tout et se rebellent avec des réparties bien senties contre l'autorité de leurs parents, même si les larmes et les souffrances ne leur sont pas épargnées.

Mention spéciale au personnage de Mary Anne la grande sœur, drôle et émouvante et au merveilleux proviseur, Mr Dacus.

Révoltant, tendre et décapant, du très bon Conroy.
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Le grand Santini

LE GRAND SANTINI de PAT CONROY

Le lieutenant-colonel Bull Beecham du Marine Corps rentre aux États Unis,après une année en Méditerranée, rejoindre sa nouvelle affectation après une soirée bien arrosée. Lillian, sa femme, une beauté, ainsi que ses enfants Ben et Mary Ann, l’attendent, partagés entre le bonheur de le revoir et la crainte de ses colères. La famille comprend également les plus petits, Matt et Karen. Dès l’arrivée de Bull, le grand Santini, la famille prend la direction de la Caroline du Sud en voiture où Bull se comporte comme un chef d’escadrille qui ne tolère aucune objection à ses décisions. Dans la voiture on chante l’hymne de la Marine et Lillian reprend souvent Bull pour ses propos racistes, elle est du Sud et ne pratique aucune ségrégation. Dans sa nouvelle affectation, Bull retrouve une vieille connaissance, le Colonel Virge, son chef hiérarchique, avec lequel il a eu de très mauvaises relations dans le Pacifique. Virge lorgnant son étoile de général, il met en garde Bull qui prend en charge l’escadrille 367 dans une ambiance peu propice. À la maison le grand Santini terrorise les enfants et sa femme, faisant ressembler la famille à une annexe de la garnison. Même si les colères du maître sont impressionnantes, Ben vient d’avoir 18 ans et il refuse de valider les choix qu’a fait son père pour lui, il refuse les quatre années d’école militaire et le hait pour la coupe de cheveux à ras qu’il lui impose. L’ambiance se tend et Lillian doit avec doigté essayer de tempérer le Grand Santini.

Un bon Conroy qui à partir de savoureux dialogues nous fait vivre le quotidien de la famille d’un côté, de l’escadrille de l’autre. Bull est un homme simple, raciste, autoritaire et colérique mais il aime profondément et sincèrement sa femme et ses enfants. C’est une relation extrêmement complexe qui est en place faite d’amour et de crainte, tout peut déraper à tout instant, Bull ne connaissant qu’une méthode de gestion, le rapport de force. A lire.
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Le grand Santini

Si vous cherchez un roman à l'eau de rose, passez votre chemin ! Ici on cogne, on boit car le Grand Santini , pilote de chasse , mène sa famille d'un gant de fer.

La famille " fait avec " le Grand Santini" mais souffre .

On peut aimer un père ou une mère qui vous fait la vie dure. Pourquoi ? Parce que vous apprenez la vie au passage.

C'est dû grand Pat Conroy ! Un régal !
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Le grand Santini

J'ai adoré ce livre !

Au risque de faire grincer les dents de certains, je me demande si les thèmes qui y sont abordés, comme le racisme, le sexisme ou la violence ne sont pas toujours d'actualité dans certains endroits du sud des Etats Unis. Une chose est certaine, c'est que la violence d'un père (ou d'une mère) autoritaire, abusif existe encore, et pas que dans ces états. La permanence de ces comportements aberrants ne doit rien au lieu, ni à l'époque. Et n'est jamais excusable.
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Le grand Santini

Pat Conroy où l'écrivain numéro un dans mon coeur.

Le roman a été un ouragan une fois plus. Dure, fort, éprouvant, tendre c'est une vague d'émotions qui me prend à la gorge à chaque page. Mais comment fait-il pour écrire ainsi, pour donner tant de force à ses histoires. Il me bluffe à chaque fois.

Le grand Santini ou le père qu'on admire tant tout en le détestant au plus haut point. L'homme a qui on voudrait ressembler et puis en grandissant on voudrait que celui-ci ne nous voit plus. L'homme dure parfois tendre, l'homme droit parfois au grand coeur, un père qui provoque les pires et les plus belles choses en vous. Le père celui là seul qui fera de vous ce que vous êtes en grandissant.

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Le grand Santini

je ne suis pas arrivée à le lire entièrement, peut-être à cause de ce personnage brut de coffrage qu'est ce marine de grand santini ?... une brutalité très bien décrite mais que je n'ai pas supportée. Pourtant j'ai lu des livres bien plus durs.... J'ai quand même lu les dernières pages pour connaître la fin de l'histoire !
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Le Prince des Marées

Le prince des Marées. Quel livre!

Je suis tellement contente de m'être attelée à ce gros pavé de plus de 1000 pages. J'ai sauté le pas, et je l'ai dévoré, adoré et il me suivra pendant longtemps.

Le prince des marées, est un fabuleux roman du Sud, sud des États-Unis, avec toute sa beauté et son horreur. C'est l'histoire de la famille Wingo, d'une fratrie très soudée : Luke, Tom et Savannah, de leurs parents, toxiques, et de leurs grands-parents, excentriques, c'est l'histoire aussi d'une petite ville coincée dans les marais, c'est l'histoire d'animaux aussi merveilleux, de crevettes, de marsouin blanc et de tigre de bengale, c'est l'histoire des traditions, du racisme, d'une vision, d'une éducation; c'est l'histoire de ce qu'une famille peut offrir de mieux, comme de pire.

JE ne peux pas tellement en dire plus, il faut le lire ce roman, se laisser embarquer, dès les premières pages, se laisser toucher, pleurer de rire, pleurer d'horreur, jouer avec les petits Wingo. J'ai adoré les trois frères et soeur, leur sensibilité, avec une petite préférence pour Luke, le frère ainé qui se laisse découvrir par petites touches.

Laissez vous convaincre, lisez le! vous ne le regretterez pas!

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Le Prince des Marées

il y a un moment que je l'ai lu mais quand j'en parle, c'est d'un chef d'oeuvre littéraire ! à lire sans modération. Très bien écrit, c'est un régal.
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Le Prince des Marées

Superbe ! Pourtant j’ai eu un peu de mal au début et il m’a fallu une petite centaine de pages avant d’entrer vraiment dans l’histoire mais que je suis heureuse d’avoir persévéré ! Nous sommes en Caroline du Sud, dans l’Amérique profonde où le racisme est bien ancré et les clivages sociaux importants mais aussi où la nature, sauvage et omniprésente, est magnifique. Par petites touches, au fil des anecdotes, des petits bonheurs mais aussi des drames et des secrets de famille, l’auteur nous dévoile toute la complexité de ses personnages. Il y a Tom, le narrateur, qui cache ses blessures derrière une forme d’ironie. Il y a Savannah, sa sœur jumelle, poète de talent au caractère suicidaire. Et il y a Luke, le grand frère idéaliste et protecteur, le « prince des marées ». Même les personnages secondaires sont attachants comme la belle psychanalyste Lowenstein, la grand-mère aventurière ou le grand-père mystique. Une sublime fresque romanesque riche tant par les nombreux thèmes abordés que par la multitude des émotions qu’elle transmet !
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Le Prince des Marées

Superbe !

Quelle claque et quelle violence !



Un livre magnifique sur toute l’ambiguïté des relations filiales, particulièrement compliquées dans cette famille de Caroline du Sud.

Quelle horreur même par moment !



Un livre sur l’amour, notamment entre frères et sœur.



Un livre sur la poésie, sur la vie qui continue toujours, malgré les épreuves.



Un livre sur la Caroline du Sud et un peu New York aussi…



Bref, un livre qui mérite largement son statut de chef d’œuvre de la littérature américaine.
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Le Prince des Marées

Un très gros coup de coeur pour moi que "le Prince des Marées". Tout pour moi est parfait dans ce livre.

Le style, parfaitement maîtrisé. Des techniques d'écriture utilisées à bon escient, au bon moment pour créer l'émotion juste. L'écriture est très forte, extrêmement évocatrice.

Des personnages incarnés, d'une grande épaisseur, dont la description des personnalités est chiadée, vraiment très soignée. C'est un régal pour l'amatrice de théâtre que je suis car j'ai l'impression de les voir évoluer devant moi, et évoluer au fur et à mesure de l'histoire.

Une intrigue prenante. J'ai eu du mal à fermer le livre à chaque fois, l'auteur réussit à maintenir son intrigue toujours sous tension.

Un texte coup de poing. Fort et dérangeant. Avec pourtant beaucoup de poésie et d'humour. Une écriture géniale. Une inspiration de génie. J'ai adoré. J'adore toujours. C'est un des plus beaux textes qui m'aient été donnés à lire.

Il fait partie de mon Top 5.
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